- 06 avr. 2013, 12:21
#651822
Bonjour à tous,
Voila, après avoir lu de nombreux témoignages sur ce sujet qu’est la rupture amoureuse, j’exprime aujourd’hui le besoin de faire partager la mienne. Je pense que ca peut être un exécutoire, je l’espère du moins…
J’ai 26 ans, et j’étais en couple depuis 2004 avec ma compagne qui va avoir 24 ans cette année. Autant dire qu’il s’agissait de notre première histoire d’amour.
Notre relations a toujours été fusionnelle, la passion a tout de suite été forte et le besoin l’un de l’autre également. Notre histoire a pris fin suite à une décision unilatérale de sa part en ce début d’année 2013.
Vous imaginez la détresse que j’éprouve en écrivant ceci, ca je ne le réalise d’ailleurs toujours pas…c’est l’unique femme de ma vie, nous avons passé tant de temps ensemble, il y a avait une telle confiance et complicité que je n’aurais jamais pu imaginer la fin de notre relation.
Jusqu’en décembre 2011 ma situation professionnel était précaire (CDD) A ce moment j’ai eu une proposition de CDI de mon employeur, CDI sur un poste délocalisé à 400 km de la ville ou ma compagne terminait ses études.
Autant dire que l’année 2012 a été une épreuve pour nous deux, d’autant plus que niveau boulot j’ai eu du mal à supporter la pression imposé par mon travail de commercial.
J’ai vite été en sur régime, mes week end devenaient de plus en plus court, c’était pour moi l’occasion de simplement dormir pour récupérer. On faisait moins de chose avec ma copine, ca se limitait à des restos et quelques cinés. Mais j’avais vraiment besoin d’elle, on s’appelait chaque jour.
Même si je lui expliquais mes difficultés, elle me reprochait le fait qu’on se voit moins, que j’ai moins d’attentions pour elle, que parfois même le week end je dorme tout un aprèm plutôt que de la voir… Ca ne m’empêchait pas de penser à elle mais je m’en rend compte aujourd’hui j’étais déjà dans un début de dépression.
En juillet nous sommes partis une semaine en vacance à Arcachon. Ca a été une vrai bulle d’oxygène, notre dernier moment magique rien que tout les deux. J’ai les larmes aux yeux rien qu’en écrivant le nom de cette ville.
Après ca rien n’a changé j’avais toujours les mêmes difficultés niveau travail et elle me faisait toujours le mêmes reproches. De son coté, elle a commencé à travailler en septembre. Ca n'a pas été facile non plus pour elle.
C’est à ce moment que mon médecin m’a prescris des AD pour m’aider à tenir ma place et mon job. Je ne lui en ai pas parlé car j’avais honte, j’avais toujours dis que je ne tomberais pas le dedans, que je n’aurais pas cette faiblesse. A partir de la j’ai été encore moins réceptif aux alertes qu’elle m’envoyait. Bon, avant les AD, c’est la confiance aveugle que j’avais en notre amour qui faisait que je ne les prenais pas au sérieux.
Le 28 décembre, nous nous sommes téléphoné comme d’habitude sauf que elle n’était pas comme d’habitude. C’est la qu’elle m’a annoncé qu’elle avait besoin de se retrouver, de faire le point sur sa vie tout ca en pleurant. Elle a perdu sa grand-mère en cours d’année, ce qui fait qu’elle a très mal vécu les fêtes de fin d’année. En plus je n’ai pas passé noël avec elle pour une panne de voiture qui m’a obligé à rester chez moi ce week end la.
Je dois avouer que j’ai plutôt mal pris cette volonté de faire un break, ca a touché mon amour propre et surtout je n’ai pas pris ca au sérieux encore une fois. J’ai alors décidé d’accepter ca et je ne l’ai pas rappelé pendant 10 jours : ca a été ma plus grande erreur…C’est à ce moment que j’ai arrêté les AD.
Quand je l’ai rappelé, on en est vite arrivé à la conclusion qu’on avait chacun attendu désespérément un appel ou un message de l’autre. Je lui ai alors proposé de venir passer le week end chez elle mais elle a refusé que je dorme avec elle. La encore une fois je n’ai pas compris alors qu’on venait de se dire qu’on s’aimait et surtout qu’on se manquait. Je me suis dis qu’il fallait encore attendre, créer le manque. Donc je n’y suis pas allé.
