- 18 juin 2013, 21:45
#689603
Bonjour à tous,
Je consulte le site et le forum avec parcimonie depuis deux ou trois mois mais n'ai jamais eu le courage et la véritable envie de m'inscrire sur le forum : peur de me créer de faux espoirs, que ça ne soit qu'un grand déballage ou de tomber dans la masse des histoire compliquées mais aujourd'hui, j'ai besoin de nouvelles oreilles et de nouveaux conseils. Comme quoi tout peut changer...
J'ai 27 ans et j'étais en couple depuis trois ans avec une fille trois ans plus jeune que moi. Depuis la rentrée 2012, j'étais plus distant et j'avais la tête un peu ailleurs. J'avais alors un fort attrait pour un MMORPG qui venait de sortir, puis pour mon iPhone que j'avais acheté de peu de temps avant. Ma compagne s'est sentie délaissée, exprimait qu'elle pensait ne plus être ma priorité... elle avait un manque d'affection et d'amour car il est vrai, qu'à ce moment, je n'arrivais plus à lui dire des mots doux et j'arrivais plus à me projeter non plus. Ca faisait alors parti d'un contexte, j'étais sans travail car je venais de finir mes études, j'étais absorbé par un jeu sur ordinateur... J'ai même eu l'occasion de lui dire que je ne voyais pas l'avenir, pour moi mais avec elle non plus. C'était une période extrêmement difficile pour elle, plus que pour moi car je profitais de l'instant, même avec elle mais sans projets...
J'avoue complètement ne pas avoir su l'écouter quand elle n'allait pas bien et je rien avoir fait pour empêcher son départ, choses que je regrette au plus haut point aujourd'hui.
Courant novembre, elle a essayé de se mettre à mon niveau suite à une précédente discussion, d'essayer de voir les choses sans prises de tête, de vivre l'instant présent au jour le jour mais c'est une philosophie qui ne lui a jamais convenu, elle a besoin de voir loin. Elle a d'ailleurs dit que si ça ne fonctionnait pas non plus, il faudrait mettre fin à la relation. J'ai plus perçu ça comme une menace qu'un avertissement, qu'elle ne le pensait pas vraiment.
La rupture n'a pas été préméditée car on avait quelques projets de sorties avec des amis à courts termes mais c'est quand même le résultat de son mal être depuis plusieurs mois, sans que je ne fasse en sorte d'arranger les choses. Bien sûr, j'ai fait quelques efforts mais pas suffisamment, je le conçois.
Quelques jours avant la rupture, alors que je l'avais par téléphone, on a eu un accrochage de plus. Je pensais alors laisser un ou deux jours pour oublier et passer à autre chose mais pour elle qui s'attendait à que je fasse en sorte de résoudre le problème, ça a plutôt été l'accrochage de trop et en l'espace de trois jours, elle a tout remis à plat pour rendre son verdict. Elle a décidé de mettre fin à notre relation en toute fin janvier. La raison invoquée fut "j'ai besoin de penser à moi pour une fois, d'agir égoïstement" : chose qu'elle a trop peu fait auparavant. Ca a forcément été une décision difficile pour elle mais d'autant plus pour moi qui subit cette sentence. Ce qui lui manquait concrètement, c'était l'attention et les projets. Après tout, un couple n'est rien sans ça...
Je me sens tellement coupable d'avoir choisi de fuir les problèmes plutôt que d'y faire face, coupable d'avoir provoqué sa décision car même si je puisse être le seul responsable dans notre histoire, je sais bien que je l'ai précipité dans cet état. Je regrette tellement quand je pense aux bons moments qu'on a passé ensemble et à quel point je voudrais les revivre, en vivre de nouveaux. C'est incroyable que ce que je pensais être perdu (mon amour pour elle) me revient en pleine face et me fait tellement souffrir.
C'est triste à dire mais réaliste que si il n'y avait pas eu cet évènement, je n'aurais jamais pris conscience des choses, de mes sentiments et de son importance. C'est quand on perd quelque chose que l'on se rend compte vraiment de son absence.
