- 04 déc. 2011, 16:06
#402212
Bonjour à tous
Je suis au fond du trou, on m'a conseillé ce forum pour tenter de trouver des solutions voire un peu d'espoir.
Mon histoire risque d'être longue, je remercie par avance ceux qui auront le courage d'aller jusqu'au bout.
Je me présente rapidement, je suis une fille de 34 ans. Depuis toujours, je souffre d'un manque cruel de confiance en moi.
Pendant des années j'ai enchainé les histoires où je n'arrivais pas à m'attacher.
En 2008, je rencontre J., très vite, je baisse mes barrières, je me sens amoureuse. Il me dit l'être aussi, tout va bien. Au bout de 3 mois, nous partons en vacances chacun de notre côté car c'était planifié ainsi avant notre rencontre. Nous nous quittons le matin en nous disant à quel point nous nous aimons et à quel point nous avons hâte de nous retrouver 15 jours plus tard. La veille de mon retour, il m'annonce qu'il a rencontré quelqu'un d'autre le soir même où il est parti en vacances, qu'il l'aime et qu'il me quitte.
Une descente aux enfers commence qui se terminera par un mois en hôpital psychiatrique.
6 mois se sont écoulés, je suis à nouveau sur pieds mais un nouveau problème commence: je m'enfonce dans l'alcool, ma consommation devient régulière et excessive.
Deux ou trois histoires sans importance se présentent.
En juillet 2011, je rencontre M. par un ami commun. Nous commençons une relation où je me sens épanouie. Je commence à freiner ma consommation d'alcool, je ne bois plus tous les jours, je bois moins parce que je sais que je suis différente, "très lourde" quand j'ai bu et que j'ai vraiment envie que ça marche entre nous. En parlant avec mes amis, il se rend compte à quel point j'ai changé même si ce n'est pas encore parfait. Nous faisons des projets tels que vivre ensemble, nous réservons des vacances pour le mois de février 2012, il me dit qu'il est bien avec moi, qu'il a l'impression de me connaitre depuis toujours. Je comprends enfin ce que veut dire être amoureuse, je veux être meilleure pour lui.
Mais il y a un mais, M. ne me fait pas rentrer dans sa vie, je ne rencontre aucun de ses amis, il ne me montre pas son appartement alors qu'il passe toutes les nuits chez moi. Et moi, j'ai toujours ce cruel besoin d'être rassurée.
1ère erreur: je bois vendredi dernier en l'attendant..... quand il arrive, je recommence à lui demander pourquoi il ne me montre rien de sa vie, pourquoi je me sens autant à l'écart alors que je lui présente tous mes amis.
La dispute est violente, il prend toutes ses affaires et me dit que c'est terminé, qu'il n'en peut plus de mes angoisses.
Pendant plusieurs jours, nous nous envoyons des messages où il me dit qu'il est triste, qu'il souffre, qu'il me considère comme sa première belle histoire. Je lui réponds que je comprends qu'il ait pu avoir peur, que je vais arrêter de boire pour ne plus être angoissée, pour arrêter de lui mettre la pression.
2ème énorme erreur: jeudi soir, je n'en peux plus de ne plus le voir, je bois trop de nouveau, je l'appelle et je lui fait du chantage au suicide (alors que je ne suis pas suicidaire)....
J'ai appris par notre ami commun que cet appel a été celui de trop et qu'il ne veut plus entendre parler de moi (ce que je peux comprendre)
Je l'ai à nouveau appelé vendredi soir pour lui dire que je lui promettais que j'allais arrêter il ne veut pas l'entendre.
Je sais que j'ai merdé complétement mais je ne peux pas vivre sans lui.
Une amie m'a conseillé une chose, d'arrêter de boire totalement, de ne pas le recontacter tout de suite, mais dans une semaine, lui envoyer un message disant "une semaine sans une goutte d'alcool" (je suis même prête à aller faire des prises de sang toutes les semaines pour lui prouver. Elle m'a dit qu'elle s'arrangerait pour lui faire passer le message si je joue vraiment le jeu.
Pensez vous que ça peut marcher? Je n'arrive pas à concevoir qu'il tire un trait sur toutes les belles choses qu'on a vécu et qu'il ne veuille pas me laisser lui prouver que je peux changer pour lui
Je suis au fond du trou, on m'a conseillé ce forum pour tenter de trouver des solutions voire un peu d'espoir.