Nous nous sommes rappelé la semaine suivante et la elle m’a dis qu’elle avait eu assez de temps pour bien réfléchir. Elle voulait qu’on s’arrête la… Même ca je n’y croyais pas donc je lui ai dit qu’il fallait encore attendre, se laisser du temps, qu’on ne pouvait pas mettre un terme à notre si belle histoire si vite. En fait je ne voulais juste pas raccrocher en se disant que c’était fini. Elle a alors accepté qu’on attende encore. Ca m’allait très bien car je savais qu’elle allait finir par ouvrir les yeux. A partir de ce moment, je dois avouer que j’avais peur de la rappeler, je préférais la laisser revenir.
Elle m’a appelé lors du dernier week end de janvier pour me dire que cette situation ne pouvait plus durer, qu’il fallait acter notre séparation. Une nouvelle fois j’ai botté en touche et me suis enfermé dans mes illusions.
Je ne réalisais vraiment pas, c’est difficile à exprimer mais c’est comme si je n’avais pas réussi à écouter ce qu’elle m’avait dis.
A partir de la tout est allé très vite, ca a été la chute vertigineuse : je l’ai rappelé à la Saint Valentin, sans évoqué le sujet du jour, mais juste pour prendre de ses nouvelles et surtout entendre sa voix. Elle avait l’ai heureuse au tél, son travail se passait bien désormais. Pour mois ca devenait vraiment dur, le manque d’elle me pesait fortement.
Je l’ai alors rappelé lors du dernier week end de février pour lui dire tout ce que j’avais sur le cœur : de nouveau j’ai eu au tél une fille épanouie, qui m’a raconté qu’elle sortait jusqu’au bout de la nuit, qu’elle s’était fait de nouveau amis, qu’elle s’était acheté une nouvelle voiture, bref tous les voyants au verts. Je lui ai alors dis que je l’aimais, qu’elle était le femme de ma vie, qu’on devait se revoir. C’est à ce moment que je me suis mis à flipper réellement, que j’ai commencé à comprendre ce qui se passait. Elle est restée insensible en me disant que c’était fini. Je lui ai demandé si elle avait rencontré d’autres garçons, je ne sais plus bien ce qu’elle ma répondu, mais c’était grosso modo, je rencontre des gens, certains s’intéressent à moi et sa me plait mais pour le moment je suis seule. Ce m’a anéantie d’entendre ca… Je me suis alors mis à pleurer puis je lui ai dis : « je sais que toi et moi nous feront notre vie ensemble, je t’en supplie ne fait pas de bêtise » et elle sur un ton qui raisonne encore dans ma tête : « t’as pas le droit de me demander, on est plus ensemble, donc si j’ai envie de coucher avec le voisin, je couche avec le voisin ! » Comment la femme que j’ai chérie pendant 8 ans, qui m’aimait à un point inimaginable, qui me répétait sans cesse que j’étais l’homme de sa vie, qu’elle m’aimerait toujours, qu’elle mourrait si elle venait à me perdre un jour, comment mon bébé pouvait me dire une horreur pareil !
Ce soir le, je n’ai rien avalé, je n’ai pas dormi de la nuit non plus. Ca a été le commencement d’un enfer qui dure jusqu’à aujourd’hui.
Le lendemain je me suis dis que je ne pouvais pas laisser les choses évoluer comme ca, je devais reprendre la main et agir pour la conquérir.
C’est la que j’ai commencé à relire inlassablement ses SMS et ses lettres d’amour, je m’y rattachais.
Je l’ai rappelé 3 jours plus tard, le mercredi 27 février, pour lui exprimer encore une fois tout moins amour, mes sentiments, avec une verve que je n’avais jamais eu. Elle s’est mise à pleurer en me disant que je n’avais pas le droit de lui faire ca, pas le droit de lui dire tout ca maintenant qu’elle commençait à se reconstruire. C’est bête mais à ce moment je me suis dis que j’avais réussi à toucher son cœur, que c’était le début de la reconquête. J’allais apprendre quelques jours plus tard que ce soir la, après avoir raccroché, elle recevait quelqu'un chez elle…
A partir de la je n’ai plus arrêté de lui envoyé des SMS enflammés, j’avais une inspiration débordante, une motivation et une énergie infinie, j’y croyais à fond.
