- 13 juil. 2011, 14:35
#350341
J’étais parti sur l’idée de la faire courte mais ça va être difficile. Alors d’emblée je vous prie de m’excuser pour le pavé qui va suivre, je m’efforcerais de le rédiger de la manière la plus « sympathique possible ».
J’ai rencontré cette femme en 2007 alors que j’avais déménagé en province dans le cadre d’une nouvelle activité professionnelle. Mon travail consistait en l’organisation de cures diététiques, domaine d’activité dans lequel j’ai été amené à rencontrer beaucoup de femmes dont certaines avec lesquelles j’ai partagé une intimité pendant de courtes périodes. Loin d’être un don juan de supermarché je reconnais avoir profité de ma position même si au moment de ces rencontres j’éprouvais une réelle sincérité dans ma démarche affective. Mettez vous seulement dans la peau d’un parisien quadragénaire émigré au fin fond de la Bretagne en plein hiver.
En 2007 donc, j’étais en pleine rupture avec une femme que j’aimais profondément mais nos sentiments respectifs n’ont pas résisté à nos plans d’évolution et nos projections dans l’avenir. Au mois de mai, le soir de la première conférence du stage, une femme d’une cinquantaine d’années fait irruption dans la salle de conférence, l’air désemparé, je le lui fais remarquer et l’invite à s’asseoir autour de la table avec les autres. Bien que je n’aie jamais vraiment été attiré par mes ainées (j’avais 35 ans à l’époque et elle 49) il se dégageait de cette femme un charme indicible et un sex appeal rayonnant que les rares hommes présents dans la pièce pouvaient également ressentir. Physiquement parlant, avec un visage bien à elle (ni beau, ni laid) et un corps, il faut le reconnaitre, très bien fait, cette femme dégageait une classe naturelle et une beauté canonique indéniable.
J’avais pour usage de parler avec tous mes clients au long de la semaine qu’ils passaient chez moi, avec certains de trouvais des affinités, avec d’autres le dialogue passait parfois difficilement (l’alchimie complexe des rapports humains…). Avec cette femme le dialogue est venu naturellement et j’ai ainsi appris qu’elle sortait d’un second divorce haletant, encore emprunt d’une passion décennale avec un homme alcoolique mais génial. De mon cote, une relation basée sur un échange intelligent et mature s’achevait faute de vision commune d’un avenir écrit par chacun d’entre nous. A la fin du séjour nous avions une bonne base de relation mais avec nos cicatrices ouvertes il ne nous est même pas venu à l’esprit, même dans certains moments de flottement, d’envisager une quelconque forme d’approche, la différence d’âge représentant également une barrière entre nous. Elle me laissa ses coordonnées en me demandant de l’appeler quand je venais à Paris (j’y retournais très régulièrement pour voir mes enfants).
Je l’ai appelé… huit mois plus tard, nous étions en novembre 2007 et j’avais consommé ma rupture. Elle m’a répondu du tac au tac et nous nous sommes vus le soir même. Très belle soirée dans un restaurant italien du quartier latin au cours de laquelle nous nous sommes racontés nos vies puis mojitos dans un bar du coin quand on pouvait encore fumer en salle. Nous nous sommes quittés sur le pas de sa porte avec une bise réglementaire et un : « on s’appelle ! ».
Nous nous sommes revus le lendemain à l’occasion d’un vernissage, soirée restaurant (un gastro français cette dois-ci) et bise réglementaire comme la veille. Le lendemain je reprenais le train de Quimper. Part la suite nous avons discutés plusieurs jours sur MSN, allant, comme vous le savez, de plus en plus dans nos extrospections mutuelles jusqu'à ce qu’elle me fasse :
Une drôle de proposition :
Je voudrais que tu viennes dormir chez moi, dans mon lit, c’est étrange, je n’ai jamais fait ce genre de proposition asexuée mais je le ressens comme çà avec toi !
Je l’ai pris au premier degré, sans me formaliser outre mesure car je dois avouer que je ne savais pas encore ou j’en étais dans cette relation, bien que cette femme me plaise en tous points. Le fameux soir venu, nous cuisinâmes à quatre mains, bûmes un excellent bourgogne et de rires en calembours nous mîmes au lit, T-shirts et sous vêtements de convenance bien moulés sur nos corps. Nous discutâmes 5 minutes jusqu'à ce qu’elle me demande de l’embrasser. J’en avais très envie et sans faire l’amour, nous passâmes une nuit tendre faite de caresses manuelles et buccales.
