- 15 août 2011, 15:24
#361044
Mon meilleur ami (le meilleur au monde
), me présente un pote à lui à une soirée.
Je flash. Il me regarde toute la soirée, je feins l'indifférence et reste moi même, souriante, joyeuse, malgré les déboirs de mes relations précédentes ! Je suis une fille un peu fêtarde, et je m'aime avec la joie de vivre. Se plaindre tout ça...ça fait fuir les garçons, alors NON !
On prend contact (enfin, lui plutôt) sur face book. Les discussions s'enchaînent, on se file rencarts sur rencarts, le courant passe bien. Seulement, il est un peu reservé et je sens qu'il n'ose pas faire le premier pas ! Quelque chose le bloque visiblement et je ne sais pas quoi. Je me jette à l'eau un soir, je l'embrasse et il me le rend bien. On reste au moins 45 minutes sur le pas de ma porte à s'embrasser
Il a l'air..."soulagé" ? ( ouais du style "enfin c'est arrivé ! WOuhou !
)
Je ne l'invite pas à monter, pas le premier soir voyons ! Je veux pas passer pour une fille facile. Et puis, ça me plait bien son petit coté réservé. Pour une fois qu'un mec n'en fait pas des tonnes avec moi en plus !
On est officiellement ensemble. Je ne le vois pas souvent, il a pas mal de problèmes dans sa vie et dans sa famille particulièrement. On va dire que je "tombe" mal : Son grand-père est malade, décède...il y a des problèmes d'héritage, son meilleur ami se casse une jambe, ses vacances en espagne tombent à l'eau, et j'apprends qu'il s'est fait agressé plusieurs mois auparavant, qu'il est suivi car il a des troubles post traumatiques. Il a beaucoup de mal à m'en parler, mais il m'avoue que depuis ce jour là il n'a jamais plus osé toucher une fille et que je suis un véritable "renouveau" dans sa vie, que ça lui fait énormément de bien.
Mais voilà, en situation plus "intense", lorsque je tente d'aller plus loin avec lui il a un bloquage, il ne se sent pas prêt. Et moi je vois bien que le problème est réel, donc je fais tout pour le mettre à l'aise.
Ce n'est pas grave. Après tout, ce garçon est extra, je peux attendre. Il trouve ça surprenant d'ailleurs, et me trouve parfaite, tellement qu'il fini par m'avouer qu'il ne comprend pas pourquoi je suis prête à l'attendre comme ça, qu'il n'est pas le mec idéal pour moi à cause de ses problèmes, que je mérite peut-être mieux. Il aurait aimé me rencontrer "sans ses problèmes" et prend peur à l'idée de me faire le moindre mal.
Il se dévalorise parfois. Ne se sent pas à la hauteur.
Il "songe" à me quitter pour ne pas qu'on s'attache trop, car plus on partagera de choses, plus la chutte sera violente.
Inutile de vous dire que je le prend mal ! Je suis gentille, mais j'ai des limites !
Et pour être honnête, je ne sais plus comment agir avec lui. Je suis prête à prendre des risques avec lui, il refuse.
Il se refuse tout bonheur, il refuse ce que je lui offre ? Et bien soit, je ne lui donne plus rien.
Silence radio pendant 3 semaines, je pars en vacances et je n'ai quasiment pas de nouvelles de lui. Je le contacte quelque fois sur face book quand j'ai le temps. Il est distant, froid, tout le contraire de ce qu'il était auparavant. Finis les "tu n'imagines pas à quel point j'ai besoin de ta peau contre la mienne", les "j'aimerais pouvoir t'embrasser là tout de suite", ou encore les "tu es incroyable", "tu es parfaite" "j'adore être avec toi" ...pour laisser place aux simples "bonne nuit" amicaux , comme s'il tentait volontairement de mettre une barrière entre nous pour nous protéger et me prévenir de ce qui m'attendait en rentrant.
Ça me met hors de moi, je ne montre pourtant rien et je joue la carte de l'indifférence et du "tout va bien"...après tout je suis en vacances, je ne vais pas me prendre la tête pour quelqu'un qui visiblement ne veut pas de moi ! Non mais !
