- 10 janv. 2013, 13:45
#599029
Bonjour à tous, et dans un grand élan d'originalité, bonne année !!
Fraîchement remis sur le marché des célibataires d'une fort douloureuse façon -- je vais y venir -- j'étais jusqu'à présent un lecteur dans l'ombre de ce forum. Et déjà, avant même de vous soumettre mon cas, je tenais à vous remercier pour ça. Vous ne pouvez pas savoir, enfin si, vous le pouvez sûrement, quand on est on fond du trou, le bien que ça peut faire de se dire qu'on est pas tout seul, qu'on a bien plus de compagnons de galère qu'on pourrait l'imaginer, que non, la Terre n'est pas, à part soi-même, remplie de couples heureux en mode "happy ever after", que c'est dur pour tout le monde. Qu'il faut avancer malgré tout. Avec courage.
Et justement, c'est ce qui m'a retenu de poster ma propre histoire ici. Moi, dans ma grande douleur, j'ai presque de la chance par rapport à d'autres. Dans notre séparation il n'y a ni maison ni enfants à partager. C'est une histoire courte. Il n'y avait pas de mariage ou de fiançailles en cours. Alors je me sentais un peu indécent de pleurer sur mon sort, comparé à d'autres...
Mais Bon Dieu, que ça fait mal quand même !
Allez j'me lance ! Et si je me lance sur le forum "Silence Radio", c'est bien parce que j'ai des questions sur l'efficacité de cette méthode dans mon cas précis.
C'est parti !
Je me suis inscrit en octobre 2012 sur un site de rencontres. Et, alors que j'allais m'en désinscrire, après des échanges sans grand intérêt il faut bien le dire, une charmante jeune femme m'a contacté.
Et dès nos premiers messages, j'ai bien senti que quelque chose était différent. Ce sourire sur cette photo, nos tournures de phrase tellement identique, des valeurs allant résolument dans le même sens et le même humour basé sur les mêmes délires qui font ricaner bêtement.
Pas adeptes des longues tirades électroniques, elle me demande de l'appeler au téléphone. Alors qu'habituellement les premiers dialogues téléphoniques pour des internautes peuvent être entrecoupés de blancs, gênés, voire un peu glauques, j'ai tout bonnement halluciné dès le premier appel !
Nous sommes restés plus de trois heures au téléphone, en réalisant soudain qu'il était déjà 1h du matin. Et nous avons recommencé deux jours de suite, sans jamais nous lasser une minute. Et petit à petit, aux rires, aux délires, au pur jeu de la séduction s'est rajouté un battement de coeur particulier. Mon cerveau me disait "non, pas déjà, t'enflamme pas, petit". Mais mon coeur me hurlait "C'est elle. Ca y'est, il se pourrait bien que tu l'aies trouvée"
Alors nous nous rencontrons. Et c'est encore mieux qu'au téléphone. Je suis scotché à ses yeux magnifiques. On a l'impression de se connaître depuis des mois déjà. On recherche la même chose. On aime la même chose. On rit des mêmes choses. On a souffert des mêmes choses. Elle est restée un an et demi sans personne dans sa vie, après avoir fréquenté, passez moi l'expression, de sombres connards qui n'ont pas fait attention à elle.
Et elle me dit, ses yeux plantés dans les miens : "Maintenant, à 35 ans, je cherche quelqu'un qui m'aime" (j'en ai 38 moi). Elle le mérite. Et j'ai déjà envie d'être celui-là.
Après une conversation interminable où déjà nos mains se frôlent, le patron du bar où nous étions menace de nous mettre dehors. Encore quatre heures passées ensemble ! Quatre heures qui ont ressemblé à dix minutes.
Nous replanifions une rencontre. Un ciné. Et nous nous faisons la bise. Et on reste encore 20 minutes à papoter sous une pluie battante, qui n'a aucune importance. Parce qu'on est incroyablement bien ensemble. Comme dans les scènes de ces films romantiques devant lesquelles je me disais avant "c'est n'importe quoi leur truc, c'est pas réaliste !"
Nous nous retrouvons devant chez elle pour le ciné. Nos lèvres et nos corps se rejoignent avant même de nous dire bonjour. De vrais aimants. On est affamés l'un de l'autre. Pour ainsi dire j'ai dû voir environ 20 minutes du film, pas plus. Le reste du temps j'étais scotché à elle, à lui sourire dans la pénombre, à l'embrasser, à la serrer contre moi.
