- 16 mars 2011, 15:14
#308050
Hi, hello et salut à vous tous, fendus du coeur comme moi 
Je commence d'abord, alors très vite, par me présenter en deux-trois mots. Je suis un homme, mon pseudo n'est qu'un masque féminin que je porte au cas où cette nana serait tombée sur ce genre de forum. Je suis très précautionneux. Mon ex? Nommons-la de son vrai ptit prénom, Amelia (il y'en a tellement après tout..).
S'il fait tard ou que vous êtes de ceux qui se collent à leur écran pour une longue durée, mettez vos lunettes et pensez à souffler : voici un roman d'une histoire banale peut-être, mais vécue plein le coeur. Et c'est que c'est long. Zou! On y va..
Me voici moi, un jeune homme trottant sur des quotidients banals. C'était il y a deux ans. Je ne le cache pas, et puis je suis arrogant et égoïste, je suis vraiment beau garçon. Bien sûr! Un physique en or ne suffit pas à plaire aux dames. Il y avait encore le côté personnalité à développer. Ce que je veux dire, c'est que je suis asocial. Oh non, je ne suis pas une de ces boules de nerfs, disons plutôt que j'ai un énorme complexe. Je ne dirais pas de la paranoïa, c'est un chouïa moins fort. J'ai passé une longue partie de mon enfance entouré de mes bons vieux parents. Là est le problème. A force de trop fréquenter le cercle familial, on en prend l'habitude, on s'y attache et.. ce qui sort justement de cette famille devenait inconnu à mes yeux. C'est simple : je ne bégaye pas. Je me pose constamment la question de ce que pourrait penser celui là en face de moi à qui je suis en train de parler. Je suis trop pensif, au point de ne plus être instinctif et naturel. Voilà pour mon défaut principal, il fallait que j'en parle. Il aura son rôle à jouer dans la rupture qui va suivre.
Première année fac. Me voilà dans un nouveau décors, plein de nouvelles têtes à chaque couloirs. Une année scolaire sans obstacles, vraiment tranquille et agréable. Pas besoin d'en dire plus.
Viens ensuite l'année suivante. Première rencontre avec celle qui allait devenir la femme de ma vie. A cette époque, disons le clairement : je n'éprouvais vraiment pas un cheveux d'attirance pour elle. Et j'étais du même avis que les gaillards qui trainaient souvent avec moi : elle avait un physique très moyen. On est bien d'accord? A une première rencontre avec une femme, l'apparence est importante. Or, elle m'a parue déplorable à cette année là. J'ai d'ailleurs le souvenir d'un de mes potes qui, me voyant seul (et c'était dommage selon lui, vu ma carrure et ma simplicité à communiquer – ici, je m'étais doucement débarassé de ce complexe) me cherchait comme ça, juste pour le délire, une copine potentielle. Il me montre cette Amelia. Il me demandait de m'imaginer avec elle... Euh, on peut changer de sujet? Merci^^ Cette fille était vraiment la dernière avec laquelle je voudrais me mettre. Le thon du rayon poissonerie celle-là.
Les mois défilent, les notes toujours aussi impec's.. Le temps d'avant les vacs d'été, cette fille commençait doucemenent à devenir un centre d'intérêt pour moi. Elle paraissait un ange face l'ancienne demoiselle qu'elle était il y avait encore peu de temps. Et je ne l'ai pas signalé un paragraphe plutôt mais j'ai clairement observé des tentatives de sa part pour m'aborder, ne serait-ce que pour bavarder deux-trois mots... Je savais qu'elle associait plus que de l'amitié pour moi. C'en était trop, je n'arrivait plus à articuler un mot en français correct dès qu'on me sifflait son prénom. On a eu droit à de longs et intenses regards, et très courants. Trop tard bonhomme! V'là les vacances d'été, adieu ou presque jeune fille devenue trop tard attirante pour moi. Il y'avait une chance sur sept qu'on puisse se retrouver dans la même classe. Eh bien, vous l'avez deviné : magie magie – purée! C'est quasiment devenue une bombasse l'Amelie de l'année dernière! - nous voilà à passer encore 9 mois à gratter de la littérature et cie..
Donc, voici venue la dernière année, où je bosse d'arrache-pieds (un poil moins depuis la rupture vous devinez) en ce moment même. J'aurais voulu ne plus jamais la revoir si je pouvais remonter le temps perdu. J'en serais pas arrivé à ce cafouilli...
