- 10 févr. 2013, 13:29
#617334
Bonjour je suis en couple avec un homme depuis bientôt trois ans. Oui vous allez sûrement vous demander pourquoi je suis ici alors puisque apparemment sans Ex à récupérer. Simplement parce que moi aussi j'ai connu une rupture et que j'avais alors visité le forum, spectatrice silencieuse de vos histoires. Je l'ai récupérer il y a plus de 6 mois. Et tout ce passe très bien, à une petite exception près.
Nous nous voyons peu, à cause de nos études, je suis en L2 de mathématique, et lui en prépa littéraire (oui oui c'est amusant que les rôles soient inversés, on nous le fait souvent gentiment remarquer). Pourtant nous sommes quasiment voisins, puisque seul 20 minutes de marche nous séparent, et pourtant ils nous arrivent parfois de ne nous voir que le week-end, et de passer une semaine entière sans contact (j’ai essayé de maintenir le lien mais parfois il est juste trop fatigué pour échanger avec moi). Et je dois avouer que cette situation commence à devenir étrange. Je m’explique : il me manque de moins en moins, je m’habitue à ne plus le voir. Je ne souffre pas vraiment de cet éloignement, mais je dois tous de même avoué qu’il me manque un peu, notre complicité, nos conversations, notre tendresse… Il habite loin de sa prépa (une heure de route en bus), il perd donc beaucoup de temps dans les transports, ce qui explique, combiné à la charge de travail massive, sa fatigue, et le retard qu'il accumule parfois.
J’ai toujours été compréhensive, je ne lui ai jamais reproché cet éloignement, et je reste très disponible pour lui, j’essaie de me caler à ses horaires en général. Je trouvai cela normal, puisque j’ai moi aussi énormément de pression dans ma licence qui exige un niveau très élevé, et que je sais ce que cela veut dire de travailler comme une folle, sans aucune reconnaissance, je sais que c'est très dur physiquement et psychologiquement.
Mais je m’interroge, à force d’être toujours gentille, est-ce que je ne finis pas par passer pour une larve ? Un pauvre paillasson ? Je veux le soutenir, mais cette attitude n’est-elle pas aussi nocive pour nous à la longue, est-ce que je baisse dans son estime, est-ce que je passe pour une soumise et que il pourrait alors en profiter ? Est-ce que je deviens une fille "facile" que l'on n'a pas besoin de respecter en somme ?
Nous n’avons pas pu nous voir ce week end, et c’est la première fois que cela arrive, je m’inquiète un peu. Mais nous devons passer ce dimanche soir ensembles et bien sur je n’ai toujours rien reçu concernant l'organisation (il organise toujours tous au dernier moment). Quelle serait selon vous la meilleure attitude à adopter ?
Si ma situation ne vous inspire rien et que vous préferez passer votre chemin, merci tous de même de m'avoir lu, je vous souhaite à tous beaucoup de courage.
Nous nous voyons peu, à cause de nos études, je suis en L2 de mathématique, et lui en prépa littéraire (oui oui c'est amusant que les rôles soient inversés, on nous le fait souvent gentiment remarquer). Pourtant nous sommes quasiment voisins, puisque seul 20 minutes de marche nous séparent, et pourtant ils nous arrivent parfois de ne nous voir que le week-end, et de passer une semaine entière sans contact (j’ai essayé de maintenir le lien mais parfois il est juste trop fatigué pour échanger avec moi). Et je dois avouer que cette situation commence à devenir étrange. Je m’explique : il me manque de moins en moins, je m’habitue à ne plus le voir. Je ne souffre pas vraiment de cet éloignement, mais je dois tous de même avoué qu’il me manque un peu, notre complicité, nos conversations, notre tendresse… Il habite loin de sa prépa (une heure de route en bus), il perd donc beaucoup de temps dans les transports, ce qui explique, combiné à la charge de travail massive, sa fatigue, et le retard qu'il accumule parfois.
J’ai toujours été compréhensive, je ne lui ai jamais reproché cet éloignement, et je reste très disponible pour lui, j’essaie de me caler à ses horaires en général. Je trouvai cela normal, puisque j’ai moi aussi énormément de pression dans ma licence qui exige un niveau très élevé, et que je sais ce que cela veut dire de travailler comme une folle, sans aucune reconnaissance, je sais que c'est très dur physiquement et psychologiquement.
Mais je m’interroge, à force d’être toujours gentille, est-ce que je ne finis pas par passer pour une larve ? Un pauvre paillasson ? Je veux le soutenir, mais cette attitude n’est-elle pas aussi nocive pour nous à la longue, est-ce que je baisse dans son estime, est-ce que je passe pour une soumise et que il pourrait alors en profiter ? Est-ce que je deviens une fille "facile" que l'on n'a pas besoin de respecter en somme ?
Nous n’avons pas pu nous voir ce week end, et c’est la première fois que cela arrive, je m’inquiète un peu. Mais nous devons passer ce dimanche soir ensembles et bien sur je n’ai toujours rien reçu concernant l'organisation (il organise toujours tous au dernier moment). Quelle serait selon vous la meilleure attitude à adopter ?
Si ma situation ne vous inspire rien et que vous préferez passer votre chemin, merci tous de même de m'avoir lu, je vous souhaite à tous beaucoup de courage.