- 03 janv. 2009, 06:34
#53049
Moi... j'ai vécu 4 ans avec une femme dont je n'étais pas amoureux... je m'étais dit: aimer ou être aimé? j'ai choisi être aimé...
Je dois être franc: j'ai été aimé comme aucun homme ne pouvais rêver d'être aimé! Mais moi... en fou!... je ne l'aimais pas... J'ai donc mis un terme à cette relation.
Être aimé ne me satisfaisait pas… j’ai donc décider d’aimer! J'ai rencontré ma conjointe (et future mère de mon enfant) lors d'un contrat de travail. Je l'ai vue trois fois, une fois par année... elle m'a toujours plus. Ce qui m’a attiré chez elle était son humour, sa jovialité, sa voix, son audeur, sans oublier son apparence (que mon enfant a hérité à ma grande joie!) Mais quand je me suis décidé à lui avouer mes sentiment... elle était avec un autre. Pendant deux semaines, tous les jours, nous nous envoyions des courriels! J’ai donc appris que sa relation n'allait pas bien... J'ai donc commis une erreur: draguer une femme prise! Elle est venu me voir (nous habitions à plus de 500klm l’un de l’autre) plusieurs fois. Nous sommes devenus des amoureux. Nous étions en juillet 2004.
Elle a laissé son conjoint pour moi. Nos relations intimes dépassaient tous se que j’avais connus (je n’ai pas un catalogue de femmes à n’en plus finir mais elle n’était pas la première non plus) Quelque mois plus tard (4 en fait)... elle apprend par hasard que je me suis remis en question sur mon orientation. J’ai en effet vécu un abus avec un homme étant enfant que je n’avais pas réglé et qui me remettais en question. Je n’ai jamais vécu ou eu de relation avec aucuns homme mais bon… disons que la blessure de mon enfant intérieur à refait surface. En aucun cas, je lui est démontré un non désir d’elle. Elle n'en fait pas de cas (me semble t'il).
1 mois plus tard, soit en novembre, j'apprends qu'elle est soigné médicalement pour une dépression car je dois l'emmener d'urgence à l'hôpital (elle avait envie de s'enlever la vie). Nous restons 14 heures à l'urgence... Depuis.. j’ai toujours eu la frousse qu’elle se tue…
En décembre, elle déménage chez moi et en janvier... elle attends un enfant de moi. J'étais, tellement heureux qu'elle soit la mère de mon premier enfant! Mais je lui ai dit que peu importe sa décision (pour l'avortement), je la respecterais. En aucun cas je l'ai forcé. Le trois semaine légale pour l’avortement passe et voilà … la dépression refait surface...
Nous déménageons de la ville pour habiter en région, plus près de nos parents. Ensuite, c'est à mon tour de tomber malade... je suis opéré d'urgence au poumon: j'ai failli perdre la vie alors que mon enfant était dans le ventre de sa maman. Je me fais soigner. L'enfant naît – ma conjointe vit un accouchement presque sans douleur - et trois semaines plus tard en octobre, je rechute: un autre opération au poumon.
Mon enfant a trois semaines et commence à faire ses nuits (soit 6 heures) durant ma convalescence à l'hôpital. Ma famille comme la sienne se fait des soucis pour moi. Notre premier conflit: elle est frustré que tous s'occupe de moi et pas d'elle qui vient d'accoucher... Je lui dit que j’aurais préféré mourir du poumon que d’entendre ça! En fait je crois que j’ai déprimé… j’ai cru que j’étais fini… que je ne verrais jamais ma fille! En de l’entendre se plaindre qu’on s’occupe plus de moi que d’elle qui a vécu un bel accouchement… disons que je ne l’ai pas pris… Je l’ai accusé d’être sans cœur et de ne penser qu’à elle! Je le regrette maintenant… j’aurais du fermé ma grande gueule! Et moi, d’avoir de la compassion. Je ne comprenais pas à l’époque que la seule personne que l’on peut changer est soi-même. Et qu’en changeant, nous obligions notre entourage à changer. Enfin voilà…
Je fini par rencontrer dans le cadre d’un contrat un femme super, belle, comédienne. Et je sais que je peux vivre une aventure avec… Même si mon couple bat de l’aile… je refuse de détruire se que j’ai bâti pour ça, car je sais qu’il n’y a pas de lendemain. Je résiste donc et ne le regrette pas.