Premier mois, de très chauds regards entre nous, si profonds que je sortais de la classe avec un tas de feuilles blanches sans cours noté. Octobre en approche! Toujours dans la lune et maladroite comme elle l'est depuis l'an passé, je la retrouve, et seulement elle, à un cours qui ne devait pas avoir lieu (ah bon? Première nouvelle!). Comme deux ahuris hors contact de ce qui traimait autour d'eux, on passe finalement notre temps libre à discuter. Chose assez rare d'ailleurs, car je n'avait aucun intérêt pour elle avant. Elle, super à l'aise, parlait de tout et de rien d'une telle simplicité, et puis, toujours à rire pour un rien, commençait vraiment à faire me faire chavirer. Moi, j'avais un soucis : je suis du genre troublé quand je me retrouve face à une fille qui me plait. Vous savez, ce complexe du jugement de l'autre... Je me démerdais cette fois plutôt pas mal. Bref, je me relis et je vois trop de détails inutiles à droite et à gauche.
Nous sortions ensemble donc, suite à cette journée. On se voyait quasi tout le temps, que ce soit entre les heures de cours, et sur le phone et le pc le soir. On sortais ensemble sans vraiment s'être déclaré la flamme l'un à l'autre. C'était chose faite, je me suis lancé un soir lors d'un rendez-vous simpliste du genre café. Le premier baiser est arrivé un peu plus tard, le "je t'aime blablabla..." ayant été dit juste au moment où j'allais lui tournais le dos pour rentrer. C'était mes premières étreintes amoureuses et baisers avec une fille. Officellement, nous voilà en couple, et l'entourage réagit chaleuresuement à cette nouvelle. Inimaginable encore un an...
Voilou! On s'aimait, d'un amour preque trop naïf. On était foufous l'un de l'autre, (trop) fusionnels. Mais voilà. Si tout trourne trop bien, le mal finit par faire pointer ses fesses. Ce mal, c'est moi qui l'ai enclenché. A trois mois avec elle, je commençait à lui faire remarquer que finalement, elle et moi n'étions pas vraiment vus comme ensembles par nos amis. C'est simple, je suis son premier amour et elle me laisse trop prendre les choses en main. A ce moment là, les premières disputes. De l'autre côté, il y avait aussi ce problème là. Mon complexe était de retour. Un sentiment d'être dominé me rongeait la peau. Cette timidité – j'ai envie de dire génétique – revenue, j'ai perdu mon charisme devant amis, famille et autres. Et dont ma copine. Je commençais donc à me sentir constamment géné à être simplement avec elle, en tête à tête. Je bafouille mes mots, je n'arrive plus à articuler et à faire rire comme avant. Je perdais mes moyens. Elle m'aimait visiblement, je dis bien "visiblement", toujours aussi fort malgré mon changement radical de comportement. Elle devait avoir honte à me voir lutter à mâcher mes textes de scène au cours de théâtre. Des fois, je me retirais pour respirer un bon coup et me cogner la tête à maudire ce foutu ego timide. Eh oui, de moins en moins de contacts directs ensemble. Je savais aussi qu'elle n'osait pas souvent à venir me voir, étant mal à l'aise quand elle me voit entouré d'un tas d'amis. Là, seuls msn et les phones me premettaient de me sentir relaxé, à l'aise pour lui "parler", écire plutôt, naturellement en étant moi. C'est là que ça s'est gâté, et j'en étais conscient : nous sommes quasiment entrés dans une relation à distance, malgré le fait que nous sommes toujours assis dans les mêmes salles, à flirter avec les mêmes amis et profs, à écrire et apprendre les mêmes leçons et rabâches... Oh il y'avait bien des calins entre temps, muets, pour rattraper le coup. Mais des disputes en boucles s'ajoutaient à notre problème de communication, de ma part le plus souvent. On se voyait quasiment trois fois moins qu'à nos premiers pas en couple. Cette situation me faisait frôler la crise de nerfs. Plus de bisous, ou mois, des calins trop rares et -vous allez rire – de moins en moins de "bonjours"! J'avais atteint le paroxisme de mon fardeau, la timidité et le manque total de confiance en moi. Je n'osait plus même adresser quelques mots à celle que j'aimait si fort. Au bout d'un certain temps, elle m'en a fait la remarque. Elle n'avait pas tord, mais elle s'est bien rendue compte de la phobie qui me rongeait. Ce temps à me faire la tête (elle) se faisait long. Je lui ai promis de changer l'attitude mais la peur de l'aborder me paralysait.. Pitoyable n'est-ce pas? J'ai cédé comme un gosse impatient, et à bouts de nerfs et n'étant plus capable de supporter ces fardeaux que sont ma timidité légendaire et cette ralation maintenant à distance, je lui annonce de faire un choix. Rupture ou bien se retrouver pour finalement en discuter sur le point où nous en sommes pour retourner à l'ancien bonheur? Bien sûr. Il ne faut pas avoir écrit sur son front "abruti" pour comprendre qu'en lui laissant ce choix, j'avais moi même un penchant pour la rupture. C'était mon idée, non?
Trois jours plus loin, elle rejoint mon idée. Finito entre nous!