Je rentre, je me dis qu'il est temps d'avoir une explication et lui envois un sms lui disant " Je suis rentrée, si tu veux me voir pour me dire quelque chose, c'est mercredi, après je n'aurai pas le temps."
Il acquiesse deux jours après mon message. Toujours de façon très détachée d'ailleurs, à croire qu'il essaie de me faire comprendre avant l'heure que tout est déjà perdu.
J'avoue que j'ai un espoir quand même...très infime certes, mais on n’empêche pas les sentiments de se manifester un minimum. J'ai beau être énervée contre lui, je n'ai pas un coeur de pierre et j'aimerais que la situation se renverse au fond de moi et qu'il me dise qu'il a fait le con ! ( c'est beau de rêver, hein ?)
Mais bon voyons les choses en face ! En trois semaines j'ai quand même eu le temps de ruminer et surtout de me faire les pires scénarios. Et vous savez quoi ? Je dois avouer que je suis "prête" à entendre les mots qui vont faire chambouler notre histoire.
Prête à les entendre hein...pas à les accepter ! ( Faut pas pousser non plus !)
Je vais donc à mon "rendez-vous", sûre de moi et de l'issue qui m'attend.
Je le vois arriver, mon coeur se serre.
Si j'avais pu ralentir chacun de ses mouvements, croyez-moi que je l'aurais fais ! Juste pour le voir encore plus longtemps.
Il ne m'embrasse pas, il me lance un petit "salut", les mains dans les poches et semble très embarrassé...Et il y a de quoi avec l'attitude aussi froide qu'il a adopté pendant trois semaines, moi à sa place je ne serais pas fière !
Bon. Je suis polie, je lui demande comment il se porte malgré tout. J'ai même envie de réitérer de suite par "surtout ne me demande pas comment je vais, ce serait assez déplacé !"
Mais voilà, il est poli aussi ce jeune homme ! Et il me demande tout de même si je vais bien avec un air encore plus gêné ! Je ne sais pas, mais demander à la personne que l'on va larguer si elle va bien c'est un moyen de tâter la température peut-être ? Imaginez que je réponde que je vais très mal ?! Il se sentirait probablement encore plus mal si vous voulez mon avis...Zut.
Mais quoi qu'il en soit, je vais BIEN. Si si, je rentre de vacances, j'ai eu mon lot de vitamines D, je suis bronzée, j'ai une nouvelle coupe de cheveux, et je vais me faire larguer dans 10 minutes, moi je ne vois pas le problème !
Je reste zen. Froide. Je lui dis qu'on ne se voit pas pour se regarder dans le blanc des yeux, et qu'il a sûrement quelque chose à me dire.
Ouais ouais...il a réfléchi. Soit dit en passant, heureusement que je lui ai dis qu'il fallait qu'on se voit, sinon je me demande bien s'il m'aurait faire part de ses "réflexions" un jour !
Pour être clair, il me dit mot pour mot qu'il pense qu'il doit s'eloigner du monde de la relation en ce moment. Qu'il n'arrive pas à s'investir. Que le problème c'est lui. Mais que je suis parfaite.
En voilà une bien bonne. Intérieurement, je hurle, je pleure, je le frappe, vous n'imaginez pas la violence qui s'émane dans mes pensées. C'est une tuerie.
Bon et extérieurement ? Il ne se passe rien. Absolument RIEN. Je ne montre aucun signe avant coureur ni de tristesse, ni de haine. Nan, moi je fais comme lui, je suis froide et distante comme il l'a été pendant trois semaines.
Je lui dis " D'accord...Je peux rien te dire d'autre que d'accord !"
Il paraît surprit. Il devait s'attendre à autre chose. Du coup, d'un air de il ne sait plus ou se mettre il me rétorque " Ça me va déjà..."
Ça lui va déjà ? Et bien il a franchement de la chance car moi ça ne me va pas mais bon, je n'ai pas le choix alors j’acquiesce ! Mais lui..ça lui va ! Drôle de réaction le bonhomme quand même. Et puis qu'est-ce qu'il entend par "déjà" ? Pourquoi ce mot là au milieu ? Ce mec sait parler, il utilise pas ça anodinement, je le sais.
