- 02 janv. 2012, 17:18
#414402
Pour résumer ma situation, j’ai appliqué la méthode J.Alexander, la lettre le FO avec quelques aménagements à l’intérieur en suivant mon intuition, reprise de contact facilitée par le fait qu’elle n’a toujours pas trouvé d’appart pendant son exil dû à son boulot, qu’elle n’a pas le moral (la fameuse lettre à la J.A a fait des ravages, d’où du coup nécessité de re-calibrer certaines choses en la voyant).
Bref, j’arrive hier à l’appart où elle, était déjà, bises et embrassade formelle, elle à l’air gênée, on discute tout et de rien, je lui dis que j’ai faim on sort, on ne trouve qu’un Mc Do d’ouvert, elle n’est pas bien et est triste à cause de toutes les merdes qui lui arrivent en ce moment, je suis souriant et détendu, elle me dit qu’elle est heureuse de voir que pour moi tout va bien mais que le contraste avec sa situation personnelle lui fait du mal.
Je m’efforce de rester souriant et détendu afin que nos émotions s’accordent, je prends un risque et lui parle de tout ce que j’ai changé dans ma vie, de toutes les choses où moi j’avais merdé dans notre couple(en gros ma masculinité absente et tout ça) je ne dramatise rien, je dis que je m’en veux de ne pas avoir réalisé avant sans me rabaisser ou autre chose de ce genre.
Elle se met à pleurer en me disant « mauvais timing » je lui réponds « pas forcément »en restant évasif.
Nous sortons, elle pleure toujours, sur le quai du tram je la prends dans mes bras, je luis souris longuement et tendrement, elle me sourit,je tente le KC et ça passe.
Retour à l’appart, j’augmente la fréquence des kinos, elle est très réceptive, je reste détendu, c’est moi qui mène la danse et un peu plus tard FC où je m’attarde sur son plaisir à elle, une des meilleures baises de ma vie !!!!
Tout ça est plutôt positif vous mes direz mais d’autres choses le sont beaucoup moins, à savoir que c’est moi qui était toujours à l’initiative de nos rapprochements, qu’elle est quand même globalement d’humeur triste sauf quand je la « force » à s’accorder à mon humeur, elle évite de me dire ce qu’elle ressent vraiment, elle me dit que la situation est bizarre, je n’argumente pas, je lui sors mon plus beau sourire, qu’elle me rend, nous nous endormons paisiblement dans le même lit.
Ce matin, sur son initiative elle me FC, je n’attendais que ça faut dire !!! Encore une fois c’est ultra top.
Je pars faire des courses, elle prépare sa valise car elle repart travailler une semaine assez loin de là où nous vivons, je la rejoins dans la chambre elle me redit :
E : c’est bizarre nous deux là
M : pourquoi ?
E : je ne pense pas que ce soit bon pour nous d’avoir ce type de relation, ça nous permet pas d’avancer…
M : faut peut être inventer une autre relation. Tu vois ce que je veux dire ?
E : c'est-à-dire ?
M : ben repartir à zéro, nous deux, sur de vraies nouvelles bases.
E : oui mais bon tu ne peux pas décider ça à ma place, toi tu as vachement avancé dans ta vie en peu de temps mais moi je n’en suis pas encore là, et puis tout ce que tu as écris dans la lettre n’est plus valable ? C’est un peu les montagnes russes avec toi…
M : Je sais ce que j’ai écris (AÏE !!!) mais c’était valable au moment où je l’ai écris et quelques jours après, (j’essaie de renverser la vapeur), ne me dis pas que pendant tout ce temps tu n’es pas toi même passé par pleins d’avis, d’états contradictoires, pour moi aussi c’était les montagnes russes.Le fait est que nous avons tenu bon pendant toutes ces années de galère et là maintenant que niveau boulot et finances ça va bien tout part en couille…c’est trop dommage !