D'abord acceptant l'idée, il m'a suffit d'un petit jour pour comprendre son manque dans ma vie. J'ai rapidement remarqué qu'elle m'avait supprimé de fessebook, msn... j'ai fait de même, en lui laissant un dernier mail lui annonçant que je comptait vraiment couper nos liens définitivement, histoire de camoufler la douleur. Alors quant aux journées au campus... m'en parlez pas! D'abord, j'ai appris qu'elle était dans un état déplorable niveau mental les quelques jours après notre rupture. Comble du comble, je l'aperçois là, à deux pas à côté de moi, plus souriante que jamais, hyper bavarde et éblouissante. Kézako? (Elle joue le jeu, je le sais bien). J'ai bien sûr su moi aussi que je n'devais en aucun cas paraître négatif, déprimé. J'ai lutté comme un poids mort mais clairement, on me sentais un peu à l'Ouest. J'étais pénible à voir.
Une semaine après rupture, nous avons cours de théâtre dans une salle vachement étroite (eh oui, claustrophobe que je suis..). J'ai la routine d'écouter des textes dans mon mp3 de façon à me les imprimer dans mon crâne. Ah? Voilà que les batteries tombent à plat. J'entends maintenant une chose qui ne cesse de me mordre le coeur jusqu'à encore maintenant. Elle aurait rencontré un type, soi-disant la semaine dernière. Elle en parlait assez fort pour que toute la classe l'entende. J'étais là fillette! Je vois clairement ça comme un moyen de me repousser davantage de sa vie, pas vous? Le mot "mariage" en était sorti aussi. Aïe.. On était ensemble plus de 5 mois, mais d'un amour vraiment trop fusionnel. Un jour sur un coup de tête, je lui ai fait imaginer le moment où je lui demanderait sa main. J'étais sérieux à ce moment là, bien qu'en parlant d'un ton blagueur. Je ne l'ai jamais vue aussi heureuse ensuite. Elle serait prête à s'engager pour la vie à moi. Elle ne cessait pas de me reposer la question de savoir si je suis sérieux quant à ce projet et mettais déjà en place les premières pierres de notre avenir.
Bon, revennons à nos moutons! Vous devinez, je me suis ensuite noyé sous la déprime. La jalousie et moi, c'est puissance deux. Toujours aussi parfaite comme si un rien s'était produit, elle semblait même devenue encore plus sociale et s'est fait de nouveaux amies. Ah mais j'ai sauté un chapitre moi! Je vous l'ai dit? Près d'une semaine après rupture, les souvenirs m'ont inondés et je mitraillait mon ex de sms en tous genre. En les relisant, on y ressent que de la supplication, attendant la pitié de la fille pour qu'elle me reprenne. Vraiment... Elle me répondait rarement, toujours froidement et court. Un autre jour, ses nerfs ont lâché et me renvoie sur les roses. J'ai répondu calmement à sa remarque et depuis, me revoici dans un état un poil plus mauvais. Je me suis donc mis à zapper les différents sites, blogs et forums (dont le ô grand JRME) pour trouver une solution. Je l'avais compris : c'est moi et non elle qui devait changer. Sur un coup de tête, je me proccure les deux J. Alexander. J'en ai beaucoup appris, applique doucement les principes... Je me retrouve souvent mou et n'arrive plus à suivre les programmes des bouquins au moindre rappel de la demoiselle. Toujours aussi lourd du menton quand il s'agit de s'exprimer devant les autres, y compris en cours, je perds doucement courage.. Je la voit quasi tout le temps présente sur fessebook par le biais de mes amis (eh oui, espionnage...), collectant de toujours plus d'amis, de photos où la fille fait la belle heureuse et hyper active. En cours, même refrain. Happy d'la life, toujours à se vanter de ce "copain" à deux mètres de moi. Je vois pourtant des signes de sa part. J'ai été absent deux semaines pour causes médicales. De retour, j'ai disons changé mon look de peu. Elle m'observait intensément et fuyait mon regard quand il croisait le sien. Mes amis sont venus à la même conclusions que moi : elle m'espionne par le biais de ses amies. Je feins toujours que tout est cool chez moi, sourire aux dents blanches au coin. Ce qui me trouble, c'est que même en me poussant à changer mon comportement, surtout à essayer d'être plus bavard et interessant, je ne peut pas, vraiment. Si je pouvais surmonter cette fichue peur du regard de l'autre, il y aurait du changement sur le point de vue qu'elle a de moi, sans doutes. Autre chose : je ne pourrais pas la voir avec un autre. Si je l'apprend, et si seulement c'est vrai, ... ouh.. je ne sait pas si je pourrais retourner en cours ou tout simplement le supporter.. Je serais fichtrement mal.
