- 21 juin 2012, 00:17
#497897
Bonjour/soir à tous/tes,
On ouvre le livre:
La rencontre
Tout a commencé il y a 3 ans et demi. Je sortais d'une rupture et j'ai commencé à parler avec Pauline sur Internet. Nous nous sommes très vite entendus et très vite tournés autour. A l'époque, j'avais tout juste 19 ans, elle 16 1/2, j'habitais Paris, elle Nice. On ne voulait rien officialiser avant de se voir, elle ne voulait même pas qu'on s'appelle. Bref! Je suis descendu sur Nice quelque temps après et notre histoire a enfin commencé.
La relation
Nous sommes partis sur de très bonnes bases et on a toujours instauré du respect l'un envers l'autre. Si quelque chose n'allait pas, on se le disait calmement, on en discutait sans problème et tout allait mieux. Je descendais sur Nice le plus fréquemment possible. La distance a été notre force. Quand on ne se voyait pas, on était constamment en contact par texto et le soir on s'appelait pendant des heures, tous les jours, tous les soirs. Nous avions une confiance aveugle l'un envers l'autre, jamais de jalousie, ni de sentiments frustrants ou quoi que ce soit. Sa famille m'a vite adopté parce qu'ils voyaient que je la rendais heureuse, idem de mon côté. Bref, elle était ma meilleure amie en plus d'être mon amante. En 3 ans et demi, on ne s'est pas engueulé une seule fois, aucune dispute, aucun point noir, rien du tout, c'était l'harmonie totale.
Le changement
Je suis parti en septembre dernier à New York pour ma dernière année d'étude. Même si nous avions l'habitude de la distance, le début était un peu difficile, dans le sens où on se manquait beaucoup et il fallait se rassurer un peu. A Noël je suis rentré, tout allait bien, comme avant. Je suis reparti à New York et elle venue me voir fin Février. Pareil, c'était magique, elle découvrait New York pour la 1ère fois. La séparation était dure pour nous deux, et cette fois nous nous disions au revoir jusqu'en Juin ou Juillet.
Tout allait bien, on continuait notre idylle à distance jusqu'à peu près Avril/Mai. Elle a commencé à sortir beaucoup avec de nouveaux amis de Mcdo (où elle travaille à mi-temps), et du coup on avait plus le temps de s'appeler, on se parlait un peu moins par texto. Je lui ai fait la réflexion que, même si je ne voulais pas l'empêcher de sortir, c'était pas forcément très sérieux de sortir tous les soirs jusqu'à 3/4h du mat' alors qu'elle avait cours et/ou qu'elle bossait. Elle l'a reconnue, elle m'a dit que même ses parents lui avaient dit, qu'elle allait faire des efforts. Elle n'en a pas fait, mais ça continuait à aller.
Début Mai, ça a commencé à se gâter, toujours pour les mêmes raisons. J'ai décidé de ne plus rien dire et de laisser couler. Nos conversations SMS devenaient de plus en plus inutiles, on se racontait froidement nos journées, rien de palpitant. J'ai voulu rentrer dans son jeu, pensant qu'elle ne se rendait pas compte de la situation, alors j'ai été très neutre à mon tour. Ca a duré plus d'une semaine comme ça, jusqu'à ce que ça commence à m'agacer alors je lui ai demandé "tu m'aimes un peu moins?". Ce à quoi elle a répondu "Non! Pourquoi tu dis-ça?", là je lui ai dit qu'elle se fichait de moi un peu, elle a dit non, qu'il fallait sûrement qu'on en discute et qu'on parle un peu. On s'est appelé après plus d'une semaine, et je venais de trouver un stage et on avait tellement de choses à se dire qu'au final on a pas parlé de tout ça. C'était mi-Mai.
Les jours suivants, c'était le même cinéma, en pire même. Les "je t'aime" se faisaient rares, plus de mots doux, que des textos hypocrites et neutres. En sortant du stage, elle m'a dit qu'il fallait qu'on parle, alors je l'ai appelé et là bah... voilà. Grosso modo, elle m'a dit, très calmement, comme on a l'habitude, qu'elle ne savait plus trop où elle en était et qu'elle pensait qu'elle ne m'aimait plus, mais qu'il fallait quand même qu'on attende se voir mais que voilà, elle voulait plus continuer à faire semblant et qu'elle devait m'en parler parce que j'étais le seul à pouvoir la comprendre. Malgré mon calme légendaire, je n'ai pas pu m'empêcher de m'emballer un peu en lui disant que je trouvais ça débile étant donné qu'on allait se voir dans 3 semaines (c'était prévu avant, elle devait monter à Paris vers le 15 Juin pour un concert). Elle a écouté mes arguments, je lui ai dit que moi aussi avec la distance, je me posais des questions mais que je savais très bien que quand on allait se voir, tout allait revenir. On a pas raccroché fâché, on s'est dit qu'on allait voir, qu'on savait pas trop si on devait se parler ou quoi, enfin bref. Je ne me suis pas senti vraiment déprimé en raccrochant parce que j'étais persuadé que quand on allait se voir tout allait redevenir comme avant. J'ai donc pris la décision d'anticiper mon retour pour la semaine d'après et de lui faire une surprise pour ses 20 ans, je savais qu'elle fait une soirée chez elle, j'arriverai à ce moment là.