Pourtant, pendant deux ans… je ne peux toucher sexuellement ma conjointe sans être rejetés… je le vie très mal et, en 2007, désire mettre un terme à ma relation. Non parce que je ne l’aime plus mais parce que je crois qu’elle ne m’aime plus. On ne fait pas un couple sur un rejet continuel de l’autre, il me semble. Elle me confie qu’elle a vécu un viol et qu’elle va consulter pour retrouver son désire envers moi. Elle me dit aussi qu’elle n’a pas connu son père avant l’age de 5 ans et que par ce fait, n’a jamais eu de complexe d’œdipe. Ayant vécu un abus… je ne comprends pas trop son explication cause à effet mais la respecte et lui fait confiance. Je lis beaucoup sur ce sujet et comprend mieux sa vision.
Elle retourne aux études car elle réoriente sa carrière. Un moi après le début des cours, je me pointe à l’heure du déjeuné : un de ses collègue me voit et lui fait signe que je suis là : le regard hagard, elle me demande s’il y a un problème ou si notre enfant va bien. Je l’informe que je voulais simplement la voir et manger avec elle parce que dans ce temps là, je partais trois jours par semaine pour travailler, Et je m’ennuyais d’elle tellement. Elle vient s’installer avec moi pour manger et je ne la trouve pas normal. Je crois que j’ai dû l’inquiéter car elle n’était pas prévenu que j’allais la voir.
En décembre 2007, on se dit mutuellement que, ça passe ou ça casse. Moi j’ai découvert que je l’aimais et que j’acceptais qu’elle prenne du temps pour régler ses problèmes de libido.
En février 2008, elle vit un humiliation dans le cadre de ses études. Quelque semaines plus tard, elle me dit qu’elle ne m’aime plus. Et qu’elle croit que nous devrions nous quitter. Je discute, nous finissons par régler cette situation en statut quo : i.e. chambre à part. Mais j’ai trouvé très difficile qu’elle me dise, dans les yeux, je ne t’aime plus.
Cela fait deux ans ½ qu’on ne fait pas l’amour… Comment se fait il que dans le ressentir, j’éprouve un amour profond mais pas elle? Je me demande si au fond… je ne suis pas homo? Comment se fait il que je ne réussis pas à lui donner du désir pour moi? Mon frère est gay et peut-être que moi aussi? Pourquoi dans se cas je fantasme sur elle? Je tombe un peu dans une déprime sur mon orientation, une nouvelle fois…Finalement, elle m’aime encor et me fait l’amour… C’était tellement intense… Elle me fait trois demande : m’informé pour ma distraction (j’explique plus bas!), perdre du poids (j’ai effectivement grossi dans mes épreuves de poumon..) et bouger plus (elle me trouvait sédentaire…).
Je termine ma session de travail vraiment exténué… Je ne fais que dormir … Je ne suis pas tout à fait là… Et je me rend compte que ce n’ai pas normal… je consulte un médecin pour savoir si je ne fais pas un genre d’épuisement professionnel… De fil en aiguille… je me rend compte que je souffre d’un Trouble déficitaire de l’attention avec ou sans hyper-activité (TDAH). Je répond donc à sa première demande. Je passe donc de test complet – plusieurs semaine - et oui, j’ai un diagnostique sur le TDAH qui explique bien de trait de personnalité (car je ne suis évidemment pas parfait).
