BY madeleinealacreme - 31 oct. 2012, 05:44
- 31 oct. 2012, 05:44
#561181
Bonjour à tous, je vais tenter de vous raconter mon histoire de la manière la plus sincère qui soit.
Je vais sur mes 25 ans, j'ai eu pas mal de relations sérieuses mais aucune n'a durée plus de 8 mois jusqu'à lui...
Je l'ai rencontré il ya peut être 6 ans maintenant. Il était l'ami d'un ami. On se croisait de temps en temps pendant des soirées surbondées, on se connaissait et ne se parlait que très peu jusqu'à cet été 2010. J'étais la fille souriante, confiante, drôle que n'importe qui peux être en vacances. Et forcément quand on va bien, on attire les gens...
L'un des plus beaux été de ma vie, mon voyage en Europe de l'est. Je vais pas m'étendre là dessus parce qu'on en finirait plus mais si certains sont intéressés par ce genre de voyage, n'hésitez pas à faire signe !
Je me retrouve donc à Sarejevo, avec mes 3 amis, et nous apprenons que ce jeune homme et d'autres copains font le même périple que nous et sont à Sarajevo. Trop heureux de croiser des potes, nous les retrouvons et là, comme une évidence : ce mec que je connaissais depuis perpette, soudain, il était beau, je le voulais, et moi en forme olympique, rien ne pouvait m'arrêter, j'étais décidée à obtenir ce que je voulais.
Je l'ai eu, et notre première nuit passée ensemble dans un parc sur les hauteurs de Sarajevo est peut-être l'un des plus beau moments de ma vie. Le lendemain, chaque groupe à repris son chemin, puis nous nous sommes retrouvés pour un festival en Serbie, et rebelotte. Drôle, magique, une musique de dingue, l'extase.
De retour de vacances, petit à petit, notre relation s'est officialisée et ça a duré pendant un an.
Le souvenir du "nous" ne me quitte pas. Il a mis la barre très haute : j'ai une confiance en lui inébranlable encore aujourd'hui, avec moi il était très doux, attentif, à l'écoute de tout, nous étions très complices, des amis/amants, il était mon allié, j'étais la sienne, toujours à me trainer à des concerts, des expos, à me faire rire, à me nourrir, à me faire grandir, aimer, et me projeter dans l'avenir avec lui et pour la première fois de ma vie. Nous étions beaux et forts et j'avais le sentiment que rien ne pouvait l'être plus que nous ! Un sentiment magique ! Je le lui rendais bien, un échange parfait, j'avais jamais connu ça.
J'ai vécu sur un petit nuage pendant 9 mois, et je me souviens de moi en train de dire "mais ce n'est pas possible, ce garçon n'a pas de défaut ou quoi ?!" Jusqu'à ce qu'il commence à déprimer, et que je devienne capricieuse faute de ne pas savoir comment agir. j'essayais de booster, j'essayais de le laisser tranquille, mais rien n'y faisait.
Je pense que l'inexistence nos vies professionnelles respectives nous a conduit à cette rupture. Je trouvais mon bonheur dans ma relation mais individuellement, j'étais dans la peur permanente de ne rien faire de ma vie, de ne jamais trouver ma voie. Lui c'était pareil. en fait pour énormément de chose nous étions pareil : gros manque de confiance en soit, pas de boulot, peur d'affronter la réussite des potes (et par extension les potes eux-mêmes), peur de se trouver, de se bouger pour une vie active ou des études dignes de ce nom. J'insiste là-dessus parce que je pense que ça joue énormément. Du coup, il était comme un pilier jusqu'à ce qu'il se mette à se renfermer d'abord auprès de nos amis et lentement auprès de moi. Et puis, voyant que ça se compliquait, qu'on était pas heureux individuellement, j'ai décidé de reprendre mes études. Pas pour moi, mais pour nous. Il a été le coup de pouce, j'étais incapable de me lancer juste dans mon propre intérêt. Je lui suis très reconnaissante de de m'avoir donné cette force.