Eviter la rupture:
Me voilà rentré. On ne s'est toujours pas parlé depuis notre coup de fil, ça fait une semaine. Bref, je me prépare pour partir le lendemain quand je reçois un texto d'elle sur mon numéro français. Très froid, très sec, me disant qu'elle avait vu des messages que j'avais envoyé à son frère et qu'elle savait que je voulais venir demain, mais qu'elle pensait que ce n'était pas une bonne idée, que sa décision vis-à-vis de moi n'était pas positive. Tout s'écroule. L'effet de surprise faisait partie de ma stratégie, éviter à tout prix qu'elle ne se conditionne, que sa réaction soit spontanée et vienne du coeur. Loupé. Je lui ai envoyé un mail, assez froid, en lui expliquant qu'elle n'avait rien compris à mes intentions, que je voulais juste faire une surprise à quelqu'un qui m'était cher, que je n'avais pas vu depuis 3/4 mois. Elle a baissé sa garde et s'est excusée en me disant qu'elle était contente que je vois les choses sous cet angle, que malgré la rupture, je restais son meilleur ami et quelqu'un d'indispensable dans sa vie, qu'elle ne voulait jamais qu'on coupe les ponts. Quand j'ai vu le mot rupture, mon coeur s'est serré d'un coup. Je lui ai dit que parler de rupture avant de s'être vus était la chose la plus débile du monde, elle n'a pas protesté, je lui ai demandé quand même si je pouvais venir la voir même 3min pour lui donner la lettre que j'avais écrite, elle m'a dit bien sûr, de venir même à sa fête et de passer la nuit.
Pour moi, la cause de la "rupture", c'était la distance, il n'y avait aucun doute là-dessus, on a toujours été sincère l'un envers l'autre, s'il y avait eu autre chose, elle me l'aurait évidemment dit, on en avait parlé au début de l'année. Donc à partir de là, et logiquement, en se voyant, tout allait lui revenir, à moi aussi, et elle se rendrait compte des choses. Pendant tout le trajet j'étais stressé, comme si c'était la 1ère fois que je la rencontrais. Je lui demande si elle peut sortir sur le parking. Lorsque je la vois, j'ai l'impression de ne l'avoir jamais quitté. En me voyant, elle commence à avoir les larmes aux yeux, me dit que je suis tout beau, et on s'est enlacés. Elle pleurait à flot. L'impression que j'avais eu d'elle ces dernières semaines était celle d'une fille sans sentiment et froide. Là, je la retrouvais vraiment.
Quand la fête s'est finie, je mets mes affaires dans sa chambre comme elle me l'a plus ou moins indiqué, et je remarque que dans la chambre d'en face il y a un matelas. Je me suis dit ça y est, c'est pour moi ou pour elle, on va même pas dormir ensemble (je m'y étais préparé quand même), et là je la vois arriver dans "notre" chambre et commencer à enlever ses bijoux. Je lui dis que si elle veut je peux aller dormir dans la chambre à côté elle me dit que non c'est pas la peine, enfin "c'est comme tu veux mais les draps sont pas mis ni rien". Ca m'a fait sourire et l'espoir a un peu rejailli. Inutile d'essayer de discuter maintenant, il est 4h du mat', elle travaille demain à 11h, on s'est endormis.
Le lendemain je l'emmène au travail, on rigole un peu, c'est gêné mais c'est mignon. L'après-midi elle me propose d'aller à la plage.
Une fois là-bas, elle lance le sujet: Est-ce que je vais pleurer en lisant ta lettre? Me dit-elle avec le sourire. J'ai dit que j'ai tout fait pour! Elle pensait que j'allais lui donner là mais j'y avais pas penser, dommage. Donc on essaye de discuter, moi de pas tout révéler de ce que j'avais mis dans la lettre, et puis je redécouvre la fille sensible que je connais. Au bout de 5min elle pleurait déjà, et pas qu'un peu. Jusque là, elle ne savait pas comment je ressentais les choses, elle pensait que je les acceptais comme je lui avais dit dans mon mail avant que je n'arrive. J'essayais de rester discret mais il a bien fallu que je lui dise que j'esperais qu'on se remette ensemble. Pour elle, elle ne savait plus si c'était de l'affection ou de l'amour, mais malgré qu'elle était effondrée, sa décision semblait ne pas devoir bouger, comme si c'était une obligation de rompre. Elle, elle m'encensait de compliments. C'est une fille qui a beaucoup d'estime pour moi, peut-être entre autre parce que je suis plus vieux, mais elle boit mes paroles quand je lui parle, et là c'était pareil. Elle me disait que si elle m'avait envoyé ce texto froid quand elle a découvert que je venais, c'était parce qu'elle avait trop peur de me voir et d'affronter la personne à qui elle faisait du mal. Enfin, il a fallu qu'on y aille (elle bossait encore), mais j'étais assez content de la conversation. Je dominais clairement et je sentais qu'elle pouvait peut-être rebasculer.