Les deux mois qui ont suivis la rupture n'ont été que d'interdits de ma part : j'ai commencé, dans les deux semaines suivantes, par lui écrire une lettre où je m'excusais de l'avoir menée à ça, où je regrettais les problèmes passés et où je témoignais de ce que je pouvais souhaiter de notre futur commun. Je penser qu'inverser tout de suite la tendance en exprimant mes sentiments jouerait en ma faveur... Durant ces deux mois, j'ai eu l'occasion de l'avoir au téléphone toutes les semaines puis toutes les deux semaines (toujours initié par moi)... Chaque nouvelle conversation ne faisait que l'agacer un peu plus car même si le choses n'étaient pas faciles pour elle, elles l'étaient encore moins pour moi, me décomposant à chaque fois un peu plus face à sa rigueur et à notre séparation qui commençait à vraiment prendre acte.
Début avril, après une énième conversation qui ne mena à rien de plus que de l'agressivité ou des mots rudes de sa part, j'ai décidé d'entrer suite à la consultation de JRME en SR... histoire de voir si une future tentative de conversation serait mieux acceptée de sa part. Ce moment correspond avec un geste de sa part, le premier depuis la rupture mais complètement intéressé (c'est possible?). Une relance qu'elle m'a fait d'un projet graphique que j'avais pour son père, elle me demandait dans un mail, des fichiers et où elle précisait qu'elle comprendrait si je n'acceptais pas de l'aider... une trop belle occasion pour moi de ne pas refuser.
Le moment correspond aussi au décès de mon grand-père, occasion pour laquelle j'espérais qu'elle ait un peu d'attention suite à un message que je lui avais envoyé mais rien de rien.
Deux semaines après, j'apprends malheureusement par un message de sa part que c'est au tour son grand-père de décéder. Je luis réponds alors dans les deux jours de manière compatissante et correcte, sans rancoeur malgré le fait qu'elle ne m'ait rien dit pour moi. J'aurais pu en profiter mais je ne voulais pas m'accaparer la situation et sans doute, aggraver son état. Elle ne m'a jamais remercié.
Je ne sais d'ailleurs pas si mes messages arrivent à bon port déjà que mes appels sont renvoyés sur messagerie.
Debut mai, j'ai bien fait un petit interdit auquel il n'y a pas eu suite. Toutes mes manifestations de mails, messages ou autres n'ont jamais eu aucun retour de sa part.
Je laisse passer le temps et me dis qu'il est peut être le moment de retenter une approche, de lui proposer une entrevue jusqu'au deuxième dimanche de juin où je lui envoie un message pour lui demander qu'elle m'appelle. Aucune réponse puis vient le samedi suivant où je l'appelle et lui un message vocal le plus neutre possible, espérant juste avoir de ses nouvelles. C'était il y a donc quatre jours et je n'ai aucune suite et n'en aurai probablement pas.
C'est là que je m'en remets à vous, à court d'idées, à court d'espoir... Quoique idées, pas tant que ça. Je dois enregistrer une émission télé vendredi 28 où j'aurais peut être l'occasion d'évoquer ma reconquête, quoi de mieux que des millions de spectateurs pour montrer ma détermination. Elle doit aussi subir une intervention chirurgical le mois prochain (une première pour elle), je lui enverrai alors un message de soutien. Comment sera-t'il entendu et perçu je n'en sais rien... Comme de ne pas savoir de quoi le futur sera fait me terrorise.
J'avais envie de me pointer chez elle et de l'obliger à me voir pour parler mais ce n'est pas une bonne solution. J'ai envie de contacter une de ses amies pour obtenir au moins des nouvelles mais si ça revient à ses oreilles et c'est probable, ça risque de faire mal.
Quelques semaines après la rupture, je vois à nouveau mon psychiatre et une psychologue. Ce soutien aide certes mais mon chagrin est presque intacte que depuis le début. Suite à ce récent mutisme de sa part, j'ai décidé de consulter un coach JRME, j'ai d'ailleurs rendez-vous demain avec Caroline voir ce qui peut en ressortir de plus.
Quel pavé... Je vous remercie sincèrement du temps que vous accorderez à mon histoire et je vous souhaite bien du courage dans la votre.