L’été s’en vient et nous devons fêter nos quatre années de vie de couple. Elle m’annonce aussi qu’elle veut un autre enfant! Je suis tellement heureux! Elle m’aime! Je fais le tout en grand! Hôtel, restaurent, et même de l’intimité, de l’amour! Et … je tombe endormi au restaurent lors de notre nuit d’amour anticipé… En fait, il paraît que le TDAH fait que lorsque l’on décroche… le cerveau se met à OFF et dort…. J’étais tellement bien que je me suis endormi! Je m’en veux encor… Il paraît qu’elle a pleuré toute la nuit…
Nous revenons à la maison et les problèmes recommences : nos refaisons chambre à part. En fait je fais des rhinites allergique qui occasionne des ronflements… Et cela depuis longtemps. Je suis en quelque sorte allergique à l’air. Mon enfant, qui a trois ans, est malheureusement comme moi car il ronfle… Et elle, ses dépressions ont été expliqué par de l’anxiété généralisé. Dons le soir elle a de la difficulté à dormir donc quand je ronfle… elle se réveille et se fâche contre moi. Mon docteur qui m’a évalué m’a même dit : houla! Un TDAH – brouillon et distrait – avec une anxieuse – réglé au quart de tour – ça doit être beau à voir! Je sais que je suis lourd! Mais en faisant de recherches sur certain furum… plusieurs conjoints et conjointes de gens comme moi, avec un TDAH, se sente mal et étouffé avec nous… mais qu’avec un traitement psychologique et pharmacologique, le couple s’en remet!
Nous faisons une activité genre camps de vacance : j’insiste beaucoup et trouve même une gardienne sur place pour notre enfant. Elle fini par accepter. Là il y a un type qui la prend en photo avec notre enfant… et il n’arrête pas! Un type sympa en plus! Moi je suis un peu fier car je me dit qu’elle est bien et à l’aise. En plus. Elle est très jolie! Il y a une teuf de clôture… Je la laisse faire la soirée et moi je rentre avec ma fille avec des amis pour qu’elle puisse en profiter. Elle entre à 8heures du matin. Je lui demande si elle m’a trompé! Elle s’excuse de m’avoir inquiété et m’informe qu’elle avait trop pris de l’alcool donc elle a préférée dormir dans sa voiture. Je trouve que son histoire a du sens.
Un moi plus tard, tout recommence… elle veut me quitter et là… je dois partir… je résiste et lui demande d’attendre que mon traitement de mon TDAH soit complété ou ajusté. Que nous serons le gagnant!
Mais pour les trois ans de ma fille… je découvre un courriel … même sémantique que nos premiers courriels quand elle a quitter son ex pour moi. Sur notre ordinateur, nous avons deux comptes mais moi j’ai une connexion automatique si on ne désactive pas cette fonction… Il y avait le nom du type qui la prenait en photo avec un titre genre RDV ce week end. Là, je pète les plomb et l’accuse d’être une menteuse, qu’elle me joue dans le dos, que je lui ai fait confiance! Bref… il est pas content le monsieur… Elle me répond qu’elle sait que je me suis remis en question sur mon orientation et que ce n’est pas normal! Qu’elle croyait que c’était avant elle mais pas pendant! Qu’elle ne peut concevoir faire l’amour avec un homme qui désire des hommes! Je lui dit que ce n’ai pas ça! Nous devions partir en ville : elle chez sa cousine (le type en vérité!) et moi chez mon frère. Je ne sais pas pourquoi mais nous sommes parti ensemble. À la condition que je ne la harcèle pas de questions… Je lui pose une question : oui , il se peut qu’elle aille valider quelque chose… Nous passons le voyage main dans la main en changant de sujet… J’adorais faire de la route avec elle… c’était relaxe et nous chantions pour endormir l’enfant… Je la laisse à une station de métro et… elle m’embrasse avant de partir… Elle me dira que c’est par réflexe…. par habitude.