Pour moi c'est clair comme l'eau de vie, elle se ment à elle même. Je veux dire, elle a imaginé cette histoire et tout notre entourage l'a gobé. J'ai été son premier amour et elle m'a quittée, et toutes ses amies, vraiment toutes, ont elles leurs copains. Elle a dû se sentir frustrée de se retrouver seule de nouveau face à ses copines. Elle s'est imaginé un copain pour combler le vide et par la même, rendre notre ancienne relation irréparable, agraver encore plus le cas. Elle se l'ai trouvé bien vite ce gus inconnu.
J'en suis bien sûr à faire le SR. Mais je me demande s'il se compte étant donné qu'on se croise tous les jours, elle riante, et moi semblant ne pas être affecté par la rupture. Accroc à sec d'elle, j'interprète tous ses gestes et paroles. C'est devenu un réflexe.
Maintenant, je me pose des questions. Elle continue son jeu et je vois ça comme un destruction de nos ponts, histoire de ne plus avoir aucun lien avec moi, surtout pas une relation.
Mes amis, pensez-vous que j'ai la moindre chance de récupérer une fille qui m'aimait à la folie, mais qui après rupture s'est mise à ruiner nos rapports? Ce que je sais, c'est que le changement doit s'opérer en moi, et non pas en elle.
Des avis?
Je n'ai que peu de temps avant de quitter le campus pour une autre école en Allemagne ( ne reste plus que 3 mois), et j'espère la reconquérir avant le délai passé. Dans le cas contraire, la distance entre nous deviendrait vraiment trop grande. Je rajoute que toutes ses amies qui m'appréciaient vachement au temps de notre relation m'ont toutes nettoyé de msn, fessebook et cie sans adieux, que dalle. On s'est séparé fin janvier, autant dire que mon SR a commencé tout de suite après le coup. J'en suis donc à un mois et demi de la casse.
Comme j'ai écrit ce pavé il y a quelques jours sans avoir pu le publier, je rajoute aut'chose :
Des nouvelles sont tombées aujourd'hui! Effectivement, elle serait avec un type mystérieux. Il semblerait qu'il se soient tout déjà avoués et faits l'amour hier soir Oo . Je note qu'on devait elle et moi avoir notre premier rapport en février, on l'avait décidé, à la st Valentin. Bon, je suis calme, j'ai appris ceci de la bouche d'une très bonne amie à moi (mais aussi l'une des meilleures de mon ex). Elle devait passer en représentation sur scène, mais elle fut "occupée le soir dernier" et ne connaitraît pas son texte. Elle l'a dit elle même. A coté de moi, cette amie qui gueule derrière à une autre fille le fait qu'ils ont humhum hier soir. Celle de derrière lui réponds quasi instinctivement "Oui oui je suis au courant. Ils sont ensemble *kkzzzz* (brouhaha, je n'ai pas entendu la suite)"
Un coup de poignard dans la poitrine... Et encore une fois, dire ça en ma présence... Eh ben, elle adore parler de ce mec à monsieur tout le monde!
Seulement, elle passe très, mais alors je n'l'ai jamais vue autant dessus, beaucoup de temps sur son portable. Avec à chaque fois, un ptit sourire chiant à voir en le consultant.
Et enfin, dernière info choppée ce matin avant que j'aille sur scène pour mon rôle. Elle s'est placée au 1er rang des spectateurs et était quasiment tout le temps tournée vers moi.. en regardant toujours les 10 autres acteurs. En jouant, j'avais des occas' à la regarder mais que dalle de sa part ('vous inquiétez pas, je ne trebuchait pas sur mon texte -) ). C'est la même chose en rentrant après les cours. On prend elle et moi le même train tous les jours, Austerlitz. Elle avait toujours cette façon de prendre le premier wagon, et le dernier avec moi avant. Après rupture, elle restait sur le premier mais marchait lentement pour que je passe les guichets et aille au dernier wagon pour ne plus me croiser. Là, depuis qlques jours, elle me dépasse et se pose à quelques mètres de moi avec une amie et blablatent beaucoup en rigolant. Ce que j'en pige? Elle s'est trouvé un nouveau copain et montre qu'elle se sent maintenant si épanouie qu'elle ne se trouble plus quand je suis à côté d'elle (elle s'est montrée distante après plus d'une semaine de la rupture). Ah! Et c'est qu'elle prend beaucoup plus soin de son apparence la demoiselle! (parfum encombrant.. jupette etc'est bien la première fois que je la voie avec, blabla...). Maintenant, tous mes amis et camarades de fac sont au courant de la nouvelle conquête de mon ex et en parlent.
Vous me direz que je réfléchis trop et que ça ne fera qu'aggraver mon état... je le sais merci bien, mais dur dur d'accepter même après un mois ce qui m'arrive. Bon! Finis la parlotte. Remarques? Une chance de la revoir dans mes bras?
Ah et je commence doucement à reprendre confiance en moi. Avec le choc de ce matin, j'me suis ramolli, mais je suis en bonne voie tout de même. Je m'impose plus aux autres qu'il y a encore un mois.