Je consulte le site et le forum avec parcimonie depuis deux ou trois mois mais n'ai jamais eu le courage et la véritable envie de m'inscrire sur le forum : peur de me créer de faux espoirs, que ça ne soit qu'un grand déballage ou de tomber dans la masse des histoire compliquées mais aujourd'hui, j'ai besoin de nouvelles oreilles et de nouveaux conseils. Comme quoi tout peut changer...
J'ai 27 ans et j'étais en couple depuis trois ans avec une fille trois ans plus jeune que moi. Depuis la rentrée 2012, j'étais plus distant et j'avais la tête un peu ailleurs. J'avais alors un fort attrait pour un MMORPG qui venait de sortir, puis pour mon iPhone que j'avais acheté de peu de temps avant. Ma compagne s'est sentie délaissée, exprimait qu'elle pensait ne plus être ma priorité... elle avait un manque d'affection et d'amour car il est vrai, qu'à ce moment, je n'arrivais plus à lui dire des mots doux et j'arrivais plus à me projeter non plus. Ca faisait alors parti d'un contexte, j'étais sans travail car je venais de finir mes études, j'étais absorbé par un jeu sur ordinateur... J'ai même eu l'occasion de lui dire que je ne voyais pas l'avenir, pour moi mais avec elle non plus. C'était une période extrêmement difficile pour elle, plus que pour moi car je profitais de l'instant, même avec elle mais sans projets...
J'avoue complètement ne pas avoir su l'écouter quand elle n'allait pas bien et je rien avoir fait pour empêcher son départ, choses que je regrette au plus haut point aujourd'hui.
Courant novembre, elle a essayé de se mettre à mon niveau suite à une précédente discussion, d'essayer de voir les choses sans prises de tête, de vivre l'instant présent au jour le jour mais c'est une philosophie qui ne lui a jamais convenu, elle a besoin de voir loin. Elle a d'ailleurs dit que si ça ne fonctionnait pas non plus, il faudrait mettre fin à la relation. J'ai plus perçu ça comme une menace qu'un avertissement, qu'elle ne le pensait pas vraiment.
La rupture n'a pas été préméditée car on avait quelques projets de sorties avec des amis à courts termes mais c'est quand même le résultat de son mal être depuis plusieurs mois, sans que je ne fasse en sorte d'arranger les choses. Bien sûr, j'ai fait quelques efforts mais pas suffisamment, je le conçois.
Quelques jours avant la rupture, alors que je l'avais par téléphone, on a eu un accrochage de plus. Je pensais alors laisser un ou deux jours pour oublier et passer à autre chose mais pour elle qui s'attendait à que je fasse en sorte de résoudre le problème, ça a plutôt été l'accrochage de trop et en l'espace de trois jours, elle a tout remis à plat pour rendre son verdict. Elle a décidé de mettre fin à notre relation en toute fin janvier. La raison invoquée fut "j'ai besoin de penser à moi pour une fois, d'agir égoïstement" : chose qu'elle a trop peu fait auparavant. Ca a forcément été une décision difficile pour elle mais d'autant plus pour moi qui subit cette sentence. Ce qui lui manquait concrètement, c'était l'attention et les projets. Après tout, un couple n'est rien sans ça...
Je me sens tellement coupable d'avoir choisi de fuir les problèmes plutôt que d'y faire face, coupable d'avoir provoqué sa décision car même si je puisse être le seul responsable dans notre histoire, je sais bien que je l'ai précipité dans cet état. Je regrette tellement quand je pense aux bons moments qu'on a passé ensemble et à quel point je voudrais les revivre, en vivre de nouveaux. C'est incroyable que ce que je pensais être perdu (mon amour pour elle) me revient en pleine face et me fait tellement souffrir.
C'est triste à dire mais réaliste que si il n'y avait pas eu cet évènement, je n'aurais jamais pris conscience des choses, de mes sentiments et de son importance. C'est quand on perd quelque chose que l'on se rend compte vraiment de son absence.
