- 23 avr. 2012, 10:19
#466119
Bonjour à tous,
Je voulais juste donner quelques pistes sur le point de vue du largueur et la possibilité de situations ambigües.
J'ai quitté mon copain (relation longue de 8 ans), convaincue de la nécessité de se séparer. J'ai toujours beaucoup de tendresse, de respect pour lui. Dans ma tête, nous formons toujours une équipe qui se sert les coudes. J'ai beaucoup de nostalgie pour notre histoire et je ne l'oublierai jamais.
Cependant, nous étions ensemble par habitude. Je n'avais plus le coeur qui battait en le voyant. Et des choses qui ne m'auraient jamais agacée avant ont commencé à le faire. Des désaccords installés ont fini par jouer un rôle de tue l'amour + un tue-la-libido pour moi.
Donc j'ai pris la décision de le quitter. Cà n'a pas été facile, j'ai muri cette décision pendant plusieurs mois.
On a eu une rupture d'adultes :
- pas de cris
- des explications
- et on ne sais pas trop si on va rester amis sur le long terme (moi évidemment je voudrais, mais je comprends que mon ex ait besoin de me tenir à l'écart pour l'instant.)
C'est avec cette expérience que je suis capable de voir à quel point la position du largueur (surtout ici au terme d'une relation longue) peut être ambigüe.
Même si je sais que j'ai pris la bonne décision pour nous deux, la rupture est aussi vécue comme une déchirure très profonde de mon côté. Il me manque. J'ai envie de lui parler tous les jours.
Quand j'ai une tuile, il est le premier que j'ai envie d'appeler.
Quand je me sens pas bien, j'ai envie d'être dans ses bras.
J'ai envie de savoir ce qui se passe dans sa vie.
Et parfois même je me dis : "et alors ? il y a des couples comme çà... qui restent ensemble par habitude" et çà marche !
(bon, le fait qu'il n'éveille plus ma libido constitue quand même un gros soucis + il y a des problèmes que nous ne contournerons pas...)
Mais franchement parfois, j'ai envie que d'une chose, c'est de m'emparer de cette solution de facilité :
- retourner dans cet appartement dans lequel nous avons vecu si longtemps
- vivre à ses côtés, parce que je sais exactement comment çà se passe et que du coup c'est extrêmement rassurant.
Alors attention, il ne s'agit pas de (me) trouver des excuses aux largueurs, mais d'explorer des pistes de reflexion qui nous permettent de savoir ce qui se passe à ce moment-là et ce qui peut donner naissance à des situations terribles moralement (faux retours) et qui une fois de plus donnent une bonne raison d'appliquer un SR (pour que non seulement nous, nous décrochions, mais pour que le largueur décroche lui aussi !!!)
La vie est flippante pour les largueurs aussi, la rupture peut aussi être une grosse déchirure pour eux (s'ils ne partent pas haineux ou pour quelqu'un d'autre) et la tentation de revenir (même si c'est juste par dépendance affective) peut être très forte.
D'ou les nombreux témoignages de retours d'ex qui capotent.
Conclusion :
Il faut tenir le SR, car non seulement
=> l'ex doit pouvoir expérimenter une sensation de manque si vous souhaitez le récupérer.
=> il doit lui aussi être sorti de la dépendance affective pour, si il revient, revenir sur des bases saines.
Je voulais juste donner quelques pistes sur le point de vue du largueur et la possibilité de situations ambigües.
J'ai quitté mon copain (relation longue de 8 ans), convaincue de la nécessité de se séparer. J'ai toujours beaucoup de tendresse, de respect pour lui. Dans ma tête, nous formons toujours une équipe qui se sert les coudes. J'ai beaucoup de nostalgie pour notre histoire et je ne l'oublierai jamais.
Cependant, nous étions ensemble par habitude. Je n'avais plus le coeur qui battait en le voyant. Et des choses qui ne m'auraient jamais agacée avant ont commencé à le faire. Des désaccords installés ont fini par jouer un rôle de tue l'amour + un tue-la-libido pour moi.
Donc j'ai pris la décision de le quitter. Cà n'a pas été facile, j'ai muri cette décision pendant plusieurs mois.
On a eu une rupture d'adultes :
- pas de cris
- des explications
- et on ne sais pas trop si on va rester amis sur le long terme (moi évidemment je voudrais, mais je comprends que mon ex ait besoin de me tenir à l'écart pour l'instant.)
C'est avec cette expérience que je suis capable de voir à quel point la position du largueur (surtout ici au terme d'une relation longue) peut être ambigüe.
Même si je sais que j'ai pris la bonne décision pour nous deux, la rupture est aussi vécue comme une déchirure très profonde de mon côté. Il me manque. J'ai envie de lui parler tous les jours.
Quand j'ai une tuile, il est le premier que j'ai envie d'appeler.
Quand je me sens pas bien, j'ai envie d'être dans ses bras.
J'ai envie de savoir ce qui se passe dans sa vie.
Et parfois même je me dis : "et alors ? il y a des couples comme çà... qui restent ensemble par habitude" et çà marche !
(bon, le fait qu'il n'éveille plus ma libido constitue quand même un gros soucis + il y a des problèmes que nous ne contournerons pas...)
Mais franchement parfois, j'ai envie que d'une chose, c'est de m'emparer de cette solution de facilité :
- retourner dans cet appartement dans lequel nous avons vecu si longtemps
- vivre à ses côtés, parce que je sais exactement comment çà se passe et que du coup c'est extrêmement rassurant.
Alors attention, il ne s'agit pas de (me) trouver des excuses aux largueurs, mais d'explorer des pistes de reflexion qui nous permettent de savoir ce qui se passe à ce moment-là et ce qui peut donner naissance à des situations terribles moralement (faux retours) et qui une fois de plus donnent une bonne raison d'appliquer un SR (pour que non seulement nous, nous décrochions, mais pour que le largueur décroche lui aussi !!!)
La vie est flippante pour les largueurs aussi, la rupture peut aussi être une grosse déchirure pour eux (s'ils ne partent pas haineux ou pour quelqu'un d'autre) et la tentation de revenir (même si c'est juste par dépendance affective) peut être très forte.
D'ou les nombreux témoignages de retours d'ex qui capotent.
Conclusion :
Il faut tenir le SR, car non seulement
=> l'ex doit pouvoir expérimenter une sensation de manque si vous souhaitez le récupérer.
=> il doit lui aussi être sorti de la dépendance affective pour, si il revient, revenir sur des bases saines.