- 20 nov. 2012, 21:17
#572640
Bonsoir à tous,
Voici mon histoire, et je remercie d'avance ceux qui prendront de la lire et de répondre à mes interrogations ou par leurs conseils.
En 2006, j'avais 18 ans et je venais d'emménager à Perpignan avec mes parents quand j'ai rencontré celui qui est devenu mon copain. Il habitait alors Paris et avait 36 ans. La différence d'âge aurait pu être gênante mais pas du tout puisque j'étais mûre pour mon âge et lui avait gardé un côté enfant, ce qui faisait que l'on se rejoignait en quelque sorte à un âge intermédiaire, qui nous allait bien... Pour en dire un peu plus sur lui, il était divorcé depuis un an à peu près, vivait seul à Paris mais ayant une grande partie de sa famille à Perpignan, ayant grandi là-bas après le décès de son père à 6 ans. C'était quelqu'un de plutôt bien dans sa peau, très famille... Il m'a cependant rapidement annoncé qu'il n'était pas sûr de vouloir des enfants, raison principale de son divorce, m'expliquant qu'il n'était pas sûr de pouvoir élever des enfants dans ce "monde à la con"...
A l'époque, j'entamais mes études supérieures, lui était déjà dans la vie active à Paris, la question des enfants ne posait pas, je n'en voulais pas non plus à ce moment-là... Nous avons vécu 2 ans à distance, en faisant régulièrement des aller/retour, jusqu'à ce qu'il me propose de le rejoindre à Paris en 2008, ce que j'ai accepté. J'ai emménagé dans son studio de 25m² et nous avons commencé notre petite vie ensemble. Il a fallu s'adapter, bien entendu mais notre relation était plutôt équilibrée, et malgré quelques disputes de temps en temps, ca allait bien! Au bout d'un an, nous avons déménagé en banlieue, il a eu les moyens d'acheter tout seul un deux pièces qui nous a permis d'avoir plus d'espace et de faciliter notre quotidien en terme de rythme. Professionnellement, je finissais mes études en alternance jusqu'à décrocher un CDI à Paris en janvier 2011. Enfin une liberté s'ouvrait à moi à ce moment-là, finies les galères d'argent (bien que se ne soit pas un problème pour nous), enfin le début d'une vraie vie d'adulte pour moi!
Quand je l'ai su, un peu dans l'euphorie, je lui ai dit mi-figue mi-raisin que nous pouvions enfin nous marier et même pourquoi pas fonder une famille vu que les conditions financières étaient réunies! Malgré le ton de la plaisanterie (à moitié!), cela a été un peu comme un choc pour lui et il m'a annoncé quelques jours plus tard qu'il était préférable que l'on se sépare, lui n'étant toujours pas sûr de vouloir des enfants!
Gros choc pour moi aussi à ce moment-là. Nous vivions ensemble, j'ai donc pris un appartement un peu en catastrophe. Ayant des moyens financiers limité pour le prix des appartements à Paris, j'ai décidé de rester dans la même ville et (ironie du sort!), ai trouvé un appartement à quelques centaines de mètres de chez lui. Au tout départ, je ne voulais absolument plus le voir, cette séparation soudaine me blessant énormément. Je n'ai pas tenu très longtemps et nous sommes donc restés en contact comme il était resté en contact avec son ex, devenue une amie. Nous avons vécu quelques mois comme ça, prenant le train ensemble tous les jours ou presque, faisant nos courses ensemble... Les sentiments étaient toujours là, très forts, et à part le fait de vivre séparément, nous étions comme "ensemble". Au mois de novembre 2011, me retrouvant opérée d'urgence, hospitalisée une semaine et en arrêt maladie pendant un mois, je ne pouvais absolument pas m'occuper de moi, il a été là pour tout, s'est occupé de moi et a finalement décidé que "je revenais à la maison". Très heureuse, j'ai rendu mon appartement début 2012. La question des enfants se reposait tout de même pour moi, question à laquelle il m'a répondu qu'il avait avait besoin de temps et surtout de se projeter dans une vie de famille. Nous étions cependant d'accord sur un point: nous ne vouloins pas d'enfants en région parisienne, pas avec les 2h30 de transports par jour... Nous considérions cela impossible à gérer. Nous avions également la volonté de retourner en province. Il a donc commencé à chercher du travail de son côté, sachant que lui aurait plus de difficultés (dans la fonction publique) à trouver un poste dans le sud. Nous avions cibler des grosses villes telles que Bordeaux, Toulouse ou Montpellier, plus susceptibles d'avoir des postes. Ses recherches ne donnant rien, je me suis mise de mon côté à chercher également un poste... que j'ai trouvé en un mois. Après un temps de réflexion, on se lançait (lui restant à Paris le temps de trouver, moi déménagent seule à Bordeaux). La relation a distance, nous l'avions déjà gérée, pas de raison que cela se passe mal. En plus cette ville présentait l'avantage que lui avait un peu de famille, des cousins qu'il adore et moi aussi. Appart trouvé, préavis fini, j'ai débarqué en juin 2012 à Bordeaux. Nous avions prévu des aller-retours réguliers. Tout se passait plutôt bien. Lorsque lui venait dans le sud, c'était tout de même un peu compliqué car nous n'avions pas le même rythme, lui en vacances et moi au boulot, ne pouvant obtenir aussi rapidement des jours de congés. Quand c'était moi qui venait à Paris, tout se passait bien, nous étions contents de nous retrouver, nous en profitions!...