Malheureusement, tout cela restait vain : elle me disait que malgré le fait que tous mes messages lui faisaient plaisir ils ne l’avaient pas touché, car ses sentiments avaient changés, qu’à force de lui manquer j’avais fini par ne plus lui manquer. La je lui ai avoué que l’année 2012 avait été plus rude que je ne l’ai laissé paraître, que j’avais pris des AD. Elle m’a reproché de ne pas lui en avoir parlé. Elle m’a également fait des reproches sur le fait qu’on ne faisait pas assez de chose ensemble, et surtout sur le fait que je ne l’avais jamais intégré à ma famille. Il s’agit ici d’un sujet complexe, un autre vrai problème qui me pèse et dont je n’ai jamais réussi à lui parler réellement. Disons que si elle a toujours pris cela pour un manque d’amour vis-à-vis d’elle, moi je cherchais simplement à la préserver, voir à la protéger d’un environnement familiale malsain et conflictuel.
Elle m’avoué qu’elle avait rencontré quelqu’un peu de temps avant. C’était horrible ! Je voulais juste une chance de reconquérir son cœur. A partir de la chaque jour je l’ai harceler de coupe de tél, je ne vivais plus que dans la crainte de l’imaginer avec l’autre, être dans ses bras, rire avec lui, et vous imaginez quoi d’autre…
Je lui ai demandé ou elle en était avec lui, c’est la qu’elle ma dis qu’ils s’étaient embrassé. J’étais terrorisé à cette idée.
Le week end je l’ai encore eu au tél : ce jour la je lui ai de nouveau demandé de prendre son temps avec lui, de nous laisser une chance, d’attendre qu’on se revoit avant d’aller plus loin, de ne pas lui donner son corps avant qu’on se revoit. J’avais l’intime conviction qu’une rencontre physique sonnerait la fin de ce cauchemar.
Elle m’a répondu ceci : « ne t’inquiète pas, de toute façon avec lui je ne veux pas que ca aille trop vite, je veux prendre mon temps »
Avec lui !!!!!!
Et la elle m’a tout avoué : elle a mal vécu notre séparation même si elle en était à l’origine. De la, des copines l’ont incité à sortir avec elles, à faire des rencontre, elles l’ont meme inscris sur un site de rencontre. C’est la qu’elle a connu un gars avec qui a beaucoup parler, puis elle a été chez lui, lui est venu chez elle, tout ca 3 ou 4 fois en tout, avant ce fameux mecredi soir ou il est venu chez elle…
Elle m’a également dis que c’est le lendemain qu’elle a rencontré l'autre homme, sur présentation d’une copine. Mois j’avais juste envie de mourir. Au moment où j’avais repris espoir, voila ce qui se passait en réalité.
Durant cette conversation, elle m’a demandé si je l’avais déjà trompé, je me demande toujours pourquoi. Je lui ai simplement avoué qu’en 2011, j’avais refusé les avances d’un collègue de travail parce que je l’aimais et que je ne voyais pas ma vie avec une autre.
Le lendemain, j’ai décidé de titiller son cœur en lui disant que j’allais accepter d’aller avec une autre fille, une copine de 2 ans dont je m’étais rapproché durant cette période difficile. C’est une fille que ma chérie avait rencontré lors d’une soirée, une fille trés jolie, qui s’était faite tromper par son homme en fin d’année. Elle ne savait plus non plus ou elle en était je pense, d’où sa proposition. Moi je ne voulais pas profiter de cette situation, enfin je ne veux pas non plus me draper de toutes les vertus. C’est surtout qu’il s’agissait d’une bonne amie, sans plus. Ca aurait été purement physique, et ca je n’en avais pas envie. Je ne voyais et ne vois toujours que par ma chérie.