E : oui c’est vrai mais bon pour l’instant je ne sais pas où j’en suis, j’avais commencé à faire mon deuil de toi, concernant notre relation peut être que nous sommes destinés à n’être qu’amis mais même ça je ne sais pas vraiment, si nous devons nous remettre vraiment ensemble, c’est le temps qui le dira…
M :…Ok…
Je vais préparer le petit dej, elle arrive dans mon dos et commence à m’embrasser tendrement, je la regarde dans les yeux et lui dis que malgré mes « montagnes russes » à moi, à l’intérieur desquelles je l’ai haïe, j’étais six pieds sous terre, je suis arrivé à me détacher d’elle bla bla… bref, malgré tout ça lui dis-je, je sens un truc qui me dépasse vis-à-vis de toi et ce n’est pas de l’ordre des sentiments, c’est quelque chose de cosmique, je sens qu’on n’est pas allé au bout du bout, je suis arrivé à me détacher de toi mais quand même je reviens à toi…
Je suis calme, déterminé et souriant quand je lui dis ça, elle me regarde dans les yeux fixement en souriant, nous nous embrassons.
Pendant le petit dej :
M : quand j’aurai fini ma série de spectacles, je t’emmène à Milan (nous en avions parlé plein de fois sans jamais le faire, en 4 ans de relation nous ne sommes jamais partis en vacances, crise oblige…)
E : (en souriant) toi tu veux encore me troncher c’est ça ?
M : entre autre
E : c’est bizarre
M : non pas du tout… Mais c’est vrai qu’à Milan je vais te troncher dans tous les sens !
E : , mais là en ce moment tu te sens célibataire ou en couple
M : célibataire, faut être deux pour former un couple, non ?
E : c’est quand que tu t’es décidé à me reconquérir ?
M : je ne sais pas exactement c’est venu tout seul (mode Pinocchio on)
En partant elle m’embrasse en souriant, dans les escaliers elle s’arrête se retourne et m’envoie des baisers…
Bilan perso hautement subjectif avec tout plein de pléonasmes inside:
Vous allez me dire : « et toi dans tout ça ? » ;
A l’instant où j’écris ces mots, cela ne va pas trop mal, si je fais mon auto-critique, j’ai été à certains moments un peu needy mais j’ai essayé de contrebalancer ces accents là avec mon sourire, ma décontraction et ma détermination,
Elle, je la sens paumée, pas insensible à mon « offensive », attendrie à certains moments mais quand même pas totalement convaincue, en même temps elle est épuisée par toutes ses galères récentes.
Je ne vais pas la voir pendant plus d’une semaine, j’ai peur que le temps joue contre moi, qu’elle soit uniquement dans le logique et pas dans l’aspect émotionnel dans lequel j’ai réussi à l’attirer, pour l’instant je parie sur du 60-40 en ma défaveur sans pour autant baisser les bras.
Suite au prochain numéro, merci de m’avoir lu !
Bref, j’arrive hier à l’appart où elle, était déjà, bises et embrassade formelle, elle à l’air gênée, on discute tout et de rien, je lui dis que j’ai faim on sort, on ne trouve qu’un Mc Do d’ouvert, elle n’est pas bien et est triste à cause de toutes les merdes qui lui arrivent en ce moment, je suis souriant et détendu, elle me dit qu’elle est heureuse de voir que pour moi tout va bien mais que le contraste avec sa situation personnelle lui fait du mal.
Je m’efforce de rester souriant et détendu afin que nos émotions s’accordent, je prends un risque et lui parle de tout ce que j’ai changé dans ma vie, de toutes les choses où moi j’avais merdé dans notre couple(en gros ma masculinité absente et tout ça) je ne dramatise rien, je dis que je m’en veux de ne pas avoir réalisé avant sans me rabaisser ou autre chose de ce genre.
Elle se met à pleurer en me disant « mauvais timing » je lui réponds « pas forcément »en restant évasif.
Nous sortons, elle pleure toujours, sur le quai du tram je la prends dans mes bras, je luis souris longuement et tendrement, elle me sourit,je tente le KC et ça passe.
Retour à l’appart, j’augmente la fréquence des kinos, elle est très réceptive, je reste détendu, c’est moi qui mène la danse et un peu plus tard FC où je m’attarde sur son plaisir à elle, une des meilleures baises de ma vie !!!!
Tout ça est plutôt positif vous mes direz mais d’autres choses le sont beaucoup moins, à savoir que c’est moi qui était toujours à l’initiative de nos rapprochements, qu’elle est quand même globalement d’humeur triste sauf quand je la « force » à s’accorder à mon humeur, elle évite de me dire ce qu’elle ressent vraiment, elle me dit que la situation est bizarre, je n’argumente pas, je lui sors mon plus beau sourire, qu’elle me rend, nous nous endormons paisiblement dans le même lit.