Nous passons un mois de décembre merveilleux, à nous voir pratiquement tous les jours ou soirs, à nous dire qu'il nous arrive un truc de dingues, qu'on est faits l'un pour l'autre, que chacun est la personne que l'autre attendait.
Tout ce que nous vivons est extatique. Sur tous les plans. A en pleurer de joie.
Point culminant de cet amour fou. On se désinscrit tous les deux du site en même temps. A la seconde près. Comme un symbole. On n'a plus besoin de ça. On a trouvé.
Nous nous projetons à mort. Des voyages, des weekends ensemble, plein de projets communs. Nous ne sommes pas de la même religion. Mais qu'importe. Nous trouverons une solution à ça, c'est évident. Nous nous rassurons là dessus. L'amour est le plus fort. Je suis l'homme le plus heureux du monde.
Nous passons Noël séparément l'un de l'autre, dans nos familles respectives (elle habite un tout petit appart sur Paris, et ses parents sont près de Fontainebleau)
Mais pour le 31/12 je la veux avec moi. Elle avait prévu ce soir-là d'aller à une soirée organisée par son frère et ses potes, près de chez ses parents. Elle m'y invite. Elle me demande si ça ne me gêne pas de connaître une partie de sa famille aussi tôt. J'ai envie de lui faire confiance, de nous faire confiance. Je ne me reconnais pas ! Et je dis oui.
Ce 31/12 arrive. Elle veut aller se changer chez ses parents. Elle me les présente. Je discute avec eux un quart d'heure. Ils me testent, avec humour. Je ne me laisse pas démonter. Je suis à l'aise. Je les fais rire. Elle adore ça.
Je me rends ensuite à la soirée. Un peu perdu, je ne connais pas grand monde. Je ne dis pas grand chose à son frère, un peu grande gueule, ni a sa soeur cadette, timide et réservée. Mais je passe une bonne soirée quand même.
Le lendemain, revenus chez elle, alors que nous devions passer le reste de la semaine ensemble, elle me dit qu'elle va retourner chez ses parents. Elle n'a pas l'habitude de rester trop longtemps dans ce petit appartement. Les fêtes de fin d'année c'est sacré, ses parents lui manquent.
Je comprends. Je lui dis oui sans hésiter. Mais j'ai un pressentiment. Je la serre dans mes bras avant de nous séparer et je lui dis "c'est bizarre, j'ai l'impression de te tenir dans mes bras pour la dernière fois".
J'avais raison.
Elle me sourit et me dit : "je pars pour mieux revenir"...
Les jours passent. Je la sens distante. Des SMS par ci par là. Pas un seul mot tendre dedans. Elle me dit que ça ne capte pas bien chez ses parents et qu'on ne pourra pas se téléphoner facilement (bon, c'est pas faux, mais chaque fois qu'elle a VRAIMENT voulu me parler elle a réussi, donc faut pas déconner non plus...)
Au bout de trois jours comme ça je n'en peux plus alors je l'appelle et je lui expose le problème. Alors elle me dit qu'elle n'a plus de sentiment. Qu'ils sont repartis aussi vite qu'ils sont arrivés. Que je n'y suis pour rien. Que c'est comme ça. Elle essaye même un trait d'humour dans ce moment dramatique alors que je me liquéfie sur place.
What the f... ?!?
J'enchaîne les interdits les uns après les autres. Je n'y crois pas. Je la supplie, je la menace, je m'énerve, je pleure, je crie, rien n'y fait. Et pourtant ça ne ressemble pas à un adieu et c'est ça la pire des tortures.
Elle ne me dit rien du type "je te souhaite d'être heureux" ou "tu trouveras quelqu'un d'autre", elle ne me dit pas "adieu", et quand je lui demande si c'est fini, elle marque un temps et me dit : "Euh... Considère que c'est fini oui, ne m'attends pas".
C'est à n'y rien comprendre. Et après, sans la moindre émotion, elle me dit que maintenant elle veut raccrocher. Et elle raccroche après un "au revoir".
Sans réfléchir, fou de douleur, je veux me battre. Alors le lendemain, je me tape plus d'une heure de voiture pour la rejoindre chez ses parents. Elle me dit "pas la peine de venir, je n'y serai pas". Et c'est vrai. Sa voiture n'y est pas. Je croise sa mère et une de ses copines qui m'accueillent en mode "tu es de l'histoire ancienne", plus expéditif tu meurs.