La journée du dimanche s'est très mal passée, elle se mettait à 5 mètres de moi, on savait pas quoi se dire, on était gênés, c'était nul et énervant. Elle m'avait encore fait dormir dans son lit la veille (j'ai entendu sa mère lui demander si elle voulait qu'elle me prépare le petit matelas dans l'autre chambre et Pauline a répondu "Non c'est pas la peine."). Je l'ai déposée au Mcdo le soir, je suis allé la rechercher ensuite, elle m'a fait comprendre qu'il fallait que je parte le lendemain, je l'ai assez mal pris mais passons. On s'est mis au lit, elle ne voulait pas dormir alors elle a commencé à me faire des quizz mais j'avais qu'une envie c'était qu'on rediscute et que je puisse enfin lui donner ma lettre sur laquelle je misais beaucoup. Alors j'ai entamé la conversation et là elle est restée presque de marbre. Elle m'a reparlé de rupture et j'ai pas pu me contenir cette fois, je me suis emporté, je lui ai presque balancé ma lettre et je suis descendu dans le salon. J'étais désespéré, achevé. Elle l'a lu, je l'ai entendu pleurer, elle m'a envoyé un texto pour me dire que maintenant elle était mal, que moi aussi, "et maintenant?". Ensuite elle m'a dit de venir me coucher, ce que j'ai fait mais j'ai très mal dormi, j'ai fait une petite crise d'angoisse, j'ai senti que c'était terminé et que j'étais impuissant. Ma lettre n'a servi à rien.
La vraie fin
Quelques heures plus tard, le jour se lève, Pauline aussi. Elle m'enjambe et petit déjeune en bas avec sa mère. Je l'entends pleurer encore. Elle se met devant la télé pour masquer les pleurs mais je l'entendais toujours. Je suis descendu, j'ai dit bonjour à tout le monde et j'ai demandé à Pauline si on pouvait se parler dans le jardin. Et là, ce sera la dernière conversation sérieuse qu'on ait eu. En gros, je me suis excusé de mon comportement de la veille, j'étais assez serein et je me sentais en dominance encore, malgré tout. Plus je suis calme, plus elle pleure. Donc, elle a pleuré encore. Et au bout de 5min, elle m'a dit ça: "Il faut que je te dise.. Il y a un garçon." Et là bizaremment j'ai très bien réagi et je lui ai dit que je m'en doutais. Oui je m'en doutais mais je ne voulais pas l'envisager. Je lui ai même dit le bon prénom du premier coup. C'est un type dont elle m'avait parlé début Mai, un collègue, banal. Mais bizarrement j'avais ressenti de la jalousie envers lui, alors que ça ne m'était jamais arrivé. Et pourtant elle ne m'avait rien dit de suspect. Ce type là était à sa fête aussi, je l'avais vu lui faire un calin, mais il en faisait à toutes les filles alors je me disais que ça allait. Je l'ai revu au Mcdo le lendemain, je l'ai vu allumer une cigarette, ça m'a rassuré, je m'étais dit que jamais Ô grand jamais Pauline ne sortirait avec quelqu'un qui fume (elle déteste l'odeur etc,..), alors je me suis dit que ça pouvait pas être lui s'il y avait quelqu'un. En plus une fois je l'ai vu commencé une photo d'elle sur FB où il avait très délicat en parlant de "chatte" &co (et non, pas l'animal). Même Pauline avait commenté en disant "Gracieux." Enfin bref, je connaissais ce gars de loin, mais c'était aux antipodes de ce qui plaisait à Pauline. Alors oui quand elle m'a dit qu'il y avait ce garçon, ça m'a rassuré. 1) Parce que ça expliquait beaucoup de choses 2) Parce que ça me confirmait qu'elle était dans une période un peu bizarre.
Et elle l'a avoué par la suite, toujours en pleurant: "Je suis entrain de devenir la fille qu'on a toujours détesté. Et voilà je te le dis, maintenant je bois et je fume". Oh purée d'accord. 1) Cool c'est CARREMENT une période 2) Pas cool du tout, qu'est ce qu'elle nous fait là?!
