Ici, trouvez des conseils et stratégies pour récupérer son ex : silence radio, règles, comportements à éviter. Partagez vos expériences, posez vos questions, et explorez les étapes pour surmonter les interdits et recréer des liens. Que vous débutiez ou cherchiez à comprendre, cet espace est là pour vous guider
#494038
Bonjour tout le monde,

Voilà maintenant 5 mois que mon mari est parti de la maison. Qu'on n'a plus que des contacts indirects, par écrit, aussi froids que possible.

Il est parti en étant très clair, qu'il voulait divorcer. Il l'avait même annoncé à son père avant de me le dire à moi. Je lui ai demandé s'il avait envisagé une séparation de corps, il a répondu non.

La semaine où il est parti, il était ivre en permanence. Il pleurait sans arrêt, donc moi je l'ai consolé. Je n'ai jamais eu le droit de lui dire qu'il me rendait malheureuse, à chaque fois il m'accusait de lui faire du chantage. Donc cette semaine-là, je n'ai pas eu le droit de pleurer. Je lui ai même dit que ce n'était pas grave... Je lui ai donné un poème sur l'estime de soi en lui souhaitant de se remettre. Je lui ai demandé pardon dans une lettre de ne pas avoir été celle qu'il voulait. Un soir il était sorti ivre et n'est pas rentré, j'ai appelé la police. Il est rentré en se roulant par terre et en pleurant, puis quand il a vu que les policiers étaient à la maison il s'est redressé en 1/4 de seconde et s'est mis à sourire et à leur dire que je m'étais inquiétée pour rien. Le lendemain il m'en voulait à mort et m'a accusée en criant devant les enfants de vouloir le tuer. Elles s'en souviennent encore...

Et pourtant... un an avant la rupture, j'avais eu des sentiments pour quelqu'un d'autre (un collègue), et quand je m'en suis rendue compte je l'ai dit à mon mari, par honnêteté, tout en étant TRES CLAIRE que pour moi ce n'était rien et que ca allait passer. J'ai coupé contact avec ce collègue, je l'ai fait savoir à mon mari, je lui ai dit et répété pendant un an, que c'était lui que j'aimais vraiment et que je voulais vivre avec lui.

Et lui... pendant un an... il m'a mené une vie pas possible, je faisais tout à la maison + travail stressant à responsabilités. Lui, restait peinard toute la journée (il travaillait soi disant à domicile mais maintenant j'ai mes doutes), et quand je rentrais en trouvant la vaisselle sale partout et les bouteilles de bière vides, je ne pouvais même pas lui demander gentiment ce m'aider un peu. Tout de suite il se mettait en colère en me disant que je voulais tout contrôler (alors que je parlais vraiment gentiment). On prenait les dîners en famille, il faisait la tête et ne m'adressait pas la parole, il parlait seulement aux enfants, pour leur dire de se dépêcher de manger.

Il n'a jamais été tendre avec moi, parfois (souvent même) j'avais l'impression que le sexe le dégoûtait, d'ailleurs il me l'avait dit dans nos premiers mois ensemble. J'ai cru que ca s'arrangerait. Souvent, lorsqu'il considérait que j'avais dit quelque chose de travers, il se mettait à m'ignorer, me repoussait, devenait très froid, ca pouvait durer des jours, jusqu'à ce que je craque et m'aplatisse physiquement devant lui en sanglotant. Alors il me disait "allez ce n'est pas grave, mais ne recommence pas". En 10 ans il ne m'a jamais demandé pardon. C'était toujours moi. Parfois dans les pires crises, je me sentais moins que rien et j'ai pensé au suicide plusieurs fois, juste pour trouver une sortie à toute cette angoisse.

Il n'a jamais su prendre la moindre décision ni initiative, ni en couple ni en famille, c'était moi qui portais tout, moi qui me levais le matin, et quand je lui demandais de l'aide il se fâchait.

Il se moquait souvent de moi, et quand je me vexais il m'accusait d'être trop susceptible. Quand je faisais des activités qui m'intéressent, il ricanait en me traitant d'intello. Quand je m'achetais des nouveaux vêtements il me dénigrait du style "tu fais ta crise de la trentaine ou quoi" ou alors "tiens aujourd'hui tu es habillée comme au 19e siècle". Il trouvait ca drôle et après il s'étonnait que je ne remette jamais les vêtements...