Quand je lui ai annoncé cela, ca l’a mis dans une rage folle. Elle m’a dit qu’elle ne voulait rien savoir de tout ca, de mes plan cul, que si elle m’avait raconté tout ce qui s’est passé de son coté, c’est parce que je l’avais inondé de questions (ce qui est vrai)… Je ne l’avais jamais vu (plutôt entendu en l’occurrence) si énervé.
La suite a été rude : perte de poids, nerf à vif, sommeil absent…Je n’attendais qu’une chose : être en vacance pour la revoir.
J’ai eu une semaine de vacance fin mars, en même temps qu’elle, durant laquelle je suis rentré chez mes parents. Je voulais absolument la revoir.
Je l’ai appelé sans cesse. Elle ne me répondait qu'à l’usure. Elle m’a répondu plusieurs fois alors qu’elle avec lui. A chaque fois qu’elle me disait ca, j’avais envie de m’ouvrir les veines.
Le jeudi 21 mars est le dernier jour où je l’ai vu. Je l’ai appelé une nouvelle fois, et la elle m’a proposé de venir me voir.
J’étais heureux de la voir vous ne pouvez pas imaginer, je l’ai tout de suite prise dans mes bras, elle s’est laissé faire…mais sans me prendre dans les siens. J’avais besoins de sentir corps contre le miens, sentir son parfum, ses cheveux. Je lui ai une nouvelle fois déclaré mon amour, mais elle est resté de marbre en me disant que c’était terminé, la page était tourné, ses sentiment absents, qu’à force de lui manquer, j’avis fini par ne plus lui manquer. J’ai l’impression de l’avoir entendu des dizaines de fois ca.
Elle m’a également avoué qu’elle avait dormi avec lui durant toute cette semaine, et qu’ils avaient fait l’amour une fois. C’était un séisme émotionnel pour moi, j’ai sentie mes jambes me lâchées, le sol se dérobé sous mes pieds. Elle m’a également dit qu’en un mois avec lui, elle avait fait plus de chose qu’en 8 ans avec moi.
Depuis ca je suis de nouveau sous AD. Je l’ai eu deux fois au tél depuis. Elle a toujours l’air d’aller très bien. A chacun de mes appels, elle a prononcé les 2 mots suivants : « mon copain »
Elle ne se rend pas compte du mal qu’elle me fait, de la souffrance qui est la mienne. Je sais qu’elle ne fait pas ca volontairement. Je pense qu’elle est juste insouciante, Inconsciente même, et ne réalise pas ce qu’était notre histoire. Une histoire de 8 ans, durant laquelle certes une certaine routine s’était installée, je ne peux le nier. La distance causée par nos deux ans de différence et nos études a souvent tiraillé notre couple. Nous avions d’ailleurs déjà fait une pause de quelques mois en 2007, avant de se retrouver et de passer nos trois plus belles années de couple, après peut être les deux premières. On était simplement bien ensemble, dans les bras l’un de l’autre on se sentait seul au monde et nous n’avions besoin de rien d’autre. Ce sentiment que beaucoup de couple éprouve je suppose, même si on pense forcément que ce qu’on vit personnellement est toujours plus fort, intense, unique.
Je suis détruit à l’idée qu’elle fasse se vie avec quelqu’un d’autre. J’ai essayé de suivre tous les conseils de mes proches : je me suis rapproché de mes amis, les vrais ceux qu’on compte sur les doigts de la main, et qui ont été la malgré e fait que je me sois éloigné d’eux également l’an dernier. Je me suis remis à faire du sport, ce qui m’a permis de retrouver l’appétit. Néanmoins, j’ai l’impression qu’au travers de tout ca, je me voile la face.
Mon sommeil reste profondément perturbé et il ne se passe un instant sans que je ne me surprenne à me perdre dans mes pensées, que ce soit lors d’une conversation au restaurant entre amis, en montant un col à vélo, en roulant en voiture, ou en suffoquant sous des kg de fonte. Elle est la partout, son souvenir est omniprésente, elle me manque tout simplement, je l'aime.
Je ne peux pas croire que tout cela soit allez si vite, qu’une si belle et longue histoire puisse se terminer comme ca, que la femme de ma vie ait pu se tourner si vite vers un autre.
Je suis profondément triste et touché au cœur.
Merci de m’avoir lu, je me rends compte que j’ai été très long.
