- 31 mars 2012, 03:03
#453745
Bonjour/bonsoir à tous !
Je suis ce forum depuis trois semaines sans oser m'y inscrire. Dur, dur de trouver le sommeil ce soir, alors je me lance pour vous raconter mon histoire..
Mon ex m'a quitté il y a trois semaines, après une énième dispute. Nous étions ensemble depuis un an et vivions ensemble depuis six mois dans une maison que nous avons choisit ensemble. Les premiers mois de notre relation étaient idylliques (comme pour tout le monde je suppose, les débuts sont toujours parfaits.) et puis ça s'est corsé parce que je souffrais d'une phobie sociale et ma dernière relation a été désastreuse. Mon ex ex m'avait séquestré pendant 48 heures pour pas que je le quitte (alors, rassurez vous, vos interdits sont minimes à côtés de ça
). Bref. Je refusais donc de rencontrer sa famille et ses amis, j'étais terrifiée à l'idée de les décevoir. J'ai aussi une relation très fusionnelle avec ma famille et c'était très dur pour moi de les "délaisser" pour passer du temps avec lui. On s'est séparés pendant deux semaines en décembre à cause de tout ça. A ce moment là, j'ai réalisé que je devais me bouger pour garder l'homme que j'aime. J'ai donc rencontré sa famille (avec qui j'ai passé beaucoup de temps depuis, tout allait bien, on s'entendait même très bien) et je faisais en sorte de limiter les moments avec ma famille (je passais tous mes après-midi chez ma mère avant ça). On a donc décidé de se remettre ensemble après deux semaine puisque j'étais bien décidée à m'investir dans notre relation et notre "chez-nous". Tout s'est très bien passé ensuite, c'était comme au premier jour, nous étions fous l'un de l'autre et avions même du mal à nous séparer pour quelques heures. Et puis .. Rebelotte ! Deux semaines avant notre séparation, j'ai déconné. Je déprimais parce que je n'ai pas le permis, bloquée par ma phobie sociale je ne pouvais pas aller au code et pas de travail non plus. Je tournais en rond chez nous toute la journée pendant que lui, bossait, et je n'avais plus l'envie de rien. Ménage : zéro. Vie sexuelle : moins dix. Bref, la cata acte 2. Il m'a donc quitté le 8 mars, épuisé moralement. A la suite de notre séparation, j'ai passé mes journées au code (j'ai une date pour mai) et j'ai trouvé du travail ! Je suis fière de moi pour ça, mais je dois avouer que je comptais là-dessus pour lui faire réaliser que cette fois, j'avais vraiment décidé de me bouger.. Et c'est le cas ! Il a trouvé un nouveau travail, il est en déplacement dans toute la france la semaine et ne revient que le week-end. On ne s'est donc vus que deux fois depuis notre séparation. La première fois, tout s'est bien passé. Il m'a dit qu'il m'aimait encore et qu'il reviendrait sûrement, qu'on avait seulement besoin de souffler un peu. La deuxième fois, je revenais de soirée et j'avais bien trop bu ce qui est vraiment pas dans mes habitudes, mais pour noyer le chagrin .. On peut faire d'énormes conneries ! Bref. J'ai fais l'erreur d'aller le voir en rentrant et on s'est disputé. J'ai alors entamé un SR strict pendant deux semaines, mais ce soir .. J'ai craqué. Je l'ai appelé et nous sommes restés au téléphone pendant une heure. Il m'a avoué penser à moi à tous les jours, que je lui manquais, qu'il avait du mal à s'endormir sans moi etc. Il m'a aussi demandé une bonne dizaine de fois si j'avais retrouvé quelqu'un. J'ai été vague, comme le conseille certains posteurs. Ensuite, il m'a dit qu'il m'aimait vraiment, mais qu'il faisait un "blocage". Qu'il ne voulait pas me voir parce que ça lui faisait trop de mal, qu'il savait qu'il aurait envie de revenir, mais qu'il n'arrivait plus à croire en nous et qu'il n'y arriverait jamais plus. Qu'il ne voulait plus rentrer chez nous le soir en ayant cette boule au ventre, peur d'une nouvelle dispute. Je lui ai appris les bonnes nouvelles (pour le code et pour le travail). Gros blanc. Il m'a ensuite dit qu'il était perdu, qu'effectivement notre relation pourrait prendre une autre tournure après ça, mais qu'il avait du mal à me croire, du mal à oublier tous les problèmes qu'on a eu. Par moment il avait la voix tremblante et me disait qu'il était fou de moi, perdu et imaginait ce que serait notre "nouvelle vie" et l'instant d'après il me disait que sa décision était définitive et que lui prouver que je pouvais faire des efforts nous faisait plus de mal qu'autre chose puisque il avait envie d'y croire, mais qu'il en était incapable. Je ne sais vraiment plus quoi penser de tout ça ! Son discours me semble incohérent.. J'aimerais vos avis. Abdiquer, SR ou nouvelle tentative ?
Désolée pour ce roman..
Merci d'avance pour vos réponses et j'envois tous mon courage et mon soutien aux "victimes" de l'amour ..