Le lendemain matin nous nous levâmes que si nous nous connaissions, elle m’invita à rester chez elle aussi longtemps qu’il me plairait, m’embrassant en me disant qu’elle aimait l’idée que je reste au lit alors qu’elle partait travailler. Les deux jours qui suivirent nous continuâmes de parler, de « faire connaissance » en scellant une sorte de pacte, ne jamais s’installer ensemble pour préserver cette magie.
Les mois qui suivirent se déroulèrent dans la sérénité la plus totale, je revenais souvent à Paris ou nous eûmes l’occasion de parler, de nous connaître et d’apprendre à nous aimer. Pour noël nous partîmes une dizaine de jours au Maroc, une sorte de test pour elle afin de voir si notre couple résisterait à une semaine d’isolement dans un lieu neutre : le test fût réussi au-delà de nos espérances communes.
Le point d’inflexion :
C’est arrivé sans prévenir, j’ai trouvé un travail à Paris avec une embauche immédiate sans possibilité de trouver rapidement un appartement, je lui ai demandé si je pouvais habiter quelques temps chez elle, ce qu’elle accepta avec une légère réticence me rappelant notre pacte. J’opinais en la rassurant sur ma recherche active d’appartement et sur le fait que je m’entendais bine avec ses enfants (elle en a trois, tous adolescents). Dans l’ensemble cela se passa sans heurts jusqu’au jour ou j’ai perdu mon emploi. Un stress bien connu des couples citadins s’est emparé de nous et quelques disputes ont surgi. Alors un matin j’ai fait ma valise et quitté les lieux en lui laissant un texto. Nous nous sommes revus à plusieurs reprises, dans le but de repartir sur de nouvelles bases mais au bout de quelques semaines elle m’a quitté prétextant souffrir de cicatrices liées à son dernier divorce. Elle tenait à ce que nous restions amis et nous sommes restés longtemps en contact, s’échangeant nos évolutions respectives régulièrement.
The new guy :
Au fil du temps les coups de fils se sont espacés puis estompés. J’ai compris que quelque chose avait changé et je l’ai invité un soir au restaurant, soirée riche en échanges comme toujours à l’issue de laquelle elle m’a avoué fréquenter quelqu’un, un « amant » comme elle l’appelait, insistant sur le fait qu’elle ne l’aimait pas mais qu’il représentait un ballon d’oxygène dans le surmenage de son quotidien. J’ai plutôt mal accusé le coup, et comme elle s’était remise à m’appeler très régulièrement j’ai commencé à souffrir de notre relation au point que j’en suis venu à couper toute relation après lui avoir fait part de mes sentiments toujours vifs à son égard et de la souffrance qu’occasionnait pour moi une relation vide d’échanges amoureux. Alors que je commençais à l'oublier...
Le SMS d’un autre monde :
Elle- Sans nouvelles de toi depuis le 09 février (nous étions en juin 2010), tu es en dessous de tout, je ne veux plus jamais te voir, surtout pries pour que nos routes ne se croisent pas.
Moi- Tant mieux ! Tu me manques mais je ne veux plus te voir.
Silence Radio pendant deux mois quand je reçois un SMS en aout, alors que je suis en vacances avec mes enfants, dans lequel elle me demande comment se passe mes vacances. Je lui dis sobrement ou je suis et lui souhaite de bonnes vacances.
Silence radio jusqu’au premier janvier 2011. SMS de bonne année, me conseille de respirer et de profiter de la vie (je travaille 16 heures par jour). Je comprends plus tard qu’elle avait de mes nouvelles par une relation commune.
Silence Radio jusqu’en Mars 2011 :
Elle- Ca te dirait une semaine en Savoie, dans la maison que je viens d’acheter ?
Moi- Pourquoi pas ?
J’étais dans tous mes états et malgré un nombre de questions frisant l’exponentiel absolu j’étais incapable de trouver le moindre élément de réponse quant à sa proposition.