Carl
Voila, après avoir lu de nombreux témoignages sur ce sujet qu’est la rupture amoureuse, j’exprime aujourd’hui le besoin de faire partager la mienne. Je pense que ca peut être un exécutoire, je l’espère du moins…
J’ai 26 ans, et j’étais en couple depuis 2004 avec ma compagne qui va avoir 24 ans cette année. Autant dire qu’il s’agissait de notre première histoire d’amour.
Notre relations a toujours été fusionnelle, la passion a tout de suite été forte et le besoin l’un de l’autre également. Notre histoire a pris fin suite à une décision unilatérale de sa part en ce début d’année 2013.
Vous imaginez la détresse que j’éprouve en écrivant ceci, ca je ne le réalise d’ailleurs toujours pas…c’est l’unique femme de ma vie, nous avons passé tant de temps ensemble, il y a avait une telle confiance et complicité que je n’aurais jamais pu imaginer la fin de notre relation.
Jusqu’en décembre 2011 ma situation professionnel était précaire (CDD) A ce moment j’ai eu une proposition de CDI de mon employeur, CDI sur un poste délocalisé à 400 km de la ville ou ma compagne terminait ses études.
Autant dire que l’année 2012 a été une épreuve pour nous deux, d’autant plus que niveau boulot j’ai eu du mal à supporter la pression imposé par mon travail de commercial.
J’ai vite été en sur régime, mes week end devenaient de plus en plus court, c’était pour moi l’occasion de simplement dormir pour récupérer. On faisait moins de chose avec ma copine, ca se limitait à des restos et quelques cinés. Mais j’avais vraiment besoin d’elle, on s’appelait chaque jour.
Même si je lui expliquais mes difficultés, elle me reprochait le fait qu’on se voit moins, que j’ai moins d’attentions pour elle, que parfois même le week end je dorme tout un aprèm plutôt que de la voir… Ca ne m’empêchait pas de penser à elle mais je m’en rend compte aujourd’hui j’étais déjà dans un début de dépression.
En juillet nous sommes partis une semaine en vacance à Arcachon. Ca a été une vrai bulle d’oxygène, notre dernier moment magique rien que tout les deux. J’ai les larmes aux yeux rien qu’en écrivant le nom de cette ville.
Après ca rien n’a changé j’avais toujours les mêmes difficultés niveau travail et elle me faisait toujours le mêmes reproches. De son coté, elle a commencé à travailler en septembre. Ca n'a pas été facile non plus pour elle.
C’est à ce moment que mon médecin m’a prescris des AD pour m’aider à tenir ma place et mon job. Je ne lui en ai pas parlé car j’avais honte, j’avais toujours dis que je ne tomberais pas le dedans, que je n’aurais pas cette faiblesse. A partir de la j’ai été encore moins réceptif aux alertes qu’elle m’envoyait. Bon, avant les AD, c’est la confiance aveugle que j’avais en notre amour qui faisait que je ne les prenais pas au sérieux.
Le 28 décembre, nous nous sommes téléphoné comme d’habitude sauf que elle n’était pas comme d’habitude. C’est la qu’elle m’a annoncé qu’elle avait besoin de se retrouver, de faire le point sur sa vie tout ca en pleurant. Elle a perdu sa grand-mère en cours d’année, ce qui fait qu’elle a très mal vécu les fêtes de fin d’année. En plus je n’ai pas passé noël avec elle pour une panne de voiture qui m’a obligé à rester chez moi ce week end la.
Je dois avouer que j’ai plutôt mal pris cette volonté de faire un break, ca a touché mon amour propre et surtout je n’ai pas pris ca au sérieux encore une fois. J’ai alors décidé d’accepter ca et je ne l’ai pas rappelé pendant 10 jours : ca a été ma plus grande erreur…C’est à ce moment que j’ai arrêté les AD.
Quand je l’ai rappelé, on en est vite arrivé à la conclusion qu’on avait chacun attendu désespérément un appel ou un message de l’autre. Je lui ai alors proposé de venir passer le week end chez elle mais elle a refusé que je dorme avec elle. La encore une fois je n’ai pas compris alors qu’on venait de se dire qu’on s’aimait et surtout qu’on se manquait. Je me suis dis qu’il fallait encore attendre, créer le manque. Donc je n’y suis pas allé.
