Ici, trouvez des conseils et stratégies pour récupérer son ex : silence radio, règles, comportements à éviter. Partagez vos expériences, posez vos questions, et explorez les étapes pour surmonter les interdits et recréer des liens. Que vous débutiez ou cherchiez à comprendre, cet espace est là pour vous guider
#538066
On le rabache assez sur ce site, le SR fait des miracles. Et effectivement, il permet entre autre de se poser des questions sur soi.

Le mec que je voyais m'a quitté, et depuis 1 mois je pense 24h/24 à lui...
Je me lève, je me douche, je me couche, il est dans ma tete

Je mange peu, je n'ai aucune motivation pour rien, je commence à entrer dans un tourbillon infernal de la deprime...
Et malgré tous mes efforts pour ne pas l'extérioriser, on dirait que tout le monde le sait et qu'il y a écrit "fuyez!" sur mon front.

Vous vous dîtes, oulà elle a du vivre un truc fort. Et bien...même pas. Ca n'a duré que deux mois, il m'énervait au bout d'une semaine.
Donc le problème c'est pas lui, c'est moi.

J'en enchainé les ruptures, j'ai connu...18 mecs dans ma vie. Entre coup d'un soir et amour de toujours...
Oui ça fait beaucoup, j'ai 23 ans, et je n'ai connu que des ruptures.
Non pas 18 ruptures car la moitié était des coups d'un soir.

Mais voilà...j'ai un manque affectif, un besoin d'attention constant, je suis dépendante.

A qui la faute?
A tous ces mecs qui ne m'ont pas traité comme je le méritais? Non, même si certains avaient de mauvaises intentions dès le départ, pour les autres c'est moi qui les ai poussés à me manquer de respect. Et dans 100% des cas, c'est moi qui les ai choisi.
Certaines fois je pouvais même prévoir que le mec allait me faire du mal mais j'y allais quand même...ça frise le masochisme.

Alors je suis remontée plus loin. Un psy me demanderait: avez vous été assez aimée par vos parents? Est ce qu'ils vous prêtez assez d'attention?
Je te coupe tout de suite. Je suis la 8ème merveilles du monde aux yeux de mes parents. Je suis la reine de ce monde pour mon père, et la raison de vivre de ma mère. Ok j'exagère un peu mais, manquer d'amour moi dans mon enfance? Oh non.

Merde alors, pourquoi suis-je aussi dépendante aujourd'hui. Pourquoi y'a t'il un vide là où je devrai être saturée d'amour?

Et j'ai compris: le manque affectif, c'est mes parents qui en ont d'abord été victimes.
Ils ont divorcé quand j'avais trois ans.
Quand ils me prenaient dans leurs bras, c'est parce qu'ils n'allaient pas bien. Quand ils me disaient je t'aime, c'est parce qu'ils avaient besoin que je leur dise aussi. Quand ils se chamaillaient pour me garder, c'est parce qu'ils se sentaient exister quand j'étais là.

A qui de construire l'autre? Les parents ne sont ils pas censé construire leurs enfants? Et non se servir d'eux pour se reconstruire eux même?

Très jeune, vers 10 ans, j'ai dû être adulte, car mes parents me parlaient de leurs problèmes d'adulte, pleuraient dans mes bras, me faisaient assister à des scènes de ménages.

C'est moi qui aurait dû leur parler de mes problèmes, la fille qui me tire les cheveux à l'école ou le garçon que j'aime qui a embrassé une autre fille.
La vérité c'est qu'à 18 ans, j'ai fait une dépression suite à ma première rupture après un an et demi de relation, et qu'en deux mois, malgré que je vivais sous le même toit que lui, mon père n'a rien vu.

Il n'est pas un monstre. Je le cachais très bien. Mais pourquoi me sentais je obligé de le cacher à mon propre père? C'est ça le vrai problème.

Donc de l'amour, j'en ai eu mais c'était pas le bon.
Aujourd'hui mon père "m'aime" toujours autant et moi? Je le fuis, car inconsciemment je sais que il m'aime pour son bien à lui, mais sans penser à moi.
Aujourd'hui j'ai quitté la France pour la Nouvelle Zélande, et si j'ai feint d'autres raisons, la principale est que je suis loin de mes parents et ça me fait du BIEN.