En arrivant chez mon frère… il me demande pourquoi j’ai une petite mine… je l’informe… Il se met en colère et m’avoue que toute notre famille croit qu’elle me joue dans le dos depuis très longtemps sauf moi… Que je suis le pauvre naïf… Je me retiens car mon enfant est présent et je viens pour fêter ses trois ans. Je dors très mal mais essaie de garder la tête haute…
Après la fin de semaine (la maman n’est évidemment pas venu à la fête car elle n’était pas la bienvenue…), je la récupère au métro. Avant de lui dire quoi que se soit… je lui demande : m’as tu trompé oui ou non : toute ma famille le croit et là… j’en ai assez de ces cachotteries! Elle me répond : est qu’il savent que t’es un tapette? J’ignore ça et me calme tout de suite… Elle embarque et me confirme que oui, elle a rencontré quelqu’un qui lui plait et que ce n’est pas normal, ça veut dire qu’elle ne m’aime plus et que je dois quitter notre résidence. Je vis une douleur… je me dis; ayoye! Un couteau me traverse tout le corps et ce n’ai pas imagé! J’éprouve une douleur physique à ma souffrance psychologique! Je pleure comme un bébé qui voit sa mère sortir de sa vision! Je conduis en manque de faire un accident! Elle finira la conduite. Je l’engueule, je pleure, je la supplie, je m’humilie et l’humilie! Toute réponse de sa part est d’un froid sibérien et accusateur. Et criant aussi. Ma grande tristesse est que mon enfant était présent.
Nous retournons à notre demeure. Le lendemain… au travail.. je me met a pleuré devant mes clients… je prends ma semaine de congé et va la passer chez ma sœur. J’informe mon père (qui adorait ma conjointe et la défendait devant mes autres frères… un peu comme moi au fond…). Fâché pour moi lui aussi… me dit : c’est terminé! Tu ne dois pas rester là! Si tu veux! Nous viendrons te déménager en fin de semaine! Et c’est se qui se produisit! En une fin de semaine, tout mon stock est sorti de mon ancienne demeure et transféré dans une autre, que j’ai du trouver un moins de une heure…
La garde de notre enfant se fait à 50% selon la formule 2 5 5 2 jours. Les rapports avec la mère sont épouvantable : elle est hystérique! J’ai l’impression que j’étais un batteur de femme ou que j’ai été celui qui a quitté ou trompé. La suite n’est pas mieux… je l’ai supplié, accusé. Je me suis confié à des amis qui connaissaient le type. La séparation lui est venu aux orteils et je crois que lui, n’avait pas de coup de fondre plus que ça… Il y a un différence entre une aventure et une vie de couple…
Ma conjointe, si pudique, a téléphoné à un ami pour l’engueuler, me salir avant de me téléphoner en me disant que j’ai fait la pire gaffe de ma vie! Que j’allais le regretter. J’ai tenter de la raisonner en l’informant que je vivais un choc, que j’étais comme une merde et que oui! Elle me laisse car cette personne lui plait! Mais elle a méprisé mon émotion : « o… pauvre petit… sa blonde l’a trompé…si tu pense que je vais avoir pitié de toi!» Et elle a répété que j’allais le regretter…
Une semaine après cette crise d’hystérie… une requête judiciaire me parvenait par huissier. J’étais tellement en colère… en colère car (je l’ai compris), quand elle avait besoin d’aide… je ne l’ai jamais laisser tomber. Moi par contre… je n’ai eu droit qu’a du mépris. Du moins je crois…
Dons voilà, j’ai aussi fait un SR mais en gruyère car avec l’enfant, on se contacte. Malheureusement… ce n’est que conflit. Et pourtant, je l’aime. Comme un con. Je ne crois pas l’idéaliser car je sais très bien ses défauts et en temps de crise… je sais que c’est malheureusement cette partie de nous même qui ressort. Mais elle a de grande qualité et elle me manque terriblement.
Là je suis seul et ça va pas trop mal. La solitude ne me fait plus peur. J’ai perdu les kilos que mon ex me demandait de perdre (bien malgré moi honnêtement) et je me suis inscrit dans un fitness (dernière demande de l’ex). La différence est que je le fais pour moi! Je me trouve très beau et les femmes se retournent à mon passage. J’ai eu des invitations en nombre mais… Je ne veux pas…
Je n’aime pas ce retour en arrière mais m’en accommode. Et je me sens effectivement grandir sur moi-même. Par contre, à Noël: mon enfant a demandé au Père-Noël que son papa et sa maman soient dans la même maison. Et je me suis juré que j’allais tout faire en mon possible pour réaliser son rêve.