Et nous y voilà, comme une révélation ou quelque chose pour me rassurer, je ne sais pas vraiment quel était le but de cette manœuvre, il me sort " Mais c'est vrai que dans le fond...l'idée qu'on puisse réapprendre à se connaître un jour me plairait."
Euh...c'est une blague c'est ça ? Tu me prends pour un parc d'attraction toi non ?
Non sérieusement, c'est quoi le but de me dire une chose pareille ?
J'ai esquissé un sourire, c'est vrai que cette idée m'a fait plaisir dans mon fort intérieur
. Je vous assure. Mais voilà, mes nerfs lachaient à chaque phrase qu'il prononçait. Il surenchéri par : "Je sais que j'ai été égoïste en voulant cette relation avec toi, j'ai pensé qu'à moi dans l'histoire et j'ai pas été présent pour toi, j'ai pas su m'investir et j'suis qu'un con, j'suis desolé. Et ça va te paraître bizarre mais...je suis quand même fier de l'avoir fait !
"
Et là, catastrophe. Ben je me mets à rire. Plus fort que moi
Non pas que je trouvais la situation marrante...enfin, quoi que. Mais je m'attendais à cette rupture depuis trois semaines, durant lesquelles il n'a pas été foutu de me dire quoi que se soit, durant lesquelles je me suis fais milles scénarios, durant lesquelles je me suis quand même posé la question "POURQUOI ne veut-il plus de moi ?!"
Et là je me sens comme un défi qu'il aurait relevé dans sa vie
Bon ok ok, suite à ses problèmes, c'est compréhensible. Je peux comprendre que ça lui ai fait un bien fou. J'étais comme un tremplin (?) qu'il devait franchir, allez, un CAP, que dis-je une PENINSULE insurmontable qu'il se devait de rencontrer !
Il a donc été bien égoïste comme il le dit, et je pourrais donc presque dire que c'est un parfait connard
Inutile de préciser qu'il me regarde d'une drôle de façon. Le moment n'est pas adéquat pour rigoler, il ne comprend pas. Il change un peu de couleur aux vues de ma réaction.
Je décide de rentrer chez moi, n'ayant plus rien à dire, je ne veux pas rester plus longtemps pour le regarder alors qu'il n'est plus mien. Ca risquerait de me mettre dans une position dangereuse, je pourrais lui dire ce que je ressens, me mettre à pleurer, ou à l'engueuler, et je ne veux pas. Je veux rester neutre.
Il veut me raccompagner, sûrement pas politesse, mais je ne lui réponds pas alors il me suit quand même.
Presque arrivé devant mon immeuble je lui dis " Tu n'étais pas obligé de me raccompagner."
Il me répond : " J'allais pas t'abandonner..."
Je l'ai regardé de façon de dire " espèce de con, le terme est mal choisi je crois !", et il a très bien compris. Encore une fois, je vois un changement de couleur radicale sur son visage, il ne sait plus ou se mettre...il fait gaffe sur gaffe. Bravo !
Arrivé devant ma porte, je deviens vraiment moins sympa et lui lance " bon et bien merci pour la promenade. Salut." Et lui tourne le dos.
Je le vois se décomposer dans le reflet de ma porte avant de rentrer...
Une fois chez moi , la première chose que je fais c'est de supprimer son contact sur Facebook, ainsi que son numero de téléphone.
Hors de question que je prenne des risques en gardant contact ! Une soirée entre copine un peu arrosée et je pourrais bien lui envoyer n'importe quoi ou l'appeler dans un moment de tristesse intense. Non non non ! Je me prends en main tout de suite et je ne laisse pas le temps à la douleur de s'installer.
Je suis en SR totale depuis 6 jours et je ne compte pas en rester là ! Dans un mois environ je dois me rendre à la crémaillère de mon meilleur ami et évidemment...tous ses amis seront invités. Je ne sais pas encore comment je réagirai. D'ici là, j'aurai peut-être changé d'avis sur ma relation avec lui, peut-être le SR aura-t-il été rompu...peut-être pas
Mystère !
Enfin voilà pour ce qui est de mon histoire. Et encore, c'est pas fini ça c'est sûr.
la suite au prochain épisode, ahah !

