- 18 août 2012, 17:47
#525504
Bonjour,
C'est la première fois que je me connecte sur ce genre de forum... mais étant un peu troublé, j'ai grand besoin de vos conseils, ou du moins de quelques mots pour me consoler.
Je vais tenter de résumer mon histoire tant bien que mal :
Je ne sors pas d'une relation sérieuse de plusieurs années, mais je pense que celle que je viens de vivre est cependant pleine de sens, et qu'elle a manifestement besoin d'explications. Il s'agit d'une relation homosexuelle un peu spécial entre deux hommes d'une vingtaine d'année.
Je l'ai rencontré la première fois alors qu'il était le compagnon d'une très bonne amie, et c'est dès cette première rencontre que j'ai subi une attirance immédiate. J'ai récemment appris que je n'étais pas le seul, et que de son coté, même s'il était en couple avec une fille, il m'avait remarqué aussi à ce moment là.
Lui aussi était attiré par moi, et je l'ai senti assez rapidement, d'autant plus qu'il a vécu deux ans de calvaire avec ladite amie. On s'est conduit en simple amis, moi pensant qu'il était hétérosexuel, et ne voulant pas trahir celle avec qui il était, et nous avons commencé à nous connaître par le biais de textos.
Durant deux bonnes années au moins, chaque jour l'on se parlait et l'on se découvrait, tandis que celle avec qui il était se plaignait, puisque ça a toujours été comme s'il ne lui parlait jamais à elle.
Leur rupture s'est passée avec mon aide, et tous les deux m'ont remerciés pour cela, étant donné que je faisais le lien entre lui et elle, mais aussi par ce que je venais de l'aider à accepter quelque chose : il était bisexuel. C'était une situation très difficile pour moi, puisque je commençais à avoir de réels sentiments pour lui.
Après cette rupture, lui et moi nous sommes alors rapprochés, et l’ambiguïté qui animait nos rapports depuis quelques années était une évidence pour chacun.
Nous avons pu enfin nous côtoyer sans aucun intermédiaire, et cela fait quelques jours seulement que nous avons franchi le cap. Un matin au réveil, il s'est jeté sur moi, et nous avons fait plus que nous embrasser. J'étais heureux, surtout par ce que notre relation n'était plus ambiguë; elle devenait réelle, et je savais alors que depuis la première fois que je l'avais vu, je ne m'étais pas trompé.
Après ce matin là, nous sommes restés ensemble quelques jours, et je l'ai ramené chez lui au bout d'un moment. C'est là qu'il m'a avoué m'aimer trop pour vouloir me faire souffrir, et qu'en ce sens il ne souhaitait pas continuer, que l'on devait en rester là. Ne comprenant pas, et ne voulant pas être seul à la maison après avoir entendu ça, je lui ai demandé de venir. Nous avons beaucoup discutés, et nous nous sommes rendus compte que nos relations précédentes avaient été toutes deux un calvaire, en particulier la sienne lorsque je l'ai rencontré. Durant cette discussion, nous nous sommes rapprochés, et nous nous sommes jetés dessus mutuellement une fois encore. Je suis allé travailler le lendemain matin en retard, le laissant seul chez moi. Lorsque je suis rentré le soir, il m'a annoncé qu'il avait beaucoup réfléchi, et qu'il ne pensait pas être capable de retenter une relation de couple, qu'en somme il n'était pas prêt, qu'il était mal à l'aise, et qu'il préférait alors arrêter tout, dans le but de ne pas me faire souffrir; il a aussi rajouté qu'il ne pensait pas être amoureux de moi, mais il a été incapable de trouver une explication à notre histoire. S'il n'était pas amoureux, rien de tout cela ne se serait passé, ou du moins... il n'aurait pas recommencé une nouvelle fois, à mon avis.
Je me suis bien évidemment effondré, ne comprenant plus tellement la situation. Je lui ai demandé de passer la nuit avec moi, en tant qu'amis simplement, et en mangeant des crêpes devant un bon film. Les choses se sont très bien passées, et j'ai tenté de refouler mes sentiments pour lui tout le long de la soirée. Ce n'est que vers 5h du matin qu'il me réveilla, me caressant et m’enlaçant. Il s'est arrêté lorsqu'il a senti que je me réveillais. Je l'ai pris en pitié, essayant de le consoler, par ce que je pense avoir compris qu'il n'acceptait tout simplement pas encore ses sentiments, et j'ai fini par lui dire que "ce n'était pas grave", "qu'il fallait seulement se dire que c'était notre dernière nuit ensemble". A ces mots, il m'a embrassé, et nous avons passé notre dernière nuit ensemble.
Je l'ai ramené chez lui ce matin, il m'a quitté en m'embrassant et en m'avouant qu'il ne regrettait absolument rien. Avant cela, je lui ai expliqué avec quelques balbutiement que je comprenais maintenant, et que je ne lui en voulais pas, mais qu'en fait je l'aimais encore plus par son geste.
Excusez moi pour la longueur, j'ai cru bon de tout expliquer depuis le début afin de cerner le personnage, et d'essayer de le comprendre.
Est-ce que d'après vous j'ai vu bon, est-ce qu'il n'accepte tout simplement pas notre relation, mais qu'il m'aime encore ?
Que dois-je faire pour garder contact avec lui, pour l'attendre... ? Je suis encore accroc à lui, et peut-être devrais-je tout simplement l'oublier; pour le moment je n'ai pas envie de l'oublier.