Les deux mois qui ont suivis la rupture n'ont été que d'interdits de ma part : j'ai commencé, dans les deux semaines suivantes, par lui écrire une lettre où je m'excusais de l'avoir menée à ça, où je regrettais les problèmes passés et où je témoignais de ce que je pouvais souhaiter de notre futur commun. Je penser qu'inverser tout de suite la tendance en exprimant mes sentiments jouerait en ma faveur... Durant ces deux mois, j'ai eu l'occasion de l'avoir au téléphone toutes les semaines puis toutes les deux semaines (toujours initié par moi)... Chaque nouvelle conversation ne faisait que l'agacer un peu plus car même si le choses n'étaient pas faciles pour elle, elles l'étaient encore moins pour moi, me décomposant à chaque fois un peu plus face à sa rigueur et à notre séparation qui commençait à vraiment prendre acte.
Début avril, après une énième conversation qui ne mena à rien de plus que de l'agressivité ou des mots rudes de sa part, j'ai décidé d'entrer suite à la consultation de JRME en SR... histoire de voir si une future tentative de conversation serait mieux acceptée de sa part. Ce moment correspond avec un geste de sa part, le premier depuis la rupture mais complètement intéressé (c'est possible?). Une relance qu'elle m'a fait d'un projet graphique que j'avais pour son père, elle me demandait dans un mail, des fichiers et où elle précisait qu'elle comprendrait si je n'acceptais pas de l'aider... une trop belle occasion pour moi de ne pas refuser.
Le moment correspond aussi au décès de mon grand-père, occasion pour laquelle j'espérais qu'elle ait un peu d'attention suite à un message que je lui avais envoyé mais rien de rien.
Deux semaines après, j'apprends malheureusement par un message de sa part que c'est au tour son grand-père de décéder. Je luis réponds alors dans les deux jours de manière compatissante et correcte, sans rancoeur malgré le fait qu'elle ne m'ait rien dit pour moi. J'aurais pu en profiter mais je ne voulais pas m'accaparer la situation et sans doute, aggraver son état. Elle ne m'a jamais remercié.
Je ne sais d'ailleurs pas si mes messages arrivent à bon port déjà que mes appels sont renvoyés sur messagerie.
Debut mai, j'ai bien fait un petit interdit auquel il n'y a pas eu suite. Toutes mes manifestations de mails, messages ou autres n'ont jamais eu aucun retour de sa part.
Je laisse passer le temps et me dis qu'il est peut être le moment de retenter une approche, de lui proposer une entrevue jusqu'au deuxième dimanche de juin où je lui envoie un message pour lui demander qu'elle m'appelle. Aucune réponse puis vient le samedi suivant où je l'appelle et lui un message vocal le plus neutre possible, espérant juste avoir de ses nouvelles. C'était il y a donc quatre jours et je n'ai aucune suite et n'en aurai probablement pas.
C'est là que je m'en remets à vous, à court d'idées, à court d'espoir... Quoique idées, pas tant que ça. Je dois enregistrer une émission télé vendredi 28 où j'aurais peut être l'occasion d'évoquer ma reconquête, quoi de mieux que des millions de spectateurs pour montrer ma détermination. Elle doit aussi subir une intervention chirurgical le mois prochain (une première pour elle), je lui enverrai alors un message de soutien. Comment sera-t'il entendu et perçu je n'en sais rien... Comme de ne pas savoir de quoi le futur sera fait me terrorise.
J'avais envie de me pointer chez elle et de l'obliger à me voir pour parler mais ce n'est pas une bonne solution. J'ai envie de contacter une de ses amies pour obtenir au moins des nouvelles mais si ça revient à ses oreilles et c'est probable, ça risque de faire mal.
Quelques semaines après la rupture, je vois à nouveau mon psychiatre et une psychologue. Ce soutien aide certes mais mon chagrin est presque intacte que depuis le début. Suite à ce récent mutisme de sa part, j'ai décidé de consulter un coach JRME, j'ai d'ailleurs rendez-vous demain avec Caroline voir ce qui peut en ressortir de plus.
Quel pavé... Je vous remercie sincèrement du temps que vous accorderez à mon histoire et je vous souhaite bien du courage dans la votre.
Modifié en dernier par DLA le 19 juin 2013, 11:49, modifié 1 fois.