Depuis qu'il est parti, il voit nos enfants seulement un WE sur deux (c'est moi qui ai pris la décision, lui n'a rien demandé, il s'en fiche), et ne me demande jamais de leurs nouvelles entre temps. Il ne demande pas non plus à les voir plus souvent. Quand il les a pour la moitié des vacances scolaires, il me reproche qu'il a à gérer leurs "caprices", comme si j'étais responsable. Il ne supporte pas qu'elles lui tiennent tête, ni qu'elles n'obéissent pas dans la seconde (elles ont 3 et 5 ans!), il se fâche souvent et a été violent deux fois avec l'aînée avant la rupture, quand elle me réclamait. Depuis ce jour, j'ai eu de gros doutes.

A la fin, il me harcelait, en m'appelant au bureau pour pleurer ou me crier dessus. La nuit il attendait que je dorme profondément pour me réveiller et parler de nous, sur un ton culpabilisant. J'étais crevée, en manque de sommeil chronique, il dormait en bas mais je tendais l'oreille toute la nuit de peur qu'il ne monte.

Une fois je lui ai demandé une pause. La nuit même il est monté dans ma chambre en me disant "j'ai envie de te violer". Par culpabilité je me suis laissée faire, et j'en garde un très mauvais souvenir, c'était violent et animal, il me dominait complètement et me faisait mal.

Bref, nous divorcons dans 3 semaines, par consentement mutuel car je voulais que ca aille vite.

Vous aurez compris que de mon côté j'ai réalisé que notre relation était complètement toxique pour moi. Dans les derniers mois, j'en ai parlé à mes parents et ils ont dit qu'ils ne comprenaient pas pourquoi je n'avais pas ouvert les yeux plus tôt. L'automne dernier j'ai lu par hasard un livre sur les manipulateurs (il m'avait convaincue que mon ancien collègue en était un) et j'ai appliqué la méthode de résistance sur lui, pour voir. Par exemple, je ne lui montrais plus l'effet qu'il avait sur moi, je me cachais aux toilettes pour pleurer, et quand il s'énervait je restais souriante, surtout devant les enfants. Je n'hésitais plus à intervenir quand il s'énervait sur nos enfants, je m'interposais. Résultat, au bout de 4 mois il est parti en cherchant à me culpabiliser, en disant que j'avais détruit son estime de lui et qu'il ne pourrait jamais avoir d'autre relation à cause de moi. Depuis j'ai appris qu'à cette époque il draguait une fille et qu'il l'avait rencontrée à plusieurs reprises.

Entre temps, nous avons repris contact avec mon ancien collègue, il est complètement différent. Nous nous entendons bien et je pense être vraiment amoureuse de lui. Il est très patient, très tendre, il me fait rire, je me sens bien. Il est nettement plus âgé que moi mais il m'apporte tellement! On a les mêmes goûts, souvent on pense à la même chose en même temps, on aime passer du temps ensemble, on peut tout se dire, on se dispute parfois mais on arrive toujours à se parler, se demander pardon et faire évoluer notre relation dans le bon sens. Tout ceci est nouveau pour moi.

Mon problème c'est que quand je suis avec lui, je me sens encore sous l'influence de mon mari, j'ai l'impression de le tromper, c'est difficile à expliquer. J'ai peur qu'il apprenne bientôt que j'ai quelqu'un et qu'il le prenne très mal. Je n'arrive pas à me sortir de son influence. Nous avons des relations sexuelles très très bonnes, mais à chaque fois ca me fait repenser à mon mari qui ne faisait jamais attention à moi, et alors j'ai envie de pleurer de honte. C'est compliqué à expliquer.

De plus il faudra qu'on garde le contact toute notre vie pour les enfants. J'ai surtout peur qu'il essaie de revenir en me disant qu'il a changé et de retomber sous son emprise.

