Ici, trouvez des conseils et stratégies pour récupérer son ex : silence radio, règles, comportements à éviter. Partagez vos expériences, posez vos questions, et explorez les étapes pour surmonter les interdits et recréer des liens. Que vous débutiez ou cherchiez à comprendre, cet espace est là pour vous guider
#656123
Bonjour à tous,

J’aurai besoin des avis et conseils de ceux qui auront le courage de lire jusqu’au bout.

J’ai 38 ans. Il y a six mois bientôt, je me suis séparé d’une femme avec qui j’ai vécu 7 ans. Nous avons eu une fille qui a aujourd’hui 5 ans.

J’ai trouvé un nouvel appartement fin octobre 2012, dans lequel j’ai, disons « emménagé » le 10 novembre (la plupart de mes meubles n’étant pas montés, mon logement ressemblait plus à un marché aux puces).

J’ai bien sûr dû racheter pas mal de meubles, entre autre un lit.

C’est comme cela que j’ai rencontré une charmante demoiselle que j’appellerai ici Aline.

En effet, elle vendait son lit sur internet.

Elle avait elle-même quitté son ex en août 2012 après quatre ans de relation. Elle vivait depuis chez ses parents en attendant d’emménager dans l’appartement qu’elle avait acheté.

Lorsque je suis passé pour voir le lit, quelque chose s’est passé entre nous. Une sorte de complicité instinctive.

Nous avons donc fait affaire pour le lit, que je suis venu prendre une semaine plus tard. C’est à ce moment-là que je lui ai proposé de l’inviter à dîner.

Lors de ce dîner, nous avons commencé à nous connaître. Elle avait chaud, avec les joues rouges, et je sentais bien qu’elle était attirée par moi. C’est après l’avoir raccompagnée à l’entrée du parking où elle avait laissé sa voiture que je l’ai embrassée. Premier baiser exceptionnel où nous avons tous les deux ressenti quelque chose de fort. Elle m’a avoué par texto le lendemain qu’elle y avait repensé « toute la nuit » tellement elle avait été surprise de trouver cela agréable.

Toutefois elle a bien pris soin de me préciser qu’elle ne savait pas où elle allait car elle sortait d’une rupture douloureuse et qu’elle ne voulait pas d’engagement ferme. Ce qui m’allait tout à fait dans la mesure où moi-même je me voyais mal promettre quoi que ce soit dans ma situation.

Toujours est-il que nous nous sommes revu la semaine suivante pour conclure définitivement notre affaire.

Nous avons commencé à nous fréquenter en nous voyant une à deux fois par semaine, et ce jusqu’à la mi-mars.

C’est là que les choses se sont compliquées.

A ce stade, je vais dresser un premier bilan.

C’est une jeune fille de 34 ans. Elle n’a pas d’enfants. Elle est belle, intelligente, cultivée et nous partageons beaucoup de points communs (à vrai dire, sur le papier, c’était la première fois que je rencontrais quelqu’un avec qui je partageais autant de choses).

Mais elle souffre d’une phobie de l’engagement depuis sa première relation sérieuse, qui a duré quatre ans, et qui s’est terminé sur le départ de son ex.
Depuis elle a développé une sorte d’allergie à la notion de couple. Elle a vécu une période de « papillonage » de deux ans en maintenant une relation type « sex friend » avec un homme en particulier. Puis elle a rencontré son dernier compagnon en date avec qui elle a de nouveau passé quatre ans avant de le quitter.
Elle dit qu’elle ressent une première fois l’envie de partir, puis de plus en plus souvent avant de partir définitivement.
Je dirais qu’elle manque cruellement de confiance en elle. Elle recherche la sécurité en toute chose. Elle gère parfaitement ses activités professionnelles, dans lesquels elle connaît de grandes réussites, mais n’a connu selon ses dires que des échecs dans sa vie affective.
Elle a une sensibilité d’écorchée vive et éprouve de grandes difficultés à communiquer. En cas de stress ou de problème, elle se renferme sur elle-même et s’isole.
Elle a connu un épisode dépressif sévère lors de la séparation avec son ex (perte de cheveux, arrêt des règles – ce dernier point n’étant à ce jour pas résolu à ma connaissance) et consultait une thérapeute.
Au cours de notre relation, elle ne m’a jamais présentée à ses parents (même s’ils étaient au courant pour moi) ni à ses amis (et ne leur disait rien à mon sujet).

