- 28 juil. 2012, 12:11
#516083
Salut à tous,
Voici mon histoire :
Mon ex et moi avons 24 ans et nous avons passé, en gros, les 5 dernières années ensemble.
Nous habitions à 200 km l'un de l'autre la semaine (j'étudiais et j'étudie toujours dans une grande ville, elle était dans notre petite ville natale). Nous nous voyions tous les week end chez nos parents, ce qui a été un facteur de routine, elle même facteur de rupture. De plus, elle a une situation familiale difficile (parents séparés depuis 4 ans maintenant, beau père de la pire espèce, mère colérique, or elle vit avec ces 2 là, que je devais me taper tous les week ends).
Nous nous sommes rencontrés à un moment où nous allions +- mal tous les deux et nous avons surmonté nos difficultés ensemble, nous avons "tout" appris et découvert ensemble, chose logique à cet âge.
Nous sommes tous les 2 assez introvertis, casaniers et nous nous sommes pas mal renfermés dans notre relation à 2 qui, cela dit, était magique. Mais petit à petit, cela m'a rendu triste, nous n'arrivions pas à avoir d'amis communs dans une ville commune, et comble du truc, quand je revenais le week end je n'avais qu'une envie : me reposer et non pas sortir, etc
Je suis un grand anxieux et j'ai commencé à me dire "ai-je assez profité de ma 'jeunesse' avant de me poser?" et ce genre de questions. On a commencé à parler de s'installer ensemble là où j'étudie mais quand ca se concrétisait ca me faisait peur. Et tout doucement, il y a eu un déséquilibre du rapport de force : je dominais, elle était dominée. Dominée par moi, incertain, anxieux et désagréable, incapable de lui apporter l'équilibre et la stabilité dont elle avait besoin.
Après plusieurs petites ruptures et des engueulades à répétition pendant des mois et des mois, on a décidé de +- commun accord qu'on devait se séparer pour faire le point. Plus sous mon impulsion en fait. Elle souhaitait continuer car elle disait qu'on le regretterait tous les 2 si on arrêtait. Car certes en dehors des coups durs on était bien, on partageait les mêmes envies : partir à l'aventure, jouer aux mêmes jeux vidéo et écouter globalement la même musique, aimer les mêmes films, etc. Elle m'a aussi toujours dit que certes, j'étais quelqu'un de pas toujours facile à vivre (anxieux, plein de doutes), mais qu'elle m'aimait et n'en voudrait pas un autre car j'étais plein de qualités qui la comblaient. Et qu'avec le temps je deviendrais plus mûr etc. Enfin elle m'a toujours dit que j'étais l'homme de sa vie (ce qui ne m'a pas aidé au final car pour moi, elle était "acquise").
Seulement, cette fois c'était la bonne. On s'est engueulé comme des dingues une fois et ca m'a fait trop mal : j'ai voulu retourner m'excuser auprès d'elle mais elle a refusé et cette fois, la porte était fermée. C'est là que j'ai compris que cette fois, c'était fini et que j'allais en chier. Mon instabilité et mon immaturité avaient tout foutu en l'air.
Après avoir pleurniché quelques semaines, j'ai arrêté, elle m'a demandé pour rester amis, garder notre complicité à laquelle elle tenait tellement, au début je ne savais pas trop et puis elle m'a annoncé qu'elle avait quelqu'un (3 semaines après la rupture) pour être honnête avec moi. Elle m'a dit que c'était ca ou retomber en dépression. Je lui ai dit que je respectais son choix mais qu'elle devrait aussi respecter le mien de refuser de rester en contact avec elle pour le moment car c'était trop dur pour moi. Elle m'a dit qu'elle respectait mon choix, mais que ca allait être super dur etc.
Depuis un mois et demi, silence radio réciproque un peu imposé par moi pour cesser de souffrir (voir celle avec qui on a tout appris, dans les bras d'un autre est juste insupportable, mais là je ne vous apprends rien).
Le fait est que, 4 mois après, certes je n'ai pas eu d'autre relation sérieuse pour vraiment me changer les idées (car j'ai accepté de porter le fardeau, contrairement à elle qui a plongé directement dans une autre relation pour ne pas souffrir, ce que je comprends) mais je pense à elle en permanence.
Mon amoureuse et meilleure amie me manque cruellement, je l'aime et je ne sais absolument pas quoi faire.
Depuis ce mois et demi je ne sais pas comment elle a évolué, je crois même qu'elle est partie en vacances avec le next, là où on partait chaque année. Et qu'apparemment elle est bien intégrée dans la famille du mec (quand je regardais son profil FB je voyais des réponses du frère, du père, de la soeur, bref peut-être un refuge pour elle).
Mais au delà de ca, je ne sais rien.
Je sais qu'au début elle se convainquait de vivre une idylle avec ce type, mais maintenant je ne sais pas. Si ca tombe elle est heureuse. Si ca tombe elle pleure comme moi mais en cachette. Je n'en sais juste rien. Je voudrais qu'on se revoie même "comme ca", même si elle est avec ce mec je crois que j'arriverais à la revoir à côté. Et puis le temps ferait peut-être tourner les choses en ma et en notre faveur.
Je ne me vois juste pas continuer ma vie comme si je ne l'avais jamais connue car c'est la personne qui compte le plus pour moi avec ma famille proche. D'un côté, j'hésite à l'appeler et à me prendre un sale retour du genre "tu ne voulais plus parler maintenant c'est fini, tu n'existes plus pour moi". Ce serait un autre coup dur.
Je suis capable de vivre sans elle mais je ne le veux pas
Voilà, si quelqu'un a eu le courage de me lire, n'hésitez pas à me donner votre ressenti.