Nous nous sommes rappelé la semaine suivante et la elle m’a dis qu’elle avait eu assez de temps pour bien réfléchir. Elle voulait qu’on s’arrête la… Même ca je n’y croyais pas donc je lui ai dit qu’il fallait encore attendre, se laisser du temps, qu’on ne pouvait pas mettre un terme à notre si belle histoire si vite. En fait je ne voulais juste pas raccrocher en se disant que c’était fini. Elle a alors accepté qu’on attende encore. Ca m’allait très bien car je savais qu’elle allait finir par ouvrir les yeux. A partir de ce moment, je dois avouer que j’avais peur de la rappeler, je préférais la laisser revenir.
Elle m’a appelé lors du dernier week end de janvier pour me dire que cette situation ne pouvait plus durer, qu’il fallait acter notre séparation. Une nouvelle fois j’ai botté en touche et me suis enfermé dans mes illusions.
Je ne réalisais vraiment pas, c’est difficile à exprimer mais c’est comme si je n’avais pas réussi à écouter ce qu’elle m’avait dis.
A partir de la tout est allé très vite, ca a été la chute vertigineuse : je l’ai rappelé à la Saint Valentin, sans évoqué le sujet du jour, mais juste pour prendre de ses nouvelles et surtout entendre sa voix. Elle avait l’ai heureuse au tél, son travail se passait bien désormais. Pour mois ca devenait vraiment dur, le manque d’elle me pesait fortement.
Je l’ai alors rappelé lors du dernier week end de février pour lui dire tout ce que j’avais sur le cœur : de nouveau j’ai eu au tél une fille épanouie, qui m’a raconté qu’elle sortait jusqu’au bout de la nuit, qu’elle s’était fait de nouveau amis, qu’elle s’était acheté une nouvelle voiture, bref tous les voyants au verts. Je lui ai alors dis que je l’aimais, qu’elle était le femme de ma vie, qu’on devait se revoir. C’est à ce moment que je me suis mis à flipper réellement, que j’ai commencé à comprendre ce qui se passait. Elle est restée insensible en me disant que c’était fini. Je lui ai demandé si elle avait rencontré d’autres garçons, je ne sais plus bien ce qu’elle ma répondu, mais c’était grosso modo, je rencontre des gens, certains s’intéressent à moi et sa me plait mais pour le moment je suis seule. Ce m’a anéantie d’entendre ca… Je me suis alors mis à pleurer puis je lui ai dis : « je sais que toi et moi nous feront notre vie ensemble, je t’en supplie ne fait pas de bêtise » et elle sur un ton qui raisonne encore dans ma tête : « t’as pas le droit de me demander, on est plus ensemble, donc si j’ai envie de coucher avec le voisin, je couche avec le voisin ! » Comment la femme que j’ai chérie pendant 8 ans, qui m’aimait à un point inimaginable, qui me répétait sans cesse que j’étais l’homme de sa vie, qu’elle m’aimerait toujours, qu’elle mourrait si elle venait à me perdre un jour, comment mon bébé pouvait me dire une horreur pareil !
Ce soir le, je n’ai rien avalé, je n’ai pas dormi de la nuit non plus. Ca a été le commencement d’un enfer qui dure jusqu’à aujourd’hui.
Le lendemain je me suis dis que je ne pouvais pas laisser les choses évoluer comme ca, je devais reprendre la main et agir pour la conquérir.
C’est la que j’ai commencé à relire inlassablement ses SMS et ses lettres d’amour, je m’y rattachais.
Je l’ai rappelé 3 jours plus tard, le mercredi 27 février, pour lui exprimer encore une fois tout moins amour, mes sentiments, avec une verve que je n’avais jamais eu. Elle s’est mise à pleurer en me disant que je n’avais pas le droit de lui faire ca, pas le droit de lui dire tout ca maintenant qu’elle commençait à se reconstruire. C’est bête mais à ce moment je me suis dis que j’avais réussi à toucher son cœur, que c’était le début de la reconquête. J’allais apprendre quelques jours plus tard que ce soir la, après avoir raccroché, elle recevait quelqu'un chez elle…
A partir de la je n’ai plus arrêté de lui envoyé des SMS enflammés, j’avais une inspiration débordante, une motivation et une énergie infinie, j’y croyais à fond.
