- 10 mars 2009, 14:38
#79318
Voilà mon message est difficile à justifier dans cette rubrique puisqu'il est à présent certain que je ne retrouverai pas mon ex. Son départ dans à peine un mois à l'autre bout de la planète signe la toute fin de notre histoire.
Je n'arrive pas à l'accepter, accepter d'avancer sans lui, loin de lui avec peut être la perspective de ne jamais le revoir. C'est tellement difficile si vous saviez. Il me manque tant. Mon grand amour que j'ai perdu, les tartine de miel dans le thé du matin, ses pulls trop grands, ses tâches de rousseur. Je suis face à la mort, pour moi c tout comme. il n'y a aucun espoir.
Je vis dans cette ville qui ressemble à une vieille dame au sourire épuisé. Le plus dur c de rester ici à rejouer les souvenirs de quatre ans de vie commune. Ma vie s'est complètement épuisée, je n'ai plus rien à vivre ici. C comme un grand désert.
Il n'y a personne pour comprendre car chaque histoire est unique. La mienne je pourrais en écrire un livre. Vous comprenez, l'homme de ma vie est derrière moi. J'ai 23 ANS et l'homme de ma vie est DERRIERE MOI et si je me retourne, si je regarde dans sa direction, je le sens, je vais en mourir. La mort est partout, dans le sommeil qui m'assome toute la journée parce que JE NE VEUX PAS ME REVEILLER dans CE monde. Elle est dans les bouteilles de tercian à moitié pleines sur ma table de nuit que j'ai envie de boire pour dormir dormir et encore dormir.
J'ai passé les deux dernières années de ma vie dans un état d'inconscience, le regard voilé sur le passé, comme aveugle des gens qui partaient, de ceux qui allaient rester. J'ai passé deux ans le regard fixe sur le futur: nous deux un couple réussi, dans notre appart, des chamailleries sur la couleurs des abat-jours et non plus sur ses enviesw de départ à l'étranger, ses cours de japonais, et mon IMPOSSIBILITE à vivre sans lui. Un jour pendant notre année de voyages effrénés, je suis venue le voir à Glasgow et on a essayé tous les matelas d'un magasin. Après il m'a écrit une carte sur laquelle il disait à quel point ça lui avait fait plaisir de faire ça avec moi et qu'il attendait ce jour avec impatience. On a vu tellement de choses ensemble, tellement d'endroits. J'ai peur des aéroports.
Pour moi, c'est comme s'il était mort. j'ai des pensées débiles du style, maintenant, c trop tard, si j'avais voulu un enfant de lui j'aurais du lavoir depuis un mois. Je voulais que quelque chose d'infiniment positif sorte de cette histoire, de nous deux, je voulais un enfant de lui. Je voulais être sa petite femme, je me serai contentée de prendre soin de lui, je n'aurais pas pris de place. Vous savez, la femme XIXème, c moi. Les gâteaux quand il rentre du travail, les caresses jusqu'à ce qu'il s'endorme, ma main dans ses cheveux, la bouche remplie de bisous.
Vous savez quoi? J'ai quelqu'un en ce moment, quelqu'un d'autre. Et quand je le vois s'arrêter devant les devantures des agences de voyages, ça me rend malade j'ai envie de partir à toutes jambes. Vous savez quoi? Je le plains, car tout ce que je lui donne est destiné à quelqu'un d'autre. Etre avec lui m'évite de chanter toute seule dans le noir pour un amour mort. J'ai l'impression de l'utiliser, d'être incapable d'aimer de nouveau. Je fais semblant. Je fais semblant de faire l'amour, je fais semblant d'être celle que j'étais, je fais semblant d'être complice. Je crois même qu'il ne comprend pas pourquoi je donne autant, c parce que je donne à mon amour perdu. Et c'est de nouveau limiter ma vie à cette mort.
Vous savez quoi? Le pire, c'est que je suis en train d'oublier. Tout est enfermé sous une lourde pierre tombale, celle que j'étais avec. Et si je devais retrouver la jeune fille fraiche que j'étais quand on s'est rencontrés, il faudrait la soulever cette pierre et je vous jure, j'en suis incapable. Alors je suis condamnée à ne plus retrouver forme humaine, à rester cette éternelle vieille enfant affamée d'amour.
Je me suis tellement perdue dans cet amour que parfois, j'ai envie de changer d'identité, de pays...tellement je ne supporte pas celle que je suis devenue.
Je suis désolée javais besoin de me vider. Jaimerais bien que quelqu'un me dise qu'un jour, je le retrouverai et ce sera possible. Que j'ai le droit, le droit de me laisser aller à fermer cette porte parce que quelque chose la retiendra et que le destin nous réunira.
Excusez moi de vous dire tout ça mais là je suffoque sous les larmes. Je vis aussi dans un nouveau monde sans larmes, parce que les antidépresseurs et les anxyolitiques les font taire.
Ma jeunesse passe et je la sens filer impuissante, sans avoir d'autre envie que de mourir à moi même. Et lui qui pars bientôt. Je n'ai pas d'autre choix que de le laisser faire, je n'ai pas d'autre choix, je l'ai perdu pour toujours. Je ne peux plus lui dire que je l'aime, plus lui dire qu'il me manque...
