- 13 sept. 2012, 08:54
#538066
On le rabache assez sur ce site, le SR fait des miracles. Et effectivement, il permet entre autre de se poser des questions sur soi.
Le mec que je voyais m'a quitté, et depuis 1 mois je pense 24h/24 à lui...
Je me lève, je me douche, je me couche, il est dans ma tete
Je mange peu, je n'ai aucune motivation pour rien, je commence à entrer dans un tourbillon infernal de la deprime...
Et malgré tous mes efforts pour ne pas l'extérioriser, on dirait que tout le monde le sait et qu'il y a écrit "fuyez!" sur mon front.
Vous vous dîtes, oulà elle a du vivre un truc fort. Et bien...même pas. Ca n'a duré que deux mois, il m'énervait au bout d'une semaine.
Donc le problème c'est pas lui, c'est moi.
J'en enchainé les ruptures, j'ai connu...18 mecs dans ma vie. Entre coup d'un soir et amour de toujours...
Oui ça fait beaucoup, j'ai 23 ans, et je n'ai connu que des ruptures.
Non pas 18 ruptures car la moitié était des coups d'un soir.
Mais voilà...j'ai un manque affectif, un besoin d'attention constant, je suis dépendante.
A qui la faute?
A tous ces mecs qui ne m'ont pas traité comme je le méritais? Non, même si certains avaient de mauvaises intentions dès le départ, pour les autres c'est moi qui les ai poussés à me manquer de respect. Et dans 100% des cas, c'est moi qui les ai choisi.
Certaines fois je pouvais même prévoir que le mec allait me faire du mal mais j'y allais quand même...ça frise le masochisme.
Alors je suis remontée plus loin. Un psy me demanderait: avez vous été assez aimée par vos parents? Est ce qu'ils vous prêtez assez d'attention?
Je te coupe tout de suite. Je suis la 8ème merveilles du monde aux yeux de mes parents. Je suis la reine de ce monde pour mon père, et la raison de vivre de ma mère. Ok j'exagère un peu mais, manquer d'amour moi dans mon enfance? Oh non.
Merde alors, pourquoi suis-je aussi dépendante aujourd'hui. Pourquoi y'a t'il un vide là où je devrai être saturée d'amour?
Et j'ai compris: le manque affectif, c'est mes parents qui en ont d'abord été victimes.
Ils ont divorcé quand j'avais trois ans.
Quand ils me prenaient dans leurs bras, c'est parce qu'ils n'allaient pas bien. Quand ils me disaient je t'aime, c'est parce qu'ils avaient besoin que je leur dise aussi. Quand ils se chamaillaient pour me garder, c'est parce qu'ils se sentaient exister quand j'étais là.
A qui de construire l'autre? Les parents ne sont ils pas censé construire leurs enfants? Et non se servir d'eux pour se reconstruire eux même?
Très jeune, vers 10 ans, j'ai dû être adulte, car mes parents me parlaient de leurs problèmes d'adulte, pleuraient dans mes bras, me faisaient assister à des scènes de ménages.
C'est moi qui aurait dû leur parler de mes problèmes, la fille qui me tire les cheveux à l'école ou le garçon que j'aime qui a embrassé une autre fille.
La vérité c'est qu'à 18 ans, j'ai fait une dépression suite à ma première rupture après un an et demi de relation, et qu'en deux mois, malgré que je vivais sous le même toit que lui, mon père n'a rien vu.
Il n'est pas un monstre. Je le cachais très bien. Mais pourquoi me sentais je obligé de le cacher à mon propre père? C'est ça le vrai problème.
Donc de l'amour, j'en ai eu mais c'était pas le bon.
Aujourd'hui mon père "m'aime" toujours autant et moi? Je le fuis, car inconsciemment je sais que il m'aime pour son bien à lui, mais sans penser à moi.
Aujourd'hui j'ai quitté la France pour la Nouvelle Zélande, et si j'ai feint d'autres raisons, la principale est que je suis loin de mes parents et ça me fait du BIEN.
C'est la même chose qui se passe quand vous vivez dépendant de votre conjoint. Vous ne lui donnez pas l'amour véritable, le non-égoiste, alors il rompt, c'est normal.
Moi je n'ai pas pu rompre avec mes parents.
Et j'espère que de comprendre cela, me fera agir différemment avec mes propres enfants. Je lutterai de toutes mes forces pour ne pas me servir d'eux pour mon propre bien. Trop de parents font ça, et voilà le résultat.
Heureusement, un jour un psy m'a dit :
"Notre problème ne vient pas tant du fait que quand nous étions enfants nos besoins n'ont pas été suffisamment comblés, mais que nous n'en ayons toujours pas fait le deuil en tant qu'adultes"
Peut être suis-je justement en train d'en faire le deuil
J'ai de l'espoir. La dépendance affective n'est pas une fatalité, c'est un problème qui se résout par un travail de compréhension de soi.