C'est la vie c'est comme ça, elle ne vous aime plus. On la connaît, vous ne la récupèrerez jamais. Maintenant il faut rentrer chez vous. Vous êtes un garçon avec tout ce qu'il faut, vous n'avez qu'à claquer des doigts pour conquérir n'importe quelle fille...
Elles me disent qu'elle est partie deux semaines chez sa tante (?) qu'elle est mal elle aussi, que c'est pas facile pour moi, mais qu'elle aussi elle doit "gérer"
GERER QUOI ???
Putain !?!?!?
Ne voulant pas m'énerver je tourne les talons et repars. J'essaye de l'appeler une fois, deux fois, pas de réponse. Sinon un SMS : "je ne veux pas te parler, arrête de me harceler !"
N'osant croire à ce que je redoute je me reconnecte sur le site de rencontre. Elle a remis ses photos, elle est connectée. Dès le surlendemain de notre rupture. Pour tourner la page au plus vite. La bonne nouvelle là dedans, c'est qu'elle n'a pas de next.
J'ai tenu un SR de 3 jours, et je l'ai juste rompu pour lui dire que je pensais à elle. Pas de déclarations, pas de "tu me manques", rien de tout ça.
Juste un signe que j'existe encore.
Je ne comprends toujours pas les raisons et c'est sans doute ça qui fait le plus mal. La famille a mis son veto ? Les choses sont allées trop vite ? Elle a eu peur de s'engager ?
De mon côté ça va, je ne morfle pas trop. Je mange, je dors, je travaille, je laisse passer du temps. Mais une chose est certaine. J'en suis encore raide dingue, et je m'en remettrais à n'importe quelle stratégie pour la retrouver. Y compris le fait de la rassurer, sur le fait que je ne veux pas l'épouser dans trois semaines. Qu'on a le temps.
Vu qu'elle traîne sur le site, à mon avis elle n'a personne, mais canon comme elle est, ça ne devrait pas durer. Fait-elle ça pour m'oublier ?
Je m'attends à ce qu'on me dise quelque chose du genre "SR, t'as pas le choix. C'est pour toi avant tout"
Je sais que ça veut dire en fait "oublie-la et passe à autre chose"
Perdu je suis
L'impression de quitter un rêve merveilleux et d'être réveillé par un ciel gris sale un jour de pluie...
Merci de votre lecture attentive et de vos conseils avisés
Fraîchement remis sur le marché des célibataires d'une fort douloureuse façon -- je vais y venir -- j'étais jusqu'à présent un lecteur dans l'ombre de ce forum. Et déjà, avant même de vous soumettre mon cas, je tenais à vous remercier pour ça. Vous ne pouvez pas savoir, enfin si, vous le pouvez sûrement, quand on est on fond du trou, le bien que ça peut faire de se dire qu'on est pas tout seul, qu'on a bien plus de compagnons de galère qu'on pourrait l'imaginer, que non, la Terre n'est pas, à part soi-même, remplie de couples heureux en mode "happy ever after", que c'est dur pour tout le monde. Qu'il faut avancer malgré tout. Avec courage.
Et justement, c'est ce qui m'a retenu de poster ma propre histoire ici. Moi, dans ma grande douleur, j'ai presque de la chance par rapport à d'autres. Dans notre séparation il n'y a ni maison ni enfants à partager. C'est une histoire courte. Il n'y avait pas de mariage ou de fiançailles en cours. Alors je me sentais un peu indécent de pleurer sur mon sort, comparé à d'autres...
Mais Bon Dieu, que ça fait mal quand même !
Allez j'me lance ! Et si je me lance sur le forum "Silence Radio", c'est bien parce que j'ai des questions sur l'efficacité de cette méthode dans mon cas précis.
C'est parti !
Je me suis inscrit en octobre 2012 sur un site de rencontres. Et, alors que j'allais m'en désinscrire, après des échanges sans grand intérêt il faut bien le dire, une charmante jeune femme m'a contacté.
Et dès nos premiers messages, j'ai bien senti que quelque chose était différent. Ce sourire sur cette photo, nos tournures de phrase tellement identique, des valeurs allant résolument dans le même sens et le même humour basé sur les mêmes délires qui font ricaner bêtement.
Pas adeptes des longues tirades électroniques, elle me demande de l'appeler au téléphone. Alors qu'habituellement les premiers dialogues téléphoniques pour des internautes peuvent être entrecoupés de blancs, gênés, voire un peu glauques, j'ai tout bonnement halluciné dès le premier appel !
