Ici, trouvez des conseils et stratégies pour récupérer son ex : silence radio, règles, comportements à éviter. Partagez vos expériences, posez vos questions, et explorez les étapes pour surmonter les interdits et recréer des liens. Que vous débutiez ou cherchiez à comprendre, cet espace est là pour vous guider
#661727
Bonjour,

après plusieurs mois de lecture en sous marin sur ce site, je me décide à poster. D'une part parce qu'écrire me fait du bien (et me permet de mettre certaines choses à distance sans saoûler mon entourage en permanence), d'autre part parce que comme mon titre l'indique je ne m'en sors pas.

Je suis sortie avec mon ex de janvier 2012 jusqu'au premier janvier 2013. Il est pas mal plus jeune que moi, il vit chez ses parents et est aux études. Je vis en collocation et je bosse. Nous nous connaissons depuis environ 6 ans car nous pratiquons une activité artistique ensemble. Alors qu'avant je le regardais comme un ado, là je commence à le voir comme un adulte. Nous avons beaucoup de points communs, nous travaillons sur plusieurs projets ensemble, nous commençons à nous voir en dehors et c'est tout naturellement qu'en deux ou trois mois, nous nous lançons. Nous vivons des premiers mois merveilleux. Nous l'annonçons à nos familles et amis (qui se connaissent un peu) qui le prennent très bien et nous filons le parfait amour. Un bon mois après, je perds mon grand-père que j'adorais. C'est le choc et ça arrive le soir de la première de la pièce dans laquelle nous jouons. J'assume, je joue, je mets ma tristesse en veilleuse, il me soutient.

Arrive l'été, ses parents m'ont proposé de partir avec eux en vacances et j'ai accepté. Tout se passe relativement bien, je m'entends bien avec sa famille et son frère. Mais nous commettons l'erreur (enfin surtout moi) de commencer à parler de l'avenir, forcément plus incertain pour lui que pour moi. Il sait qu'il veut être avec moi, mais a des rêves qui peuvent l'emmener il ne sait pas encore bien où... Parallèlement, je fais des cauchemars où mon grand père revient me parler et je commence à faire des crises d'angoisse. Je quitte le lieu de vacances 3 jours avant lui pour rejoindre un ami qui vit à 200km de là avant de remonter dans le nord et là rebelotte, j'angoisse bcp bcp. Je lui téléphone paniquée, il ne sait pas comment me rassurer mais le fait.

De retour où nous habitons, il doit repartir car il travaille comme animateur dans des camps pour enfants et c'était engagé avant même qu'on se mette ensemble à partir deux fois 10 jours. Moi mes crises d'angoisse continuent, mon médecin me met sous antidépresseurs pour gérer l'anxiété, mais je vis très mal ces camps et malheureusement je le lui fais savoir, disant plusieurs fois que l'été suivant, ça ne peut pas se passer comme ça.

A la rentrée ça se calme, j'ai toujours les séquelles du deuil et de mon été pourri, mais je me remets, nous bossons à nouveau sur un projet ensemble, bref ça va mieux, on trouve notre rythme. Le seul souci c'est que mon deuxième grand père est mal en point et je le perds début octobre, le deuxième deuil en 6 mois. Encore une fois il me soutient, j'assume le projet qui suit mais ensuite il repart une semaine. Je le vis mieux, mais à son retour nous avons une dispute car de façon très puérile j'ai refusé de boire un café avec ses collègues en allant le rechercher sur son lieu de villégiature.

Puis l'hiver arrive, début décembre, je décide de diminuer progressivement mes antidépresseurs. Sans faire le lien, je me suis aperçue que je devenais irritable (pas slm avec lui), je râlais sur tout, j'en avais marre du boulot (ça comme beaucoup en fin d'année me direz vous) et je n'arrivais pas vrm à me mettre dans l'ambiance des fêtes. Chez lui c'est fêté avec grand faste, chez moi c'était plus sobre et il manquait deux personnes très importantes pour moi. Le nouvel an je le passe chez lui dans sa famille et je dois dire que j'aurais voulu le passer seule, je n'arrive pas à me mettre dans l'ambiance, je suis désagréable avec lui et la nuit nous avons une grosse dispute. Je dors quand même chez lui, mais le lendemain soir il vient chez moi et me dit qu'il n'arrive plus à me rendre heureuse, qu'il ne veut pas se priver de faire des choses de peur que j'angoisse et qu'il ne sait pas quoi faire. Je pleure beaucoup, on se sépare. Il entame sa session d'examens quelques jours après.