Je suis ce forum depuis trois semaines sans oser m'y inscrire. Dur, dur de trouver le sommeil ce soir, alors je me lance pour vous raconter mon histoire..
Mon ex m'a quitté il y a trois semaines, après une énième dispute. Nous étions ensemble depuis un an et vivions ensemble depuis six mois dans une maison que nous avons choisit ensemble. Les premiers mois de notre relation étaient idylliques (comme pour tout le monde je suppose, les débuts sont toujours parfaits.) et puis ça s'est corsé parce que je souffrais d'une phobie sociale et ma dernière relation a été désastreuse. Mon ex ex m'avait séquestré pendant 48 heures pour pas que je le quitte (alors, rassurez vous, vos interdits sont minimes à côtés de ça
). Bref. Je refusais donc de rencontrer sa famille et ses amis, j'étais terrifiée à l'idée de les décevoir. J'ai aussi une relation très fusionnelle avec ma famille et c'était très dur pour moi de les "délaisser" pour passer du temps avec lui. On s'est séparés pendant deux semaines en décembre à cause de tout ça. A ce moment là, j'ai réalisé que je devais me bouger pour garder l'homme que j'aime. J'ai donc rencontré sa famille (avec qui j'ai passé beaucoup de temps depuis, tout allait bien, on s'entendait même très bien) et je faisais en sorte de limiter les moments avec ma famille (je passais tous mes après-midi chez ma mère avant ça). On a donc décidé de se remettre ensemble après deux semaine puisque j'étais bien décidée à m'investir dans notre relation et notre "chez-nous". Tout s'est très bien passé ensuite, c'était comme au premier jour, nous étions fous l'un de l'autre et avions même du mal à nous séparer pour quelques heures. Et puis .. Rebelotte ! Deux semaines avant notre séparation, j'ai déconné. Je déprimais parce que je n'ai pas le permis, bloquée par ma phobie sociale je ne pouvais pas aller au code et pas de travail non plus. Je tournais en rond chez nous toute la journée pendant que lui, bossait, et je n'avais plus l'envie de rien. Ménage : zéro. Vie sexuelle : moins dix. Bref, la cata acte 2. Il m'a donc quitté le 8 mars, épuisé moralement. A la suite de notre séparation, j'ai passé mes journées au code (j'ai une date pour mai) et j'ai trouvé du travail ! Je suis fière de moi pour ça, mais je dois avouer que je comptais là-dessus pour lui faire réaliser que cette fois, j'avais vraiment décidé de me bouger.. Et c'est le cas ! Il a trouvé un nouveau travail, il est en déplacement dans toute la france la semaine et ne revient que le week-end. On ne s'est donc vus que deux fois depuis notre séparation. La première fois, tout s'est bien passé. Il m'a dit qu'il m'aimait encore et qu'il reviendrait sûrement, qu'on avait seulement besoin de souffler un peu. La deuxième fois, je revenais de soirée et j'avais bien trop bu ce qui est vraiment pas dans mes habitudes, mais pour noyer le chagrin .. On peut faire d'énormes conneries ! Bref. J'ai fais l'erreur d'aller le voir en rentrant et on s'est disputé. J'ai alors entamé un SR strict pendant deux semaines, mais ce soir .. J'ai craqué. Je l'ai appelé et nous sommes restés au téléphone pendant une heure. Il m'a avoué penser à moi à tous les jours, que je lui manquais, qu'il avait du mal à s'endormir sans moi etc. Il m'a aussi demandé une bonne dizaine de fois si j'avais retrouvé quelqu'un. J'ai été vague, comme le conseille certains posteurs. Ensuite, il m'a dit qu'il m'aimait vraiment, mais qu'il faisait un "blocage". Qu'il ne voulait pas me voir parce que ça lui faisait trop de mal, qu'il savait qu'il aurait envie de revenir, mais qu'il n'arrivait plus à croire en nous et qu'il n'y arriverait jamais plus. Qu'il ne voulait plus rentrer chez nous le soir en ayant cette boule au ventre, peur d'une nouvelle dispute. Je lui ai appris les bonnes nouvelles (pour le code et pour le travail). Gros blanc. Il m'a ensuite dit qu'il était perdu, qu'effectivement notre relation pourrait prendre une autre tournure après ça, mais qu'il avait du mal à me croire, du mal à oublier tous les problèmes qu'on a eu. Par moment il avait la voix tremblante et me disait qu'il était fou de moi, perdu et imaginait ce que serait notre "nouvelle vie" et l'instant d'après il me disait que sa décision était définitive et que lui prouver que je pouvais faire des efforts nous faisait plus de mal qu'autre chose puisque il avait envie d'y croire, mais qu'il en était incapable. Je ne sais vraiment plus quoi penser de tout ça ! Son discours me semble incohérent.. J'aimerais vos avis. Abdiquer, SR ou nouvelle tentative ? Désolée pour ce roman..
Merci d'avance pour vos réponses et j'envois tous mon courage et mon soutien aux "victimes" de l'amour ..
. Quitté le 8 mars mais vous vous êtes revus.