- 02 août 2012, 02:17
#518309
Je vais chez elle en voiture, je connais son adresse. Elle, c'est la "next". Lui, c'est mon ex.
Je lui ai envoyé trois messages, disant que malgré le fait que j'étais entourée par mes amis, je me sentais seule à en crever. Il me répond "On n'est jamais seul".
J'arrive devant chez elle, je comprend rapidement quel est son appartement, de la musique, des rires, des voix. Et puis sa voix à lui. Qui parle, qui rit, qui chante avec les autres. Je lui envoie des messages. J'essaie de l'appeler. Il ne répond jamais.
J'aperçois et je reconnais les voix de deux de mes plus chers amis. Comme je le comprendrai à la fin, ils passent la soirée à trois couples. Moi, je suis en bas, je les écoute, je fume, j'envoie des textos auxquels personnes ne répond.
"Les parasites de Radio Pou
Ont brouillé mes messages
Fou, que j'étais de toi
Marilou..."
La raison me quitte, je m'assois sur le trottoir, parfois je fume, parfois je pleure, je me griffe et je m'arrache les cheveux par poignée. Je veux crever, juste crever, combien de temps peut-on survivre en souffrant autant sans crever?
J'attends que le couple d'amis communs descende. Dès qu'ils ont tourné le coin de la rue (m'ont-ils vue?), je sonne, sur la sonnette qui porte le nom honni de la Next. Je lui demande poliment si je peux lui parler. Elle lui dit de descendre. Il arrive, on parle, je pleure, je panique, j'hyperventile, je me griffe, je m'arrache les cheveux, je veux qu'il réponde à ma question: est-ce que c'est fini pour toujours? Oui ou non? Il veut que je fasse le point et que je réfléchisse. Je ne peux pas réfléchir en sachant qu'il dort chez elle, qu'il s'occupe d'elle et de ses affaires, qu'il mange avec elle, qu'il couche avec elle. Je vais crever.
L'autre couple sort et s'en va.
Il remonte chez elle.
Il sont tous les deux.
Il dort chez elle ce soir.
Je lui ai envoyé trois messages, disant que malgré le fait que j'étais entourée par mes amis, je me sentais seule à en crever. Il me répond "On n'est jamais seul".
J'arrive devant chez elle, je comprend rapidement quel est son appartement, de la musique, des rires, des voix. Et puis sa voix à lui. Qui parle, qui rit, qui chante avec les autres. Je lui envoie des messages. J'essaie de l'appeler. Il ne répond jamais.
J'aperçois et je reconnais les voix de deux de mes plus chers amis. Comme je le comprendrai à la fin, ils passent la soirée à trois couples. Moi, je suis en bas, je les écoute, je fume, j'envoie des textos auxquels personnes ne répond.
"Les parasites de Radio Pou
Ont brouillé mes messages
Fou, que j'étais de toi
Marilou..."
La raison me quitte, je m'assois sur le trottoir, parfois je fume, parfois je pleure, je me griffe et je m'arrache les cheveux par poignée. Je veux crever, juste crever, combien de temps peut-on survivre en souffrant autant sans crever?
J'attends que le couple d'amis communs descende. Dès qu'ils ont tourné le coin de la rue (m'ont-ils vue?), je sonne, sur la sonnette qui porte le nom honni de la Next. Je lui demande poliment si je peux lui parler. Elle lui dit de descendre. Il arrive, on parle, je pleure, je panique, j'hyperventile, je me griffe, je m'arrache les cheveux, je veux qu'il réponde à ma question: est-ce que c'est fini pour toujours? Oui ou non? Il veut que je fasse le point et que je réfléchisse. Je ne peux pas réfléchir en sachant qu'il dort chez elle, qu'il s'occupe d'elle et de ses affaires, qu'il mange avec elle, qu'il couche avec elle. Je vais crever.
L'autre couple sort et s'en va.
Il remonte chez elle.
Il sont tous les deux.
Il dort chez elle ce soir.