- 29 mars 2013, 15:51
#647264
Bonjour à toutes et tous,
J’ai découvert ce forum suite à un long questionnement sur la situation sentimentale difficile que je vis aujourd’hui depuis plusieurs mois.
Je me suis dit que cela ne pourrait pas être négatif d’en parler et d’échanger avec des personnes qui se retrouvent dans ce même genre de situation que moi.
Voici mon histoire :
Fin juin 2012, lors d’une journée magnifique partagée avec ma compagne, nous profitions naïvement de nos retrouvailles en total harmonie. Après 2 semaines de séparation involontaire suite à son déménagement à 800km, nous étions véritablement très heureux de nous retrouver. Rien ne pouvait laisser croire que notre amour du moment pouvait être troublé de quelques façons que ce soit.
Dans le milieu de l‘après-midi, un coup de téléphone inattendu annonça un fâcheux évènement. J’appris que la vie de mon père était en péril et que qu’aucune solution ne semblait pouvoir l’en sortir. Cette annonce impromptu m’affecta bien plus que je pouvais l’imaginer. Quand j’appris la nouvelle, mon attitude changea radicalement malgré mon envie de cacher le malheur qui venait de survenir, pour continuer d’en profiter et ne pas la polluer avec ça.
Elle me questionna avec insistance sur ce qui m’arrivait et je finis pas lui expliquer la raison de mon désarroi.. Sa réaction fut si étrange et décalée (elle n’appréciait pas mon père), qu’une violente dispute en suivit. Le lendemain, juste avant de reprendre son train, elle m’annonça que ça n’allait plus et qu’elle me quittait.
Sous le poids des difficultés, de la fatigue et des disputes, je n’entrepris pas de la retenir ni même de discuter du sujet de rupture. Je lui indiquai futilement que ce n’était vraiment pas le bon moment pour une rupture. Elle prit sa valise, me regarda longuement avant de s’effondrer en larme dans mes bras, pour me serrer très fort. On s’embrassa à plusieurs reprises, d’amour.. Les larmes ne s’arrêtant plus de couler. Au bout d’un quart d’heure, elle prit le chemin de la gare pour se retourner un bref instant, m’adressant un dernier regard triste.
Elle garda contact avec moi, inquiète de ma situation et toujours très proche. Quasiment rien n’avait changé lors de nos échanges téléphoniques, par rapport à avant la rupture. Nous nous appelions tous les jours sur les quinze premiers jours qui ont suivis. Lors d’une de nos conversations téléphoniques, elle me confia qu’elle avait été déçue que je ne la retienne pas, ni même que je lui propose d’emménager avec moi avant la rupture. Je ne pris pas la peine de saisir la perche qu’elle me tendait, trop mal à ce moment-là. Nos appels s’espaçaient progressivement, une certaine distance s’installa lentement.
Elle me manquait mais les difficultés du quotidien ne faisaient que s’amplifier. Deux mois après la rupture, je lui lançai une invitation sur un concert que nous avions prévu de partager ensemble. Elle me répondit que ce n’était pas sérieux, qu’à l’origine elle souhaitait m’y accompagner parce que nous étions en couple, mais qu’aujourd’hui notre relation était terminée. Que tout n’était encore pas encore très clair dans sa tête et que dans la mienne non plus. Je n’insistai pas.
1 mois plus tard, elle mis en place le premier SR sans m’en avertir. Ne répondant plus au téléphone, ni à mes messages. De mon insistance, elle finit par m’envoyer un mail de colère, m’indiquant qu’elle trouvait mon attitude insupportable. Je restais dans l’incompréhension et la tristesse de cette situation imprévisible.
Sachant que je possédais quelques affaires encore à elle, et qu’un déplacement professionnel s’organisait non loin de chez elle, je lui proposai de nous rencontrer pour discuter de la situation. Elle accepta.
La rencontre fut d’abord très froide et distante de son côté. Puis lentement, elle a repris un ton cordial et chaleureux. Lors de nos échanges, elle semblait parfaitement convaincue que cette séparation était la meilleure chose pour nous, qu’elle se sentait bien à présent. Elle m’a donc confié avoir fait le deuil de notre relation et elle me conseillait de faire de même. J’étais profondément attristé et désemparé face à ce raisonnement implacable qu’il fallait que j’affronte sans y avoir réfléchis auparavant. Sans suffisamment de conviction, je tentais de relever les points positifs de notre relation, mais en face elle avait dressé un mur que je ne parvenais pas à franchir. Abattu de tristesse, c’est moi qui cette fois ci m’effondra en larme. Elle m’annonça qu’il était préférable que nous arrêtions de nous parler sans pour autant couper les ponts.
