- 22 déc. 2008, 05:08
#48192
Une rupture fait énormément mal n'est-ce pas? À 35 ans, je n'y avais jamais goûté.
Nous habitions ensemble depuis 3 ans. Des années d'amour... il y avait certaines remises en question, c'est vrai, mais notre amour était tel que nous les avons transcender.
Il y a deux moi, couché près de moi, il me disait à quel point il était bien avec moi, qu'il était amoureux, qu'on avait réussi à dépasser toutes nos chicanes.
Puis, le tourbillon du travail et le quotidien sont venus noircir le portrait. Il s'éloignait; je questionnais. Il changeait; je doutais de ses sentiments. Je trouvais étrange qu'il veuille plus sortir qu'à l'habitude; il me trouvait possessive. Il n'était plus le même avec moi, était distant. Il me disait qu'il avait besoin d'air; je lui en ai laissé mais j'aurais aimé qu'il me dise où il allait, quand il allait rentré. Il me jura qu'il n'y avait personne d'autres, que c'était uniquement un besoin de sortir, de s'évader, de retrouver ses copains. Mais moi, ne le connaissant pas ainsi, je me suis mise à douter, à m'inquiéter. Et plus je doutais plus l'atmosphère était tendu. Je le regardais et ne voyais plus l'amour dans ses yeux.
Après de nombreuses discussions et qu'il m'ait avoué ne plus savoir qu'elles étaient ses sentiments pour moi, je lui proposais la rupture. Une proposition de fille qui espère qu'un "non" sorte de sa bouche. Cela ne fût pas le cas. Il acquiesca sans reculer.
Le plan est simple: je quitte la maison 2 semaines pendant qu'il se cherche un ailleurs. Les quelques jours avant de quitter la maison, il était froid, dur, sans aucune émotion. Alors que moi, j'ai pleuré, crié, rampé... bref j'ai tout fait ce qu'il ne faut pas faire pour le récupérer. Il est resté de marbre, sans pitié, sans me conduire au terminus d'autobus le jour du départ et depuis que je suis partie... je n'ai reçu aucun appel, aucun courriel.
Je lui ai écris à trois reprise, pour lui donner de mes nouvelles mais sans réponse.
Je me questionne sur lui. Comment expliquer ce qui s'est passé... prépare-t-il vraiment sa sortie de la maison? Pense-t-il à moi? Comment peut-on être aussi dur avec une personne avec qui on allait bien?
Je n'ose pas penser qu'il a une autre fille dans le décor... cela me blesserait trop. Nous avons fait l'amour presque tous les jours avant que je quitte.
Je ne sais plus quoi penser, je me fais des scénarios de retour de sa part, je me dis qu'il réalise peut-être que je lui manque.
Pour ma part, je m'ennuie énormément de lui. J'ai mal. J'ai besoin de lui parler. Je ne peux imaginer ma vie, ma routine, sans sa présence. Je consulte une psy... me suis fait proposer des anti-dépresseurs. Pour mes ami-es, je dois tourner la page. Pour moi, j'ai envie de croire qu'il va revenir, qu'il va réfléchir. En faisant cela, je retarde mon deuil, je le sais... mais chaque objet que je regarde, chaque activité que je fais, tout, tout, tout, me ramène à lui. Je l'aime.
Que pensez-vous de ma situation? Que devrais-je faire? Que pensez-vous qu'il vit, lui, de son côté d'homme?
Merci.
Nous habitions ensemble depuis 3 ans. Des années d'amour... il y avait certaines remises en question, c'est vrai, mais notre amour était tel que nous les avons transcender.
Il y a deux moi, couché près de moi, il me disait à quel point il était bien avec moi, qu'il était amoureux, qu'on avait réussi à dépasser toutes nos chicanes.
Puis, le tourbillon du travail et le quotidien sont venus noircir le portrait. Il s'éloignait; je questionnais. Il changeait; je doutais de ses sentiments. Je trouvais étrange qu'il veuille plus sortir qu'à l'habitude; il me trouvait possessive. Il n'était plus le même avec moi, était distant. Il me disait qu'il avait besoin d'air; je lui en ai laissé mais j'aurais aimé qu'il me dise où il allait, quand il allait rentré. Il me jura qu'il n'y avait personne d'autres, que c'était uniquement un besoin de sortir, de s'évader, de retrouver ses copains. Mais moi, ne le connaissant pas ainsi, je me suis mise à douter, à m'inquiéter. Et plus je doutais plus l'atmosphère était tendu. Je le regardais et ne voyais plus l'amour dans ses yeux.
Après de nombreuses discussions et qu'il m'ait avoué ne plus savoir qu'elles étaient ses sentiments pour moi, je lui proposais la rupture. Une proposition de fille qui espère qu'un "non" sorte de sa bouche. Cela ne fût pas le cas. Il acquiesca sans reculer.
Le plan est simple: je quitte la maison 2 semaines pendant qu'il se cherche un ailleurs. Les quelques jours avant de quitter la maison, il était froid, dur, sans aucune émotion. Alors que moi, j'ai pleuré, crié, rampé... bref j'ai tout fait ce qu'il ne faut pas faire pour le récupérer. Il est resté de marbre, sans pitié, sans me conduire au terminus d'autobus le jour du départ et depuis que je suis partie... je n'ai reçu aucun appel, aucun courriel.
Je lui ai écris à trois reprise, pour lui donner de mes nouvelles mais sans réponse.
Je me questionne sur lui. Comment expliquer ce qui s'est passé... prépare-t-il vraiment sa sortie de la maison? Pense-t-il à moi? Comment peut-on être aussi dur avec une personne avec qui on allait bien?
Je n'ose pas penser qu'il a une autre fille dans le décor... cela me blesserait trop. Nous avons fait l'amour presque tous les jours avant que je quitte.
Je ne sais plus quoi penser, je me fais des scénarios de retour de sa part, je me dis qu'il réalise peut-être que je lui manque.
Pour ma part, je m'ennuie énormément de lui. J'ai mal. J'ai besoin de lui parler. Je ne peux imaginer ma vie, ma routine, sans sa présence. Je consulte une psy... me suis fait proposer des anti-dépresseurs. Pour mes ami-es, je dois tourner la page. Pour moi, j'ai envie de croire qu'il va revenir, qu'il va réfléchir. En faisant cela, je retarde mon deuil, je le sais... mais chaque objet que je regarde, chaque activité que je fais, tout, tout, tout, me ramène à lui. Je l'aime.
Que pensez-vous de ma situation? Que devrais-je faire? Que pensez-vous qu'il vit, lui, de son côté d'homme?
Merci.