Début septembre, il a cependant commencé à aller mal, détestant de plus en plus son travail à Paris, mais sans aucune piste pour un emploi dans le sud malgré un piston. Il s'est mis en arrêt maladie à plusieurs reprises et continuait aussi de descendre à Perpignan, voir sa famille et ses amis. Durant ces séjours là-bas, ce que j'avais pu lui reprocher à plusieurs reprises, c'était qu'il ne prenait pas le temps de m'appeler alors que moi toute seule à Bordeaux, ce n'était pas évident à gérer non plus. Puis, pendant son dernier séjour là-bas, alors que nous devions nous retrouver à Paris quelques jours parès pour un long week-end, il m'annonce que c'est mieux si on se sépare. Il était maintenant "quasi" sur de ne pas vouloir d'enfants et préférait aller habiter à Perpignan plutôt qu'avec moi à Bordeaux. Gros choc à nouveau. Ne voulant dans un tout premier temps plus le revoir, je suis quand même aller passer le week-end à Paris, 7 ans de relation ne pouvant finir sur un coup de fil... Là-bas, il m'a redit exactement les mêmes choses qu'au téléphone, qu'il ne voulait pas d'enfants, etc... Nous avons passé le week-end entier ensemble, comme si de rien n'était mais sachant qu'à la fin du week-end c'était fini. Gros coup de blues en redescendant sur Bordeaux, ne pouvant arriver à digérer sa décision. Je suis remontée trois semaines après, pour récupérer le reste de mes affaires, trois semaines pendant lesquelles nous étions restés un peu en contact. Le week-end s'est passé comme celui d'avant, comme si nous étions toujours ensemble, la tendresse, les câlins... toujours autant au rendez-vous, à part ce tri des affaires.
A la fin du week-end, je suis repartie en lui disant que je désirais couper les ponts, souffrant trop pour continuer à être en contac avec lui, ne pouvant faire comme si de rien n'était... Lui m'a répété à plusieurs reprises qu'il souhaitait vraiment garder le contact, continuer de s'appeler et de se voir de temps en temps, que je restais importante à ses yeux, qu'il m'aimait toujours etc etc...
Au début de mon retour chez moi dans le sud (il y a deux semaines), je ne répondais pas à ses textos ni à ses appels. Je lui ai écrit une longue lettre dans laquelle je lui disais toute ma souffrance, ma colère et ma rancoeur de m'être donnée à lui entièrement pendant toutes ces années et de subir sa décision brutale comme cela. Il m'a répondu qu'il venait de prendre un chemin différent dans sa décision, voulant plus s'investir à essayer d'améliorer ce monde plutôt que d'y faire des enfants. SR quelques jours, puis je l'ai relancé par texto, lui aussi mais depuis 10 jours, SR de ma part, juste un texto auquel je n'ai pas répondu il y a une semaine...
Voilà où j'en suis aujourd'hui. Effondrée, le coeur en miette, de la colère en même temps que des sentiments toujours forts... C'est là que j'ai besoin de vos éclairages et de vos conseils:
- dois-je abandonner l'idée d'avoir des enfants et me dire que l'amour vaut plus que tout? Je sais que je pourrais en être capable mais faut-il se renier par amour?
- si non, dois-je essayer de rester en contact avec lui? Lui aussi reste quelqu'un de très important pour moi, me connaissant par coeur, je n'ai quelque part pas envie de le perdre en temps qu'ami non plus...
- nous avons un dîner avec des amis communs dans 10 jours à Paris. Dois-je y aller pour lui montrer qu'il me fait souffrir et en espérant qu'il change d'avis ou au contraire pour lui montrer que "même pas mal"? Ou ne pas y aller du tout?
- quels sont vos conseils pour surmonter cela? Je ne supporte pas la solitude, surtout ici toute seule à Bordeaux, faut-il que j'essaie de passer à autre chose en passant à quelqu'un d'autre rapidement?
Je suis perdue, j'essaie de me convaincre qu'il ne changera pas d'avis mais continue cependant d'espérer...