J'ai dû imprimer la théorie selon laquelle le jour ou lui et moi serons épanouis chacun de notre côté, nous pourrions être véritablement heureux ensemble. Oui mais voilà, cette idée est toujours omniprésente.
Et à la fin de l'été 2011, il m'a quitté pour des raisons que que je ne comprends qu'à moitié : besoin de s'accomplir seul sans m'avoir dans les pattes, gros craquage général par rapport à son estime de soi qui l'a même conduit à mettre de la distance avec tous le monde puisqu'il n'arrivait plus à communiquer simplement. Bref, ça ressemblait à une déprim', à une envie de solitude mais aussi de changement. Tout le contraire de ce que moi je pouvais ressentir. Cet homme profondément gentil et attentionné envers moi, qui décrochait à chaque fois que je l'appelais (le meilleur ami et l'ex sont une seule et même personne, vas-y ma grande, débrouille toi avec ça) je ne pouvais m'en détacher qu'en faisant en sorte qu'il me repousse méchamment. Je l'ai donc poussé à bout intentionnellement en déclenchant le mode grosse rageuse. Il m'a mis un grand stop en me disant que je faisais n'importe quoi. Ok, je pouvais donc maintenant passer à autre chose.
Les mois ont passé, le très gros chagrin aussi. Juste après notre rupture, j'ai donc recommencé mes études qui m'ont procurées un plaisir considérable, je suis revenue à la vie, apprendre c'est le pied surtout quand ça plait, ça m'a sauvé. J'ai eu quelques mecs, et une vraie relation qui m'ont permis de reprendre confiance en moi, de m'amuser un peu. Mais je trouvais plus de plaisir à aller en cours et disais que de toute façon, mon équilibre école/famille/amis me convenait parfaitement. Et là, gros problème : est ce possible de trouver quelqu'un qui lui arrive, ne serait-ce qu'à la cheville ? "aucune histoire n'est la même, il n'y a pas de mode d'emploi, inutile de comparer" telles étaient mes devises. mais quand c'est plus fort que toi ? Quand tout te fait peser à lui, une musique, une voiture, une situation d'une banalité affligeante, un trajet de métro... en ressortant avec des mecs, j'ai repensé à lui, tout était source de comparaison.
Pendant cette année de rupture, nous avons été amené à se croiser peut-être 5 fois dans les soirées de nos amis que lui ne voyait pratiquement plus ("marre des gens, marre de tout"). Tout ça entrecoupé par des silences radio de 2 ou 3 mois à chaque fois. La complicité étaient tjrs aussi présente et il avait un comportement tantôt amical, tantôt légèrement ambiguë (mais assez pour que tout le monde le remarque), tantôt nostalgique à tendance ambiguë : des longs regards, des longs sourires, c'est comme s'il recherchait son alliée perdue. Mais il continuait de sombrer. Quant à moi, j'étais la fille qui s'était bien remise de la rupture, la "gagnante dans l'histoire" comme disaient les amis, souriante, épanouie et curieuse de savoir comment il allait sans pour autant l'assener de questions, mais surtout là pour faire la fête avec les potes. Donc après le quart d'heure de "alors comment tu vas en ce moment ?", j'abrégeais la conversation, ce qui n'était pas le cas sur FB les 2 fois où nous nous sommes parlé. Là ça a duré des heures à raconter bêtises sur bêtises, à pouffer chacun dans notre coin sur la blague de l'autre, pour qu'en fin de conversation il me propose un verre "un de ces 4", et moi de répondre "bah appelle moi". J'attends tjrs...
J'ai su qu'il a eu quelqu'un pendant un moi ou deux, une relation qui ne lui apportait pas grand chose, et à laquelle il a mis un terme.