Je crois que personne n’est parfait et voilà, ce ne sera pas mieux avec une autre donc je me dis… je vais récupérer mon ex. Je suis donc en SR. Et j’attends!
Je dois être franc: j'ai été aimé comme aucun homme ne pouvais rêver d'être aimé! Mais moi... en fou!... je ne l'aimais pas... J'ai donc mis un terme à cette relation.
Être aimé ne me satisfaisait pas… j’ai donc décider d’aimer! J'ai rencontré ma conjointe (et future mère de mon enfant) lors d'un contrat de travail. Je l'ai vue trois fois, une fois par année... elle m'a toujours plus. Ce qui m’a attiré chez elle était son humour, sa jovialité, sa voix, son audeur, sans oublier son apparence (que mon enfant a hérité à ma grande joie!) Mais quand je me suis décidé à lui avouer mes sentiment... elle était avec un autre. Pendant deux semaines, tous les jours, nous nous envoyions des courriels! J’ai donc appris que sa relation n'allait pas bien... J'ai donc commis une erreur: draguer une femme prise! Elle est venu me voir (nous habitions à plus de 500klm l’un de l’autre) plusieurs fois. Nous sommes devenus des amoureux. Nous étions en juillet 2004.
Elle a laissé son conjoint pour moi. Nos relations intimes dépassaient tous se que j’avais connus (je n’ai pas un catalogue de femmes à n’en plus finir mais elle n’était pas la première non plus) Quelque mois plus tard (4 en fait)... elle apprend par hasard que je me suis remis en question sur mon orientation. J’ai en effet vécu un abus avec un homme étant enfant que je n’avais pas réglé et qui me remettais en question. Je n’ai jamais vécu ou eu de relation avec aucuns homme mais bon… disons que la blessure de mon enfant intérieur à refait surface. En aucun cas, je lui est démontré un non désir d’elle. Elle n'en fait pas de cas (me semble t'il).
1 mois plus tard, soit en novembre, j'apprends qu'elle est soigné médicalement pour une dépression car je dois l'emmener d'urgence à l'hôpital (elle avait envie de s'enlever la vie). Nous restons 14 heures à l'urgence... Depuis.. j’ai toujours eu la frousse qu’elle se tue…
En décembre, elle déménage chez moi et en janvier... elle attends un enfant de moi. J'étais, tellement heureux qu'elle soit la mère de mon premier enfant! Mais je lui ai dit que peu importe sa décision (pour l'avortement), je la respecterais. En aucun cas je l'ai forcé. Le trois semaine légale pour l’avortement passe et voilà … la dépression refait surface...
Nous déménageons de la ville pour habiter en région, plus près de nos parents. Ensuite, c'est à mon tour de tomber malade... je suis opéré d'urgence au poumon: j'ai failli perdre la vie alors que mon enfant était dans le ventre de sa maman. Je me fais soigner. L'enfant naît – ma conjointe vit un accouchement presque sans douleur - et trois semaines plus tard en octobre, je rechute: un autre opération au poumon.
Mon enfant a trois semaines et commence à faire ses nuits (soit 6 heures) durant ma convalescence à l'hôpital. Ma famille comme la sienne se fait des soucis pour moi. Notre premier conflit: elle est frustré que tous s'occupe de moi et pas d'elle qui vient d'accoucher... Je lui dit que j’aurais préféré mourir du poumon que d’entendre ça! En fait je crois que j’ai déprimé… j’ai cru que j’étais fini… que je ne verrais jamais ma fille! En de l’entendre se plaindre qu’on s’occupe plus de moi que d’elle qui a vécu un bel accouchement… disons que je ne l’ai pas pris… Je l’ai accusé d’être sans cœur et de ne penser qu’à elle! Je le regrette maintenant… j’aurais du fermé ma grande gueule! Et moi, d’avoir de la compassion. Je ne comprenais pas à l’époque que la seule personne que l’on peut changer est soi-même. Et qu’en changeant, nous obligions notre entourage à changer. Enfin voilà…
Je fini par rencontrer dans le cadre d’un contrat un femme super, belle, comédienne. Et je sais que je peux vivre une aventure avec… Même si mon couple bat de l’aile… je refuse de détruire se que j’ai bâti pour ça, car je sais qu’il n’y a pas de lendemain. Je résiste donc et ne le regrette pas.