C'est la même chose qui se passe quand vous vivez dépendant de votre conjoint. Vous ne lui donnez pas l'amour véritable, le non-égoiste, alors il rompt, c'est normal.
Moi je n'ai pas pu rompre avec mes parents.

Et j'espère que de comprendre cela, me fera agir différemment avec mes propres enfants. Je lutterai de toutes mes forces pour ne pas me servir d'eux pour mon propre bien. Trop de parents font ça, et voilà le résultat.

Heureusement, un jour un psy m'a dit :

"Notre problème ne vient pas tant du fait que quand nous étions enfants nos besoins n'ont pas été suffisamment comblés, mais que nous n'en ayons toujours pas fait le deuil en tant qu'adultes"

Peut être suis-je justement en train d'en faire le deuil

J'ai de l'espoir. La dépendance affective n'est pas une fatalité, c'est un problème qui se résout par un travail de compréhension de soi.

Bon courage
#1348193

Salut Hannah!

C’est Antoine Peytavin, fondateur de jerecuperemonex.com, le premier site sur la rupture amoureuse selon The Times.
Merci pour ton message ! La communauté va très vite te répondre pour t’aider.

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#538101
Pas de critique mais un commentaire.
La dépendance affective est souvent créée, c'est d'ailleurs ce que tu semble avoir constatée. Ton vécu est unique et il n'y a que toi qui peut le ressentir, néanmoins, tes parents semble s'être battu pour t'avoir lorsque tu étais petite (lors de tes trois ans). Tu peux l'avoir mal ressenti mais je ne suis pas sur que le problème vienne de la.
Par contre tu dis qu'a 10 ans il te parlait de leurs problème et je pense que c'est plus la d'où vient le problème, tu n'aurais jamais du être mêlée à leurs histoires.
Maintenant tu annonce qu'a 18 ans tu vivais avec ton père (pas les 2 parents ?), pourquoi plus lui ? L'as t'il vraiment pas remarqué ? Peut être attendait il que tu lui en parle...Pourquoi ne lui en parle tu pas maintenant, pourquoi fuir ? La fuite n'est pas une solution, surtout que visiblement ton père t'aime...Car la tu semble lui en vouloir (alors que tu ne dis rien sur ta mère), c'est dommage...
#538114
Hey merci pour ta réponse

Non je n'en veux pas à mes parents, j'ai eu une enfance globalement heureuse malgré tout.

J'essaie de comprendre l'origine de ma dépendance affective et je pense que ça vient de ça

Trop de fois j'ai du consoler mes parents, trop de fois je les ai vu tristes, désespérés, seuls
Ca ne peut jamais être bon pour un enfant

Alors même s'ils me disent je t'aime, ce n'est pas donner pour donner, c'est donner pour recevoir

Parfois l'on peut être égoiste en étant généreux

Ca se reflète dans mes relations: je donne beaucoup, et suis choquée de ne pas recevoir autant en retour.
Et bien la vérité c'est que je suis égoiste de toujours attendre en retour
#538143
Hannah a écrit :Hey merci pour ta réponse

Non je n'en veux pas à mes parents, j'ai eu une enfance globalement heureuse malgré tout.

J'essaie de comprendre l'origine de ma dépendance affective et je pense que ça vient de ça

Trop de fois j'ai du consoler mes parents, trop de fois je les ai vu tristes, désespérés, seuls
Ca ne peut jamais être bon pour un enfant

Alors même s'ils me disent je t'aime, ce n'est pas donner pour donner, c'est donner pour recevoir

Parfois l'on peut être égoiste en étant généreux

Ca se reflète dans mes relations: je donne beaucoup, et suis choquée de ne pas recevoir autant en retour.
Et bien la vérité c'est que je suis égoiste de toujours attendre en retour
Ton post est très intéressant.
Pour aller dans ton sens je pense que certaines personnes en donnant trop mettent l'autre à l'épreuve. Pour appuyer mon idée, je remarque que ces mêmes personnes sont ultra susceptibles parce qu'elles n'acceptent pas que ce ne soit pas tout blanc ou tout noir. Elles ont tellement donné qu'il n'est pour elles pas acceptable qu'on leur fasse une crasse.
#538154
Merci Maxime

Le plus dur est fait pour moi je pense: je connais mon problème, je sais d'où il vient

Pourtant le plus dur me semble à venir: le corriger

Comment suis je censée corriger 23 années de ma vie du jour au lendemain
Est ce que ça fait parti de moi? Ou est ce que j'arriverai à l'éliminer?

