- 28 août 2012, 21:18
#530050
Bonjour à tous et merci de me lire.
Voilà, j'ai vécu avec ma femme (par encore "ex-femme" mais je ne sais pas ce que l'avenir nous réserve...) durant 21 ans. Nous avons deux filles de 11 et 6 ans. Nous nous entendions parfaitement au lit et sur de nombreux autres domaines. Mais la communication n'a pas toujours été parfaite. Je suis quelqu'un de très carré et elle est plus intuitive. Du coup, parfois les discussions finissent en coupage de cheveux en quatre, voire... en mille. Au cours de ces années, je n'ai pas été toujours très tendre avec elle. Disons que mon amour était parfois vache. Et puis il y a sept ans, j'ai connu une dépression. Ca a duré à peu près 3 ans. A partir de 2008, j'ai commencé à sortir la tête de l'eau. Elle m'a soutenu au début et puis, a fini par se désintéresser, à s'investir dans son rôle de mère et dans son travail. En 2010, elle s'est laissée draguer par un collègue de boulot. S'en sont suivis quelques rdv avec embrassades à la clé et quelques moments plus intimes. Mais, d'après ce qu'elle m'en a dit, rien de "très grave". En 2010, quand cette drague a commencé, j'ai senti que quelque chose ne tournait pas rond (en même temps, ça faisait plusieurs mois que c'était devenu vraiment compliqué). Un jour, après une dispute, elle a dit stop, "je crois que je vais tout arrêter". Un choc terrible pour moi. Après ça, 6 mois de vie sous le même toit sans grand chose à partager. Je ne lui offrait que mes pleurs et mes supplications. Au bout de 6 mois, une amie m'a donner un conseil pour relancer la machine : la brancher cul. C'est ce que j'ai fait. En 15 jours, c'était reparti. Nous nous embrassions de nouveau et, bien sûr, tout le reste... Elle m'a dit plus tard qu'elle y avait cru 3 semaines. Et puis, elle a arrêté d'y croire, car si j'avais arrêté d'être dur avec elle, ne lui parlant que gentiment et avec le plus grand respect, j'ai continué à être dur avec ma fille. Elle ne l'a pas accepté. Elle a retrouvé mon concurrent. Toujours pour les mêmes roulages de galoches sans conséquence... Six mois ont passés au cours desquels elle attendait que je lui "montre quelque chose". Et puis, l'été dernier (2011), devant elle, en consultant l'heure sur son portable, j'ai découvert le pot-aux-roses. Elle a tout avoué mais ne s'en ait pas pour autant excusée. Elle disait que j'étais le seul responsable de cette situation. Elle m'a malgré tout sauté dessus car elle se sentait coupable et avait envie de sauver notre couple. S'en sont suivis 3 semaines d'amour torride. Mais au bout de quelques semaines, mes angoisses face à un possible rapprochement avec mon rival ont pris le dessus. Je l'ai assommé de questions. Je l'ai étouffée sous les demandes d'affection. Ca a duré un an. Et au mois de juin dernier, elle a lancé la bombe : "c'est fini". Dans les jours qui ont suivi, je l'ai convaincu de ne pas prendre de décision hâtive et de transformer cette rupture en break. Nous sommes séparés depuis 2 mois. J'ai pris un appartement que nous payons à deux... le temps de voir ce qui advient. Nous avons signé un papier de "séparation temporaire" (cf Bruce Fisher). Entre-temps, j'ai commandé et lu le guide "JRME" et j'ai tenté de débuter mon Silence Radio (même si, compte tenu de la garde des filles, ce n'est pas super simple). Depuis, elle me dit qu'elle me trouve "bizarre", qu'elle ne me comprends pas. "On a signé un papier sur lequel on disait qu'on se laisse une chance; ça a quel sens si on ne se parle pas ?" m'a-t-elle dit l'autre soir. Et hier, elle m'a avoué que ce sentiment d'étrangeté dans mon comportement lui venait du fait que ma famille a pris position contre elle et que depuis que je suis rentré de chez eux, elle a l'impression que je me comporte différemment. De façon plus froide, plus distante. Et elle a le sentiment que je reconnais moins mes erreurs passées.
Nous en sommes là.
Voici mes questions :
- cette histoire longue et compliquée peut-elle avoir une autre issue qu'une séparation définitive ?
- J'emménage dans mon appartement dans 10 jours; je lui ai dit que j'avais besoin de temps, besoin de me poser et de réfléchir; elle a répondu qu'elle ne savait pas comment elle allait prendre ce silence (attention, je ne lui ai pas dit clairement "je fais un SR parce qu'on me l'a conseillé, j'ai juste dit "on fait un break, il faut que ce soit un vrai break, qu'on se voit le moins possible, après on verra..."); et puis nous avons 2 filles dont nous devons nous répartir, au moins momentanément, la garde... d'où la question : comment gérer le SR dans ces conditions ?
- enfin, en juin, lorsqu'elle a rompu, c'était parce que je l'étouffais littéralement et elle ne cessait de me le reprocher. Elle me reprochait aussi mes angoisses et mon apitoiement permanent. Maintenant que je prends des distances, que j'essaie de faire ma vie de mon côté et que je semble péter la forme, elle ne me comprend plus et se méfie de moi. D'où ma question : cette relation n'est-elle pas simplement "toxique" ?