Pourtant, pendant deux ans… je ne peux toucher sexuellement ma conjointe sans être rejetés… je le vie très mal et, en 2007, désire mettre un terme à ma relation. Non parce que je ne l’aime plus mais parce que je crois qu’elle ne m’aime plus. On ne fait pas un couple sur un rejet continuel de l’autre, il me semble. Elle me confie qu’elle a vécu un viol et qu’elle va consulter pour retrouver son désire envers moi. Elle me dit aussi qu’elle n’a pas connu son père avant l’age de 5 ans et que par ce fait, n’a jamais eu de complexe d’œdipe. Ayant vécu un abus… je ne comprends pas trop son explication cause à effet mais la respecte et lui fait confiance. Je lis beaucoup sur ce sujet et comprend mieux sa vision.
Elle retourne aux études car elle réoriente sa carrière. Un moi après le début des cours, je me pointe à l’heure du déjeuné : un de ses collègue me voit et lui fait signe que je suis là : le regard hagard, elle me demande s’il y a un problème ou si notre enfant va bien. Je l’informe que je voulais simplement la voir et manger avec elle parce que dans ce temps là, je partais trois jours par semaine pour travailler, Et je m’ennuyais d’elle tellement. Elle vient s’installer avec moi pour manger et je ne la trouve pas normal. Je crois que j’ai dû l’inquiéter car elle n’était pas prévenu que j’allais la voir.
En décembre 2007, on se dit mutuellement que, ça passe ou ça casse. Moi j’ai découvert que je l’aimais et que j’acceptais qu’elle prenne du temps pour régler ses problèmes de libido.
En février 2008, elle vit un humiliation dans le cadre de ses études. Quelque semaines plus tard, elle me dit qu’elle ne m’aime plus. Et qu’elle croit que nous devrions nous quitter. Je discute, nous finissons par régler cette situation en statut quo : i.e. chambre à part. Mais j’ai trouvé très difficile qu’elle me dise, dans les yeux, je ne t’aime plus.
Cela fait deux ans ½ qu’on ne fait pas l’amour… Comment se fait il que dans le ressentir, j’éprouve un amour profond mais pas elle? Je me demande si au fond… je ne suis pas homo? Comment se fait il que je ne réussis pas à lui donner du désir pour moi? Mon frère est gay et peut-être que moi aussi? Pourquoi dans se cas je fantasme sur elle? Je tombe un peu dans une déprime sur mon orientation, une nouvelle fois…Finalement, elle m’aime encor et me fait l’amour… C’était tellement intense… Elle me fait trois demande : m’informé pour ma distraction (j’explique plus bas!), perdre du poids (j’ai effectivement grossi dans mes épreuves de poumon..) et bouger plus (elle me trouvait sédentaire…).
Je termine ma session de travail vraiment exténué… Je ne fais que dormir … Je ne suis pas tout à fait là… Et je me rend compte que ce n’ai pas normal… je consulte un médecin pour savoir si je ne fais pas un genre d’épuisement professionnel… De fil en aiguille… je me rend compte que je souffre d’un Trouble déficitaire de l’attention avec ou sans hyper-activité (TDAH). Je répond donc à sa première demande. Je passe donc de test complet – plusieurs semaine - et oui, j’ai un diagnostique sur le TDAH qui explique bien de trait de personnalité (car je ne suis évidemment pas parfait).