Voici mon histoire :
Mon ex et moi avons 24 ans et nous avons passé, en gros, les 5 dernières années ensemble.
Nous habitions à 200 km l'un de l'autre la semaine (j'étudiais et j'étudie toujours dans une grande ville, elle était dans notre petite ville natale). Nous nous voyions tous les week end chez nos parents, ce qui a été un facteur de routine, elle même facteur de rupture. De plus, elle a une situation familiale difficile (parents séparés depuis 4 ans maintenant, beau père de la pire espèce, mère colérique, or elle vit avec ces 2 là, que je devais me taper tous les week ends).
Nous nous sommes rencontrés à un moment où nous allions +- mal tous les deux et nous avons surmonté nos difficultés ensemble, nous avons "tout" appris et découvert ensemble, chose logique à cet âge.
Nous sommes tous les 2 assez introvertis, casaniers et nous nous sommes pas mal renfermés dans notre relation à 2 qui, cela dit, était magique. Mais petit à petit, cela m'a rendu triste, nous n'arrivions pas à avoir d'amis communs dans une ville commune, et comble du truc, quand je revenais le week end je n'avais qu'une envie : me reposer et non pas sortir, etc
Je suis un grand anxieux et j'ai commencé à me dire "ai-je assez profité de ma 'jeunesse' avant de me poser?" et ce genre de questions. On a commencé à parler de s'installer ensemble là où j'étudie mais quand ca se concrétisait ca me faisait peur. Et tout doucement, il y a eu un déséquilibre du rapport de force : je dominais, elle était dominée. Dominée par moi, incertain, anxieux et désagréable, incapable de lui apporter l'équilibre et la stabilité dont elle avait besoin.
Après plusieurs petites ruptures et des engueulades à répétition pendant des mois et des mois, on a décidé de +- commun accord qu'on devait se séparer pour faire le point. Plus sous mon impulsion en fait. Elle souhaitait continuer car elle disait qu'on le regretterait tous les 2 si on arrêtait. Car certes en dehors des coups durs on était bien, on partageait les mêmes envies : partir à l'aventure, jouer aux mêmes jeux vidéo et écouter globalement la même musique, aimer les mêmes films, etc. Elle m'a aussi toujours dit que certes, j'étais quelqu'un de pas toujours facile à vivre (anxieux, plein de doutes), mais qu'elle m'aimait et n'en voudrait pas un autre car j'étais plein de qualités qui la comblaient. Et qu'avec le temps je deviendrais plus mûr etc. Enfin elle m'a toujours dit que j'étais l'homme de sa vie (ce qui ne m'a pas aidé au final car pour moi, elle était "acquise").
Seulement, cette fois c'était la bonne. On s'est engueulé comme des dingues une fois et ca m'a fait trop mal : j'ai voulu retourner m'excuser auprès d'elle mais elle a refusé et cette fois, la porte était fermée. C'est là que j'ai compris que cette fois, c'était fini et que j'allais en chier. Mon instabilité et mon immaturité avaient tout foutu en l'air.
Après avoir pleurniché quelques semaines, j'ai arrêté, elle m'a demandé pour rester amis, garder notre complicité à laquelle elle tenait tellement, au début je ne savais pas trop et puis elle m'a annoncé qu'elle avait quelqu'un (3 semaines après la rupture) pour être honnête avec moi. Elle m'a dit que c'était ca ou retomber en dépression. Je lui ai dit que je respectais son choix mais qu'elle devrait aussi respecter le mien de refuser de rester en contact avec elle pour le moment car c'était trop dur pour moi. Elle m'a dit qu'elle respectait mon choix, mais que ca allait être super dur etc.
Depuis un mois et demi, silence radio réciproque un peu imposé par moi pour cesser de souffrir (voir celle avec qui on a tout appris, dans les bras d'un autre est juste insupportable, mais là je ne vous apprends rien).
Le fait est que, 4 mois après, certes je n'ai pas eu d'autre relation sérieuse pour vraiment me changer les idées (car j'ai accepté de porter le fardeau, contrairement à elle qui a plongé directement dans une autre relation pour ne pas souffrir, ce que je comprends) mais je pense à elle en permanence.
Mon amoureuse et meilleure amie me manque cruellement, je l'aime et je ne sais absolument pas quoi faire.
Depuis ce mois et demi je ne sais pas comment elle a évolué, je crois même qu'elle est partie en vacances avec le next, là où on partait chaque année. Et qu'apparemment elle est bien intégrée dans la famille du mec (quand je regardais son profil FB je voyais des réponses du frère, du père, de la soeur, bref peut-être un refuge pour elle).
Mais au delà de ca, je ne sais rien.
Je sais qu'au début elle se convainquait de vivre une idylle avec ce type, mais maintenant je ne sais pas. Si ca tombe elle est heureuse. Si ca tombe elle pleure comme moi mais en cachette. Je n'en sais juste rien. Je voudrais qu'on se revoie même "comme ca", même si elle est avec ce mec je crois que j'arriverais à la revoir à côté. Et puis le temps ferait peut-être tourner les choses en ma et en notre faveur.
Je ne me vois juste pas continuer ma vie comme si je ne l'avais jamais connue car c'est la personne qui compte le plus pour moi avec ma famille proche. D'un côté, j'hésite à l'appeler et à me prendre un sale retour du genre "tu ne voulais plus parler maintenant c'est fini, tu n'existes plus pour moi". Ce serait un autre coup dur.
Je suis capable de vivre sans elle mais je ne le veux pas

Voilà, si quelqu'un a eu le courage de me lire, n'hésitez pas à me donner votre ressenti.
Modifié en dernier par Nico45 le 01 sept. 2012, 11:17, modifié 3 fois.