Merci d'avance pour vos réponses.
Voilà, j'ai vécu avec ma femme (par encore "ex-femme" mais je ne sais pas ce que l'avenir nous réserve...) durant 21 ans. Nous avons deux filles de 11 et 6 ans. Nous nous entendions parfaitement au lit et sur de nombreux autres domaines. Mais la communication n'a pas toujours été parfaite. Je suis quelqu'un de très carré et elle est plus intuitive. Du coup, parfois les discussions finissent en coupage de cheveux en quatre, voire... en mille. Au cours de ces années, je n'ai pas été toujours très tendre avec elle. Disons que mon amour était parfois vache. Et puis il y a sept ans, j'ai connu une dépression. Ca a duré à peu près 3 ans. A partir de 2008, j'ai commencé à sortir la tête de l'eau. Elle m'a soutenu au début et puis, a fini par se désintéresser, à s'investir dans son rôle de mère et dans son travail. En 2010, elle s'est laissée draguer par un collègue de boulot. S'en sont suivis quelques rdv avec embrassades à la clé et quelques moments plus intimes. Mais, d'après ce qu'elle m'en a dit, rien de "très grave". En 2010, quand cette drague a commencé, j'ai senti que quelque chose ne tournait pas rond (en même temps, ça faisait plusieurs mois que c'était devenu vraiment compliqué). Un jour, après une dispute, elle a dit stop, "je crois que je vais tout arrêter". Un choc terrible pour moi. Après ça, 6 mois de vie sous le même toit sans grand chose à partager. Je ne lui offrait que mes pleurs et mes supplications. Au bout de 6 mois, une amie m'a donner un conseil pour relancer la machine : la brancher cul. C'est ce que j'ai fait. En 15 jours, c'était reparti. Nous nous embrassions de nouveau et, bien sûr, tout le reste... Elle m'a dit plus tard qu'elle y avait cru 3 semaines. Et puis, elle a arrêté d'y croire, car si j'avais arrêté d'être dur avec elle, ne lui parlant que gentiment et avec le plus grand respect, j'ai continué à être dur avec ma fille. Elle ne l'a pas accepté. Elle a retrouvé mon concurrent. Toujours pour les mêmes roulages de galoches sans conséquence... Six mois ont passés au cours desquels elle attendait que je lui "montre quelque chose". Et puis, l'été dernier (2011), devant elle, en consultant l'heure sur son portable, j'ai découvert le pot-aux-roses. Elle a tout avoué mais ne s'en ait pas pour autant excusée. Elle disait que j'étais le seul responsable de cette situation. Elle m'a malgré tout sauté dessus car elle se sentait coupable et avait envie de sauver notre couple. S'en sont suivis 3 semaines d'amour torride. Mais au bout de quelques semaines, mes angoisses face à un possible rapprochement avec mon rival ont pris le dessus. Je l'ai assommé de questions. Je l'ai étouffée sous les demandes d'affection. Ca a duré un an. Et au mois de juin dernier, elle a lancé la bombe : "c'est fini". Dans les jours qui ont suivi, je l'ai convaincu de ne pas prendre de décision hâtive et de transformer cette rupture en break. Nous sommes séparés depuis 2 mois. J'ai pris un appartement que nous payons à deux... le temps de voir ce qui advient. Nous avons signé un papier de "séparation temporaire" (cf Bruce Fisher). Entre-temps, j'ai commandé et lu le guide "JRME" et j'ai tenté de débuter mon Silence Radio (même si, compte tenu de la garde des filles, ce n'est pas super simple). Depuis, elle me dit qu'elle me trouve "bizarre", qu'elle ne me comprends pas. "On a signé un papier sur lequel on disait qu'on se laisse une chance; ça a quel sens si on ne se parle pas ?" m'a-t-elle dit l'autre soir. Et hier, elle m'a avoué que ce sentiment d'étrangeté dans mon comportement lui venait du fait que ma famille a pris position contre elle et que depuis que je suis rentré de chez eux, elle a l'impression que je me comporte différemment. De façon plus froide, plus distante. Et elle a le sentiment que je reconnais moins mes erreurs passées.
Nous en sommes là.
Voici mes questions :
- cette histoire longue et compliquée peut-elle avoir une autre issue qu'une séparation définitive ?
- J'emménage dans mon appartement dans 10 jours; je lui ai dit que j'avais besoin de temps, besoin de me poser et de réfléchir; elle a répondu qu'elle ne savait pas comment elle allait prendre ce silence (attention, je ne lui ai pas dit clairement "je fais un SR parce qu'on me l'a conseillé, j'ai juste dit "on fait un break, il faut que ce soit un vrai break, qu'on se voit le moins possible, après on verra..."); et puis nous avons 2 filles dont nous devons nous répartir, au moins momentanément, la garde... d'où la question : comment gérer le SR dans ces conditions ?
- enfin, en juin, lorsqu'elle a rompu, c'était parce que je l'étouffais littéralement et elle ne cessait de me le reprocher. Elle me reprochait aussi mes angoisses et mon apitoiement permanent. Maintenant que je prends des distances, que j'essaie de faire ma vie de mon côté et que je semble péter la forme, elle ne me comprend plus et se méfie de moi. D'où ma question : cette relation n'est-elle pas simplement "toxique" ?
Merci d'avance pour vos réponses.