Après en parlant de son "copain", elle m'a dit qu'elle lui avait parlé de moi évidemment, et qu'elle m'encensait tout le temps, que même ses copines lui disaient que quand elle parlait de moi elle avait les yeux qui s'illuminaient, etc. Pauvre garçon je me suis dit. Elle m'a dit qu'il ne m'arriverait jamais à la cheville, que je passais largement avant. Je lui ai dit que c'était pas correct vis-à-vis de lui, même de m'avoir fait dormir dans son lit (apparemment il l'a pas très bien pris), et puis si j'étais dans les parages tout le temps, ça se fait pas. Elle m'a dit "Il s'adaptera". J'ai halluciné. Ensuite elle me dit qu'elle était persuadée que j'étais son âme soeur, après en amitié ou en amour, on verra, mais c'est une évidence, disait-elle. Elle m'a aussi dit que tout le monde lui disait qu'elle faisait une bêtise, même ses parents, son frère, et tout. Sa mère lui a dit "Ton nouveau copain, il boit? Oui. Il fume? Oui. "Alors je préfère Miko (moi)". Et sa mère c'est son modèle. Elle a toujours accordé énormément d'importance à son avis, etc. Mais bon. D'après elle, tout le monde me défend et est "pro-Miko". Elle est consciente qu'elle est dans une période, elle le dit et le redit, avoue même qu'elle devient quelqu'un qu'elle n'aime pas, mais c'est comme ça, "peut-être que je me casserais la gueule et que je me rendrais compte après,..."
Bref je lui ai dit que j'acceptais et que je serai toujours là pour elle et qu'il fallait qu'elle arrête de fumer, qu'elle arrête aussi d'être fière et qu'elle soit sincère avec moi.
Aussi, j'étais censé la redescendre après sa venue à Paris, et malgré qu'elle m'est dit par mail et en face aussi que je serais toujours le bienvenu chez elle et que je revenais quand je voulais, là elle m'a dit que non, je n'étais pas le bienvenu pour la ramener sur Nice. Là je lui ai un peu fait la leçon, elle a pleuré encore, bref.
Je repasse devant chez eux pour partir (cul-de-sac oblige), et là je vois ses parents sortir et se diriger vers moi, j'ouvre la fenêtre. La mère avait les larmes aux yeux, elle m'a caressé la joue, me disant que ça allait se tasser. Je lui ai dit que j'esperais encore, elle a été agréablement surprise et m'a dit "Laisse-lui le temps". Son père lui m'a dit de faire attention sur la route et m'a dit de repasser quand je voulais.
Maintenant
10 jours se sont passés jusqu'à Paris. On s'est reparlé de manière hypocrite et nulle comme avant, rien de naturel, rien d'intéressant, on organisait vite fait sa venue.
Durant cette période pré-Paris, j'ai complètement changé d'état d'esprit. J'ai commencé à être très énervé contre elle. Sans lui dire évidemment. En fait je me suis rendu compte qu'elle m'avait trompé en fait. Et avec un type qu'elle connaissait depuis 1 mois et demi et dont elle ne connait rien (c'est elle qui me l'a dit quand on s'était expliqué à Nice "je le connais pas bien encore"). J'ai réalisé qu'elle m'avait profondément manqué de respect.
Enfin, elle est arrivée à Paris, on s'est vus avec des amis communs le soir même, j'avais quand même un plan d'attaque en l'amenant dans des endroits qu'elle aimait pour qu'elle se souvienne, etc, mais elle ne laissait rien paraître. Alors que pour elle, Paris = Moi. Elle n'était jamais venue avant de me connaître, tous ses souvenirs ici se rapportent à nous. Donc j'ai voulu jouer là-dessus mais bon, avec ses 2 copines et les miens, c'était pas facile. Je ne la collais pas du tout, je lui montrais que je m'en fichais aussi, je rigolais avec les autres et tout. Le lendemain, journée à Disney avec sa copine, et une amie à moi en commun. Pareil, je ne la calculais pas vraiment. Et à vrai dire, elle non plus. Je les ai ramené jusqu'à chez leurs copine, à peine merci, elles m'ont laissé des bouteilles vides à l'arrière, bref, aucun respect. On s'est brièvement dit à bientôt, on savait qu'on allait se revoir (elles partent le jeudi 21, on était le vendredi 16), mais on savait pas quand.
Et depuis ce jour, aucune nouvelle. On est aujourd'hui mercredi soir, elle part demain matin, et R.I.E.N.
Elle n'a pas souhaité l'anniversaire de ma mère dimanche (elle le savait), elle ne m'a même pas remercié après Disney, même pas proposé de participer à l'essence non plus évidemment, enfin, rien du tout quoi. On devait se voir, c'était sûr, parce qu'en plus elle devait me rendre un objectif photo que je lui avais demandé avant qu'elle vienne, elle m'a dit qu'elle allait me le donner en montant, mais non. Je me suis dit quand même, elle va pas oser repartir sans me dire au revoir, et bah si.
Dernière chose, j'ai pris la décision de passer les deux mois d'été à Nice (aussi parce que je voulais fuir Paris et que j'adore le Sud). J'ai déjà le studio, normalement le petit boulot, je pars mercredi prochain. Je ne compte pas lui dire au début, mais j'aimerais qu'elle le sache au bout d'un moment, et ça se saura de toute manière c'est sûr.