Malheureusement, tout cela restait vain : elle me disait que malgré le fait que tous mes messages lui faisaient plaisir ils ne l’avaient pas touché, car ses sentiments avaient changés, qu’à force de lui manquer j’avais fini par ne plus lui manquer. La je lui ai avoué que l’année 2012 avait été plus rude que je ne l’ai laissé paraître, que j’avais pris des AD. Elle m’a reproché de ne pas lui en avoir parlé. Elle m’a également fait des reproches sur le fait qu’on ne faisait pas assez de chose ensemble, et surtout sur le fait que je ne l’avais jamais intégré à ma famille. Il s’agit ici d’un sujet complexe, un autre vrai problème qui me pèse et dont je n’ai jamais réussi à lui parler réellement. Disons que si elle a toujours pris cela pour un manque d’amour vis-à-vis d’elle, moi je cherchais simplement à la préserver, voir à la protéger d’un environnement familiale malsain et conflictuel.
Elle m’avoué qu’elle avait rencontré quelqu’un peu de temps avant. C’était horrible ! Je voulais juste une chance de reconquérir son cœur. A partir de la chaque jour je l’ai harceler de coupe de tél, je ne vivais plus que dans la crainte de l’imaginer avec l’autre, être dans ses bras, rire avec lui, et vous imaginez quoi d’autre…
Je lui ai demandé ou elle en était avec lui, c’est la qu’elle ma dis qu’ils s’étaient embrassé. J’étais terrorisé à cette idée.
Le week end je l’ai encore eu au tél : ce jour la je lui ai de nouveau demandé de prendre son temps avec lui, de nous laisser une chance, d’attendre qu’on se revoit avant d’aller plus loin, de ne pas lui donner son corps avant qu’on se revoit. J’avais l’intime conviction qu’une rencontre physique sonnerait la fin de ce cauchemar.
Elle m’a répondu ceci : « ne t’inquiète pas, de toute façon avec lui je ne veux pas que ca aille trop vite, je veux prendre mon temps »
Avec lui !!!!!!
Et la elle m’a tout avoué : elle a mal vécu notre séparation même si elle en était à l’origine. De la, des copines l’ont incité à sortir avec elles, à faire des rencontre, elles l’ont meme inscris sur un site de rencontre. C’est la qu’elle a connu un gars avec qui a beaucoup parler, puis elle a été chez lui, lui est venu chez elle, tout ca 3 ou 4 fois en tout, avant ce fameux mecredi soir ou il est venu chez elle…
Elle m’a également dis que c’est le lendemain qu’elle a rencontré l'autre homme, sur présentation d’une copine. Mois j’avais juste envie de mourir. Au moment où j’avais repris espoir, voila ce qui se passait en réalité.
Durant cette conversation, elle m’a demandé si je l’avais déjà trompé, je me demande toujours pourquoi. Je lui ai simplement avoué qu’en 2011, j’avais refusé les avances d’un collègue de travail parce que je l’aimais et que je ne voyais pas ma vie avec une autre.
Le lendemain, j’ai décidé de titiller son cœur en lui disant que j’allais accepter d’aller avec une autre fille, une copine de 2 ans dont je m’étais rapproché durant cette période difficile. C’est une fille que ma chérie avait rencontré lors d’une soirée, une fille trés jolie, qui s’était faite tromper par son homme en fin d’année. Elle ne savait plus non plus ou elle en était je pense, d’où sa proposition. Moi je ne voulais pas profiter de cette situation, enfin je ne veux pas non plus me draper de toutes les vertus. C’est surtout qu’il s’agissait d’une bonne amie, sans plus. Ca aurait été purement physique, et ca je n’en avais pas envie. Je ne voyais et ne vois toujours que par ma chérie.