Quelqu'un a-t'il déjà vécu cette situation? Je n'aime pas mettre des étiquettes ni juger les gens mais je pense qu'il rentre dans la catégorie des pervers narcissiques. Je voudrais aussi dire que si vous vous reconnaissez dans mon histoire, partez avant qu'il ne soit trop tard, les choses ne feront qu'empirer.

Que puis-je attendre du futur vis à vis des enfants? Comment faire pour le tenir à distance? Qu'est-ce qui est le mieux pour les enfants dans ce cas-là? Qu'elles le voient le moins possible? Quel effet psychologique peut-il leur faire quand elles grandiront (je précise que dans sa tête c'est moi qui suis allée voir ailleurs et il a dit à des amis communs que c'est pour ca qu'il est parti, parce qu'il m'aimait mais que je ne l'aimais plus... c'est aussi ce qu'il a dit à la thérapeute de couple qu'il a réussi à embobiner, à la fin elle me faisait presque des reproches, du coup je n'osais plus parler avec elle)...

Pardon pour la longueur. Merci d'avance pour vos commentaire, avis, conseils etc.
#1347667

Salut glace!

C’est Antoine Peytavin, fondateur de jerecuperemonex.com, le premier site sur la rupture amoureuse selon The Times.
Merci pour ton message ! La communauté va très vite te répondre pour t’aider.

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#494041
Je suis réellement émue par ton message.

Pour deux raisons. Ce que je vis actuellement avec le père de ma fille et ce que petite fille j'ai vécu.

D'abord, une chose, je suis heureuse que tu aies cette nouvelle histoire. Vis-la, savoure-la, blottis-toi.
Ce mec n'est pas ton ex.
Plus personne ne te fera subir ça.
Par contre je pense, en espérant ne pas te vexer, que tu as besoin d'un soutien psy. C'est une étape obligée, toute forte que tu sois, tu as besoin de déposer un peu ton bagage.

Pour ton ex, divorcer, régler la garde des enfants, très bien, vital et urgent.

Tu es maman, je suis maman, je comprends je pense tout ce qui te passe par la tête.
Mais dis-bien devant le juge TOUT ce que ton ex a fait, la violence, la boisson, TOUT. Si ça doit le priver de ses enfants ou réduire son droit de visite ça sera une décision judiciaire prise par quelqu'un de compétent, loin de tout ressenti d'ex-femme, de mère, etc. Laisse la justice décider.

Pour tes enfants...Bon, je vais être impudique et c'est peut-être pas le lieu mais je suis une fille qui a eu exactement le même genre de père. Les coups, la boisson... Si tu veux je développe par MP. Tout ce que je peux dire c'est que malgré une mise à distance demandée par le juge ma mère s'est efforcée pendant des années à maintenir un lien, et qu'au final ça a fait pire que mieux.
J'ai 28 ans, ça fait 10 ans que je ne parle plus à mon père et crois-moi : je vais bien.

Un message décousu, j'en suis désolée.
Vis ton histoire avec ce collègue, vibre, fais-toi aider et n'aie AUCUNE pitié pour le père de tes enfants.

C'est avec mon cœur de maman, de maman séparée et surtout avec mon cœur de petite fille que je te le dis.

Plein de courage.
#494046
Merci.

Je veux bien tout dire au juge, mais si elle (c'est une femme) décide de lui retirer la garde, alors qu'en fait je me suis trompée, je m'en voudrai toute ma vie pour mes enfants. Comment savoir? Comment prendre une décision si importante? Si je me base sur les faits passés, j'aurai l'impression d'être sans pitié et rancunière.

Et lui ne comprendra pas, il se sentira "trahi", parce qu'il n'a toujours pas réalisé que j'avais changé. Il semble toujours persuadé que j'aurai besoin de lui un jour ou l'autre, enfin, c'est juste une intuition parce qu'on ne s'est pas parlé depuis 3 mois maintenant, et la dernière fois que j'ai essayé (pour Pâques) je me suis fait crier dessus.

Et quand j'essaie de lui expliquer fermement que je n'ai pas besoin de lui, il semble sincèrement ne pas comprendre.

Donc si je déballe tout devant le juge sans prévenir (je pense qu'il est loin de se douter de ce que je pense de lui maintenant), il va tomber de haut. J'ai presque envie de le plaindre parce qu'au fond, ce n'est pas sa faute.