J'ai appris récemment qu'il venait de reprendre ses études. J'ai donc prétexter vouloir en savoir un peu plus et ai pris mon courage à deux mains pour l'appeler après quelques mois de silence radio. Je pense qu'il va bien : volontaire, actif, des envies plein la tête. Et alors qu'arrivait la fin de conversation, j'ai lancé un "et dis donc, il est pas chez toi mon machinchose que j'ai cherché partout ? Si ! bah tu peux me le retrouver, comme ça tu m'appelles pour me le rendre et on va boire un coup ?". Grosse débile. Il a bien évidemment répondu oui. Ce coup de fil c'était hier.
J'espère qu'il va me rappeler, si ce n'est pas le cas que dois-je faire ? et si on va boire ce verre, dois-je lui faire part de mes sentiments ? que dois-je dire, ou ne surtout pas dire ? dois je le laisser venir à moi ? et comment on fait pour ça ? c'est toujours la même chose, j'ai l'impression de m'autopiéger.
Avant de conclure, je me dois d'être tout à fait honnête. Il ne m'a jamais dit les 3 mots magiques. Je lui ai dit, 2 ou 3 fois mais lui non. Pendant longtemps je m'en suis très bien accommodée ; ses regards, sa douceur et le reste suffisaient. C'est vers la fin que ça a commencé à me manquer. Il m'a dit de ne l'avoir jamais dit à la fille avec laquelle il est resté pendant 3 ans avant moi. Je ne veux surtout pas faire de la psychologie de bas étage et être dans la fausse interprétation mais ce mec là qui ne s'aime pas, ne peut peut-être pas aimer les autres ? ou bien ne m'a-t-il jamais aimé ?
Je suis nouvelle sur le site, j'apprends tout juste la pratique du silence radio, mais est ce encore valable pour moi ? je sais que j'ai merdé plusieurs fois, dommage que ce site ne soit pas tombé du ciel plus tôt...
Je détaille beaucoup trop l'histoire, et remercie ceux qui auront le courage d'aller jusqu'au bout et qui auront des conseils.
Je vous embrasse tous bien fort.
Je vais sur mes 25 ans, j'ai eu pas mal de relations sérieuses mais aucune n'a durée plus de 8 mois jusqu'à lui...
Je l'ai rencontré il ya peut être 6 ans maintenant. Il était l'ami d'un ami. On se croisait de temps en temps pendant des soirées surbondées, on se connaissait et ne se parlait que très peu jusqu'à cet été 2010. J'étais la fille souriante, confiante, drôle que n'importe qui peux être en vacances. Et forcément quand on va bien, on attire les gens...
L'un des plus beaux été de ma vie, mon voyage en Europe de l'est. Je vais pas m'étendre là dessus parce qu'on en finirait plus mais si certains sont intéressés par ce genre de voyage, n'hésitez pas à faire signe !
Je me retrouve donc à Sarejevo, avec mes 3 amis, et nous apprenons que ce jeune homme et d'autres copains font le même périple que nous et sont à Sarajevo. Trop heureux de croiser des potes, nous les retrouvons et là, comme une évidence : ce mec que je connaissais depuis perpette, soudain, il était beau, je le voulais, et moi en forme olympique, rien ne pouvait m'arrêter, j'étais décidée à obtenir ce que je voulais.
Je l'ai eu, et notre première nuit passée ensemble dans un parc sur les hauteurs de Sarajevo est peut-être l'un des plus beau moments de ma vie. Le lendemain, chaque groupe à repris son chemin, puis nous nous sommes retrouvés pour un festival en Serbie, et rebelotte. Drôle, magique, une musique de dingue, l'extase.
De retour de vacances, petit à petit, notre relation s'est officialisée et ça a duré pendant un an.