Je commence d'abord, alors très vite, par me présenter en deux-trois mots. Je suis un homme, mon pseudo n'est qu'un masque féminin que je porte au cas où cette nana serait tombée sur ce genre de forum. Je suis très précautionneux. Mon ex? Nommons-la de son vrai ptit prénom, Amelia (il y'en a tellement après tout..).
S'il fait tard ou que vous êtes de ceux qui se collent à leur écran pour une longue durée, mettez vos lunettes et pensez à souffler : voici un roman d'une histoire banale peut-être, mais vécue plein le coeur. Et c'est que c'est long. Zou! On y va..
Me voici moi, un jeune homme trottant sur des quotidients banals. C'était il y a deux ans. Je ne le cache pas, et puis je suis arrogant et égoïste, je suis vraiment beau garçon. Bien sûr! Un physique en or ne suffit pas à plaire aux dames. Il y avait encore le côté personnalité à développer. Ce que je veux dire, c'est que je suis asocial. Oh non, je ne suis pas une de ces boules de nerfs, disons plutôt que j'ai un énorme complexe. Je ne dirais pas de la paranoïa, c'est un chouïa moins fort. J'ai passé une longue partie de mon enfance entouré de mes bons vieux parents. Là est le problème. A force de trop fréquenter le cercle familial, on en prend l'habitude, on s'y attache et.. ce qui sort justement de cette famille devenait inconnu à mes yeux. C'est simple : je ne bégaye pas. Je me pose constamment la question de ce que pourrait penser celui là en face de moi à qui je suis en train de parler. Je suis trop pensif, au point de ne plus être instinctif et naturel. Voilà pour mon défaut principal, il fallait que j'en parle. Il aura son rôle à jouer dans la rupture qui va suivre.
Première année fac. Me voilà dans un nouveau décors, plein de nouvelles têtes à chaque couloirs. Une année scolaire sans obstacles, vraiment tranquille et agréable. Pas besoin d'en dire plus.
Viens ensuite l'année suivante. Première rencontre avec celle qui allait devenir la femme de ma vie. A cette époque, disons le clairement : je n'éprouvais vraiment pas un cheveux d'attirance pour elle. Et j'étais du même avis que les gaillards qui trainaient souvent avec moi : elle avait un physique très moyen. On est bien d'accord? A une première rencontre avec une femme, l'apparence est importante. Or, elle m'a parue déplorable à cette année là. J'ai d'ailleurs le souvenir d'un de mes potes qui, me voyant seul (et c'était dommage selon lui, vu ma carrure et ma simplicité à communiquer – ici, je m'étais doucement débarassé de ce complexe) me cherchait comme ça, juste pour le délire, une copine potentielle. Il me montre cette Amelia. Il me demandait de m'imaginer avec elle... Euh, on peut changer de sujet? Merci^^ Cette fille était vraiment la dernière avec laquelle je voudrais me mettre. Le thon du rayon poissonerie celle-là.
Les mois défilent, les notes toujours aussi impec's.. Le temps d'avant les vacs d'été, cette fille commençait doucemenent à devenir un centre d'intérêt pour moi. Elle paraissait un ange face l'ancienne demoiselle qu'elle était il y avait encore peu de temps. Et je ne l'ai pas signalé un paragraphe plutôt mais j'ai clairement observé des tentatives de sa part pour m'aborder, ne serait-ce que pour bavarder deux-trois mots... Je savais qu'elle associait plus que de l'amitié pour moi. C'en était trop, je n'arrivait plus à articuler un mot en français correct dès qu'on me sifflait son prénom. On a eu droit à de longs et intenses regards, et très courants. Trop tard bonhomme! V'là les vacances d'été, adieu ou presque jeune fille devenue trop tard attirante pour moi. Il y'avait une chance sur sept qu'on puisse se retrouver dans la même classe. Eh bien, vous l'avez deviné : magie magie – purée! C'est quasiment devenue une bombasse l'Amelie de l'année dernière! - nous voilà à passer encore 9 mois à gratter de la littérature et cie..
Donc, voici venue la dernière année, où je bosse d'arrache-pieds (un poil moins depuis la rupture vous devinez) en ce moment même. J'aurais voulu ne plus jamais la revoir si je pouvais remonter le temps perdu. J'en serais pas arrivé à ce cafouilli...