Je flash. Il me regarde toute la soirée, je feins l'indifférence et reste moi même, souriante, joyeuse, malgré les déboirs de mes relations précédentes ! Je suis une fille un peu fêtarde, et je m'aime avec la joie de vivre. Se plaindre tout ça...ça fait fuir les garçons, alors NON !
On prend contact (enfin, lui plutôt) sur face book. Les discussions s'enchaînent, on se file rencarts sur rencarts, le courant passe bien. Seulement, il est un peu reservé et je sens qu'il n'ose pas faire le premier pas ! Quelque chose le bloque visiblement et je ne sais pas quoi. Je me jette à l'eau un soir, je l'embrasse et il me le rend bien. On reste au moins 45 minutes sur le pas de ma porte à s'embrasser

Il a l'air..."soulagé" ? ( ouais du style "enfin c'est arrivé ! WOuhou !

Je ne l'invite pas à monter, pas le premier soir voyons ! Je veux pas passer pour une fille facile. Et puis, ça me plait bien son petit coté réservé. Pour une fois qu'un mec n'en fait pas des tonnes avec moi en plus !
On est officiellement ensemble. Je ne le vois pas souvent, il a pas mal de problèmes dans sa vie et dans sa famille particulièrement. On va dire que je "tombe" mal : Son grand-père est malade, décède...il y a des problèmes d'héritage, son meilleur ami se casse une jambe, ses vacances en espagne tombent à l'eau, et j'apprends qu'il s'est fait agressé plusieurs mois auparavant, qu'il est suivi car il a des troubles post traumatiques. Il a beaucoup de mal à m'en parler, mais il m'avoue que depuis ce jour là il n'a jamais plus osé toucher une fille et que je suis un véritable "renouveau" dans sa vie, que ça lui fait énormément de bien.
Mais voilà, en situation plus "intense", lorsque je tente d'aller plus loin avec lui il a un bloquage, il ne se sent pas prêt. Et moi je vois bien que le problème est réel, donc je fais tout pour le mettre à l'aise.
Ce n'est pas grave. Après tout, ce garçon est extra, je peux attendre. Il trouve ça surprenant d'ailleurs, et me trouve parfaite, tellement qu'il fini par m'avouer qu'il ne comprend pas pourquoi je suis prête à l'attendre comme ça, qu'il n'est pas le mec idéal pour moi à cause de ses problèmes, que je mérite peut-être mieux. Il aurait aimé me rencontrer "sans ses problèmes" et prend peur à l'idée de me faire le moindre mal.
Il se dévalorise parfois. Ne se sent pas à la hauteur.
Il "songe" à me quitter pour ne pas qu'on s'attache trop, car plus on partagera de choses, plus la chutte sera violente.
Inutile de vous dire que je le prend mal ! Je suis gentille, mais j'ai des limites !

Il se refuse tout bonheur, il refuse ce que je lui offre ? Et bien soit, je ne lui donne plus rien.
Silence radio pendant 3 semaines, je pars en vacances et je n'ai quasiment pas de nouvelles de lui. Je le contacte quelque fois sur face book quand j'ai le temps. Il est distant, froid, tout le contraire de ce qu'il était auparavant. Finis les "tu n'imagines pas à quel point j'ai besoin de ta peau contre la mienne", les "j'aimerais pouvoir t'embrasser là tout de suite", ou encore les "tu es incroyable", "tu es parfaite" "j'adore être avec toi" ...pour laisser place aux simples "bonne nuit" amicaux , comme s'il tentait volontairement de mettre une barrière entre nous pour nous protéger et me prévenir de ce qui m'attendait en rentrant.
Ça me met hors de moi, je ne montre pourtant rien et je joue la carte de l'indifférence et du "tout va bien"...après tout je suis en vacances, je ne vais pas me prendre la tête pour quelqu'un qui visiblement ne veut pas de moi ! Non mais !

