C'est exactement ça.
Et pourtant, je ne démarre pas ma vie amoureuse, et d'assez loin...
Egalement, quand tu écris ça :
Je me dis qu'il est impossible que notre relation s’arrête ainsi, la dernière fois ou nous nous sommes vus, il y a 6 mois, nous nous sommes quittés comme des amoureux fous. Je n'arrive pas à relier notre histoire avec la rupture, ce n'est pas logique (l'amour non plus n'est pas logique me direz-vous...). Nous avions tout pour réaliser une relation extraordinaire une fois réunis, nous étions engagés l'un vers l'autre, à un age ou on ne se raconte pas des histoires, connaissant suffisamment la vie.
Du coup je ne sais plus si c'est cette rupture qui est irréelle ou si c'est notre histoire,
qui sont une véritable révélation, alors que ni l'un ni l'autre n'osait rêver se voir s'offrir encore cette chance par la vie.
Mot à mot...
Sauf que nous, on vivait ensemble. Que c'était fusionnel et pas du 3e âge.
On n'est pas ridés, ni flasques...
Bon, dans mon cas, comme je te dis, il attend que je le relance et ça c'est 100% certain, puisque nous avons des choses pratiques à régler, et que c'est lui qui par deux fois m'a contactée le dernier.
Mais j'ai une sensation d'irréalité.
J'ai l'impression de devenir folle, de flotter par moments.
Des histoires comme ça à nos âges, où il n'y a pas d'enjeux comme les enfants à avoir, ou une vie professionnelle à venir..., comme tu le dis, on se raconte pas d'histoire. On n'a pas le temps, et surtout, on n'a plus rien à prouver.
Le pire, c'est quand l'autre continue à dire qu'il vous aime. C'est absolument horrible.
Et cette sensation du plus rien devant...
Pas tant qu'on ne puisse plus faire des rencontres : j'ai même l'impression que jamais je n'ai autant plu. J'arrive même à plaire à des hommes beaucoup plus jeunes... je ne sais aps comment ça se fait... Ce n'est pas de ça dont il s'agit.
Tiens, ce vendredi encore, un collègue pensait que j'avais dix ans de moins...
Avec mon ex, on n'a rien de deux seniors... et c'est aussi ce qui me terrorise : les mecs de 50 ans sont laids... et lui, c'était comme si il était préservé des marques du temps...
Combien de personnes nous disaient qu'on paraissait lumineux, on faisait des envieux, je n'ai pas rêvé... et ça aussi ça entre en ligne de compte dans cette peur du plus rien devant : comment répondre sur ce site aux personnes qui disent "mais tout n'est pas fini".
Le sexe, non, mais l'amour, le sentiment amoureux, c'est probable que si, et MERDE, je suis encore trop jeune, pour finir sans aimer... autant crever...
Bon, ça y est, je pleure enfin, la boule se dénoue.