Premier mois, de très chauds regards entre nous, si profonds que je sortais de la classe avec un tas de feuilles blanches sans cours noté. Octobre en approche! Toujours dans la lune et maladroite comme elle l'est depuis l'an passé, je la retrouve, et seulement elle, à un cours qui ne devait pas avoir lieu (ah bon? Première nouvelle!). Comme deux ahuris hors contact de ce qui traimait autour d'eux, on passe finalement notre temps libre à discuter. Chose assez rare d'ailleurs, car je n'avait aucun intérêt pour elle avant. Elle, super à l'aise, parlait de tout et de rien d'une telle simplicité, et puis, toujours à rire pour un rien, commençait vraiment à faire me faire chavirer. Moi, j'avais un soucis : je suis du genre troublé quand je me retrouve face à une fille qui me plait. Vous savez, ce complexe du jugement de l'autre... Je me démerdais cette fois plutôt pas mal. Bref, je me relis et je vois trop de détails inutiles à droite et à gauche.
Nous sortions ensemble donc, suite à cette journée. On se voyait quasi tout le temps, que ce soit entre les heures de cours, et sur le phone et le pc le soir. On sortais ensemble sans vraiment s'être déclaré la flamme l'un à l'autre. C'était chose faite, je me suis lancé un soir lors d'un rendez-vous simpliste du genre café. Le premier baiser est arrivé un peu plus tard, le "je t'aime blablabla..." ayant été dit juste au moment où j'allais lui tournais le dos pour rentrer. C'était mes premières étreintes amoureuses et baisers avec une fille. Officellement, nous voilà en couple, et l'entourage réagit chaleuresuement à cette nouvelle. Inimaginable encore un an...
Voilou! On s'aimait, d'un amour preque trop naïf. On était foufous l'un de l'autre, (trop) fusionnels. Mais voilà. Si tout trourne trop bien, le mal finit par faire pointer ses fesses. Ce mal, c'est moi qui l'ai enclenché. A trois mois avec elle, je commençait à lui faire remarquer que finalement, elle et moi n'étions pas vraiment vus comme ensembles par nos amis. C'est simple, je suis son premier amour et elle me laisse trop prendre les choses en main. A ce moment là, les premières disputes. De l'autre côté, il y avait aussi ce problème là. Mon complexe était de retour. Un sentiment d'être dominé me rongeait la peau. Cette timidité – j'ai envie de dire génétique – revenue, j'ai perdu mon charisme devant amis, famille et autres. Et dont ma copine. Je commençais donc à me sentir constamment géné à être simplement avec elle, en tête à tête. Je bafouille mes mots, je n'arrive plus à articuler et à faire rire comme avant. Je perdais mes moyens. Elle m'aimait visiblement, je dis bien "visiblement", toujours aussi fort malgré mon changement radical de comportement. Elle devait avoir honte à me voir lutter à mâcher mes textes de scène au cours de théâtre. Des fois, je me retirais pour respirer un bon coup et me cogner la tête à maudire ce foutu ego timide. Eh oui, de moins en moins de contacts directs ensemble. Je savais aussi qu'elle n'osait pas souvent à venir me voir, étant mal à l'aise quand elle me voit entouré d'un tas d'amis. Là, seuls msn et les phones me premettaient de me sentir relaxé, à l'aise pour lui "parler", écire plutôt, naturellement en étant moi. C'est là que ça s'est gâté, et j'en étais conscient : nous sommes quasiment entrés dans une relation à distance, malgré le fait que nous sommes toujours assis dans les mêmes salles, à flirter avec les mêmes amis et profs, à écrire et apprendre les mêmes leçons et rabâches... Oh il y'avait bien des calins entre temps, muets, pour rattraper le coup. Mais des disputes en boucles s'ajoutaient à notre problème de communication, de ma part le plus souvent. On se voyait quasiment trois fois moins qu'à nos premiers pas en couple. Cette situation me faisait frôler la crise de nerfs. Plus de bisous, ou mois, des calins trop rares et -vous allez rire – de moins en moins de "bonjours"! J'avais atteint le paroxisme de mon fardeau, la timidité et le manque total de confiance en moi. Je n'osait plus même adresser quelques mots à celle que j'aimait si fort. Au bout d'un certain temps, elle m'en a fait la remarque. Elle n'avait pas tord, mais elle s'est bien rendue compte de la phobie qui me rongeait. Ce temps à me faire la tête (elle) se faisait long. Je lui ai promis de changer l'attitude mais la peur de l'aborder me paralysait.. Pitoyable n'est-ce pas? J'ai cédé comme un gosse impatient, et à bouts de nerfs et n'étant plus capable de supporter ces fardeaux que sont ma timidité légendaire et cette ralation maintenant à distance, je lui annonce de faire un choix. Rupture ou bien se retrouver pour finalement en discuter sur le point où nous en sommes pour retourner à l'ancien bonheur? Bien sûr. Il ne faut pas avoir écrit sur son front "abruti" pour comprendre qu'en lui laissant ce choix, j'avais moi même un penchant pour la rupture. C'était mon idée, non?
Trois jours plus loin, elle rejoint mon idée. Finito entre nous!