Je peux diviser notre relation en trois étapes :

- Etape 1 : la découverte (de fin novembre à début janvier). Elle est enthousiaste, se confie facilement, me dit même qu’elle a à cœur de se construire une stabilité affective et d’avoir un enfant par amour avec un homme.
Elle me complimente régulièrement sur ma douceur, mon côté attentionné, ma confiance en moi et avoue qu’elle ne me voit pas de défauts.
Nous connaissons une première séparation (géographique uniquement) tandis que je passe la dernière semaine de l’année en famille. A cette occasion, comme je la trouve déjà un peu distante, je stoppe toute communication avec elle durant trois jours. Elle s’en dira « étonnée », pensant que je partais sur la pointe des pieds.
Elle me dira aussi lors d’une discussion que le principe du « suis-moi, je te fuis » ne marche pas avec elle et que quand elle sent qu’on ne veut pas d’elle, elle n’insiste pas et s’en va.
Je ressens mes premières hésitations à continuer cette relation malgré les nombreux points positifs car j’ai l’intuition qu’elle est moins impliquée que moi et que j’ai plus à perdre qu’elle.

- Etape 2 : la consolidation (de début janvier à mi-février). Elle paraît toujours aussi enthousiaste. Nous continuons à nous voir une ou deux fois par semaine. Les confidences s’approfondissent. Je commets quelques impairs, notamment en parlant trop souvent de mon ex (c’est-à-dire que je me « confiais » sur le mal-être que j’avais éprouvé lors de notre relation). Nous mettons sur pied quelques projets de sorties ou de voyage en commun (parfois avec plusieurs mois d’avance). A un moment où je lui parlais de mes projets professionnels pour 2012/2013, et que j’évoquais le temps que cela allait me prendre, elle me gratifia d’un surprenant « Et moi ? » qu’elle fut elle-même surprise de s’entendre dire.
Début février nous passons un week-end à la campagne. Elle m’avoue alors qu’elle a ressenti l’envie de partir et qu’elle en était très affectée car c’était la première fois et que jusqu’ici notre relation était une bouffée d’oxygène pour elle. Je pense qu’à ce moment elle pensait qu’avec moi ce serait différent et qu’elle n’avait pas réalisé que ses démons la rattraperaient de toute façon.
Mi-février nous avons concrétisé un autre projet à l’occasion de la saint-valentin.
C’est à partir de là que j’ai noté un changement. Elle se faisait plus distante.