Je repris le chemin du retour, sans me rendre compte vraiment de la chance que j’avais laissé glisser entre mes doigts.
Noël et son anniversaire arrivèrent, ce qui me permit de nous échanger de brèves nouvelles.
En janvier, ma situation personnelle se rétablit doucement. Ce qui me donna l’occasion de repenser sérieusement à cette rupture que je trouvais de plus en plus immérité. Elle me manquait de plus en plus et chaque instant de douceurs partagés ressurgissaient de ma mémoire avec de plus en plus d’intensité. Je me rabâchait qu’au final, nous étions si bien ensemble.. Début février, sur un coup de tête je décidai de lui envoyer une invitation à venir me voir, sans trop d’explication. Le lendemain je compris mon erreur. Il était impensable qu’elle réceptionne une telle invitation sans véritables explications. Sans hésiter je pris les devants et montai le premier train pour aller la voir à l’autre bout de la France. Malheureusement, un concours de circonstances à mener cette rencontre à un véritable échec. Elle a catégoriquement refusé de me voir et au vu de mon insistance, elle a de nouveau sombré dans la colère à mon égard.
Depuis, début février elle est retombée en SR, ne répondant plus à mes mails.
Même si 9 mois s’étaient déjà écoulés depuis la rupture, il était pour moi difficile d’accepter de conclure la fin de notre belle histoire de 5 ans sur cette note négative. Il était important pour moi de lui faire part de mes sentiments, de cette séparation non mérité par notre couple, de tous les moments que nous avons tendrement partagés, des éclaircissements sur nos soucis d’incompréhension et de communications. Des projets d’avenir que je souhaitais entreprendre avec elle..
Je décidai donc de lui écrire une longue lettre lui confiant mes sentiments, tous les non-dits ainsi qu’un poème écrit de ma plume.
Cela fait maintenant 10 jours que la lettre est partit. L’espoir d’avoir une réponse me hante jour et nuit, je ne pense plus qu’à elle.
J’envisage à présent de passer moi aussi en SR.
C’est le choix qui me semble malheureusement le plus approprié dans mon cas, même si j’ai des difficultés à tourner la page d’un chapitre qui pour moi était loin d’être terminé :/
A 33 ans, il est encore temps de se reconstruire.
J’ai découvert ce forum suite à un long questionnement sur la situation sentimentale difficile que je vis aujourd’hui depuis plusieurs mois.
Je me suis dit que cela ne pourrait pas être négatif d’en parler et d’échanger avec des personnes qui se retrouvent dans ce même genre de situation que moi.

Voici mon histoire :
Fin juin 2012, lors d’une journée magnifique partagée avec ma compagne, nous profitions naïvement de nos retrouvailles en total harmonie. Après 2 semaines de séparation involontaire suite à son déménagement à 800km, nous étions véritablement très heureux de nous retrouver. Rien ne pouvait laisser croire que notre amour du moment pouvait être troublé de quelques façons que ce soit.
Dans le milieu de l‘après-midi, un coup de téléphone inattendu annonça un fâcheux évènement. J’appris que la vie de mon père était en péril et que qu’aucune solution ne semblait pouvoir l’en sortir. Cette annonce impromptu m’affecta bien plus que je pouvais l’imaginer. Quand j’appris la nouvelle, mon attitude changea radicalement malgré mon envie de cacher le malheur qui venait de survenir, pour continuer d’en profiter et ne pas la polluer avec ça.
Elle me questionna avec insistance sur ce qui m’arrivait et je finis pas lui expliquer la raison de mon désarroi.. Sa réaction fut si étrange et décalée (elle n’appréciait pas mon père), qu’une violente dispute en suivit. Le lendemain, juste avant de reprendre son train, elle m’annonça que ça n’allait plus et qu’elle me quittait.
Sous le poids des difficultés, de la fatigue et des disputes, je n’entrepris pas de la retenir ni même de discuter du sujet de rupture. Je lui indiquai futilement que ce n’était vraiment pas le bon moment pour une rupture. Elle prit sa valise, me regarda longuement avant de s’effondrer en larme dans mes bras, pour me serrer très fort. On s’embrassa à plusieurs reprises, d’amour.. Les larmes ne s’arrêtant plus de couler. Au bout d’un quart d’heure, elle prit le chemin de la gare pour se retourner un bref instant, m’adressant un dernier regard triste.
