- 25 sept. 2012, 19:27
#543125
Hello Seyriel,
ton récit est pour le moins, heu, impertinent et inhabituel.
Maintenant, histoire que tout le monde ici puisse converser de façon constructive, il serait de bon ton de laisser tomber le pan "humiliation & culpabilité" de l'affaire. Tu es franche, tu mènes ta vie comme tu l'entends et il n'y a pas lieu de porter des jugements à ce sujet.
Ceci dit, il y a quand-même quelques points paradoxaux qui me sautent aux yeux.
Tu prends sur toi l'ensemble des fautes dans cette relation mais lui là dedans? Tu décris un homme extrêmement rigide - je te cite: franc, droit, loyal, autoritaire, qui t’effraie au point de ne pas te sentir en confiance pour lui parler de tes problèmes lorsque le besoin s'en fait sentir / aucun mot sur son affection, sa tendresse, son amour (!) - et toi pataugeant dans la panade, il se pointe et te dit "C'est maaal" (n'empêche qu'il t'a fréquenté sachant pertinemment que tu étais escort...!).
Bravo le mec qui assume...
Quant à toi, sans entrer dans une analyse psy qui n'a rien à faire ici, il est quand-même significatif que malgré le paiement de tes dettes tu te sois retrouvée exactement au point où tu en étais avant de le rencontrer. J'ignore si tu as tenté une autre filière pro, si tu as pu ou non développer une quelconque carrière différente, mais qu'importe.
Les faits sont que vous deux avez développé ce qui semble vu d'ici à une relation (potentiellement malsaine, hum) entre une femme qui "joue" la gamine rebelle et dévergondée et un homme qui "joue" le papa rigidifié sans affect.
Pardon pour la psychanalyse sauvage et caricaturale (mais parfois, en fait, ça sert un peu, d'où ma prise de liberté..)
Je vais même aller plus loin, Seyriel, malgré ta douleur, à laquelle je compatis profondément - oui oui! - je crois qu'en te quittant il t'a rendu un grand service: celui de pouvoir te découvrir non pas comme une coupable du désamour qu'il t'a porté mais comme une femme parfaitement digne d'amour telle qu'elle est, sans avoir à renier la plus petite parcelle d'elle-même.
J'aimerais que tu le voies ainsi aussi...
ton récit est pour le moins, heu, impertinent et inhabituel.
Maintenant, histoire que tout le monde ici puisse converser de façon constructive, il serait de bon ton de laisser tomber le pan "humiliation & culpabilité" de l'affaire. Tu es franche, tu mènes ta vie comme tu l'entends et il n'y a pas lieu de porter des jugements à ce sujet.
Ceci dit, il y a quand-même quelques points paradoxaux qui me sautent aux yeux.
Tu prends sur toi l'ensemble des fautes dans cette relation mais lui là dedans? Tu décris un homme extrêmement rigide - je te cite: franc, droit, loyal, autoritaire, qui t’effraie au point de ne pas te sentir en confiance pour lui parler de tes problèmes lorsque le besoin s'en fait sentir / aucun mot sur son affection, sa tendresse, son amour (!) - et toi pataugeant dans la panade, il se pointe et te dit "C'est maaal" (n'empêche qu'il t'a fréquenté sachant pertinemment que tu étais escort...!).
Bravo le mec qui assume...
Quant à toi, sans entrer dans une analyse psy qui n'a rien à faire ici, il est quand-même significatif que malgré le paiement de tes dettes tu te sois retrouvée exactement au point où tu en étais avant de le rencontrer. J'ignore si tu as tenté une autre filière pro, si tu as pu ou non développer une quelconque carrière différente, mais qu'importe.
Les faits sont que vous deux avez développé ce qui semble vu d'ici à une relation (potentiellement malsaine, hum) entre une femme qui "joue" la gamine rebelle et dévergondée et un homme qui "joue" le papa rigidifié sans affect.
Pardon pour la psychanalyse sauvage et caricaturale (mais parfois, en fait, ça sert un peu, d'où ma prise de liberté..)
Je vais même aller plus loin, Seyriel, malgré ta douleur, à laquelle je compatis profondément - oui oui! - je crois qu'en te quittant il t'a rendu un grand service: celui de pouvoir te découvrir non pas comme une coupable du désamour qu'il t'a porté mais comme une femme parfaitement digne d'amour telle qu'elle est, sans avoir à renier la plus petite parcelle d'elle-même.
J'aimerais que tu le voies ainsi aussi...