- Etape 3 : la fin de l’histoire. Je précise que durant les quelques semaines où nous nous sommes fréquentés, j’ai toujours évité de lui mettre la pression sur l’idée de couple ou de lui demander de se projeter avec moi.
Le moment où elle doit prendre possession de son nouvel appartement approche et elle s’avoue de plus en plus stressée. Devenir propriétaire est positif pour elle, mais vivre seule de nouveau et sans perspective d’avenir affectif l’angoisse beaucoup. Elle prend du recul, y compris par rapport à nous (c’est en tout cas ce que je ressens). Il y a pourtant des signes encourageants, dans la mesure où elle note que mes attentions envers elle prouvent que je « tiens un peu à elle »(de l’intérêt de me dire ce genre de chose si je n’ai pas moi-même de l’importance à ses yeux ?). Nous avons des discussions sur la notion de couple, sur les enfants, l’infidélité, etc.
Début mars, situation spéciale : je ne travaille pas un mardi après-midi et je sais qu’elle est en congé. Je lui propose dans la matinée d’aller visiter une exposition. Je sais qu’elle est intéressée par le sujet. Mais elle me dit qu’elle doit aller travailler à son appartement pour faire du ménage. Les travaux n’étant pas terminés, nous tombons d’accord que cela ne sert à rien. Mais en définitive elle préférera nettoyer son appartement que de m’accompagner à l’expo.
Le dimanche soir de cette même semaine, nous nous retrouvons chez moi. Elle arrive tendue, visiblement de mauvaise humeur. Elle prend la mouche sur ce qui me semble un détail : alors que la veille j’étais allé chercher ma fille chez mon ex (qui habite toujours notre ancien appartement), je me suis avisé que les plantes étaient presque mortes de soif. Je leur ai alors mis de l’eau. « Aline » m’a alors reproché d’être toujours investi dans mon ancien foyer. Puis nous avons eu une conversation générique sur le travail où elle a descendu en flèche la branche dans laquelle je travaillais. Le tout a duré deux heures.
J’ai failli lui demander de rentrer chez ses parents. Nous nous sommes malgré tout couchés, mais j’étais trop tendu pour arriver à dormir. Je me suis donc relevé pour aller faire une promenade. Elle m’a demandé si je voulais qu’elle parte. Je lui ai répondu non, mais à mon retour elle n’était plus là.
Le lendemain, je lui demande par texto si on peut se voir pour évoquer le problème de la veille. Elle me dit non, car elle n’est pas dans le bon état d’esprit. Comme j’insiste, elle se bloque encore plus.
Le soir, je l’appelle et nous avons une discussion houleuse où je lui avoue mon sentiment que la relation ne nous mène nulle part. Elle me rappelle qu’elle ne peut et ne veut pas s’engager car elle en est incapable. Point d’achoppement : l’idée des enfants. Elle estime que je ne suis pas rassurant pour elle car j’ai déjà eu un enfant avec une autre et que ça n’a pas marché.
Elle ne veut pas se priver d’une relation agréable et souhaite continuer.
Mais je finis par clore la conversation en lui disant que je préfère qu’on arrête là. Je sens à sa voix qu’elle est affectée. J’efface ses textos et son numéro de mon téléphone et supprime toute trace d’elle dans mon appartement.
Le lendemain, elle m’envoie un texto me demandant si je suis sûr que c’est la meilleure chose à faire. Nous échangeons beaucoup de textos mais au bout du compte, comme elle n’avance pas d’arguments nouveaux (toujours « je ne veux pas me priver d’une relation agréable »), je ne reviens pas sur ma décision. Finalement elle m’envoie un dernier texto où elle se confie un peu plus sur sa difficulté avec la notion de couple et sa pensée que le type de relation que nous avions était le meilleur compromis pour nous deux.
Je l’invite alors à prendre un thé le lendemain pour en parler. Elle arrive très tendue, elle n’est visiblement pas bien du tout (je ne l’avais moi jamais vue comme cela). Elle est fermée, ne me regarde pas, la conversation n’avance pas.
Nous nous quittons au bout d’une heure sans avoir résolu le problème.
Je lui renvoie un texto le lendemain pour lui demander si nous n’aurions pas pu modifier nos modalités de communication pour éviter ce qui s’était passé . Nous aurons alors un échange important de textos où elle se montre vindicative, me faisant de nombreux reproches. Je joue profil vas et m’excuse de n’avoir pas su mieux la comprendre.
Elle finit par m’inviter dans son nouvel appartement. Nous voyons le mardi suivant, puis le samedi et le dimanche soir. Mais les choses ne sont plus pareilles, même si paradoxalement c'est pendant cette période de quelques jours où elle m'a envoyé le plus de textos gentils et de signes d'intérêt.

