talinadesperate a écrit :et chercher la main de celui qui est tout et ne pas la trouver cest quoi?
C'est accepter qu'il y a une différence entre aimer et posséder, que la vie est changeante, parfois fragile, parfois blessante.
C'est surtout ne pas imposer à quelqu'un d'autre l'entière responsabilité de sa vie comme si on n'était qu'un nourrisson incapable de se prendre en charge. Dire qu
'il est tout c'est très immature, et c'est lui imposer une charge qu'il est en droit de refuser.
Mais pire, pire que tout, c'est
toi-même qui refuse d'exister en tant qu'être humain, en tant que femme puisque tu sous-entends que seul lui est capable de donner une miette de sens à ta vie.
talinadesperate a écrit : la vie rime à quoi si c'est pour se foutre en l'air pour des gens qu'on aime et qui le voit pas?
Je ne suis pas sûre justement que toi et moi ayons la même définition du mot
aimer. Si c'est souffrir, si c'est réclamer de l'attention, si c'est avoir mal et faire du mal (ou vouloir en faire, après tout, penser au suicide ici c'est aussi une façon de le punir, non?), alors c'est pas joli-joli.
Tu sais, Talina, j'y suis passée par ces idées-là, et j'ai bien failli les mettre en œuvre. Je ne sais pas trop ce qui m'a retenue à l'époque (quelque chose comme un sentiment d'incrédulité: la vie pouvait pas être aussi dégueulasse) mais j'ai gardé un grain de sable d'espoir... et j'avais bien raison.
Je comprends, je ressens même ta détresse et ton amertume. Mais c'est du poison. Un poison inoculé parce que tu es vulnérable et blessée, mais en aucun cas constitutif de toi-même.
De l'indulgence, Puce, beaucoup d'indulgence envers toi-même...
Dis, c'est quoi cette bouteille? (pure curiosité très déplacée

)