Nous sommes restés plus de trois heures au téléphone, en réalisant soudain qu'il était déjà 1h du matin. Et nous avons recommencé deux jours de suite, sans jamais nous lasser une minute. Et petit à petit, aux rires, aux délires, au pur jeu de la séduction s'est rajouté un battement de coeur particulier. Mon cerveau me disait "non, pas déjà, t'enflamme pas, petit". Mais mon coeur me hurlait "C'est elle. Ca y'est, il se pourrait bien que tu l'aies trouvée"
Alors nous nous rencontrons. Et c'est encore mieux qu'au téléphone. Je suis scotché à ses yeux magnifiques. On a l'impression de se connaître depuis des mois déjà. On recherche la même chose. On aime la même chose. On rit des mêmes choses. On a souffert des mêmes choses. Elle est restée un an et demi sans personne dans sa vie, après avoir fréquenté, passez moi l'expression, de sombres connards qui n'ont pas fait attention à elle.
Et elle me dit, ses yeux plantés dans les miens : "Maintenant, à 35 ans, je cherche quelqu'un qui m'aime" (j'en ai 38 moi). Elle le mérite. Et j'ai déjà envie d'être celui-là.
Après une conversation interminable où déjà nos mains se frôlent, le patron du bar où nous étions menace de nous mettre dehors. Encore quatre heures passées ensemble ! Quatre heures qui ont ressemblé à dix minutes.
Nous replanifions une rencontre. Un ciné. Et nous nous faisons la bise. Et on reste encore 20 minutes à papoter sous une pluie battante, qui n'a aucune importance. Parce qu'on est incroyablement bien ensemble. Comme dans les scènes de ces films romantiques devant lesquelles je me disais avant "c'est n'importe quoi leur truc, c'est pas réaliste !"
Nous nous retrouvons devant chez elle pour le ciné. Nos lèvres et nos corps se rejoignent avant même de nous dire bonjour. De vrais aimants. On est affamés l'un de l'autre. Pour ainsi dire j'ai dû voir environ 20 minutes du film, pas plus. Le reste du temps j'étais scotché à elle, à lui sourire dans la pénombre, à l'embrasser, à la serrer contre moi.
Nous passons un mois de décembre merveilleux, à nous voir pratiquement tous les jours ou soirs, à nous dire qu'il nous arrive un truc de dingues, qu'on est faits l'un pour l'autre, que chacun est la personne que l'autre attendait.
Tout ce que nous vivons est extatique. Sur tous les plans. A en pleurer de joie.
Point culminant de cet amour fou. On se désinscrit tous les deux du site en même temps. A la seconde près. Comme un symbole. On n'a plus besoin de ça. On a trouvé.
Nous nous projetons à mort. Des voyages, des weekends ensemble, plein de projets communs. Nous ne sommes pas de la même religion. Mais qu'importe. Nous trouverons une solution à ça, c'est évident. Nous nous rassurons là dessus. L'amour est le plus fort. Je suis l'homme le plus heureux du monde.
Nous passons Noël séparément l'un de l'autre, dans nos familles respectives (elle habite un tout petit appart sur Paris, et ses parents sont près de Fontainebleau)
Mais pour le 31/12 je la veux avec moi. Elle avait prévu ce soir-là d'aller à une soirée organisée par son frère et ses potes, près de chez ses parents. Elle m'y invite. Elle me demande si ça ne me gêne pas de connaître une partie de sa famille aussi tôt. J'ai envie de lui faire confiance, de nous faire confiance. Je ne me reconnais pas ! Et je dis oui.
Ce 31/12 arrive. Elle veut aller se changer chez ses parents. Elle me les présente. Je discute avec eux un quart d'heure. Ils me testent, avec humour. Je ne me laisse pas démonter. Je suis à l'aise. Je les fais rire. Elle adore ça.
Je me rends ensuite à la soirée. Un peu perdu, je ne connais pas grand monde. Je ne dis pas grand chose à son frère, un peu grande gueule, ni a sa soeur cadette, timide et réservée. Mais je passe une bonne soirée quand même.
Le lendemain, revenus chez elle, alors que nous devions passer le reste de la semaine ensemble, elle me dit qu'elle va retourner chez ses parents. Elle n'a pas l'habitude de rester trop longtemps dans ce petit appartement. Les fêtes de fin d'année c'est sacré, ses parents lui manquent.
Je comprends. Je lui dis oui sans hésiter. Mais j'ai un pressentiment. Je la serre dans mes bras avant de nous séparer et je lui dis "c'est bizarre, j'ai l'impression de te tenir dans mes bras pour la dernière fois".