Voilà, c'est très long, merci à ceux qui ont eu le courage de tout lire, j'aimerais des avis, des conseils, là je suis prêt pour un silence radio, je sais que j'en ai besoin
On ouvre le livre:
La rencontre
Tout a commencé il y a 3 ans et demi. Je sortais d'une rupture et j'ai commencé à parler avec Pauline sur Internet. Nous nous sommes très vite entendus et très vite tournés autour. A l'époque, j'avais tout juste 19 ans, elle 16 1/2, j'habitais Paris, elle Nice. On ne voulait rien officialiser avant de se voir, elle ne voulait même pas qu'on s'appelle. Bref! Je suis descendu sur Nice quelque temps après et notre histoire a enfin commencé.
La relation
Nous sommes partis sur de très bonnes bases et on a toujours instauré du respect l'un envers l'autre. Si quelque chose n'allait pas, on se le disait calmement, on en discutait sans problème et tout allait mieux. Je descendais sur Nice le plus fréquemment possible. La distance a été notre force. Quand on ne se voyait pas, on était constamment en contact par texto et le soir on s'appelait pendant des heures, tous les jours, tous les soirs. Nous avions une confiance aveugle l'un envers l'autre, jamais de jalousie, ni de sentiments frustrants ou quoi que ce soit. Sa famille m'a vite adopté parce qu'ils voyaient que je la rendais heureuse, idem de mon côté. Bref, elle était ma meilleure amie en plus d'être mon amante. En 3 ans et demi, on ne s'est pas engueulé une seule fois, aucune dispute, aucun point noir, rien du tout, c'était l'harmonie totale.
Le changement
Je suis parti en septembre dernier à New York pour ma dernière année d'étude. Même si nous avions l'habitude de la distance, le début était un peu difficile, dans le sens où on se manquait beaucoup et il fallait se rassurer un peu. A Noël je suis rentré, tout allait bien, comme avant. Je suis reparti à New York et elle venue me voir fin Février. Pareil, c'était magique, elle découvrait New York pour la 1ère fois. La séparation était dure pour nous deux, et cette fois nous nous disions au revoir jusqu'en Juin ou Juillet.
Tout allait bien, on continuait notre idylle à distance jusqu'à peu près Avril/Mai. Elle a commencé à sortir beaucoup avec de nouveaux amis de Mcdo (où elle travaille à mi-temps), et du coup on avait plus le temps de s'appeler, on se parlait un peu moins par texto. Je lui ai fait la réflexion que, même si je ne voulais pas l'empêcher de sortir, c'était pas forcément très sérieux de sortir tous les soirs jusqu'à 3/4h du mat' alors qu'elle avait cours et/ou qu'elle bossait. Elle l'a reconnue, elle m'a dit que même ses parents lui avaient dit, qu'elle allait faire des efforts. Elle n'en a pas fait, mais ça continuait à aller.
Début Mai, ça a commencé à se gâter, toujours pour les mêmes raisons. J'ai décidé de ne plus rien dire et de laisser couler. Nos conversations SMS devenaient de plus en plus inutiles, on se racontait froidement nos journées, rien de palpitant. J'ai voulu rentrer dans son jeu, pensant qu'elle ne se rendait pas compte de la situation, alors j'ai été très neutre à mon tour. Ca a duré plus d'une semaine comme ça, jusqu'à ce que ça commence à m'agacer alors je lui ai demandé "tu m'aimes un peu moins?". Ce à quoi elle a répondu "Non! Pourquoi tu dis-ça?", là je lui ai dit qu'elle se fichait de moi un peu, elle a dit non, qu'il fallait sûrement qu'on en discute et qu'on parle un peu. On s'est appelé après plus d'une semaine, et je venais de trouver un stage et on avait tellement de choses à se dire qu'au final on a pas parlé de tout ça. C'était mi-Mai.
Les jours suivants, c'était le même cinéma, en pire même. Les "je t'aime" se faisaient rares, plus de mots doux, que des textos hypocrites et neutres. En sortant du stage, elle m'a dit qu'il fallait qu'on parle, alors je l'ai appelé et là bah... voilà. Grosso modo, elle m'a dit, très calmement, comme on a l'habitude, qu'elle ne savait plus trop où elle en était et qu'elle pensait qu'elle ne m'aimait plus, mais qu'il fallait quand même qu'on attende se voir mais que voilà, elle voulait plus continuer à faire semblant et qu'elle devait m'en parler parce que j'étais le seul à pouvoir la comprendre. Malgré mon calme légendaire, je n'ai pas pu m'empêcher de m'emballer un peu en lui disant que je trouvais ça débile étant donné qu'on allait se voir dans 3 semaines (c'était prévu avant, elle devait monter à Paris vers le 15 Juin pour un concert). Elle a écouté mes arguments, je lui ai dit que moi aussi avec la distance, je me posais des questions mais que je savais très bien que quand on allait se voir, tout allait revenir. On a pas raccroché fâché, on s'est dit qu'on allait voir, qu'on savait pas trop si on devait se parler ou quoi, enfin bref. Je ne me suis pas senti vraiment déprimé en raccrochant parce que j'étais persuadé que quand on allait se voir tout allait redevenir comme avant. J'ai donc pris la décision d'anticiper mon retour pour la semaine d'après et de lui faire une surprise pour ses 20 ans, je savais qu'elle fait une soirée chez elle, j'arriverai à ce moment là.