Bien à vous...
Je n'arrive pas à l'accepter, accepter d'avancer sans lui, loin de lui avec peut être la perspective de ne jamais le revoir. C'est tellement difficile si vous saviez. Il me manque tant. Mon grand amour que j'ai perdu, les tartine de miel dans le thé du matin, ses pulls trop grands, ses tâches de rousseur. Je suis face à la mort, pour moi c tout comme. il n'y a aucun espoir.
Je vis dans cette ville qui ressemble à une vieille dame au sourire épuisé. Le plus dur c de rester ici à rejouer les souvenirs de quatre ans de vie commune. Ma vie s'est complètement épuisée, je n'ai plus rien à vivre ici. C comme un grand désert.
Il n'y a personne pour comprendre car chaque histoire est unique. La mienne je pourrais en écrire un livre. Vous comprenez, l'homme de ma vie est derrière moi. J'ai 23 ANS et l'homme de ma vie est DERRIERE MOI et si je me retourne, si je regarde dans sa direction, je le sens, je vais en mourir. La mort est partout, dans le sommeil qui m'assome toute la journée parce que JE NE VEUX PAS ME REVEILLER dans CE monde. Elle est dans les bouteilles de tercian à moitié pleines sur ma table de nuit que j'ai envie de boire pour dormir dormir et encore dormir.
J'ai passé les deux dernières années de ma vie dans un état d'inconscience, le regard voilé sur le passé, comme aveugle des gens qui partaient, de ceux qui allaient rester. J'ai passé deux ans le regard fixe sur le futur: nous deux un couple réussi, dans notre appart, des chamailleries sur la couleurs des abat-jours et non plus sur ses enviesw de départ à l'étranger, ses cours de japonais, et mon IMPOSSIBILITE à vivre sans lui. Un jour pendant notre année de voyages effrénés, je suis venue le voir à Glasgow et on a essayé tous les matelas d'un magasin. Après il m'a écrit une carte sur laquelle il disait à quel point ça lui avait fait plaisir de faire ça avec moi et qu'il attendait ce jour avec impatience. On a vu tellement de choses ensemble, tellement d'endroits. J'ai peur des aéroports.
Pour moi, c'est comme s'il était mort. j'ai des pensées débiles du style, maintenant, c trop tard, si j'avais voulu un enfant de lui j'aurais du lavoir depuis un mois. Je voulais que quelque chose d'infiniment positif sorte de cette histoire, de nous deux, je voulais un enfant de lui. Je voulais être sa petite femme, je me serai contentée de prendre soin de lui, je n'aurais pas pris de place. Vous savez, la femme XIXème, c moi. Les gâteaux quand il rentre du travail, les caresses jusqu'à ce qu'il s'endorme, ma main dans ses cheveux, la bouche remplie de bisous.
Vous savez quoi? J'ai quelqu'un en ce moment, quelqu'un d'autre. Et quand je le vois s'arrêter devant les devantures des agences de voyages, ça me rend malade j'ai envie de partir à toutes jambes. Vous savez quoi? Je le plains, car tout ce que je lui donne est destiné à quelqu'un d'autre. Etre avec lui m'évite de chanter toute seule dans le noir pour un amour mort. J'ai l'impression de l'utiliser, d'être incapable d'aimer de nouveau. Je fais semblant. Je fais semblant de faire l'amour, je fais semblant d'être celle que j'étais, je fais semblant d'être complice. Je crois même qu'il ne comprend pas pourquoi je donne autant, c parce que je donne à mon amour perdu. Et c'est de nouveau limiter ma vie à cette mort.
Vous savez quoi? Le pire, c'est que je suis en train d'oublier. Tout est enfermé sous une lourde pierre tombale, celle que j'étais avec. Et si je devais retrouver la jeune fille fraiche que j'étais quand on s'est rencontrés, il faudrait la soulever cette pierre et je vous jure, j'en suis incapable. Alors je suis condamnée à ne plus retrouver forme humaine, à rester cette éternelle vieille enfant affamée d'amour.
Je me suis tellement perdue dans cet amour que parfois, j'ai envie de changer d'identité, de pays...tellement je ne supporte pas celle que je suis devenue.
Je suis désolée javais besoin de me vider. Jaimerais bien que quelqu'un me dise qu'un jour, je le retrouverai et ce sera possible. Que j'ai le droit, le droit de me laisser aller à fermer cette porte parce que quelque chose la retiendra et que le destin nous réunira.
Excusez moi de vous dire tout ça mais là je suffoque sous les larmes. Je vis aussi dans un nouveau monde sans larmes, parce que les antidépresseurs et les anxyolitiques les font taire.
Ma jeunesse passe et je la sens filer impuissante, sans avoir d'autre envie que de mourir à moi même. Et lui qui pars bientôt. Je n'ai pas d'autre choix que de le laisser faire, je n'ai pas d'autre choix, je l'ai perdu pour toujours. Je ne peux plus lui dire que je l'aime, plus lui dire qu'il me manque...
Bien à vous...