Deux jours après, elle doit partir en vacances avec deux amis. Elle me dit que ce sera pour elle l’occasion de voir si « tout ça » (notre relation) va lui manquer. Je lui réponds que j’y crois moyennement, mais que l’on verra bien.
Elle revient dix jours plus tard (soit vendredi dernier) J’apprends son retour par un simple texto me souhaitant le bonjour. Quelques échanges froids. Nous convenons de nous voir le dimanche (je trouve déjà que le fait qu’elle accepte d’attendre dimanche sans faire de contre-proposition pour se voir plus tôt est louche). Nous devons aller au cinéma. Au moment où je la vois, comme je cherche à l’embrasser, elle essaye d’esquiver et de me présenter sa joue. Je comprends alors que c’est mort. Elle ‘a malgré tout ramené un petit cadeau de ses vacances. Toute la soirée, elle sera froide et distante. Elle me parle de sa vie et de ses problèmes avec une sorte de colère et de rage contenue. Elle me ramène chez moi, se gare à la hâte. Je descends de voiture, elle me rejoint sur le bord du trottoir. Elle a une hésitation dans le regard, elle est gênée, embarrassé. Je comprends tout de suite. Je lui dis « Te bile pas, j’ai compris ». Elle me répond « Je n’ai jamais su comment dire ça ». Je lui dis de nouveau « C’est bon, j’ai compris » sur un ton désinvolte, avec le sourire. Je l’embrasse sur la joue en lui souhaitant bonne continuation et je rentre chez moi sans me retourner. En arrivant à mon appartement, je l’efface des contacts de mon téléphone et j’efface également tous ses textos.

Cela fait donc bientôt une semaine et je respect un strict SR. Comme de toute façon on habite assez éloignés l’un de l’autre, que nous n’avons aucune relation professionnelle, familiale ou amicale en commun, ce n’est pas très difficile.

Durant ce que nous avons vécu, elle a envoyé beaucoup de signaux contradictoires et aujourd’hui je ne sais plus trop quoi penser.

Je sais que je ne la recontacterai pas et que si jamais notre histoire doit avoir une suite, il faudra que ce soit elle qui en prenne l’initiative.
A aujourd’hui, je ne sais pas si c’est souhaitable ou pas.

Je m’occupe de moi pour l’instant et ça fait du bien.

Mais pour avancer, j’aurais vraiment besoin de savoir où j’ai merdé dans notre relation, ou si dès le départ, c’était mort compte tenu de sa situation à elle et de sa vision du couple…

J’ai tendance à penser que j’aurais pu faire tout ce que je voulais, qu’à partir du moment où l’on rencontre une femme qui sort à peine de dépression et qui a peur à ce point de s’engager, il n’y a rien que l’on puisse faire pour que ça marche.

Mais bien sûr, on espère toujours que les choses se passeront différemment, et même qu’elles pourraient reprendre différemment.

Maintenant il faut savoir aussi être réaliste. N’hésitez pas à être dur si nécessaire, je suis prêt à tout entendre.
Modifié en dernier par Egirh le 20 avr. 2013, 21:12, modifié 1 fois.
#1349593

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#662456
Egirh,

Merci de t'être attardé sur mon histoire, déjà. Il était naturel que je vienne voir ton histoire. Les similitudes sont assez troublantes entre nos 2 passés récents.
Tu as lu mon cheminement, alors je pense en lisant le tien, qu'il s'agit bien du syndrome du Saint Bernard (ou de Tarzan, comme tu le relatais). On ne peut pas changer les gens, mais je pense que pour les personnes comme toi ou moi, rendre l'autre heureuse, l'amener à être bien est un challenge. Je ne pense pas que tu aies merdé comme tu dis, il faut accepter que certaines personnes ne peuvent se sauver qu'elles mêmes. Tu as été gentil, prévenant... Normalement, je dis bien normalement c'est ce qu'une femme recherche pour une relation stable. Le problème est que souvent elles ne savent pas pourquoi (désolé pour les généralités), mais elles s'entêtent dans des relations avec des C****ARDS, le fait qu'une chose ne soit pas accessible est attirant.