Nous nous revoyons 15 jours après pour discuter et là il me confirme que c'est pas un problème de sentiments, qu'il ne sait pas si ça s'arrangera, mais que ce n'est plus possible. Il me dit qu'il compte partir en we avec ses amis des camps (je précise que je n'ai rien contre ses amis en général) en mars mais qu'il n'osait pas me le dire, ainsi que faire un concours (hyper dur mais où il a déjà fini second) en avril pour intégrer une école à Paris. Là non plus il n'osait pas me le dire et pour lui c'est un problème.

Bref, j'ai encore essayé de lui reparler deux fois mais sans succès, il reste braqué. Je continue à le voir régulièrement car nous continuons à pratiquer la même activité, une passion pour tous les deux. Un moment j'ai été plus froide et c'est lui qui s'est rapproché. Ici je dirais que nous avons retrouvé une certaine complicité.

Le problème, c'est que je ne m'en remets pas, je sombre. Je suis en train de commencer une vraie dépression, de celles où on n'arrive plus à se dire qu'un jour on sera heureux. Pour moi il est le seul, l'unique, celui qui m'a fait vivre des émotions que je ne croyais même pas possibles. Nous avions notre cocon.

Avec le recul je me rends compte que c'était une relation compliquée, c'est normal qu'il ait des rêves et je me suis mise dans des états pas du tout proportionnés et irrationnels. Maintenant j'ai fait la part des choses et je sais que je ne me mettrais plus dans ces états. La rupture m'a dans un sens permis de relativiser.

Là pour le moment c'est le sommet car il passe son concours demain et samedi. S'il l'a il partira en septembre... S'il ne l'a pas, on nous propose à tous deux un projet pour octobre (une pièce). Jusqu'il y a peu je me disais "ok pas de soucis, je la fais, on se rapprochera peut-être". Là je commence à me dire que je dois me protéger, mais c'est très angoissant aussi d'accepter de lâcher prise, de ne pas faire un projet qui d'habitude m'aurait fait tant de bien" et de ne pas le voir pendant deux mois (bien sûr si on veut se voir on sait où se trouver). Je suis fort mal avec cette décision et pourtant il va falloir que je la prenne, que j'arrête de penser que cette pièce est la voie vers la réconciliation... Tout le monde me dit "toi avant tout" (les gens s'inquiètent, j'ai perdu bcp de poids et je pleure sans arrêt), mais c'est pas facile. Je précise que lui ne sait pas que je vais mal, je veille à faire bonne figure auprès de lui et ça se passe bien (mais après...).

Voilà, je ne sais pas si quelqu'un aura le courage de lire, mais si vous traversez une épreuve similaire et que vous avez des trucs ou des expériences à partager, je suis preneuse...
#1349810

Salut Anna*!

C’est Antoine Peytavin, fondateur de jerecuperemonex.com, le premier site sur la rupture amoureuse selon The Times.
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#661739
Oui, il y a des jours où ça va et des jours où je pleure sur tout le trajet du retour. Comme ce vendredi où j'ai passé la soirée avec lui car on servait au bar du théâtre...depuis c'est le craquage. Ca se passe bien, il me raconte sa vie, il est tout mignon, mais....on n'est plus ensemble.
C'est de là que je me dis qu'il ne faut pas que je fasse cette pièce avec lui...il y a des avantages, mais si je suis mal comme ça, je ne peux pas dire stop dans deux mois...dur dur ce genre de décision, surtout que lui, il est ravi (bah oui sinon ce ne serait pas drôle...il m'a, mais sans les inconvénients)...
#661747
Oui et non...d'un côté le voir me rassure, d'un autre comme je l'explique, je me rends compte que je me fais du mal. L'été ces activités cessent, sauf la pièce qu'on nous propose, d'où le dilemme. Je me dis que si on veut se voir on se verra, mais que s'engager à être obligés de se voir est à double tranchant. C'est dur oui de voir celui qu'on aime sans pouvoir le serrer dans ses bras. Maintenant je ne sais pas ce que ça va me faire de ne pas le voir...et là...grande peur du vide... vous avez déjà eu à faire ces choix?
#664511
Voilà, c'est fait, il a eu son concours, il a été choisi, lui, parmi des centaines d'autres et en septembre, il partira vivre son rêve à Paris, emportant avec lui tous mes espoirs. On me dit que c'est mieux pour lui et indirectement pour moi, que ça va m'aider à me détacher. Mais quelle violence. En même temps, je crois que rien n'aurait pu le retenir de passer ce concours, c'est d'ailleurs en grande partie pour ça qu'il a rompu à mon avis, alors qu'il avait encore des sentiments.
Ce weekend, crises de larmes et angoisses... J'ai décidé de ne plus le voir, mais j'en ai encore pour 3 semaines d'activités avec lui que je vais essayer de mener à leur terme.
Hier et aujourd'hui un peu mieux...si ça pouvait être le début de la guérison, mais le chemin est surement encore long... J'espère un jour revivre et être apaisée, me lever le coeur léger, j'espère un jour pouvoir lui rendre une place dans ma vie sans souffrir, j'espère aussi qu'un jour un autre garçon me fera sourire, parce que pour le moment, il n'y a que lui qui existe et c'est flippant...
Courage à vous tous et toutes qui vivez une épreuve similaire...
#672823
Coucou Anna...
Je te retrouve ici depuis le post de NA.
Tout d'abord, j'ai l'impression que tu as une grande sensibilité (ce qui est pour moi une qualité, c'est la sensiblerie qui est un défaut). Un deuil n'est jamais évident, alors deux...et c'est vrai qu'on a tendance a se raccrocher a nos conjoints en oubliant qu'ils ne peuvent pas, jamais au grand jamais, être nos "psys"....nous soutenir, pourquoi pas, mais porter nos angoisses et notre souffrance, ce n'est pas possible.