Une semaine en Savoie :
Un cadre féérique au bord d’un lac surréaliste, j’aime la montagne, une petite bergerie décorée avec beaucoup de gout ont été le théâtre d’une semaine placée sous le signe l’observation mutuelle. Elle m’avoue entamer la troisième année d’une relation non avouée avec son « amant » répondant ainsi à ma question : « tu as quelqu’un ? ». Ils se voient une à deux fois par semaine, il a 35, est joueur de Rugby (si vous avez vus les calendriers, vous pouvez imaginer l’effet que ça fait). Au cours d’un diner avec des amis à elle, elle reconnait ne pas être amoureuse mais vivre une sexualité détonante (autre coup de poignard dans le bide). Sinon jamais partis en vacances, ne se voient jamais le week end.
Elle m’a invité à deux reprises depuis dans sa bergerie savoyarde et à chaque fois que nous nous sommes revus elle se comportait avec moi comme si j’étais son mari.
La suite ! La suite :
Beaucoup d’échanges sur BBM (nous sommes passés au BlackBerry depuis). Certains très superficiels, d’autres culturels (nous sommes tous deux amateurs d’art contemporain) et certains qui me font poser des questions.
Un soir elle m’a dit :
Je te connais, je sais qui tu es, je ne me suis pas trompée, je t’aime « bien ». Je t’aime bien parce que tu es vif, enfin… sur la même bande hertzienne de vivacité que la mienne.
On ne pouvait pas faire autrement à l’époque, mais on n’aurait pas du coucher ensemble, ça serait plus cool entre nous maintenant.
Après demande d’explication sur ce qui serait plus cool elle m’a répondu qu’elle ne regrettait rien mais qu’une relation amoureuse entre nous serait mieux à ce jour que par le passé.
Je lui ai dis que cela me faisait quelque chose de la revoir et nous sommes toujours en contact. Cependant, la situation s’est un peu dégradée pour moi car je ne sais plus trop ou j’en suis. Quelque chose me dit qu’il va se passer à nouveau quelque chose entre nous mais avec son « mec » cela me parait compromis.
Nous discutons de temps en temps, toujours sur BBM, et avons échangé nos dates de vacances respectives.
J’en suis au point ou je ne sais pas si je dois couper tous les ponts et passer à autre chose ou attendre qu’un événement nous fasse basculer dans ce que je pense être la relation de ma vie.
Un peu paumé… merci de laisser vos commentaires.
Nemo.
J’ai rencontré cette femme en 2007 alors que j’avais déménagé en province dans le cadre d’une nouvelle activité professionnelle. Mon travail consistait en l’organisation de cures diététiques, domaine d’activité dans lequel j’ai été amené à rencontrer beaucoup de femmes dont certaines avec lesquelles j’ai partagé une intimité pendant de courtes périodes. Loin d’être un don juan de supermarché je reconnais avoir profité de ma position même si au moment de ces rencontres j’éprouvais une réelle sincérité dans ma démarche affective. Mettez vous seulement dans la peau d’un parisien quadragénaire émigré au fin fond de la Bretagne en plein hiver.
En 2007 donc, j’étais en pleine rupture avec une femme que j’aimais profondément mais nos sentiments respectifs n’ont pas résisté à nos plans d’évolution et nos projections dans l’avenir. Au mois de mai, le soir de la première conférence du stage, une femme d’une cinquantaine d’années fait irruption dans la salle de conférence, l’air désemparé, je le lui fais remarquer et l’invite à s’asseoir autour de la table avec les autres. Bien que je n’aie jamais vraiment été attiré par mes ainées (j’avais 35 ans à l’époque et elle 49) il se dégageait de cette femme un charme indicible et un sex appeal rayonnant que les rares hommes présents dans la pièce pouvaient également ressentir. Physiquement parlant, avec un visage bien à elle (ni beau, ni laid) et un corps, il faut le reconnaitre, très bien fait, cette femme dégageait une classe naturelle et une beauté canonique indéniable.