D'abord acceptant l'idée, il m'a suffit d'un petit jour pour comprendre son manque dans ma vie. J'ai rapidement remarqué qu'elle m'avait supprimé de fessebook, msn... j'ai fait de même, en lui laissant un dernier mail lui annonçant que je comptait vraiment couper nos liens définitivement, histoire de camoufler la douleur. Alors quant aux journées au campus... m'en parlez pas! D'abord, j'ai appris qu'elle était dans un état déplorable niveau mental les quelques jours après notre rupture. Comble du comble, je l'aperçois là, à deux pas à côté de moi, plus souriante que jamais, hyper bavarde et éblouissante. Kézako? (Elle joue le jeu, je le sais bien). J'ai bien sûr su moi aussi que je n'devais en aucun cas paraître négatif, déprimé. J'ai lutté comme un poids mort mais clairement, on me sentais un peu à l'Ouest. J'étais pénible à voir.
Une semaine après rupture, nous avons cours de théâtre dans une salle vachement étroite (eh oui, claustrophobe que je suis..). J'ai la routine d'écouter des textes dans mon mp3 de façon à me les imprimer dans mon crâne. Ah? Voilà que les batteries tombent à plat. J'entends maintenant une chose qui ne cesse de me mordre le coeur jusqu'à encore maintenant. Elle aurait rencontré un type, soi-disant la semaine dernière. Elle en parlait assez fort pour que toute la classe l'entende. J'étais là fillette! Je vois clairement ça comme un moyen de me repousser davantage de sa vie, pas vous? Le mot "mariage" en était sorti aussi. Aïe.. On était ensemble plus de 5 mois, mais d'un amour vraiment trop fusionnel. Un jour sur un coup de tête, je lui ai fait imaginer le moment où je lui demanderait sa main. J'étais sérieux à ce moment là, bien qu'en parlant d'un ton blagueur. Je ne l'ai jamais vue aussi heureuse ensuite. Elle serait prête à s'engager pour la vie à moi. Elle ne cessait pas de me reposer la question de savoir si je suis sérieux quant à ce projet et mettais déjà en place les premières pierres de notre avenir.
Bon, revennons à nos moutons! Vous devinez, je me suis ensuite noyé sous la déprime. La jalousie et moi, c'est puissance deux. Toujours aussi parfaite comme si un rien s'était produit, elle semblait même devenue encore plus sociale et s'est fait de nouveaux amies. Ah mais j'ai sauté un chapitre moi! Je vous l'ai dit? Près d'une semaine après rupture, les souvenirs m'ont inondés et je mitraillait mon ex de sms en tous genre. En les relisant, on y ressent que de la supplication, attendant la pitié de la fille pour qu'elle me reprenne. Vraiment... Elle me répondait rarement, toujours froidement et court. Un autre jour, ses nerfs ont lâché et me renvoie sur les roses. J'ai répondu calmement à sa remarque et depuis, me revoici dans un état un poil plus mauvais. Je me suis donc mis à zapper les différents sites, blogs et forums (dont le ô grand JRME) pour trouver une solution. Je l'avais compris : c'est moi et non elle qui devait changer. Sur un coup de tête, je me proccure les deux J. Alexander. J'en ai beaucoup appris, applique doucement les principes... Je me retrouve souvent mou et n'arrive plus à suivre les programmes des bouquins au moindre rappel de la demoiselle. Toujours aussi lourd du menton quand il s'agit de s'exprimer devant les autres, y compris en cours, je perds doucement courage.. Je la voit quasi tout le temps présente sur fessebook par le biais de mes amis (eh oui, espionnage...), collectant de toujours plus d'amis, de photos où la fille fait la belle heureuse et hyper active. En cours, même refrain. Happy d'la life, toujours à se vanter de ce "copain" à deux mètres de moi. Je vois pourtant des signes de sa part. J'ai été absent deux semaines pour causes médicales. De retour, j'ai disons changé mon look de peu. Elle m'observait intensément et fuyait mon regard quand il croisait le sien. Mes amis sont venus à la même conclusions que moi : elle m'espionne par le biais de ses amies. Je feins toujours que tout est cool chez moi, sourire aux dents blanches au coin. Ce qui me trouble, c'est que même en me poussant à changer mon comportement, surtout à essayer d'être plus bavard et interessant, je ne peut pas, vraiment. Si je pouvais surmonter cette fichue peur du regard de l'autre, il y aurait du changement sur le point de vue qu'elle a de moi, sans doutes. Autre chose : je ne pourrais pas la voir avec un autre. Si je l'apprend, et si seulement c'est vrai, ... ouh.. je ne sait pas si je pourrais retourner en cours ou tout simplement le supporter.. Je serais fichtrement mal.