Le souvenir du "nous" ne me quitte pas. Il a mis la barre très haute : j'ai une confiance en lui inébranlable encore aujourd'hui, avec moi il était très doux, attentif, à l'écoute de tout, nous étions très complices, des amis/amants, il était mon allié, j'étais la sienne, toujours à me trainer à des concerts, des expos, à me faire rire, à me nourrir, à me faire grandir, aimer, et me projeter dans l'avenir avec lui et pour la première fois de ma vie. Nous étions beaux et forts et j'avais le sentiment que rien ne pouvait l'être plus que nous ! Un sentiment magique ! Je le lui rendais bien, un échange parfait, j'avais jamais connu ça.
J'ai vécu sur un petit nuage pendant 9 mois, et je me souviens de moi en train de dire "mais ce n'est pas possible, ce garçon n'a pas de défaut ou quoi ?!" Jusqu'à ce qu'il commence à déprimer, et que je devienne capricieuse faute de ne pas savoir comment agir. j'essayais de booster, j'essayais de le laisser tranquille, mais rien n'y faisait.
Je pense que l'inexistence nos vies professionnelles respectives nous a conduit à cette rupture. Je trouvais mon bonheur dans ma relation mais individuellement, j'étais dans la peur permanente de ne rien faire de ma vie, de ne jamais trouver ma voie. Lui c'était pareil. en fait pour énormément de chose nous étions pareil : gros manque de confiance en soit, pas de boulot, peur d'affronter la réussite des potes (et par extension les potes eux-mêmes), peur de se trouver, de se bouger pour une vie active ou des études dignes de ce nom. J'insiste là-dessus parce que je pense que ça joue énormément. Du coup, il était comme un pilier jusqu'à ce qu'il se mette à se renfermer d'abord auprès de nos amis et lentement auprès de moi. Et puis, voyant que ça se compliquait, qu'on était pas heureux individuellement, j'ai décidé de reprendre mes études. Pas pour moi, mais pour nous. Il a été le coup de pouce, j'étais incapable de me lancer juste dans mon propre intérêt. Je lui suis très reconnaissante de de m'avoir donné cette force.
J'ai dû imprimer la théorie selon laquelle le jour ou lui et moi serons épanouis chacun de notre côté, nous pourrions être véritablement heureux ensemble. Oui mais voilà, cette idée est toujours omniprésente.
Et à la fin de l'été 2011, il m'a quitté pour des raisons que que je ne comprends qu'à moitié : besoin de s'accomplir seul sans m'avoir dans les pattes, gros craquage général par rapport à son estime de soi qui l'a même conduit à mettre de la distance avec tous le monde puisqu'il n'arrivait plus à communiquer simplement. Bref, ça ressemblait à une déprim', à une envie de solitude mais aussi de changement. Tout le contraire de ce que moi je pouvais ressentir. Cet homme profondément gentil et attentionné envers moi, qui décrochait à chaque fois que je l'appelais (le meilleur ami et l'ex sont une seule et même personne, vas-y ma grande, débrouille toi avec ça) je ne pouvais m'en détacher qu'en faisant en sorte qu'il me repousse méchamment. Je l'ai donc poussé à bout intentionnellement en déclenchant le mode grosse rageuse. Il m'a mis un grand stop en me disant que je faisais n'importe quoi. Ok, je pouvais donc maintenant passer à autre chose.
Les mois ont passé, le très gros chagrin aussi. Juste après notre rupture, j'ai donc recommencé mes études qui m'ont procurées un plaisir considérable, je suis revenue à la vie, apprendre c'est le pied surtout quand ça plait, ça m'a sauvé. J'ai eu quelques mecs, et une vraie relation qui m'ont permis de reprendre confiance en moi, de m'amuser un peu. Mais je trouvais plus de plaisir à aller en cours et disais que de toute façon, mon équilibre école/famille/amis me convenait parfaitement. Et là, gros problème : est ce possible de trouver quelqu'un qui lui arrive, ne serait-ce qu'à la cheville ? "aucune histoire n'est la même, il n'y a pas de mode d'emploi, inutile de comparer" telles étaient mes devises. mais quand c'est plus fort que toi ? Quand tout te fait peser à lui, une musique, une voiture, une situation d'une banalité affligeante, un trajet de métro... en ressortant avec des mecs, j'ai repensé à lui, tout était source de comparaison.