Je rentre, je me dis qu'il est temps d'avoir une explication et lui envois un sms lui disant " Je suis rentrée, si tu veux me voir pour me dire quelque chose, c'est mercredi, après je n'aurai pas le temps."
Il acquiesse deux jours après mon message. Toujours de façon très détachée d'ailleurs, à croire qu'il essaie de me faire comprendre avant l'heure que tout est déjà perdu.
J'avoue que j'ai un espoir quand même...très infime certes, mais on n’empêche pas les sentiments de se manifester un minimum. J'ai beau être énervée contre lui, je n'ai pas un coeur de pierre et j'aimerais que la situation se renverse au fond de moi et qu'il me dise qu'il a fait le con ! ( c'est beau de rêver, hein ?)
Mais bon voyons les choses en face ! En trois semaines j'ai quand même eu le temps de ruminer et surtout de me faire les pires scénarios. Et vous savez quoi ? Je dois avouer que je suis "prête" à entendre les mots qui vont faire chambouler notre histoire.
Prête à les entendre hein...pas à les accepter ! ( Faut pas pousser non plus !)
Je vais donc à mon "rendez-vous", sûre de moi et de l'issue qui m'attend.
Je le vois arriver, mon coeur se serre.
Si j'avais pu ralentir chacun de ses mouvements, croyez-moi que je l'aurais fais ! Juste pour le voir encore plus longtemps.
Il ne m'embrasse pas, il me lance un petit "salut", les mains dans les poches et semble très embarrassé...Et il y a de quoi avec l'attitude aussi froide qu'il a adopté pendant trois semaines, moi à sa place je ne serais pas fière !

Bon. Je suis polie, je lui demande comment il se porte malgré tout. J'ai même envie de réitérer de suite par "surtout ne me demande pas comment je vais, ce serait assez déplacé !"
Mais voilà, il est poli aussi ce jeune homme ! Et il me demande tout de même si je vais bien avec un air encore plus gêné ! Je ne sais pas, mais demander à la personne que l'on va larguer si elle va bien c'est un moyen de tâter la température peut-être ? Imaginez que je réponde que je vais très mal ?! Il se sentirait probablement encore plus mal si vous voulez mon avis...Zut.
Mais quoi qu'il en soit, je vais BIEN. Si si, je rentre de vacances, j'ai eu mon lot de vitamines D, je suis bronzée, j'ai une nouvelle coupe de cheveux, et je vais me faire larguer dans 10 minutes, moi je ne vois pas le problème !

Je reste zen. Froide. Je lui dis qu'on ne se voit pas pour se regarder dans le blanc des yeux, et qu'il a sûrement quelque chose à me dire.
Ouais ouais...il a réfléchi. Soit dit en passant, heureusement que je lui ai dis qu'il fallait qu'on se voit, sinon je me demande bien s'il m'aurait faire part de ses "réflexions" un jour !
Pour être clair, il me dit mot pour mot qu'il pense qu'il doit s'eloigner du monde de la relation en ce moment. Qu'il n'arrive pas à s'investir. Que le problème c'est lui. Mais que je suis parfaite.
En voilà une bien bonne. Intérieurement, je hurle, je pleure, je le frappe, vous n'imaginez pas la violence qui s'émane dans mes pensées. C'est une tuerie.
Bon et extérieurement ? Il ne se passe rien. Absolument RIEN. Je ne montre aucun signe avant coureur ni de tristesse, ni de haine. Nan, moi je fais comme lui, je suis froide et distante comme il l'a été pendant trois semaines.
Je lui dis " D'accord...Je peux rien te dire d'autre que d'accord !"
Il paraît surprit. Il devait s'attendre à autre chose. Du coup, d'un air de il ne sait plus ou se mettre il me rétorque " Ça me va déjà..."
Ça lui va déjà ? Et bien il a franchement de la chance car moi ça ne me va pas mais bon, je n'ai pas le choix alors j’acquiesce ! Mais lui..ça lui va ! Drôle de réaction le bonhomme quand même. Et puis qu'est-ce qu'il entend par "déjà" ? Pourquoi ce mot là au milieu ? Ce mec sait parler, il utilise pas ça anodinement, je le sais.
Et nous y voilà, comme une révélation ou quelque chose pour me rassurer, je ne sais pas vraiment quel était le but de cette manœuvre, il me sort " Mais c'est vrai que dans le fond...l'idée qu'on puisse réapprendre à se connaître un jour me plairait."