Mon histoire risque d'être longue, je remercie par avance ceux qui auront le courage d'aller jusqu'au bout.
Je me présente rapidement, je suis une fille de 34 ans. Depuis toujours, je souffre d'un manque cruel de confiance en moi.
Pendant des années j'ai enchainé les histoires où je n'arrivais pas à m'attacher.
En 2008, je rencontre J., très vite, je baisse mes barrières, je me sens amoureuse. Il me dit l'être aussi, tout va bien. Au bout de 3 mois, nous partons en vacances chacun de notre côté car c'était planifié ainsi avant notre rencontre. Nous nous quittons le matin en nous disant à quel point nous nous aimons et à quel point nous avons hâte de nous retrouver 15 jours plus tard. La veille de mon retour, il m'annonce qu'il a rencontré quelqu'un d'autre le soir même où il est parti en vacances, qu'il l'aime et qu'il me quitte.
Une descente aux enfers commence qui se terminera par un mois en hôpital psychiatrique.
6 mois se sont écoulés, je suis à nouveau sur pieds mais un nouveau problème commence: je m'enfonce dans l'alcool, ma consommation devient régulière et excessive.
Deux ou trois histoires sans importance se présentent.
En juillet 2011, je rencontre M. par un ami commun. Nous commençons une relation où je me sens épanouie. Je commence à freiner ma consommation d'alcool, je ne bois plus tous les jours, je bois moins parce que je sais que je suis différente, "très lourde" quand j'ai bu et que j'ai vraiment envie que ça marche entre nous. En parlant avec mes amis, il se rend compte à quel point j'ai changé même si ce n'est pas encore parfait. Nous faisons des projets tels que vivre ensemble, nous réservons des vacances pour le mois de février 2012, il me dit qu'il est bien avec moi, qu'il a l'impression de me connaitre depuis toujours. Je comprends enfin ce que veut dire être amoureuse, je veux être meilleure pour lui.
Mais il y a un mais, M. ne me fait pas rentrer dans sa vie, je ne rencontre aucun de ses amis, il ne me montre pas son appartement alors qu'il passe toutes les nuits chez moi. Et moi, j'ai toujours ce cruel besoin d'être rassurée.
1ère erreur: je bois vendredi dernier en l'attendant..... quand il arrive, je recommence à lui demander pourquoi il ne me montre rien de sa vie, pourquoi je me sens autant à l'écart alors que je lui présente tous mes amis.
La dispute est violente, il prend toutes ses affaires et me dit que c'est terminé, qu'il n'en peut plus de mes angoisses.
Pendant plusieurs jours, nous nous envoyons des messages où il me dit qu'il est triste, qu'il souffre, qu'il me considère comme sa première belle histoire. Je lui réponds que je comprends qu'il ait pu avoir peur, que je vais arrêter de boire pour ne plus être angoissée, pour arrêter de lui mettre la pression.
2ème énorme erreur: jeudi soir, je n'en peux plus de ne plus le voir, je bois trop de nouveau, je l'appelle et je lui fait du chantage au suicide (alors que je ne suis pas suicidaire)....
J'ai appris par notre ami commun que cet appel a été celui de trop et qu'il ne veut plus entendre parler de moi (ce que je peux comprendre)
Je l'ai à nouveau appelé vendredi soir pour lui dire que je lui promettais que j'allais arrêter il ne veut pas l'entendre.
Je sais que j'ai merdé complétement mais je ne peux pas vivre sans lui.
Une amie m'a conseillé une chose, d'arrêter de boire totalement, de ne pas le recontacter tout de suite, mais dans une semaine, lui envoyer un message disant "une semaine sans une goutte d'alcool" (je suis même prête à aller faire des prises de sang toutes les semaines pour lui prouver. Elle m'a dit qu'elle s'arrangerait pour lui faire passer le message si je joue vraiment le jeu.
Pensez vous que ça peut marcher? Je n'arrive pas à concevoir qu'il tire un trait sur toutes les belles choses qu'on a vécu et qu'il ne veuille pas me laisser lui prouver que je peux changer pour lui
avec asteroide. Tu le fais pour toi cet effort, ces pas de géants. (même si tu dois te donner l'illusion que c'est pour lui). Mais au fond, la personne la plus importante au monde à tes yeux, c'est bel et bien TOI et toi seule.
Franchement tu va juste y perdre de l’argent et risquer t’accrocher à des espoirs utopiques…
(que de politesses