Pendant cette année de rupture, nous avons été amené à se croiser peut-être 5 fois dans les soirées de nos amis que lui ne voyait pratiquement plus ("marre des gens, marre de tout"). Tout ça entrecoupé par des silences radio de 2 ou 3 mois à chaque fois. La complicité étaient tjrs aussi présente et il avait un comportement tantôt amical, tantôt légèrement ambiguë (mais assez pour que tout le monde le remarque), tantôt nostalgique à tendance ambiguë : des longs regards, des longs sourires, c'est comme s'il recherchait son alliée perdue. Mais il continuait de sombrer. Quant à moi, j'étais la fille qui s'était bien remise de la rupture, la "gagnante dans l'histoire" comme disaient les amis, souriante, épanouie et curieuse de savoir comment il allait sans pour autant l'assener de questions, mais surtout là pour faire la fête avec les potes. Donc après le quart d'heure de "alors comment tu vas en ce moment ?", j'abrégeais la conversation, ce qui n'était pas le cas sur FB les 2 fois où nous nous sommes parlé. Là ça a duré des heures à raconter bêtises sur bêtises, à pouffer chacun dans notre coin sur la blague de l'autre, pour qu'en fin de conversation il me propose un verre "un de ces 4", et moi de répondre "bah appelle moi". J'attends tjrs...
J'ai su qu'il a eu quelqu'un pendant un moi ou deux, une relation qui ne lui apportait pas grand chose, et à laquelle il a mis un terme.
J'ai appris récemment qu'il venait de reprendre ses études. J'ai donc prétexter vouloir en savoir un peu plus et ai pris mon courage à deux mains pour l'appeler après quelques mois de silence radio. Je pense qu'il va bien : volontaire, actif, des envies plein la tête. Et alors qu'arrivait la fin de conversation, j'ai lancé un "et dis donc, il est pas chez toi mon machinchose que j'ai cherché partout ? Si ! bah tu peux me le retrouver, comme ça tu m'appelles pour me le rendre et on va boire un coup ?". Grosse débile. Il a bien évidemment répondu oui. Ce coup de fil c'était hier.
J'espère qu'il va me rappeler, si ce n'est pas le cas que dois-je faire ? et si on va boire ce verre, dois-je lui faire part de mes sentiments ? que dois-je dire, ou ne surtout pas dire ? dois je le laisser venir à moi ? et comment on fait pour ça ? c'est toujours la même chose, j'ai l'impression de m'autopiéger.
Avant de conclure, je me dois d'être tout à fait honnête. Il ne m'a jamais dit les 3 mots magiques. Je lui ai dit, 2 ou 3 fois mais lui non. Pendant longtemps je m'en suis très bien accommodée ; ses regards, sa douceur et le reste suffisaient. C'est vers la fin que ça a commencé à me manquer. Il m'a dit de ne l'avoir jamais dit à la fille avec laquelle il est resté pendant 3 ans avant moi. Je ne veux surtout pas faire de la psychologie de bas étage et être dans la fausse interprétation mais ce mec là qui ne s'aime pas, ne peut peut-être pas aimer les autres ? ou bien ne m'a-t-il jamais aimé ?
Je suis nouvelle sur le site, j'apprends tout juste la pratique du silence radio, mais est ce encore valable pour moi ? je sais que j'ai merdé plusieurs fois, dommage que ce site ne soit pas tombé du ciel plus tôt...
Je détaille beaucoup trop l'histoire, et remercie ceux qui auront le courage d'aller jusqu'au bout et qui auront des conseils.
Je vous embrasse tous bien fort.