Vous êtes sûrs que les juges sont vraiment compétents? J'imagine qu'ils doivent voir toutes les situations mais peut-être qu'ils jugent parfois trop vite aussi? En même temps, c'est vrai que quand on a un doute le mieux c'est de prendre des précautions...

Je suis perdue...
#494060
Je crois qu'on s'en fiche de ce que lui va ressentir le jour où tu déballeras tout. Je crois que lui ne s'est pas posé la question toutes ces années où il t'a rabaissé, toutes les nuits où il te réveillait pour te culpabiliser ou te violenter.

Je crois que pour tes filles, tu oublies qu'il a été violent avec la plus grande et qu'il pourrait très bien recommencer. Je crois que tu pourrais laisser une juge évaluer la situation et prendre une décision, avec son recul et son expérience (et bien sûr, personne n'est à l'abri d'une erreur, ni toi, ni la juge) quitte à attendre que tes filles soient plus grandes pour donner leur avis/exprimer leur envie.

Bref, fais ce qui est le mieux pour toi et tes filles, pas pour lui. Ce qui compte c'est toi et tes filles, pas lui.
#496378
Bonjour,

Aujourd'hui, nous nous sommes revus à l'approche du divorce.
Après tous ces mois de galères j'ai trouvé un bon emploi stable, dans une ville à 1h20 en train de là où il travaille.
Il voulait que je lui donne l'adresse pour pouvoir trouver un logement dans le même quartier et voir les filles plus souvent.
Depuis des semaines, j'allais mieux car je me concentrais sur ma nouvelle vie, rien qu'à moi, et là, en apprenant ca, j'ai craqué... Tout est sorti, tout ce que je pense de lui, toute mon amertume, ma tristesse aussi, car il m'avait dit qu'il n'avait pas été heureux avec moi...
Lui, ne me regardait même pas, le visage déformé par la haine, il ne répondait pas à mes questions, il ne bougeait pas. Je lui ai demandé ce qu'il me reprochait, il n'a rien répondu, il faisait juste non de la tête d'un air méchant.

Je suis partie. Deux heures plus tard je l'ai rappelé, et là, maintenant, je suis perdue... Je voudrais vos avis...

Au téléphone il m'a demandé si ce serait plus facile pour moi qu'il n'habite pas dans la même ville. Qu'il était prêt à habiter loin de moi si je me sentais mieux comme ca. Je lui ai dit que oui, je me sentirais plus libre, il a accepté. Il m'a redit qu'il voulait aller de l'avant, mais il a dit POUR LA PREMIERE FOIS EN 10 ANS qu'il avait été heureux avec moi, mais que du fait de nos caractères ca ne marchait plus. Et il m'a dit qu'il fallait que j'arrête de penser qu'il me voyait comme quelqu'un d'horrible. Ah bon?

On a convenu de raccrocher pour se calmer et de se rappeler demain pour discuter des écoles, arrangements etc.

Je suis complètement perdue, du coup. Les faits sont là et ils restent, le passé récent n'est pas glorieux mais je ne peux pas m'empêcher de penser qu'il a bon fond, qu'il ne cherche pas seulement à me blesser, qu'il est capable de mieux si seulement je savais m'y prendre...

Et en même temps j'ai peur qu'on soit en train de devenir amis, parce que ca ouvre la porte à un rapprochement qui me mettrait dans la confusion.

Vous avez un avis? AU fond de moi je garderai toujours l'espoir qu'il change et qu'il devienne celui que j'attends, celui que je vois parfois en lui, mais en est-il capable? Comment savoir?
#496429
Franchement..

Enfin, tu sais, peut-être qu'il a bon fond. Peut-être même qu'il est capable de changer. Admettons. Mais tu ne peux pas baser ta vie et celles de tes enfants sur des "si". Tant qu'il n'y a pas de preuves, d'actes, ce n'est que du vent. Alors même si tu veux y croire, reconstruis toi, reconstruis ta vie, pense à toi et tes enfants. Garde à l'esprit que ça va prendre du temps.