Eviter la rupture:
Me voilà rentré. On ne s'est toujours pas parlé depuis notre coup de fil, ça fait une semaine. Bref, je me prépare pour partir le lendemain quand je reçois un texto d'elle sur mon numéro français. Très froid, très sec, me disant qu'elle avait vu des messages que j'avais envoyé à son frère et qu'elle savait que je voulais venir demain, mais qu'elle pensait que ce n'était pas une bonne idée, que sa décision vis-à-vis de moi n'était pas positive. Tout s'écroule. L'effet de surprise faisait partie de ma stratégie, éviter à tout prix qu'elle ne se conditionne, que sa réaction soit spontanée et vienne du coeur. Loupé. Je lui ai envoyé un mail, assez froid, en lui expliquant qu'elle n'avait rien compris à mes intentions, que je voulais juste faire une surprise à quelqu'un qui m'était cher, que je n'avais pas vu depuis 3/4 mois. Elle a baissé sa garde et s'est excusée en me disant qu'elle était contente que je vois les choses sous cet angle, que malgré la rupture, je restais son meilleur ami et quelqu'un d'indispensable dans sa vie, qu'elle ne voulait jamais qu'on coupe les ponts. Quand j'ai vu le mot rupture, mon coeur s'est serré d'un coup. Je lui ai dit que parler de rupture avant de s'être vus était la chose la plus débile du monde, elle n'a pas protesté, je lui ai demandé quand même si je pouvais venir la voir même 3min pour lui donner la lettre que j'avais écrite, elle m'a dit bien sûr, de venir même à sa fête et de passer la nuit.
Pour moi, la cause de la "rupture", c'était la distance, il n'y avait aucun doute là-dessus, on a toujours été sincère l'un envers l'autre, s'il y avait eu autre chose, elle me l'aurait évidemment dit, on en avait parlé au début de l'année. Donc à partir de là, et logiquement, en se voyant, tout allait lui revenir, à moi aussi, et elle se rendrait compte des choses. Pendant tout le trajet j'étais stressé, comme si c'était la 1ère fois que je la rencontrais. Je lui demande si elle peut sortir sur le parking. Lorsque je la vois, j'ai l'impression de ne l'avoir jamais quitté. En me voyant, elle commence à avoir les larmes aux yeux, me dit que je suis tout beau, et on s'est enlacés. Elle pleurait à flot. L'impression que j'avais eu d'elle ces dernières semaines était celle d'une fille sans sentiment et froide. Là, je la retrouvais vraiment.
Quand la fête s'est finie, je mets mes affaires dans sa chambre comme elle me l'a plus ou moins indiqué, et je remarque que dans la chambre d'en face il y a un matelas. Je me suis dit ça y est, c'est pour moi ou pour elle, on va même pas dormir ensemble (je m'y étais préparé quand même), et là je la vois arriver dans "notre" chambre et commencer à enlever ses bijoux. Je lui dis que si elle veut je peux aller dormir dans la chambre à côté elle me dit que non c'est pas la peine, enfin "c'est comme tu veux mais les draps sont pas mis ni rien". Ca m'a fait sourire et l'espoir a un peu rejailli. Inutile d'essayer de discuter maintenant, il est 4h du mat', elle travaille demain à 11h, on s'est endormis.
Le lendemain je l'emmène au travail, on rigole un peu, c'est gêné mais c'est mignon. L'après-midi elle me propose d'aller à la plage.
Une fois là-bas, elle lance le sujet: Est-ce que je vais pleurer en lisant ta lettre? Me dit-elle avec le sourire. J'ai dit que j'ai tout fait pour! Elle pensait que j'allais lui donner là mais j'y avais pas penser, dommage. Donc on essaye de discuter, moi de pas tout révéler de ce que j'avais mis dans la lettre, et puis je redécouvre la fille sensible que je connais. Au bout de 5min elle pleurait déjà, et pas qu'un peu. Jusque là, elle ne savait pas comment je ressentais les choses, elle pensait que je les acceptais comme je lui avais dit dans mon mail avant que je n'arrive. J'essayais de rester discret mais il a bien fallu que je lui dise que j'esperais qu'on se remette ensemble. Pour elle, elle ne savait plus si c'était de l'affection ou de l'amour, mais malgré qu'elle était effondrée, sa décision semblait ne pas devoir bouger, comme si c'était une obligation de rompre. Elle, elle m'encensait de compliments. C'est une fille qui a beaucoup d'estime pour moi, peut-être entre autre parce que je suis plus vieux, mais elle boit mes paroles quand je lui parle, et là c'était pareil. Elle me disait que si elle m'avait envoyé ce texto froid quand elle a découvert que je venais, c'était parce qu'elle avait trop peur de me voir et d'affronter la personne à qui elle faisait du mal. Enfin, il a fallu qu'on y aille (elle bossait encore), mais j'étais assez content de la conversation. Je dominais clairement et je sentais qu'elle pouvait peut-être rebasculer.