Merci pour vos conseils!
Voici mon histoire, et je remercie d'avance ceux qui prendront de la lire et de répondre à mes interrogations ou par leurs conseils.
En 2006, j'avais 18 ans et je venais d'emménager à Perpignan avec mes parents quand j'ai rencontré celui qui est devenu mon copain. Il habitait alors Paris et avait 36 ans. La différence d'âge aurait pu être gênante mais pas du tout puisque j'étais mûre pour mon âge et lui avait gardé un côté enfant, ce qui faisait que l'on se rejoignait en quelque sorte à un âge intermédiaire, qui nous allait bien... Pour en dire un peu plus sur lui, il était divorcé depuis un an à peu près, vivait seul à Paris mais ayant une grande partie de sa famille à Perpignan, ayant grandi là-bas après le décès de son père à 6 ans. C'était quelqu'un de plutôt bien dans sa peau, très famille... Il m'a cependant rapidement annoncé qu'il n'était pas sûr de vouloir des enfants, raison principale de son divorce, m'expliquant qu'il n'était pas sûr de pouvoir élever des enfants dans ce "monde à la con"...
A l'époque, j'entamais mes études supérieures, lui était déjà dans la vie active à Paris, la question des enfants ne posait pas, je n'en voulais pas non plus à ce moment-là... Nous avons vécu 2 ans à distance, en faisant régulièrement des aller/retour, jusqu'à ce qu'il me propose de le rejoindre à Paris en 2008, ce que j'ai accepté. J'ai emménagé dans son studio de 25m² et nous avons commencé notre petite vie ensemble. Il a fallu s'adapter, bien entendu mais notre relation était plutôt équilibrée, et malgré quelques disputes de temps en temps, ca allait bien! Au bout d'un an, nous avons déménagé en banlieue, il a eu les moyens d'acheter tout seul un deux pièces qui nous a permis d'avoir plus d'espace et de faciliter notre quotidien en terme de rythme. Professionnellement, je finissais mes études en alternance jusqu'à décrocher un CDI à Paris en janvier 2011. Enfin une liberté s'ouvrait à moi à ce moment-là, finies les galères d'argent (bien que se ne soit pas un problème pour nous), enfin le début d'une vraie vie d'adulte pour moi!
Quand je l'ai su, un peu dans l'euphorie, je lui ai dit mi-figue mi-raisin que nous pouvions enfin nous marier et même pourquoi pas fonder une famille vu que les conditions financières étaient réunies! Malgré le ton de la plaisanterie (à moitié!), cela a été un peu comme un choc pour lui et il m'a annoncé quelques jours plus tard qu'il était préférable que l'on se sépare, lui n'étant toujours pas sûr de vouloir des enfants!
Gros choc pour moi aussi à ce moment-là. Nous vivions ensemble, j'ai donc pris un appartement un peu en catastrophe. Ayant des moyens financiers limité pour le prix des appartements à Paris, j'ai décidé de rester dans la même ville et (ironie du sort!), ai trouvé un appartement à quelques centaines de mètres de chez lui. Au tout départ, je ne voulais absolument plus le voir, cette séparation soudaine me blessant énormément. Je n'ai pas tenu très longtemps et nous sommes donc restés en contact comme il était resté en contact avec son ex, devenue une amie. Nous avons vécu quelques mois comme ça, prenant le train ensemble tous les jours ou presque, faisant nos courses ensemble... Les sentiments étaient toujours là, très forts, et à part le fait de vivre séparément, nous étions comme "ensemble". Au mois de novembre 2011, me retrouvant opérée d'urgence, hospitalisée une semaine et en arrêt maladie pendant un mois, je ne pouvais absolument pas m'occuper de moi, il a été là pour tout, s'est occupé de moi et a finalement décidé que "je revenais à la maison". Très heureuse, j'ai rendu mon appartement début 2012. La question des enfants se reposait tout de même pour moi, question à laquelle il m'a répondu qu'il avait avait besoin de temps et surtout de se projeter dans une vie de famille. Nous étions cependant d'accord sur un point: nous ne vouloins pas d'enfants en région parisienne, pas avec les 2h30 de transports par jour... Nous considérions cela impossible à gérer. Nous avions également la volonté de retourner en province. Il a donc commencé à chercher du travail de son côté, sachant que lui aurait plus de difficultés (dans la fonction publique) à trouver un poste dans le sud. Nous avions cibler des grosses villes telles que Bordeaux, Toulouse ou Montpellier, plus susceptibles d'avoir des postes. Ses recherches ne donnant rien, je me suis mise de mon côté à chercher également un poste... que j'ai trouvé en un mois. Après un temps de réflexion, on se lançait (lui restant à Paris le temps de trouver, moi déménagent seule à Bordeaux). La relation a distance, nous l'avions déjà gérée, pas de raison que cela se passe mal. En plus cette ville présentait l'avantage que lui avait un peu de famille, des cousins qu'il adore et moi aussi. Appart trouvé, préavis fini, j'ai débarqué en juin 2012 à Bordeaux. Nous avions prévu des aller-retours réguliers. Tout se passait plutôt bien. Lorsque lui venait dans le sud, c'était tout de même un peu compliqué car nous n'avions pas le même rythme, lui en vacances et moi au boulot, ne pouvant obtenir aussi rapidement des jours de congés. Quand c'était moi qui venait à Paris, tout se passait bien, nous étions contents de nous retrouver, nous en profitions!...