C'est ce que m'inspire ton histoire. Pour ma part, c'est ce que j'ai de suite apprécié chez mon ex. on ne s'est pas joué de faux semblants au début de notre relation, les choses étaient simples... mais tu vois au bout du compte le constat est le même, j'ai tout fait pour la protéger, aussi parce que elle n'allait pas bien... et aujourd'hui de l'avoir épaulé d'avoir pris sur moi pendant tous ces instants, ça ne sert à rien. On ne peut pas être le psy de son couple.

Tu as l'air d'avoir le même état d'esprit que le mien, et j'ai bien cru que dans ton "Aline", je reconnaissais à chaque ligne de ta description la mienne...
#662545
MkII a écrit :Egirh,
Je ne pense pas que tu aies merdé comme tu dis, il faut accepter que certaines personnes ne peuvent se sauver qu'elles mêmes. Tu as été gentil, prévenant... Normalement, je dis bien normalement c'est ce qu'une femme recherche pour une relation stable.
Déjà, merci de m'avoir donné ton avis sur le sujet...

Cela fait presque une semaine que mon histoire est sur le forum et je désespérais de voir quelqu'un oser poster une réponse...

En fait, je pense que j'ai "merdé" dans le sens où j'ai justement été trop prévenant. Face à quelqu'un qui avoue avoir besoin de beaucoup de temps pour construire quoi que ce soit, je pense avoir été trop présent et l'avoir "étouffée".

Maintenant, il ne sert bien sûr à rien de refaire le match. Je prends cela comme une leçon car d'ordinaire j'ajuste mon investissement par rapport à celui de ma partenaire.

Et je crois qu'effectivement nous avons beaucoup en commun, y compris dans le pragmatisme. Je mentirai en disant qu'aujourd'hui je n'ai plus de pensées pour elle et que je ne souhaite pas du tout que la relation reprenne.

Mais je sais que j'ai d'abord besoin de vivre pour moi (ça je suis bien parti pour) et d'avoir d'autres relations avant de constater si oui ou non j'ai toujours le désir de renouer avec elle.
#662749
En même temps elle t'a dit qu'elle ne voulait rien envisager, s'investir.
Que tu aies été pressant, je n'ai pas l'impression. En même temps construire quelque chose quand on sort d'une séparation (divorce, dans ton cas), je pense que c'est bancal.
On avait une expression avec des amis, qui était de dire qu'en sortant d'une longue relation, tu tombais souvent sur des tréteaux (étant tréteau soi-même), c'est à dire que les relations étaient souvent bancales.
On peut avoir les meilleures intentions du monde.
Tant qu'on ne s'est pas reconstruit. On ira vers des relations, vers lesquelles on ne serait jamais allé en temps normal. Après coup ça me faisait sourire.

Après mon divorce j'ai croisé des personnes pendant plusieurs années, avec qui je sais aujourd'hui qu'il n'y aurait rien eu (et là j'étais le sauveur, le saint-bernard, déjà). Le pote avec qui j'étais hier, on a parlé de nos ex. ce qui est marrant il y en a une qui remonte à cette période de "tréteau" qu'il connait (je l'ignorais) il m'a dit, oui, tout le monde connait son pb à cette fille (long à raconter et ça n'est pas le sujet), d'ailleurs elle est toujours célibataire....
#662757
MkII a écrit :En même temps elle t'a dit qu'elle ne voulait rien envisager, s'investir.
Ce n'est pas tout à fait vrai. Elle a bien insisté en début de relation qu'elle avait fait un énorme pas en acceptant de me faire rentrer dans sa vie, et surtout qu'elle avait besoin de beaucoup de temps pour faire confiance et commencer à se projeter vraiment. Elle m'avait aussi dit qu'elle avait peur qu'au moment où elle serait prête à s'engager je sois moi passé à autre chose.
MkII a écrit :Que tu aies été pressant, je n'ai pas l'impression.
Plus demandeur qu'elle, sûrement. C'est en ce sens que je dis que j'ai été pressant. Ce faisant, j'ai commencé à jouer perdant. Tout le monde ici sait ce qui se passe quand vous laissez une femme prendre l'ascendant dans une relation.
#662768
C'est exactement ce que je suis en train de faire. Tout en gardant à l'esprit cette image, très parlante, des tréteaux :)