Pour moi c'est clair comme l'eau de vie, elle se ment à elle même. Je veux dire, elle a imaginé cette histoire et tout notre entourage l'a gobé. J'ai été son premier amour et elle m'a quittée, et toutes ses amies, vraiment toutes, ont elles leurs copains. Elle a dû se sentir frustrée de se retrouver seule de nouveau face à ses copines. Elle s'est imaginé un copain pour combler le vide et par la même, rendre notre ancienne relation irréparable, agraver encore plus le cas. Elle se l'ai trouvé bien vite ce gus inconnu.
J'en suis bien sûr à faire le SR. Mais je me demande s'il se compte étant donné qu'on se croise tous les jours, elle riante, et moi semblant ne pas être affecté par la rupture. Accroc à sec d'elle, j'interprète tous ses gestes et paroles. C'est devenu un réflexe.
Maintenant, je me pose des questions. Elle continue son jeu et je vois ça comme un destruction de nos ponts, histoire de ne plus avoir aucun lien avec moi, surtout pas une relation.
Mes amis, pensez-vous que j'ai la moindre chance de récupérer une fille qui m'aimait à la folie, mais qui après rupture s'est mise à ruiner nos rapports? Ce que je sais, c'est que le changement doit s'opérer en moi, et non pas en elle.
Des avis?
Je n'ai que peu de temps avant de quitter le campus pour une autre école en Allemagne ( ne reste plus que 3 mois), et j'espère la reconquérir avant le délai passé. Dans le cas contraire, la distance entre nous deviendrait vraiment trop grande. Je rajoute que toutes ses amies qui m'appréciaient vachement au temps de notre relation m'ont toutes nettoyé de msn, fessebook et cie sans adieux, que dalle. On s'est séparé fin janvier, autant dire que mon SR a commencé tout de suite après le coup. J'en suis donc à un mois et demi de la casse.
Comme j'ai écrit ce pavé il y a quelques jours sans avoir pu le publier, je rajoute aut'chose :
Des nouvelles sont tombées aujourd'hui! Effectivement, elle serait avec un type mystérieux. Il semblerait qu'il se soient tout déjà avoués et faits l'amour hier soir Oo . Je note qu'on devait elle et moi avoir notre premier rapport en février, on l'avait décidé, à la st Valentin. Bon, je suis calme, j'ai appris ceci de la bouche d'une très bonne amie à moi (mais aussi l'une des meilleures de mon ex). Elle devait passer en représentation sur scène, mais elle fut "occupée le soir dernier" et ne connaitraît pas son texte. Elle l'a dit elle même. A coté de moi, cette amie qui gueule derrière à une autre fille le fait qu'ils ont humhum hier soir. Celle de derrière lui réponds quasi instinctivement "Oui oui je suis au courant. Ils sont ensemble *kkzzzz* (brouhaha, je n'ai pas entendu la suite)"
Un coup de poignard dans la poitrine... Et encore une fois, dire ça en ma présence... Eh ben, elle adore parler de ce mec à monsieur tout le monde!
Seulement, elle passe très, mais alors je n'l'ai jamais vue autant dessus, beaucoup de temps sur son portable. Avec à chaque fois, un ptit sourire chiant à voir en le consultant.
Et enfin, dernière info choppée ce matin avant que j'aille sur scène pour mon rôle. Elle s'est placée au 1er rang des spectateurs et était quasiment tout le temps tournée vers moi.. en regardant toujours les 10 autres acteurs. En jouant, j'avais des occas' à la regarder mais que dalle de sa part ('vous inquiétez pas, je ne trebuchait pas sur mon texte -) ). C'est la même chose en rentrant après les cours. On prend elle et moi le même train tous les jours, Austerlitz. Elle avait toujours cette façon de prendre le premier wagon, et le dernier avec moi avant. Après rupture, elle restait sur le premier mais marchait lentement pour que je passe les guichets et aille au dernier wagon pour ne plus me croiser. Là, depuis qlques jours, elle me dépasse et se pose à quelques mètres de moi avec une amie et blablatent beaucoup en rigolant. Ce que j'en pige? Elle s'est trouvé un nouveau copain et montre qu'elle se sent maintenant si épanouie qu'elle ne se trouble plus quand je suis à côté d'elle (elle s'est montrée distante après plus d'une semaine de la rupture). Ah! Et c'est qu'elle prend beaucoup plus soin de son apparence la demoiselle! (parfum encombrant.. jupette etc'est bien la première fois que je la voie avec, blabla...). Maintenant, tous mes amis et camarades de fac sont au courant de la nouvelle conquête de mon ex et en parlent.
Vous me direz que je réfléchis trop et que ça ne fera qu'aggraver mon état... je le sais merci bien, mais dur dur d'accepter même après un mois ce qui m'arrive. Bon! Finis la parlotte. Remarques? Une chance de la revoir dans mes bras?
Ah et je commence doucement à reprendre confiance en moi. Avec le choc de ce matin, j'me suis ramolli, mais je suis en bonne voie tout de même. Je m'impose plus aux autres qu'il y a encore un mois.