Bon courage
Le mec que je voyais m'a quitté, et depuis 1 mois je pense 24h/24 à lui...
Je me lève, je me douche, je me couche, il est dans ma tete
Je mange peu, je n'ai aucune motivation pour rien, je commence à entrer dans un tourbillon infernal de la deprime...
Et malgré tous mes efforts pour ne pas l'extérioriser, on dirait que tout le monde le sait et qu'il y a écrit "fuyez!" sur mon front.
Vous vous dîtes, oulà elle a du vivre un truc fort. Et bien...même pas. Ca n'a duré que deux mois, il m'énervait au bout d'une semaine.
Donc le problème c'est pas lui, c'est moi.
J'en enchainé les ruptures, j'ai connu...18 mecs dans ma vie. Entre coup d'un soir et amour de toujours...
Oui ça fait beaucoup, j'ai 23 ans, et je n'ai connu que des ruptures.
Non pas 18 ruptures car la moitié était des coups d'un soir.
Mais voilà...j'ai un manque affectif, un besoin d'attention constant, je suis dépendante.
A qui la faute?
A tous ces mecs qui ne m'ont pas traité comme je le méritais? Non, même si certains avaient de mauvaises intentions dès le départ, pour les autres c'est moi qui les ai poussés à me manquer de respect. Et dans 100% des cas, c'est moi qui les ai choisi.
Certaines fois je pouvais même prévoir que le mec allait me faire du mal mais j'y allais quand même...ça frise le masochisme.
Alors je suis remontée plus loin. Un psy me demanderait: avez vous été assez aimée par vos parents? Est ce qu'ils vous prêtez assez d'attention?
Je te coupe tout de suite. Je suis la 8ème merveilles du monde aux yeux de mes parents. Je suis la reine de ce monde pour mon père, et la raison de vivre de ma mère. Ok j'exagère un peu mais, manquer d'amour moi dans mon enfance? Oh non.
Merde alors, pourquoi suis-je aussi dépendante aujourd'hui. Pourquoi y'a t'il un vide là où je devrai être saturée d'amour?
Et j'ai compris: le manque affectif, c'est mes parents qui en ont d'abord été victimes.
Ils ont divorcé quand j'avais trois ans.
Quand ils me prenaient dans leurs bras, c'est parce qu'ils n'allaient pas bien. Quand ils me disaient je t'aime, c'est parce qu'ils avaient besoin que je leur dise aussi. Quand ils se chamaillaient pour me garder, c'est parce qu'ils se sentaient exister quand j'étais là.
A qui de construire l'autre? Les parents ne sont ils pas censé construire leurs enfants? Et non se servir d'eux pour se reconstruire eux même?
Très jeune, vers 10 ans, j'ai dû être adulte, car mes parents me parlaient de leurs problèmes d'adulte, pleuraient dans mes bras, me faisaient assister à des scènes de ménages.
C'est moi qui aurait dû leur parler de mes problèmes, la fille qui me tire les cheveux à l'école ou le garçon que j'aime qui a embrassé une autre fille.
La vérité c'est qu'à 18 ans, j'ai fait une dépression suite à ma première rupture après un an et demi de relation, et qu'en deux mois, malgré que je vivais sous le même toit que lui, mon père n'a rien vu.
Il n'est pas un monstre. Je le cachais très bien. Mais pourquoi me sentais je obligé de le cacher à mon propre père? C'est ça le vrai problème.
Donc de l'amour, j'en ai eu mais c'était pas le bon.
Aujourd'hui mon père "m'aime" toujours autant et moi? Je le fuis, car inconsciemment je sais que il m'aime pour son bien à lui, mais sans penser à moi.
Aujourd'hui j'ai quitté la France pour la Nouvelle Zélande, et si j'ai feint d'autres raisons, la principale est que je suis loin de mes parents et ça me fait du BIEN.
C'est la même chose qui se passe quand vous vivez dépendant de votre conjoint. Vous ne lui donnez pas l'amour véritable, le non-égoiste, alors il rompt, c'est normal.
Moi je n'ai pas pu rompre avec mes parents.
Et j'espère que de comprendre cela, me fera agir différemment avec mes propres enfants. Je lutterai de toutes mes forces pour ne pas me servir d'eux pour mon propre bien. Trop de parents font ça, et voilà le résultat.
Heureusement, un jour un psy m'a dit :
"Notre problème ne vient pas tant du fait que quand nous étions enfants nos besoins n'ont pas été suffisamment comblés, mais que nous n'en ayons toujours pas fait le deuil en tant qu'adultes"
Peut être suis-je justement en train d'en faire le deuil
J'ai de l'espoir. La dépendance affective n'est pas une fatalité, c'est un problème qui se résout par un travail de compréhension de soi.
Bon courage