Je reste sur ma ligne de conduite : vivre d'autres relations, laisser passer au minimum un mois avant d'éventuellement reprendre contact (si je le souhaite encore) et continuer à vivre autre chose même si je la "récupère".
#662771
Bonjour,
je me permets d'intervenir car, comme dit plus haut, il est des fois où certaines personnes ne peuvent se sauver qu'elle même ...
Je crois que tu as fait de ton mieux, je ne pense pas que tu étais trop étouffant, simplement tu pensais vivre une belle histoire et le degré d'investissement n'était pas le même en face.
Il faut aussi (ce n'est que mon avis) arrêter de confondre gars gentils et gars étouffants, il y a un monde entre les deux.
Les femmes, n'en déplaisent à certains, (surtout lorsqu'elles ont passé l'âge de "profiter de la vie" ) préfèrent une stabilité dans le couple avec quelqu'un de gentil et qui sera là pour elles ....

Tu as fait tout ce que tu pouvais, mais s'il n'y a pas de réaction en face, ce n'est pas toi qui est à blâmer...
Peut être qu'avec le temps, elle arrivera à reconsidérer ce que tu lui as apporté et qui sait ce qui pourra se passer....

Mais pour l'instant, la seule solution pour toi est de t'occuper de toi ..je sais très bien que tu vas encore penser à elle pendant un temps certain mais tu ne peut faire guère plus que ce que tu as déjà fait.

Bon courage
#662837
Kakahuet a écrit :Tu as fait tout ce que tu pouvais, mais s'il n'y a pas de réaction en face, ce n'est pas toi qui est à blâmer...
Etant donné que tu n'es pas la première personne à le dire, ça fait du bien de le lire :)
Kakahuet a écrit :Peut être qu'avec le temps, elle arrivera à reconsidérer ce que tu lui as apporté et qui sait ce qui pourra se passer....
Possible mais je ne fais pas de prospective hasardeuse pour l'instant.
Kakahuet a écrit :Mais pour l'instant, la seule solution pour toi est de t'occuper de toi ..
Je suis en très bonne voie.

Le grand point positif de cette histoire c'est que je me suis lancé dans un processus de développement personnel intense et qu'en deux semaines j'ai plus avancé qu'en presque sept ans...
#662845
Bonjour,

je n'ai pas grand chose à rajouter... Peut-être que je ressemble un peu à Aline alors je me permets d'intervenir, surtout pour te dire, à la suite de Kakhuet, que tu n'as rien à te reprocher, je ne pense pas que tu aies été étouffant ou que tu aies fait quelque chose de déplacé. Tu as eu des attentes (légitimes), elle n'a pas été en capacité d'y répondre. Je pense que sa froideur, sa colère à ton égard étaient un moyen de se protéger...elle. Peut-être qu'elle était en colère contre elle-même parce qu'elle n'y arrivait pas.
Il y autre chose qui me touche: tu ne la juges pas, tu sembles garder du respect pour elle. Je trouve ça plutôt bien! (c'est rare sur ce forum où l'habitude est de traiter les ex de tous les noms...)
Bien sûr, je te suis dans ta volonté de rester dans le silence, au moins pendant quelque temps. Si elle est attristée de la rupture, elle fera en sorte de te faire un signe. Elle fait une thérapie donc elle est très consciente de ses difficultés et elle va sans doute "travailler" sur votre rupture. Peut-être qu'il germera quelque chose de ce travail, peut-être pas....personne ne sait.

Bon courage!
#662867
Miss Brookner a écrit :Elle fait une thérapie donc elle est très consciente de ses difficultés et elle va sans doute "travailler" sur votre rupture.
C'est malheureusement un des points qui m'a amené à "rompre" la première fois, c'est qu'elle a arrêté de consulter sa thérapeute lorsque les choses sont devenues difficiles.