La journée du dimanche s'est très mal passée, elle se mettait à 5 mètres de moi, on savait pas quoi se dire, on était gênés, c'était nul et énervant. Elle m'avait encore fait dormir dans son lit la veille (j'ai entendu sa mère lui demander si elle voulait qu'elle me prépare le petit matelas dans l'autre chambre et Pauline a répondu "Non c'est pas la peine."). Je l'ai déposée au Mcdo le soir, je suis allé la rechercher ensuite, elle m'a fait comprendre qu'il fallait que je parte le lendemain, je l'ai assez mal pris mais passons. On s'est mis au lit, elle ne voulait pas dormir alors elle a commencé à me faire des quizz mais j'avais qu'une envie c'était qu'on rediscute et que je puisse enfin lui donner ma lettre sur laquelle je misais beaucoup. Alors j'ai entamé la conversation et là elle est restée presque de marbre. Elle m'a reparlé de rupture et j'ai pas pu me contenir cette fois, je me suis emporté, je lui ai presque balancé ma lettre et je suis descendu dans le salon. J'étais désespéré, achevé. Elle l'a lu, je l'ai entendu pleurer, elle m'a envoyé un texto pour me dire que maintenant elle était mal, que moi aussi, "et maintenant?". Ensuite elle m'a dit de venir me coucher, ce que j'ai fait mais j'ai très mal dormi, j'ai fait une petite crise d'angoisse, j'ai senti que c'était terminé et que j'étais impuissant. Ma lettre n'a servi à rien.
La vraie fin
Quelques heures plus tard, le jour se lève, Pauline aussi. Elle m'enjambe et petit déjeune en bas avec sa mère. Je l'entends pleurer encore. Elle se met devant la télé pour masquer les pleurs mais je l'entendais toujours. Je suis descendu, j'ai dit bonjour à tout le monde et j'ai demandé à Pauline si on pouvait se parler dans le jardin. Et là, ce sera la dernière conversation sérieuse qu'on ait eu. En gros, je me suis excusé de mon comportement de la veille, j'étais assez serein et je me sentais en dominance encore, malgré tout. Plus je suis calme, plus elle pleure. Donc, elle a pleuré encore. Et au bout de 5min, elle m'a dit ça: "Il faut que je te dise.. Il y a un garçon." Et là bizaremment j'ai très bien réagi et je lui ai dit que je m'en doutais. Oui je m'en doutais mais je ne voulais pas l'envisager. Je lui ai même dit le bon prénom du premier coup. C'est un type dont elle m'avait parlé début Mai, un collègue, banal. Mais bizarrement j'avais ressenti de la jalousie envers lui, alors que ça ne m'était jamais arrivé. Et pourtant elle ne m'avait rien dit de suspect. Ce type là était à sa fête aussi, je l'avais vu lui faire un calin, mais il en faisait à toutes les filles alors je me disais que ça allait. Je l'ai revu au Mcdo le lendemain, je l'ai vu allumer une cigarette, ça m'a rassuré, je m'étais dit que jamais Ô grand jamais Pauline ne sortirait avec quelqu'un qui fume (elle déteste l'odeur etc,..), alors je me suis dit que ça pouvait pas être lui s'il y avait quelqu'un. En plus une fois je l'ai vu commencé une photo d'elle sur FB où il avait très délicat en parlant de "chatte" &co (et non, pas l'animal). Même Pauline avait commenté en disant "Gracieux." Enfin bref, je connaissais ce gars de loin, mais c'était aux antipodes de ce qui plaisait à Pauline. Alors oui quand elle m'a dit qu'il y avait ce garçon, ça m'a rassuré. 1) Parce que ça expliquait beaucoup de choses 2) Parce que ça me confirmait qu'elle était dans une période un peu bizarre.
Et elle l'a avoué par la suite, toujours en pleurant: "Je suis entrain de devenir la fille qu'on a toujours détesté. Et voilà je te le dis, maintenant je bois et je fume". Oh purée d'accord. 1) Cool c'est CARREMENT une période 2) Pas cool du tout, qu'est ce qu'elle nous fait là?!