L’été s’en vient et nous devons fêter nos quatre années de vie de couple. Elle m’annonce aussi qu’elle veut un autre enfant! Je suis tellement heureux! Elle m’aime! Je fais le tout en grand! Hôtel, restaurent, et même de l’intimité, de l’amour! Et … je tombe endormi au restaurent lors de notre nuit d’amour anticipé… En fait, il paraît que le TDAH fait que lorsque l’on décroche… le cerveau se met à OFF et dort…. J’étais tellement bien que je me suis endormi! Je m’en veux encor… Il paraît qu’elle a pleuré toute la nuit…
Nous revenons à la maison et les problèmes recommences : nos refaisons chambre à part. En fait je fais des rhinites allergique qui occasionne des ronflements… Et cela depuis longtemps. Je suis en quelque sorte allergique à l’air. Mon enfant, qui a trois ans, est malheureusement comme moi car il ronfle… Et elle, ses dépressions ont été expliqué par de l’anxiété généralisé. Dons le soir elle a de la difficulté à dormir donc quand je ronfle… elle se réveille et se fâche contre moi. Mon docteur qui m’a évalué m’a même dit : houla! Un TDAH – brouillon et distrait – avec une anxieuse – réglé au quart de tour – ça doit être beau à voir! Je sais que je suis lourd! Mais en faisant de recherches sur certain furum… plusieurs conjoints et conjointes de gens comme moi, avec un TDAH, se sente mal et étouffé avec nous… mais qu’avec un traitement psychologique et pharmacologique, le couple s’en remet!
Nous faisons une activité genre camps de vacance : j’insiste beaucoup et trouve même une gardienne sur place pour notre enfant. Elle fini par accepter. Là il y a un type qui la prend en photo avec notre enfant… et il n’arrête pas! Un type sympa en plus! Moi je suis un peu fier car je me dit qu’elle est bien et à l’aise. En plus. Elle est très jolie! Il y a une teuf de clôture… Je la laisse faire la soirée et moi je rentre avec ma fille avec des amis pour qu’elle puisse en profiter. Elle entre à 8heures du matin. Je lui demande si elle m’a trompé! Elle s’excuse de m’avoir inquiété et m’informe qu’elle avait trop pris de l’alcool donc elle a préférée dormir dans sa voiture. Je trouve que son histoire a du sens.
Un moi plus tard, tout recommence… elle veut me quitter et là… je dois partir… je résiste et lui demande d’attendre que mon traitement de mon TDAH soit complété ou ajusté. Que nous serons le gagnant!
Mais pour les trois ans de ma fille… je découvre un courriel … même sémantique que nos premiers courriels quand elle a quitter son ex pour moi. Sur notre ordinateur, nous avons deux comptes mais moi j’ai une connexion automatique si on ne désactive pas cette fonction… Il y avait le nom du type qui la prenait en photo avec un titre genre RDV ce week end. Là, je pète les plomb et l’accuse d’être une menteuse, qu’elle me joue dans le dos, que je lui ai fait confiance! Bref… il est pas content le monsieur… Elle me répond qu’elle sait que je me suis remis en question sur mon orientation et que ce n’est pas normal! Qu’elle croyait que c’était avant elle mais pas pendant! Qu’elle ne peut concevoir faire l’amour avec un homme qui désire des hommes! Je lui dit que ce n’ai pas ça! Nous devions partir en ville : elle chez sa cousine (le type en vérité!) et moi chez mon frère. Je ne sais pas pourquoi mais nous sommes parti ensemble. À la condition que je ne la harcèle pas de questions… Je lui pose une question : oui , il se peut qu’elle aille valider quelque chose… Nous passons le voyage main dans la main en changant de sujet… J’adorais faire de la route avec elle… c’était relaxe et nous chantions pour endormir l’enfant… Je la laisse à une station de métro et… elle m’embrasse avant de partir… Elle me dira que c’est par réflexe…. par habitude.