En gros, c'est sa thérapeute qui l'a encouragée à se lancer dans notre histoire.

Lors d'une consultation, vers la mi février, je crois, elle a commencé à se livrer un peu à sa thérapeute qui a conclu "Il y a du boulot" et lui a demandé de venir la voir plus souvent.

Comme par hasard, elle n'y est jamais retournée. C'est quelque chose qui m'a beaucoup déçu à ce moment.
Miss Brookner a écrit :Il y autre chose qui me touche: tu ne la juges pas, tu sembles garder du respect pour elle.
Elle a toujours été sincère avec moi, ne m'a jamais caché ses doutes... Pourquoi lui en voudrais-je?
#662880
Parce qu'il est très facile de juger l'autre!!!!! Parce que parfois, il est plus facile de juger que de se remettre en question ou que d'essayer de comprendre l'autre. Mais bon c'est une autre histoire...

Donc si j'ai bien compris, elle n'est plus suivi? Ok, bon, ça doit vouloir dire quelque chose pour elle, sans doute une réelle peur d'avancer. Parfois, la souffrance devient familière, c'est presque du connu, on y a ses repères. Cela peut prendre du temps de prendre la décision de sortir de cet état pour tenter l'aventure et prendre le risque de l'inconnu.
C'est dommage pour elle qu'elle arrête. En même temps, je suis bien placée pour savoir qu'une thérapie peut être très éprouvante... Peut-être que c'est insupportable pour elle en ce moment.
Raison de plus pour la laisser se dépatouiller avec son passé, ses peurs, ses blocages. Tu as déjà compris que tu ne pouvais rien faire...
#662906
Miss Brookner a écrit :En même temps, je suis bien placée pour savoir qu'une thérapie peut être très éprouvante... Peut-être que c'est insupportable pour elle en ce moment.
Je pencherais aussi vers cette hypothèse.

J'ai moi-même mené une thérapie pour essayer de sauver mon histoire précédente (celle avec la mère de ma fille).

Mais j'ai moins de problème avec la notion de remise en cause et de danger.
Miss Brookner a écrit :prendre le risque de l'inconnu.
Elle redoute par-dessus tout le risque. Son maître-mot est "sécurité". Y compris au détriment de sa vie affective.
#663203
Bravo pour les propos de Miss Brookner.
Ils apportent un éclairage à ton histoire. et un peu à la mienne, à ma façon de voir ce que mon"Aline" doit traverser.
Là le SR m'est difficile particulièrement les dimanche comme là où je suis seul.... Mais pas de lamentation à 2 francs 6 sous...
#663213
MkII a écrit :Là le SR m'est difficile particulièrement les dimanche comme là où je suis seul.... Mais pas de lamentation à 2 francs 6 sous...
Tu as aussi le droit de te sentir mal.

Le soir où elle m'a fait comprendre que c'était fini, j'ai joué les bravaches devant elle (la petite bise, le sourire, le côté "je m'en balance") mais une fois sous la couette, je n'ai pas dormi de la nuit. Je crois bien que c'est la première fois de ma vie que je fais une nuit blanche après une rupture... Et je me suis senti mal toute la semaine, avec bien entendu le moment le plus dur, quand tu rentres seul dans ton appart'.

Alors non, ce n'est pas de la lamentation à 2 francs 6 sous, mais de la simple souffrance humaine, celle que nous connaissons tous lorsque la personne qui comptait pour nous ne veut plus de nous.

Ne te laisse pas envahir par ton émotion, vis-la simplement. Essaye de voir pourquoi tu es touché, si c'est à cause d'elle ou à cause de ta solitude.
#663473
Bonjour,

Tout à fait d'accord avec Miss B.( ptit coucou au passage ;-) )
Je pense également que tu as été respectueux avec elle, que tu n'as pas "joué" sur certains leviers, donc c'est tout à ton honneur (et je confire c'est assez rare ici).