Après en parlant de son "copain", elle m'a dit qu'elle lui avait parlé de moi évidemment, et qu'elle m'encensait tout le temps, que même ses copines lui disaient que quand elle parlait de moi elle avait les yeux qui s'illuminaient, etc. Pauvre garçon je me suis dit. Elle m'a dit qu'il ne m'arriverait jamais à la cheville, que je passais largement avant. Je lui ai dit que c'était pas correct vis-à-vis de lui, même de m'avoir fait dormir dans son lit (apparemment il l'a pas très bien pris), et puis si j'étais dans les parages tout le temps, ça se fait pas. Elle m'a dit "Il s'adaptera". J'ai halluciné. Ensuite elle me dit qu'elle était persuadée que j'étais son âme soeur, après en amitié ou en amour, on verra, mais c'est une évidence, disait-elle. Elle m'a aussi dit que tout le monde lui disait qu'elle faisait une bêtise, même ses parents, son frère, et tout. Sa mère lui a dit "Ton nouveau copain, il boit? Oui. Il fume? Oui. "Alors je préfère Miko (moi)". Et sa mère c'est son modèle. Elle a toujours accordé énormément d'importance à son avis, etc. Mais bon. D'après elle, tout le monde me défend et est "pro-Miko". Elle est consciente qu'elle est dans une période, elle le dit et le redit, avoue même qu'elle devient quelqu'un qu'elle n'aime pas, mais c'est comme ça, "peut-être que je me casserais la gueule et que je me rendrais compte après,..."
Bref je lui ai dit que j'acceptais et que je serai toujours là pour elle et qu'il fallait qu'elle arrête de fumer, qu'elle arrête aussi d'être fière et qu'elle soit sincère avec moi.
Aussi, j'étais censé la redescendre après sa venue à Paris, et malgré qu'elle m'est dit par mail et en face aussi que je serais toujours le bienvenu chez elle et que je revenais quand je voulais, là elle m'a dit que non, je n'étais pas le bienvenu pour la ramener sur Nice. Là je lui ai un peu fait la leçon, elle a pleuré encore, bref.
Je repasse devant chez eux pour partir (cul-de-sac oblige), et là je vois ses parents sortir et se diriger vers moi, j'ouvre la fenêtre. La mère avait les larmes aux yeux, elle m'a caressé la joue, me disant que ça allait se tasser. Je lui ai dit que j'esperais encore, elle a été agréablement surprise et m'a dit "Laisse-lui le temps". Son père lui m'a dit de faire attention sur la route et m'a dit de repasser quand je voulais.
Maintenant
10 jours se sont passés jusqu'à Paris. On s'est reparlé de manière hypocrite et nulle comme avant, rien de naturel, rien d'intéressant, on organisait vite fait sa venue.
Durant cette période pré-Paris, j'ai complètement changé d'état d'esprit. J'ai commencé à être très énervé contre elle. Sans lui dire évidemment. En fait je me suis rendu compte qu'elle m'avait trompé en fait. Et avec un type qu'elle connaissait depuis 1 mois et demi et dont elle ne connait rien (c'est elle qui me l'a dit quand on s'était expliqué à Nice "je le connais pas bien encore"). J'ai réalisé qu'elle m'avait profondément manqué de respect.
Enfin, elle est arrivée à Paris, on s'est vus avec des amis communs le soir même, j'avais quand même un plan d'attaque en l'amenant dans des endroits qu'elle aimait pour qu'elle se souvienne, etc, mais elle ne laissait rien paraître. Alors que pour elle, Paris = Moi. Elle n'était jamais venue avant de me connaître, tous ses souvenirs ici se rapportent à nous. Donc j'ai voulu jouer là-dessus mais bon, avec ses 2 copines et les miens, c'était pas facile. Je ne la collais pas du tout, je lui montrais que je m'en fichais aussi, je rigolais avec les autres et tout. Le lendemain, journée à Disney avec sa copine, et une amie à moi en commun. Pareil, je ne la calculais pas vraiment. Et à vrai dire, elle non plus. Je les ai ramené jusqu'à chez leurs copine, à peine merci, elles m'ont laissé des bouteilles vides à l'arrière, bref, aucun respect. On s'est brièvement dit à bientôt, on savait qu'on allait se revoir (elles partent le jeudi 21, on était le vendredi 16), mais on savait pas quand.
Et depuis ce jour, aucune nouvelle. On est aujourd'hui mercredi soir, elle part demain matin, et R.I.E.N.
Elle n'a pas souhaité l'anniversaire de ma mère dimanche (elle le savait), elle ne m'a même pas remercié après Disney, même pas proposé de participer à l'essence non plus évidemment, enfin, rien du tout quoi. On devait se voir, c'était sûr, parce qu'en plus elle devait me rendre un objectif photo que je lui avais demandé avant qu'elle vienne, elle m'a dit qu'elle allait me le donner en montant, mais non. Je me suis dit quand même, elle va pas oser repartir sans me dire au revoir, et bah si.
Dernière chose, j'ai pris la décision de passer les deux mois d'été à Nice (aussi parce que je voulais fuir Paris et que j'adore le Sud). J'ai déjà le studio, normalement le petit boulot, je pars mercredi prochain. Je ne compte pas lui dire au début, mais j'aimerais qu'elle le sache au bout d'un moment, et ça se saura de toute manière c'est sûr.
Voilà, c'est très long, merci à ceux qui ont eu le courage de tout lire, j'aimerais des avis, des conseils, là je suis prêt pour un silence radio, je sais que j'en ai besoin

Modifié en dernier par Miko_ le 10 juil. 2012, 11:43, modifié 11 fois.