J’avais pour usage de parler avec tous mes clients au long de la semaine qu’ils passaient chez moi, avec certains de trouvais des affinités, avec d’autres le dialogue passait parfois difficilement (l’alchimie complexe des rapports humains…). Avec cette femme le dialogue est venu naturellement et j’ai ainsi appris qu’elle sortait d’un second divorce haletant, encore emprunt d’une passion décennale avec un homme alcoolique mais génial. De mon cote, une relation basée sur un échange intelligent et mature s’achevait faute de vision commune d’un avenir écrit par chacun d’entre nous. A la fin du séjour nous avions une bonne base de relation mais avec nos cicatrices ouvertes il ne nous est même pas venu à l’esprit, même dans certains moments de flottement, d’envisager une quelconque forme d’approche, la différence d’âge représentant également une barrière entre nous. Elle me laissa ses coordonnées en me demandant de l’appeler quand je venais à Paris (j’y retournais très régulièrement pour voir mes enfants).
Je l’ai appelé… huit mois plus tard, nous étions en novembre 2007 et j’avais consommé ma rupture. Elle m’a répondu du tac au tac et nous nous sommes vus le soir même. Très belle soirée dans un restaurant italien du quartier latin au cours de laquelle nous nous sommes racontés nos vies puis mojitos dans un bar du coin quand on pouvait encore fumer en salle. Nous nous sommes quittés sur le pas de sa porte avec une bise réglementaire et un : « on s’appelle ! ».
Nous nous sommes revus le lendemain à l’occasion d’un vernissage, soirée restaurant (un gastro français cette dois-ci) et bise réglementaire comme la veille. Le lendemain je reprenais le train de Quimper. Part la suite nous avons discutés plusieurs jours sur MSN, allant, comme vous le savez, de plus en plus dans nos extrospections mutuelles jusqu'à ce qu’elle me fasse :
Une drôle de proposition :
Je voudrais que tu viennes dormir chez moi, dans mon lit, c’est étrange, je n’ai jamais fait ce genre de proposition asexuée mais je le ressens comme çà avec toi !
Je l’ai pris au premier degré, sans me formaliser outre mesure car je dois avouer que je ne savais pas encore ou j’en étais dans cette relation, bien que cette femme me plaise en tous points. Le fameux soir venu, nous cuisinâmes à quatre mains, bûmes un excellent bourgogne et de rires en calembours nous mîmes au lit, T-shirts et sous vêtements de convenance bien moulés sur nos corps. Nous discutâmes 5 minutes jusqu'à ce qu’elle me demande de l’embrasser. J’en avais très envie et sans faire l’amour, nous passâmes une nuit tendre faite de caresses manuelles et buccales.
Le lendemain matin nous nous levâmes que si nous nous connaissions, elle m’invita à rester chez elle aussi longtemps qu’il me plairait, m’embrassant en me disant qu’elle aimait l’idée que je reste au lit alors qu’elle partait travailler. Les deux jours qui suivirent nous continuâmes de parler, de « faire connaissance » en scellant une sorte de pacte, ne jamais s’installer ensemble pour préserver cette magie.
Les mois qui suivirent se déroulèrent dans la sérénité la plus totale, je revenais souvent à Paris ou nous eûmes l’occasion de parler, de nous connaître et d’apprendre à nous aimer. Pour noël nous partîmes une dizaine de jours au Maroc, une sorte de test pour elle afin de voir si notre couple résisterait à une semaine d’isolement dans un lieu neutre : le test fût réussi au-delà de nos espérances communes.
Le point d’inflexion :
C’est arrivé sans prévenir, j’ai trouvé un travail à Paris avec une embauche immédiate sans possibilité de trouver rapidement un appartement, je lui ai demandé si je pouvais habiter quelques temps chez elle, ce qu’elle accepta avec une légère réticence me rappelant notre pacte. J’opinais en la rassurant sur ma recherche active d’appartement et sur le fait que je m’entendais bine avec ses enfants (elle en a trois, tous adolescents). Dans l’ensemble cela se passa sans heurts jusqu’au jour ou j’ai perdu mon emploi. Un stress bien connu des couples citadins s’est emparé de nous et quelques disputes ont surgi. Alors un matin j’ai fait ma valise et quitté les lieux en lui laissant un texto. Nous nous sommes revus à plusieurs reprises, dans le but de repartir sur de nouvelles bases mais au bout de quelques semaines elle m’a quitté prétextant souffrir de cicatrices liées à son dernier divorce. Elle tenait à ce que nous restions amis et nous sommes restés longtemps en contact, s’échangeant nos évolutions respectives régulièrement.