Euh...c'est une blague c'est ça ? Tu me prends pour un parc d'attraction toi non ?
Non sérieusement, c'est quoi le but de me dire une chose pareille ?
J'ai esquissé un sourire, c'est vrai que cette idée m'a fait plaisir dans mon fort intérieur


Et là, catastrophe. Ben je me mets à rire. Plus fort que moi

Non pas que je trouvais la situation marrante...enfin, quoi que. Mais je m'attendais à cette rupture depuis trois semaines, durant lesquelles il n'a pas été foutu de me dire quoi que se soit, durant lesquelles je me suis fais milles scénarios, durant lesquelles je me suis quand même posé la question "POURQUOI ne veut-il plus de moi ?!"
Et là je me sens comme un défi qu'il aurait relevé dans sa vie

Bon ok ok, suite à ses problèmes, c'est compréhensible. Je peux comprendre que ça lui ai fait un bien fou. J'étais comme un tremplin (?) qu'il devait franchir, allez, un CAP, que dis-je une PENINSULE insurmontable qu'il se devait de rencontrer !

Il a donc été bien égoïste comme il le dit, et je pourrais donc presque dire que c'est un parfait connard

Inutile de préciser qu'il me regarde d'une drôle de façon. Le moment n'est pas adéquat pour rigoler, il ne comprend pas. Il change un peu de couleur aux vues de ma réaction.
Je décide de rentrer chez moi, n'ayant plus rien à dire, je ne veux pas rester plus longtemps pour le regarder alors qu'il n'est plus mien. Ca risquerait de me mettre dans une position dangereuse, je pourrais lui dire ce que je ressens, me mettre à pleurer, ou à l'engueuler, et je ne veux pas. Je veux rester neutre.
Il veut me raccompagner, sûrement pas politesse, mais je ne lui réponds pas alors il me suit quand même.
Presque arrivé devant mon immeuble je lui dis " Tu n'étais pas obligé de me raccompagner."
Il me répond : " J'allais pas t'abandonner..."
Je l'ai regardé de façon de dire " espèce de con, le terme est mal choisi je crois !", et il a très bien compris. Encore une fois, je vois un changement de couleur radicale sur son visage, il ne sait plus ou se mettre...il fait gaffe sur gaffe. Bravo !
Arrivé devant ma porte, je deviens vraiment moins sympa et lui lance " bon et bien merci pour la promenade. Salut." Et lui tourne le dos.
Je le vois se décomposer dans le reflet de ma porte avant de rentrer...
Une fois chez moi , la première chose que je fais c'est de supprimer son contact sur Facebook, ainsi que son numero de téléphone.
Hors de question que je prenne des risques en gardant contact ! Une soirée entre copine un peu arrosée et je pourrais bien lui envoyer n'importe quoi ou l'appeler dans un moment de tristesse intense. Non non non ! Je me prends en main tout de suite et je ne laisse pas le temps à la douleur de s'installer.
Je suis en SR totale depuis 6 jours et je ne compte pas en rester là ! Dans un mois environ je dois me rendre à la crémaillère de mon meilleur ami et évidemment...tous ses amis seront invités. Je ne sais pas encore comment je réagirai. D'ici là, j'aurai peut-être changé d'avis sur ma relation avec lui, peut-être le SR aura-t-il été rompu...peut-être pas

Enfin voilà pour ce qui est de mon histoire. Et encore, c'est pas fini ça c'est sûr.
la suite au prochain épisode, ahah !