J'ai beau savoir que je suis dépendante affective et que c'est mal mais concrètement, si mon ex m'envoyer un texto maintenant, en me demandant de le rejoindre dans son lit...je suis quasi sure que je me précipiterai comme une dingue, plus "heureuse" que jamais

C'est comme un lavage de cerveau à chaque fois, à la limite de la schizophrénie!

Est ce que j'arriverai à changer?
#538163
Hannah a écrit :Merci Maxime

Le plus dur est fait pour moi je pense: je connais mon problème, je sais d'où il vient

Pourtant le plus dur me semble à venir: le corriger

Comment suis je censée corriger 23 années de ma vie du jour au lendemain
Est ce que ça fait parti de moi? Ou est ce que j'arriverai à l'éliminer?

J'ai beau savoir que je suis dépendante affective et que c'est mal mais concrètement, si mon ex m'envoyer un texto maintenant, en me demandant de le rejoindre dans son lit...je suis quasi sure que je me précipiterai comme une dingue, plus "heureuse" que jamais

C'est comme un lavage de cerveau à chaque fois, à la limite de la schizophrénie!

Est ce que j'arriverai à changer?
Mon opinion est que le travail (celui pour gagner sa croute) aide beaucoup. Ca permet de recharger les batteries. L'astuce est de se fixer des unités de travail et de refuser toute sollicitation tant qu'une unité n'est pas terminée. De manière générale les solutions sont très simples et juste à coté, on a juste du mal à les voir.

Quant à ton ex, dis toi qu'il pourra bien attendre. Il ne faut pas se dire que si on y va pas c'est loupé, que c'est l'unique opportunité.
#538167
Le seul problème dans le fait "d'attendre" un ex c'est pas l'incapacité à être patient

C'est de se dire "si je tente pas aujourd'hui, peut être qu'il rencontrera quelqu'un demain..."

C'est pour ça je pense que les gens, moi la première, ont tendance à se précipiter dans la reconquête
#538171
Hannah a écrit : Donc de l'amour, j'en ai eu mais c'était pas le bon.
Aujourd'hui mon père "m'aime" toujours autant et moi? Je le fuis, car inconsciemment je sais que il m'aime pour son bien à lui, mais sans penser à moi.
Aujourd'hui j'ai quitté la France pour la Nouvelle Zélande, et si j'ai feint d'autres raisons, la principale est que je suis loin de mes parents et ça me fait du BIEN.
C'est toi qui parle on sent que tu en veux un peu à ton père visiblement, tu conçois qu'il t'aime, mais pas comme tu le voudrais

Après tu parle de corriger 23 années, ce n'est que mon avis, mais la ça va être dur, tu dis que tu as cerné le problème, essaye plutôt de corriger la dépndance, pas de déclarer responsable untel pour ce que tu es ou ce qu'il ton fait.
#538229
Hannah a écrit :Le seul problème dans le fait "d'attendre" un ex c'est pas l'incapacité à être patient
C'est de se dire "si je tente pas aujourd'hui, peut être qu'il rencontrera quelqu'un demain..."
C'est pour ça je pense que les gens, moi la première, ont tendance à se précipiter dans la reconquête
Et comme toute précipitation est quasiment tout le temps négative...