The new guy :
Au fil du temps les coups de fils se sont espacés puis estompés. J’ai compris que quelque chose avait changé et je l’ai invité un soir au restaurant, soirée riche en échanges comme toujours à l’issue de laquelle elle m’a avoué fréquenter quelqu’un, un « amant » comme elle l’appelait, insistant sur le fait qu’elle ne l’aimait pas mais qu’il représentait un ballon d’oxygène dans le surmenage de son quotidien. J’ai plutôt mal accusé le coup, et comme elle s’était remise à m’appeler très régulièrement j’ai commencé à souffrir de notre relation au point que j’en suis venu à couper toute relation après lui avoir fait part de mes sentiments toujours vifs à son égard et de la souffrance qu’occasionnait pour moi une relation vide d’échanges amoureux. Alors que je commençais à l'oublier...
Le SMS d’un autre monde :
Elle- Sans nouvelles de toi depuis le 09 février (nous étions en juin 2010), tu es en dessous de tout, je ne veux plus jamais te voir, surtout pries pour que nos routes ne se croisent pas.
Moi- Tant mieux ! Tu me manques mais je ne veux plus te voir.
Silence Radio pendant deux mois quand je reçois un SMS en aout, alors que je suis en vacances avec mes enfants, dans lequel elle me demande comment se passe mes vacances. Je lui dis sobrement ou je suis et lui souhaite de bonnes vacances.
Silence radio jusqu’au premier janvier 2011. SMS de bonne année, me conseille de respirer et de profiter de la vie (je travaille 16 heures par jour). Je comprends plus tard qu’elle avait de mes nouvelles par une relation commune.
Silence Radio jusqu’en Mars 2011 :
Elle- Ca te dirait une semaine en Savoie, dans la maison que je viens d’acheter ?
Moi- Pourquoi pas ?
J’étais dans tous mes états et malgré un nombre de questions frisant l’exponentiel absolu j’étais incapable de trouver le moindre élément de réponse quant à sa proposition.
Une semaine en Savoie :
Un cadre féérique au bord d’un lac surréaliste, j’aime la montagne, une petite bergerie décorée avec beaucoup de gout ont été le théâtre d’une semaine placée sous le signe l’observation mutuelle. Elle m’avoue entamer la troisième année d’une relation non avouée avec son « amant » répondant ainsi à ma question : « tu as quelqu’un ? ». Ils se voient une à deux fois par semaine, il a 35, est joueur de Rugby (si vous avez vus les calendriers, vous pouvez imaginer l’effet que ça fait). Au cours d’un diner avec des amis à elle, elle reconnait ne pas être amoureuse mais vivre une sexualité détonante (autre coup de poignard dans le bide). Sinon jamais partis en vacances, ne se voient jamais le week end.
Elle m’a invité à deux reprises depuis dans sa bergerie savoyarde et à chaque fois que nous nous sommes revus elle se comportait avec moi comme si j’étais son mari.
La suite ! La suite :
Beaucoup d’échanges sur BBM (nous sommes passés au BlackBerry depuis). Certains très superficiels, d’autres culturels (nous sommes tous deux amateurs d’art contemporain) et certains qui me font poser des questions.
Un soir elle m’a dit :
Je te connais, je sais qui tu es, je ne me suis pas trompée, je t’aime « bien ». Je t’aime bien parce que tu es vif, enfin… sur la même bande hertzienne de vivacité que la mienne.
On ne pouvait pas faire autrement à l’époque, mais on n’aurait pas du coucher ensemble, ça serait plus cool entre nous maintenant.
Après demande d’explication sur ce qui serait plus cool elle m’a répondu qu’elle ne regrettait rien mais qu’une relation amoureuse entre nous serait mieux à ce jour que par le passé.
Je lui ai dis que cela me faisait quelque chose de la revoir et nous sommes toujours en contact. Cependant, la situation s’est un peu dégradée pour moi car je ne sais plus trop ou j’en suis. Quelque chose me dit qu’il va se passer à nouveau quelque chose entre nous mais avec son « mec » cela me parait compromis.
Nous discutons de temps en temps, toujours sur BBM, et avons échangé nos dates de vacances respectives.
J’en suis au point ou je ne sais pas si je dois couper tous les ponts et passer à autre chose ou attendre qu’un événement nous fasse basculer dans ce que je pense être la relation de ma vie.
Un peu paumé… merci de laisser vos commentaires.
Nemo.