Ce matin, sur son initiative elle me FC, je n’attendais que ça faut dire !!! Encore une fois c’est ultra top.
Je pars faire des courses, elle prépare sa valise car elle repart travailler une semaine assez loin de là où nous vivons, je la rejoins dans la chambre elle me redit :
E : c’est bizarre nous deux là
M : pourquoi ?
E : je ne pense pas que ce soit bon pour nous d’avoir ce type de relation, ça nous permet pas d’avancer…
M : faut peut être inventer une autre relation. Tu vois ce que je veux dire ?
E : c'est-à-dire ?
M : ben repartir à zéro, nous deux, sur de vraies nouvelles bases.
E : oui mais bon tu ne peux pas décider ça à ma place, toi tu as vachement avancé dans ta vie en peu de temps mais moi je n’en suis pas encore là, et puis tout ce que tu as écris dans la lettre n’est plus valable ? C’est un peu les montagnes russes avec toi…
M : Je sais ce que j’ai écris (AÏE !!!) mais c’était valable au moment où je l’ai écris et quelques jours après, (j’essaie de renverser la vapeur), ne me dis pas que pendant tout ce temps tu n’es pas toi même passé par pleins d’avis, d’états contradictoires, pour moi aussi c’était les montagnes russes.Le fait est que nous avons tenu bon pendant toutes ces années de galère et là maintenant que niveau boulot et finances ça va bien tout part en couille…c’est trop dommage !
E : oui c’est vrai mais bon pour l’instant je ne sais pas où j’en suis, j’avais commencé à faire mon deuil de toi, concernant notre relation peut être que nous sommes destinés à n’être qu’amis mais même ça je ne sais pas vraiment, si nous devons nous remettre vraiment ensemble, c’est le temps qui le dira…
M :…Ok…
Je vais préparer le petit dej, elle arrive dans mon dos et commence à m’embrasser tendrement, je la regarde dans les yeux et lui dis que malgré mes « montagnes russes » à moi, à l’intérieur desquelles je l’ai haïe, j’étais six pieds sous terre, je suis arrivé à me détacher d’elle bla bla… bref, malgré tout ça lui dis-je, je sens un truc qui me dépasse vis-à-vis de toi et ce n’est pas de l’ordre des sentiments, c’est quelque chose de cosmique, je sens qu’on n’est pas allé au bout du bout, je suis arrivé à me détacher de toi mais quand même je reviens à toi…
Je suis calme, déterminé et souriant quand je lui dis ça, elle me regarde dans les yeux fixement en souriant, nous nous embrassons.
Pendant le petit dej :
M : quand j’aurai fini ma série de spectacles, je t’emmène à Milan (nous en avions parlé plein de fois sans jamais le faire, en 4 ans de relation nous ne sommes jamais partis en vacances, crise oblige…)
E : (en souriant) toi tu veux encore me troncher c’est ça ?
M : entre autre
E : c’est bizarre
M : non pas du tout… Mais c’est vrai qu’à Milan je vais te troncher dans tous les sens !
E : , mais là en ce moment tu te sens célibataire ou en couple
M : célibataire, faut être deux pour former un couple, non ?
E : c’est quand que tu t’es décidé à me reconquérir ?
M : je ne sais pas exactement c’est venu tout seul (mode Pinocchio on)
En partant elle m’embrasse en souriant, dans les escaliers elle s’arrête se retourne et m’envoie des baisers…
Bilan perso hautement subjectif avec tout plein de pléonasmes inside:
Vous allez me dire : « et toi dans tout ça ? » ;
A l’instant où j’écris ces mots, cela ne va pas trop mal, si je fais mon auto-critique, j’ai été à certains moments un peu needy mais j’ai essayé de contrebalancer ces accents là avec mon sourire, ma décontraction et ma détermination,
Elle, je la sens paumée, pas insensible à mon « offensive », attendrie à certains moments mais quand même pas totalement convaincue, en même temps elle est épuisée par toutes ses galères récentes.
Je ne vais pas la voir pendant plus d’une semaine, j’ai peur que le temps joue contre moi, qu’elle soit uniquement dans le logique et pas dans l’aspect émotionnel dans lequel j’ai réussi à l’attirer, pour l’instant je parie sur du 60-40 en ma défaveur sans pour autant baisser les bras.
Suite au prochain numéro, merci de m’avoir lu !