En arrivant chez mon frère… il me demande pourquoi j’ai une petite mine… je l’informe… Il se met en colère et m’avoue que toute notre famille croit qu’elle me joue dans le dos depuis très longtemps sauf moi… Que je suis le pauvre naïf… Je me retiens car mon enfant est présent et je viens pour fêter ses trois ans. Je dors très mal mais essaie de garder la tête haute…
Après la fin de semaine (la maman n’est évidemment pas venu à la fête car elle n’était pas la bienvenue…), je la récupère au métro. Avant de lui dire quoi que se soit… je lui demande : m’as tu trompé oui ou non : toute ma famille le croit et là… j’en ai assez de ces cachotteries! Elle me répond : est qu’il savent que t’es un tapette? J’ignore ça et me calme tout de suite… Elle embarque et me confirme que oui, elle a rencontré quelqu’un qui lui plait et que ce n’est pas normal, ça veut dire qu’elle ne m’aime plus et que je dois quitter notre résidence. Je vis une douleur… je me dis; ayoye! Un couteau me traverse tout le corps et ce n’ai pas imagé! J’éprouve une douleur physique à ma souffrance psychologique! Je pleure comme un bébé qui voit sa mère sortir de sa vision! Je conduis en manque de faire un accident! Elle finira la conduite. Je l’engueule, je pleure, je la supplie, je m’humilie et l’humilie! Toute réponse de sa part est d’un froid sibérien et accusateur. Et criant aussi. Ma grande tristesse est que mon enfant était présent.
Nous retournons à notre demeure. Le lendemain… au travail.. je me met a pleuré devant mes clients… je prends ma semaine de congé et va la passer chez ma sœur. J’informe mon père (qui adorait ma conjointe et la défendait devant mes autres frères… un peu comme moi au fond…). Fâché pour moi lui aussi… me dit : c’est terminé! Tu ne dois pas rester là! Si tu veux! Nous viendrons te déménager en fin de semaine! Et c’est se qui se produisit! En une fin de semaine, tout mon stock est sorti de mon ancienne demeure et transféré dans une autre, que j’ai du trouver un moins de une heure…
La garde de notre enfant se fait à 50% selon la formule 2 5 5 2 jours. Les rapports avec la mère sont épouvantable : elle est hystérique! J’ai l’impression que j’étais un batteur de femme ou que j’ai été celui qui a quitté ou trompé. La suite n’est pas mieux… je l’ai supplié, accusé. Je me suis confié à des amis qui connaissaient le type. La séparation lui est venu aux orteils et je crois que lui, n’avait pas de coup de fondre plus que ça… Il y a un différence entre une aventure et une vie de couple…
Ma conjointe, si pudique, a téléphoné à un ami pour l’engueuler, me salir avant de me téléphoner en me disant que j’ai fait la pire gaffe de ma vie! Que j’allais le regretter. J’ai tenter de la raisonner en l’informant que je vivais un choc, que j’étais comme une merde et que oui! Elle me laisse car cette personne lui plait! Mais elle a méprisé mon émotion : « o… pauvre petit… sa blonde l’a trompé…si tu pense que je vais avoir pitié de toi!» Et elle a répété que j’allais le regretter…
Une semaine après cette crise d’hystérie… une requête judiciaire me parvenait par huissier. J’étais tellement en colère… en colère car (je l’ai compris), quand elle avait besoin d’aide… je ne l’ai jamais laisser tomber. Moi par contre… je n’ai eu droit qu’a du mépris. Du moins je crois…
Dons voilà, j’ai aussi fait un SR mais en gruyère car avec l’enfant, on se contacte. Malheureusement… ce n’est que conflit. Et pourtant, je l’aime. Comme un con. Je ne crois pas l’idéaliser car je sais très bien ses défauts et en temps de crise… je sais que c’est malheureusement cette partie de nous même qui ressort. Mais elle a de grande qualité et elle me manque terriblement.
Là je suis seul et ça va pas trop mal. La solitude ne me fait plus peur. J’ai perdu les kilos que mon ex me demandait de perdre (bien malgré moi honnêtement) et je me suis inscrit dans un fitness (dernière demande de l’ex). La différence est que je le fais pour moi! Je me trouve très beau et les femmes se retournent à mon passage. J’ai eu des invitations en nombre mais… Je ne veux pas…
Je n’aime pas ce retour en arrière mais m’en accommode. Et je me sens effectivement grandir sur moi-même. Par contre, à Noël: mon enfant a demandé au Père-Noël que son papa et sa maman soient dans la même maison. Et je me suis juré que j’allais tout faire en mon possible pour réaliser son rêve.
Je crois que personne n’est parfait et voilà, ce ne sera pas mieux avec une autre donc je me dis… je vais récupérer mon ex. Je suis donc en SR. Et j’attends!