Et pour répondre à ta question (et en me basant sur ce que tu nous as décrit) : Je ne crois pas à un changement possible. Pas un changement durable en tout cas.
#500743
Bof... Depuis que nous avons repris contact pour le divorce, je retombe dans un état hyper-anxieux, comme les derniers mois où il était à la maison (plus d'appétit, insomnies etc).

Il cherche un logement juste à côté de chez nous alors que ce n'est pas la ville où il travaille. Il insiste pour avoir les enfants plus souvent, "pour ne pas paraître comme un père distant". Il n'y a que le paraître qui compte pour lui. Pour me convaincre il utilise des arguments comme "tu es une mère formidable, je sais que tu penseras au bien des enfants d'abord".

Sauf que... de retour d'un weekend chez lui, ma grande avait un gros bleu au genou et un orteil cassé (on a passé la journée d'hier à l'hôpital). Lui, ne m'a rien signalé en me le ramenant. Elle prétendait ne pas se souvenir de ce qui s'était passé, puis elle a dit que c'était arrivé le vendredi a l'école, puis elle a fini par dire "non, peut-être que je me suis cognée chez papa mais c'est ma faute". Je peux vous dire que le médecin a trouvé ca bizarre et moi aussi!

Hier soir elle a fini par me dire qu'en fait, elle se souvient bien, elle s'est cognée et s'est fait gronder par son père (comme il en a l'habitude avec elle, jamais avec la petite). Donc elle a caché tout le weekend qu'elle avait mal car elle ne voulait pas qu'il se fâche encore. En revenant chez moi elle boîtait, son orteil est gonflé et ca lui fait très mal. On aura les résultats de la radio aujourd'hui. Elle n'a que 5 ans!!!

De plus elle me dit qu'elle n'aime pas aller chez son père car elle s'ennuie, il ne se lève pas le matin, il dort dans la journée en les laissant jouer toutes seules et se fâche souvent. Il les a déjà laissées toutes seules à la maison pour sortir prendre l'air.

Vous trouvez ca normal vous, quand on se cogne, de ne même pas oser le dire à son papa?

Et lui, en ce moment il se montre sympa avec moi, il m'appelle "salut comment ca va" etc. J'aimerais bien croire qu'il essaie de montrer de la bonne volonté pour rester en bons termes, mais je pense surtout qu'il essaie de m'amadouer pour que le divorce se passe comme prévu. De toutes facons je ne lui fais plus aucune confiance, il se contredit sans arrêt, un jour il est méchant, le lendemain tout gentil, je ne sais plus quoi croire. Au détour d'une conversation, il a lâché "on verra bien quand elles auront 12 ans" (âge où elles peuvent être entendues par le juge pour dire chez qui elles veulent habiter). Du coup j'ai peur qu'il les manipule pour qu'elles aillent habiter chez lui dans quelques années...

Donc je vais emmener mes enfants chez une pédopsychiatre, le temps qu'il faudra pour qu'elle les connaisse bien, et ensuite je lui demanderai un certificat décrivant leur état psychologique (et le mien! après ce qu'il a fait y compris un viol, le voir est difficile surtout qu'il ne veut pas reconnaître m'avoir fait du mal).

J'ai aussi un certificat médical pour l'orteil (sachant que ce n'est pas la première fois que je les retrouve avec des problèmes après un weekend chez lui, je crois que tout au moins il les néglige). Et un témoignage pour violence physique sur la grande.

Je vais présenter tout ca au juge et demander à ajourner la jugement de divorce, pour avoir plus de temps pour évaluer la situation. En attendant, j'espère qu'elle rendra une ordonnance de non-conciliation raisonnable qui nous permettra de nous poser dans notre nouvelle vie sereinement. Enfin comme vous disiez, c'est à elle de décider ca, après tout c'est son boulot.

Le médecin m'a demandé de revenir lundi prochain sans les enfants pour discuter, et de préparer une liste des problèmes qu'elles ont pu avoir à chaque fois qu'elles revenaient de WE chez lui.

Voilà... Pas terrible mais je progresse, une chose certaine c'est que je ne le veux plus du tout dans ma vie, et que s'il ne peut pas être un père attentif, c'est peut-être mieux que les enfants le voient plutôt moins que plus...