C'est la première fois que je me connecte sur ce genre de forum... mais étant un peu troublé, j'ai grand besoin de vos conseils, ou du moins de quelques mots pour me consoler.
Je vais tenter de résumer mon histoire tant bien que mal :
Je ne sors pas d'une relation sérieuse de plusieurs années, mais je pense que celle que je viens de vivre est cependant pleine de sens, et qu'elle a manifestement besoin d'explications. Il s'agit d'une relation homosexuelle un peu spécial entre deux hommes d'une vingtaine d'année.
Je l'ai rencontré la première fois alors qu'il était le compagnon d'une très bonne amie, et c'est dès cette première rencontre que j'ai subi une attirance immédiate. J'ai récemment appris que je n'étais pas le seul, et que de son coté, même s'il était en couple avec une fille, il m'avait remarqué aussi à ce moment là.
Lui aussi était attiré par moi, et je l'ai senti assez rapidement, d'autant plus qu'il a vécu deux ans de calvaire avec ladite amie. On s'est conduit en simple amis, moi pensant qu'il était hétérosexuel, et ne voulant pas trahir celle avec qui il était, et nous avons commencé à nous connaître par le biais de textos.
Durant deux bonnes années au moins, chaque jour l'on se parlait et l'on se découvrait, tandis que celle avec qui il était se plaignait, puisque ça a toujours été comme s'il ne lui parlait jamais à elle.
Leur rupture s'est passée avec mon aide, et tous les deux m'ont remerciés pour cela, étant donné que je faisais le lien entre lui et elle, mais aussi par ce que je venais de l'aider à accepter quelque chose : il était bisexuel. C'était une situation très difficile pour moi, puisque je commençais à avoir de réels sentiments pour lui.
Après cette rupture, lui et moi nous sommes alors rapprochés, et l’ambiguïté qui animait nos rapports depuis quelques années était une évidence pour chacun.
Nous avons pu enfin nous côtoyer sans aucun intermédiaire, et cela fait quelques jours seulement que nous avons franchi le cap. Un matin au réveil, il s'est jeté sur moi, et nous avons fait plus que nous embrasser. J'étais heureux, surtout par ce que notre relation n'était plus ambiguë; elle devenait réelle, et je savais alors que depuis la première fois que je l'avais vu, je ne m'étais pas trompé.
Après ce matin là, nous sommes restés ensemble quelques jours, et je l'ai ramené chez lui au bout d'un moment. C'est là qu'il m'a avoué m'aimer trop pour vouloir me faire souffrir, et qu'en ce sens il ne souhaitait pas continuer, que l'on devait en rester là. Ne comprenant pas, et ne voulant pas être seul à la maison après avoir entendu ça, je lui ai demandé de venir. Nous avons beaucoup discutés, et nous nous sommes rendus compte que nos relations précédentes avaient été toutes deux un calvaire, en particulier la sienne lorsque je l'ai rencontré. Durant cette discussion, nous nous sommes rapprochés, et nous nous sommes jetés dessus mutuellement une fois encore. Je suis allé travailler le lendemain matin en retard, le laissant seul chez moi. Lorsque je suis rentré le soir, il m'a annoncé qu'il avait beaucoup réfléchi, et qu'il ne pensait pas être capable de retenter une relation de couple, qu'en somme il n'était pas prêt, qu'il était mal à l'aise, et qu'il préférait alors arrêter tout, dans le but de ne pas me faire souffrir; il a aussi rajouté qu'il ne pensait pas être amoureux de moi, mais il a été incapable de trouver une explication à notre histoire. S'il n'était pas amoureux, rien de tout cela ne se serait passé, ou du moins... il n'aurait pas recommencé une nouvelle fois, à mon avis.
Je me suis bien évidemment effondré, ne comprenant plus tellement la situation. Je lui ai demandé de passer la nuit avec moi, en tant qu'amis simplement, et en mangeant des crêpes devant un bon film. Les choses se sont très bien passées, et j'ai tenté de refouler mes sentiments pour lui tout le long de la soirée. Ce n'est que vers 5h du matin qu'il me réveilla, me caressant et m’enlaçant. Il s'est arrêté lorsqu'il a senti que je me réveillais. Je l'ai pris en pitié, essayant de le consoler, par ce que je pense avoir compris qu'il n'acceptait tout simplement pas encore ses sentiments, et j'ai fini par lui dire que "ce n'était pas grave", "qu'il fallait seulement se dire que c'était notre dernière nuit ensemble". A ces mots, il m'a embrassé, et nous avons passé notre dernière nuit ensemble.
Je l'ai ramené chez lui ce matin, il m'a quitté en m'embrassant et en m'avouant qu'il ne regrettait absolument rien. Avant cela, je lui ai expliqué avec quelques balbutiement que je comprenais maintenant, et que je ne lui en voulais pas, mais qu'en fait je l'aimais encore plus par son geste.
Excusez moi pour la longueur, j'ai cru bon de tout expliquer depuis le début afin de cerner le personnage, et d'essayer de le comprendre.
Est-ce que d'après vous j'ai vu bon, est-ce qu'il n'accepte tout simplement pas notre relation, mais qu'il m'aime encore ?
Que dois-je faire pour garder contact avec lui, pour l'attendre... ? Je suis encore accroc à lui, et peut-être devrais-je tout simplement l'oublier; pour le moment je n'ai pas envie de l'oublier.