La patience est une vertu ...
Si tu te dis "si je tente pas aujourd'hui, peut être qu'il rencontrera quelqu'un demain..." ça veut dire que finalement tu ne pèses pas lourd dans la balance... tu préfères être un choix "par défaut" ?
Et même s'il rencontre demain quelqu'un, qui te dit qu'après demain il ne voudra pas revenir vers toi ?
La reconquête trop rapide est simplement la volonté d'occulter la peur d'être seul...
Mais qui dit reconquête dit rupture auparavant et qui dit rupture dit problèmes à résoudre...
Or, les problèmes ne se résolvent qu'avec du temps et en se donnant les moyens...
et la boucle est bouclée ... :)

Hugh, j'ai dit... :) (mais bon c'est un avis perso)
#538748
Je trouve ton post très intéressant.. j'ai été (et que je le suis encore un peu) comme toi.

Idem: j'ai eu "bcp" d'hommes dans ma vie (je pense même que je pourrai écrire un livre!), je restai avec des hommes alors que je n'étais pas amoureuse (idem : ils me saoulaient au bout d'une semaine) et quand ils me quittaient, j'étais au 36ème dessous.. c'était à n'y rien comprendre...

J'ai fait une thérapie et il en est ressorti que j'étais une vraie dépendante affective (attention, tout le monde emploie ces termes à tout va, si bien que ça ne veut plus rien dire: c'est pas parce qu'on est malheureux après une rupture qu'on est dépendant affectif!). Pareil, je me suis posée les mêmes questions que toi: d'où ça vient? J'ai pas eu une enfance malheureuse, j'ai des parents aimants, ils ne m'ont pas maltraités, ne sont pas divorcés. Pourtant, il est vite apparu que ça "venait d'eux": ma soeur ainée a été malade et mes parents se sont bcp occupés (et s'occupe toujours) d'elle, si bien que j'étais une enfant solitaire et du coup débrouillarde. Mais j'ai manqué d'affection, parce que mes parents étaient occupés avec ma sœur. D'ailleurs en grandissant, j'ai toujours été en conflit avec eux: j'ai déménagé loin pendant 2 ans parce que je voulais être loin d'eux sans en connaitre vraiment la raison. Pourtant j'attendais toujours un signe de leur part.. c'est paradoxal hein? ;)

Idem, mes parents se confiaient bcp à moi, si bien que le rôle de parents qui leur incombaient étaient complètement inversé.. tout comme toi. Tout comme toi j'en ai eu marre de tenir ce rôle là, alors que moi même je ne me confiais pas à mes parents....

Quand j'ai commencé ma thérapie, c'est l'un des premiers sujets à être venu sur la table: ma relation conflictuelle avec mes parents... Et tout ça est sorti: je me suis rendue compte que mes parents n'avaient pas été présents et que même si je m'y étais habituée, tout ça m'avait vraiment atteint. On a fait une séance psy avec mes parents, et ça a été une très belle chose: on a pu se dire les choses qu'on avait sur le coeur, ils ont pu me dire qu'ils étaient désolés et ça m'a fait bcp de bien d'entendre mes parents dire qu'ils étaient fiers de moi et qu'ils m'aimaient...

Je ne leur en veux pas du tout hein, c'était pas conscient de leur part ce manque d'attention.

Aujourd'hui j'ai une relation sereine avec eux: ma mère est devenue ma meilleure amie alors qu'avant je ne lui parlais de rien du tout! Je parle aussi un peu + avec mon père.. j'ai eu la chance de pouvoir réglé tout ça pendant qu'ils sont encore là.. je t'avouerai que ma plus grande peur était qu'il leur arrive qqchose avant que je n'ai eu le temps de me rabibocher avec eux...

Tout ça pour dire que ce manque, j'essayais désespérément (et inconsciemment!) de le combler avec des hommes, peu importe s'ils étaient fait ou non pour moi. C'était très souvent fusionnel avec tout ce que ça comporte: jalousies, plus de vie sociale etc... et quand il y avait rupture, j'avais l'impression que je ne m'en remettrai jamais.

Depuis, ça va bcp mieux. J'essaie d'avoir des relations saines et d'avoir un mode de fonctionnement sain. Ces mauvaises habitudes ne s'en vont pas comme ça ;) Il faut toujours être sur le qui vive! :lol: Mais globalement, tout va bien, ça a réellement changé :)