Il est possible qu'elle soit tellement éprouvée par ce qu'elle traverse qu'elle n'a plus la force de se concentrer sur autre chose qu'elle même...
Des fois, on est le déclencheur de certaines choses chez l'autre ... on leur fait prendre conscience de ce qu'ils sont vraiment et ce qu'ils pourraient être, et des fois c'est incompatible avec ce qu'ils pensent, donc forcément ça entraine une réaction en chaine....

Après, certains ont le pouvoir de se relever assez rapidement...D'autres non ...
Mais dis toi également que si tu es dans ce cas de figure, tu lui auras apporté au moins ça (bon, ok ça console pas, je sais, mais un jour elle t'en seras reconnaissante... oui, je sais, belle jambe que cela te fait)...
#663500
Bonjour,

Je n'ai pas eu la sensation, à te lire, que tu aies été étouffant.
Je dirais presque au contraire... Manifestement, elle a un gros problème à régler, chose qu'elle ne peut faire qu'accompagnée d'un professionnel. Je ne crois pas que son angoisse de l'engagement soit uniquement dû à son expérience malheureuse : nous avons tous eu (pour peu que nous ayons dépassé les 18 ans) des déceptions amoureuses que nous avons gérées plus ou moins bien, nous avons tous été malheureux un jour ou l'autre mais nous n'avons pas tous développé de névrose liée à l'engagement...

Tu ne peux et ne pouvais rien pour elle, dommage que ça t'ait atteint, toi, maintenant, vogue vers d'autres cieux...
#663571
Kakahuet a écrit :que tu n'as pas "joué" sur certains leviers,
Tu penses à quelque chose de particulier?

J'avoue que je suis assez naïf et pas manipulateur pour deux sous, donc...
Kakahuet a écrit :Des fois, on est le déclencheur de certaines choses chez l'autre ...
J'ai justement souvent eu l'impression qu'elle jalousait ma situation. Par exemple, de son point de vue, le fait que j'ai réussi à construire une relation sur sept ans et d'avoir un enfant (et pas elle). Le fait que j'ai un travail qui me laisse beaucoup de temps libre (et pas elle, alors qu'elle prise par-dessus tout la notion de liberté).
Kakahuet a écrit :Après, certains ont le pouvoir de se relever assez rapidement...D'autres non ...
Mais dis toi également que si tu es dans ce cas de figure,
Si tu entends par là de savoir si je me remettrai rapidement de cette histoire, la réponse est oui.

Ce que nous avons vécu aura même eu un très grand effet positif sur moi. Depuis cette rupture, j'ai la sensation d'être "réveillé", plus attentif à mes vraies envies, plus ouvert aux autres. Comme si j'avais grandi (dans tous les sens du terme).
Je mets en place de manière concrète beaucoup de projets qui me tiennent à coeur depuis des années et qui restaient dans les cartons.
C'est un peu comme une nouvelle vie dont j'ai envie de savourer chaque instant jusqu'à l'atome.
Kakahuet a écrit :mais un jour elle t'en seras reconnaissante...
Je crois qu'elle l'est déjà.

Et je vais te dire une chose encore plus surprenante : moi, je lui suis reconnaissant de ce qu'elle m'a appris sur moi.

Il y a presque dix ans, j'ai vécu exactement la même histoire avec une autre fille. Le même profil, le même vécu entre nous. Sauf qu'à cette époque je n'avais pas su me protéger et garder du recul, et j'en avais pris plein la tête (et le coeur, évidemment).
A l'époque, je m'étais dit que cette fille avait un gros problème et qu'elle ne serait jamais capable d'avoir une situation affective stable. Or j'ai appris par hasard de la bouche d'un ancien collègue à elle qu'elle était mariée depuis cinq ans... En revanche cette fille ne m'avait pas montré de respect, donc aujourd'hui j'ai toujours des pensées négatives à son égard.

Mais pour mon "Aline", qui a été honnête du début à la fin, je ne ressens rien de négatif.

Et au contraire, si un jour il m'est donné de l'aider d'une autre manière qu'en étant son amant, je le ferais peut-être.