Quand je lui ai annoncé cela, ca l’a mis dans une rage folle. Elle m’a dit qu’elle ne voulait rien savoir de tout ca, de mes plan cul, que si elle m’avait raconté tout ce qui s’est passé de son coté, c’est parce que je l’avais inondé de questions (ce qui est vrai)… Je ne l’avais jamais vu (plutôt entendu en l’occurrence) si énervé.
La suite a été rude : perte de poids, nerf à vif, sommeil absent…Je n’attendais qu’une chose : être en vacance pour la revoir.
J’ai eu une semaine de vacance fin mars, en même temps qu’elle, durant laquelle je suis rentré chez mes parents. Je voulais absolument la revoir.
Je l’ai appelé sans cesse. Elle ne me répondait qu'à l’usure. Elle m’a répondu plusieurs fois alors qu’elle avec lui. A chaque fois qu’elle me disait ca, j’avais envie de m’ouvrir les veines.
Le jeudi 21 mars est le dernier jour où je l’ai vu. Je l’ai appelé une nouvelle fois, et la elle m’a proposé de venir me voir.
J’étais heureux de la voir vous ne pouvez pas imaginer, je l’ai tout de suite prise dans mes bras, elle s’est laissé faire…mais sans me prendre dans les siens. J’avais besoins de sentir corps contre le miens, sentir son parfum, ses cheveux. Je lui ai une nouvelle fois déclaré mon amour, mais elle est resté de marbre en me disant que c’était terminé, la page était tourné, ses sentiment absents, qu’à force de lui manquer, j’avis fini par ne plus lui manquer. J’ai l’impression de l’avoir entendu des dizaines de fois ca.
Elle m’a également avoué qu’elle avait dormi avec lui durant toute cette semaine, et qu’ils avaient fait l’amour une fois. C’était un séisme émotionnel pour moi, j’ai sentie mes jambes me lâchées, le sol se dérobé sous mes pieds. Elle m’a également dit qu’en un mois avec lui, elle avait fait plus de chose qu’en 8 ans avec moi.
Depuis ca je suis de nouveau sous AD. Je l’ai eu deux fois au tél depuis. Elle a toujours l’air d’aller très bien. A chacun de mes appels, elle a prononcé les 2 mots suivants : « mon copain »
Elle ne se rend pas compte du mal qu’elle me fait, de la souffrance qui est la mienne. Je sais qu’elle ne fait pas ca volontairement. Je pense qu’elle est juste insouciante, Inconsciente même, et ne réalise pas ce qu’était notre histoire. Une histoire de 8 ans, durant laquelle certes une certaine routine s’était installée, je ne peux le nier. La distance causée par nos deux ans de différence et nos études a souvent tiraillé notre couple. Nous avions d’ailleurs déjà fait une pause de quelques mois en 2007, avant de se retrouver et de passer nos trois plus belles années de couple, après peut être les deux premières. On était simplement bien ensemble, dans les bras l’un de l’autre on se sentait seul au monde et nous n’avions besoin de rien d’autre. Ce sentiment que beaucoup de couple éprouve je suppose, même si on pense forcément que ce qu’on vit personnellement est toujours plus fort, intense, unique.
Je suis détruit à l’idée qu’elle fasse se vie avec quelqu’un d’autre. J’ai essayé de suivre tous les conseils de mes proches : je me suis rapproché de mes amis, les vrais ceux qu’on compte sur les doigts de la main, et qui ont été la malgré e fait que je me sois éloigné d’eux également l’an dernier. Je me suis remis à faire du sport, ce qui m’a permis de retrouver l’appétit. Néanmoins, j’ai l’impression qu’au travers de tout ca, je me voile la face.
Mon sommeil reste profondément perturbé et il ne se passe un instant sans que je ne me surprenne à me perdre dans mes pensées, que ce soit lors d’une conversation au restaurant entre amis, en montant un col à vélo, en roulant en voiture, ou en suffoquant sous des kg de fonte. Elle est la partout, son souvenir est omniprésente, elle me manque tout simplement, je l'aime.
Je ne peux pas croire que tout cela soit allez si vite, qu’une si belle et longue histoire puisse se terminer comme ca, que la femme de ma vie ait pu se tourner si vite vers un autre.
Je suis profondément triste et touché au cœur.
Merci de m’avoir lu, je me rends compte que j’ai été très long.
Carl