Elle garda contact avec moi, inquiète de ma situation et toujours très proche. Quasiment rien n’avait changé lors de nos échanges téléphoniques, par rapport à avant la rupture. Nous nous appelions tous les jours sur les quinze premiers jours qui ont suivis. Lors d’une de nos conversations téléphoniques, elle me confia qu’elle avait été déçue que je ne la retienne pas, ni même que je lui propose d’emménager avec moi avant la rupture. Je ne pris pas la peine de saisir la perche qu’elle me tendait, trop mal à ce moment-là. Nos appels s’espaçaient progressivement, une certaine distance s’installa lentement.
Elle me manquait mais les difficultés du quotidien ne faisaient que s’amplifier. Deux mois après la rupture, je lui lançai une invitation sur un concert que nous avions prévu de partager ensemble. Elle me répondit que ce n’était pas sérieux, qu’à l’origine elle souhaitait m’y accompagner parce que nous étions en couple, mais qu’aujourd’hui notre relation était terminée. Que tout n’était encore pas encore très clair dans sa tête et que dans la mienne non plus. Je n’insistai pas.
1 mois plus tard, elle mis en place le premier SR sans m’en avertir. Ne répondant plus au téléphone, ni à mes messages. De mon insistance, elle finit par m’envoyer un mail de colère, m’indiquant qu’elle trouvait mon attitude insupportable. Je restais dans l’incompréhension et la tristesse de cette situation imprévisible.
Sachant que je possédais quelques affaires encore à elle, et qu’un déplacement professionnel s’organisait non loin de chez elle, je lui proposai de nous rencontrer pour discuter de la situation. Elle accepta.
La rencontre fut d’abord très froide et distante de son côté. Puis lentement, elle a repris un ton cordial et chaleureux. Lors de nos échanges, elle semblait parfaitement convaincue que cette séparation était la meilleure chose pour nous, qu’elle se sentait bien à présent. Elle m’a donc confié avoir fait le deuil de notre relation et elle me conseillait de faire de même. J’étais profondément attristé et désemparé face à ce raisonnement implacable qu’il fallait que j’affronte sans y avoir réfléchis auparavant. Sans suffisamment de conviction, je tentais de relever les points positifs de notre relation, mais en face elle avait dressé un mur que je ne parvenais pas à franchir. Abattu de tristesse, c’est moi qui cette fois ci m’effondra en larme. Elle m’annonça qu’il était préférable que nous arrêtions de nous parler sans pour autant couper les ponts.
Je repris le chemin du retour, sans me rendre compte vraiment de la chance que j’avais laissé glisser entre mes doigts.
Noël et son anniversaire arrivèrent, ce qui me permit de nous échanger de brèves nouvelles.
En janvier, ma situation personnelle se rétablit doucement. Ce qui me donna l’occasion de repenser sérieusement à cette rupture que je trouvais de plus en plus immérité. Elle me manquait de plus en plus et chaque instant de douceurs partagés ressurgissaient de ma mémoire avec de plus en plus d’intensité. Je me rabâchait qu’au final, nous étions si bien ensemble.. Début février, sur un coup de tête je décidai de lui envoyer une invitation à venir me voir, sans trop d’explication. Le lendemain je compris mon erreur. Il était impensable qu’elle réceptionne une telle invitation sans véritables explications. Sans hésiter je pris les devants et montai le premier train pour aller la voir à l’autre bout de la France. Malheureusement, un concours de circonstances à mener cette rencontre à un véritable échec. Elle a catégoriquement refusé de me voir et au vu de mon insistance, elle a de nouveau sombré dans la colère à mon égard.
Depuis, début février elle est retombée en SR, ne répondant plus à mes mails.
Même si 9 mois s’étaient déjà écoulés depuis la rupture, il était pour moi difficile d’accepter de conclure la fin de notre belle histoire de 5 ans sur cette note négative. Il était important pour moi de lui faire part de mes sentiments, de cette séparation non mérité par notre couple, de tous les moments que nous avons tendrement partagés, des éclaircissements sur nos soucis d’incompréhension et de communications. Des projets d’avenir que je souhaitais entreprendre avec elle..
Je décidai donc de lui écrire une longue lettre lui confiant mes sentiments, tous les non-dits ainsi qu’un poème écrit de ma plume.
Cela fait maintenant 10 jours que la lettre est partit. L’espoir d’avoir une réponse me hante jour et nuit, je ne pense plus qu’à elle.
J’envisage à présent de passer moi aussi en SR.
C’est le choix qui me semble malheureusement le plus approprié dans mon cas, même si j’ai des difficultés à tourner la page d’un chapitre qui pour moi était loin d’être terminé :/
A 33 ans, il est encore temps de se reconstruire.
Modifié en dernier par Lyssandre le 29 mars 2013, 17:38, modifié 1 fois.