Tu me diras si je me trompe, mais a te lire, j'ai l'impression que tu es devenue un peu "dépendante " de lui suite a ces deuils.
Et lui dans le même temps, est dans une construction qui fait qu'il aussi aurait eu besoin de soutien. Je connais ces concours, ils demandent une grande force. Il est probable qu'effectivement, il t'a "sacrifiée" pour vivre son rêve, bien que je sois sure que tu ne voulais pas l'en empecher, lui t'as a un moment vécue comme un obstacle.

Que comptes tu faire? A ce que je lis, tu ne souhaites pas le "récupérer" (je déteste ce mot, ca fait marchandise). Comment pouvons nous t'aider?
#672922
Je comprend bien les épreuves que tu traverses même si aucun deuil ne se fait de la même facon, j'ai perdu mon papa 4 mois avant la rupture, ca a peut être un rapport j'y ait souvent penser mais je ne reussit pas a trouver une reponse...
Lors d'un deuil, c'est sur qu'on se raccroche a ce qu'on a, on en demande beaucoup aux autres, même sans s'en rendre compte, peut être a t il ressentit trop de pression et l'envi de réaliser ses rêves sans te blesser et il n'a pas trouvé d'autres solution...
Que compte tu faire aujourd'hui?
#673055
Salut Anna,

Je me permets de poster ici parce que moi aussi mon grand père est parti 6 mois avant que ma petite femme me quitte. Je suis persuadé que ça a joué un rôle significatif sur notre histoire. Il était hospitalisé le jour de notre anniversaire, alors ne pas avoir envie de faire la fête, je vois exactement de quoi tu veux parler ... J'étais plus le même après et c'est vrai que l'autre ne comprend pas toujours se que l'on ressent ...
Aujourd'hui, on est séparé par 800 kms et je continue d'espérer ... Si ça doit se faire, ça se fera, c'est ce que je me dis ...

Donc je voulais te dire courage, je sais que c'est vraiment pas facile tout ça ...
#675118
Hello,
je vois seulement vos interventions aujourd'hui, merci pour votre soutien.
En fait, je suis dans un état d'esprit bizarre. Ma raison me dit d'abdiquer, mais mon coeur refuse.
Je ne me pardonne pas certaines attitudes que j'ai eu pendant la relation et j'aimerais tant qu'il comprenne que je suis toujours celle dont il est tombé amoureux.
Je ne dois plus le voir pour nos activités communes, mais je le vois le 7 juin...pour quoi faire? Je ne sais pas. Il m'a avoué au moment de la rupture qu'il pensait faire le concours en cachette de moi pour ne pas que j'angoisse. J'aimerais lui demander ce qu'il avait imaginé faire en cas de victoire (il avait déjà terminé 2ème de ce même concours il y a deux ans et pouvait donc espérer). Je pense qu'une partie de moi ne veut pas renoncé avant d'avoir tout essayé. Cette rupture m'a donné une leçon, je me suis rendue compte que j'avais trop de peurs dans la vie et j'aspire vraiment à me libérer de tout ça. Je voudrais énormément que ce soit avec lui... même s'il sera à Paris et moi à 350km désormais....vivons l'aventure au lieu de la craindre...
Mais si c'est sans lui, il faudra bien y arriver quand même. Et là j'aurai besoin de soutien car ça va prendre du temps. Merci de m'avoir lue et d'avoir pris le temps de me répondre.
Sinon pour mes deuils, je pense maintenant qu'ils sont "faits", mais à l'époque c'est une partie de mon enfance qui s'en allait et ça m'a fait fort mal...