J'avais raison.
Elle me sourit et me dit : "je pars pour mieux revenir"...
Les jours passent. Je la sens distante. Des SMS par ci par là. Pas un seul mot tendre dedans. Elle me dit que ça ne capte pas bien chez ses parents et qu'on ne pourra pas se téléphoner facilement (bon, c'est pas faux, mais chaque fois qu'elle a VRAIMENT voulu me parler elle a réussi, donc faut pas déconner non plus...)
Au bout de trois jours comme ça je n'en peux plus alors je l'appelle et je lui expose le problème. Alors elle me dit qu'elle n'a plus de sentiment. Qu'ils sont repartis aussi vite qu'ils sont arrivés. Que je n'y suis pour rien. Que c'est comme ça. Elle essaye même un trait d'humour dans ce moment dramatique alors que je me liquéfie sur place.
What the f... ?!?
J'enchaîne les interdits les uns après les autres. Je n'y crois pas. Je la supplie, je la menace, je m'énerve, je pleure, je crie, rien n'y fait. Et pourtant ça ne ressemble pas à un adieu et c'est ça la pire des tortures.
Elle ne me dit rien du type "je te souhaite d'être heureux" ou "tu trouveras quelqu'un d'autre", elle ne me dit pas "adieu", et quand je lui demande si c'est fini, elle marque un temps et me dit : "Euh... Considère que c'est fini oui, ne m'attends pas".
C'est à n'y rien comprendre. Et après, sans la moindre émotion, elle me dit que maintenant elle veut raccrocher. Et elle raccroche après un "au revoir".
Sans réfléchir, fou de douleur, je veux me battre. Alors le lendemain, je me tape plus d'une heure de voiture pour la rejoindre chez ses parents. Elle me dit "pas la peine de venir, je n'y serai pas". Et c'est vrai. Sa voiture n'y est pas. Je croise sa mère et une de ses copines qui m'accueillent en mode "tu es de l'histoire ancienne", plus expéditif tu meurs.
C'est la vie c'est comme ça, elle ne vous aime plus. On la connaît, vous ne la récupèrerez jamais. Maintenant il faut rentrer chez vous. Vous êtes un garçon avec tout ce qu'il faut, vous n'avez qu'à claquer des doigts pour conquérir n'importe quelle fille...
Elles me disent qu'elle est partie deux semaines chez sa tante (?) qu'elle est mal elle aussi, que c'est pas facile pour moi, mais qu'elle aussi elle doit "gérer"
GERER QUOI ???
Putain !?!?!?
Ne voulant pas m'énerver je tourne les talons et repars. J'essaye de l'appeler une fois, deux fois, pas de réponse. Sinon un SMS : "je ne veux pas te parler, arrête de me harceler !"
N'osant croire à ce que je redoute je me reconnecte sur le site de rencontre. Elle a remis ses photos, elle est connectée. Dès le surlendemain de notre rupture. Pour tourner la page au plus vite. La bonne nouvelle là dedans, c'est qu'elle n'a pas de next.
J'ai tenu un SR de 3 jours, et je l'ai juste rompu pour lui dire que je pensais à elle. Pas de déclarations, pas de "tu me manques", rien de tout ça.
Juste un signe que j'existe encore.
Je ne comprends toujours pas les raisons et c'est sans doute ça qui fait le plus mal. La famille a mis son veto ? Les choses sont allées trop vite ? Elle a eu peur de s'engager ?
De mon côté ça va, je ne morfle pas trop. Je mange, je dors, je travaille, je laisse passer du temps. Mais une chose est certaine. J'en suis encore raide dingue, et je m'en remettrais à n'importe quelle stratégie pour la retrouver. Y compris le fait de la rassurer, sur le fait que je ne veux pas l'épouser dans trois semaines. Qu'on a le temps.
Vu qu'elle traîne sur le site, à mon avis elle n'a personne, mais canon comme elle est, ça ne devrait pas durer. Fait-elle ça pour m'oublier ?
Je m'attends à ce qu'on me dise quelque chose du genre "SR, t'as pas le choix. C'est pour toi avant tout"
Je sais que ça veut dire en fait "oublie-la et passe à autre chose"
Perdu je suis
L'impression de quitter un rêve merveilleux et d'être réveillé par un ciel gris sale un jour de pluie...
Merci de votre lecture attentive et de vos conseils avisés