Début septembre, il a cependant commencé à aller mal, détestant de plus en plus son travail à Paris, mais sans aucune piste pour un emploi dans le sud malgré un piston. Il s'est mis en arrêt maladie à plusieurs reprises et continuait aussi de descendre à Perpignan, voir sa famille et ses amis. Durant ces séjours là-bas, ce que j'avais pu lui reprocher à plusieurs reprises, c'était qu'il ne prenait pas le temps de m'appeler alors que moi toute seule à Bordeaux, ce n'était pas évident à gérer non plus. Puis, pendant son dernier séjour là-bas, alors que nous devions nous retrouver à Paris quelques jours parès pour un long week-end, il m'annonce que c'est mieux si on se sépare. Il était maintenant "quasi" sur de ne pas vouloir d'enfants et préférait aller habiter à Perpignan plutôt qu'avec moi à Bordeaux. Gros choc à nouveau. Ne voulant dans un tout premier temps plus le revoir, je suis quand même aller passer le week-end à Paris, 7 ans de relation ne pouvant finir sur un coup de fil... Là-bas, il m'a redit exactement les mêmes choses qu'au téléphone, qu'il ne voulait pas d'enfants, etc... Nous avons passé le week-end entier ensemble, comme si de rien n'était mais sachant qu'à la fin du week-end c'était fini. Gros coup de blues en redescendant sur Bordeaux, ne pouvant arriver à digérer sa décision. Je suis remontée trois semaines après, pour récupérer le reste de mes affaires, trois semaines pendant lesquelles nous étions restés un peu en contact. Le week-end s'est passé comme celui d'avant, comme si nous étions toujours ensemble, la tendresse, les câlins... toujours autant au rendez-vous, à part ce tri des affaires.
A la fin du week-end, je suis repartie en lui disant que je désirais couper les ponts, souffrant trop pour continuer à être en contac avec lui, ne pouvant faire comme si de rien n'était... Lui m'a répété à plusieurs reprises qu'il souhaitait vraiment garder le contact, continuer de s'appeler et de se voir de temps en temps, que je restais importante à ses yeux, qu'il m'aimait toujours etc etc...
Au début de mon retour chez moi dans le sud (il y a deux semaines), je ne répondais pas à ses textos ni à ses appels. Je lui ai écrit une longue lettre dans laquelle je lui disais toute ma souffrance, ma colère et ma rancoeur de m'être donnée à lui entièrement pendant toutes ces années et de subir sa décision brutale comme cela. Il m'a répondu qu'il venait de prendre un chemin différent dans sa décision, voulant plus s'investir à essayer d'améliorer ce monde plutôt que d'y faire des enfants. SR quelques jours, puis je l'ai relancé par texto, lui aussi mais depuis 10 jours, SR de ma part, juste un texto auquel je n'ai pas répondu il y a une semaine...
Voilà où j'en suis aujourd'hui. Effondrée, le coeur en miette, de la colère en même temps que des sentiments toujours forts... C'est là que j'ai besoin de vos éclairages et de vos conseils:
- dois-je abandonner l'idée d'avoir des enfants et me dire que l'amour vaut plus que tout? Je sais que je pourrais en être capable mais faut-il se renier par amour?
- si non, dois-je essayer de rester en contact avec lui? Lui aussi reste quelqu'un de très important pour moi, me connaissant par coeur, je n'ai quelque part pas envie de le perdre en temps qu'ami non plus...
- nous avons un dîner avec des amis communs dans 10 jours à Paris. Dois-je y aller pour lui montrer qu'il me fait souffrir et en espérant qu'il change d'avis ou au contraire pour lui montrer que "même pas mal"? Ou ne pas y aller du tout?
- quels sont vos conseils pour surmonter cela? Je ne supporte pas la solitude, surtout ici toute seule à Bordeaux, faut-il que j'essaie de passer à autre chose en passant à quelqu'un d'autre rapidement?
Je suis perdue, j'essaie de me convaincre qu'il ne changera pas d'avis mais continue cependant d'espérer...
Merci pour vos conseils!