- 21 févr. 2011, 20:40
#299810
J'aurai pu poster il y a quelques mois, "Courage les amis, les ex peuvent revenir". Après 5mois de séparation (j'étais très très mal, dépressif je pense), j'avais réussi à la récupérer. Ca a été très dur au début puis au bout de quelque mois, les mots d'amour sont revenus, pas les "je t'aime", mais "mon cœur", "mon amour".
On est resté ensemble 18mois, cette deuxième fois, chacun son appart mais tous les week-ends elle vivait chez moi. Une relation fondée sur la complicité et surtout la tendresse. Je ne suis jamais resté près d'elle plus d'une heure sans lui tenir la main, la prendre dans mes bras ou l'embrasser. Aucune dispute, ou si peu, je contrôle parfaitement mes colères, elle beaucoup moins ou j'ai toujours abdiqué, la peur de la voir partir. J'ai toujours été là pour la consoler dans les moments difficiles. Elle a été le centre de ma vie, pour elle j'ai perdu de vue mes amis et je me suis éloigné de ma famille (pas à regret ma famille me gonfle et j'ai toujours préféré les têtes à tête avec elle). On a partagé des moments de complicité et de bonheur intense.
Et puis voilà 15 jours, elle arrive en pleurs "je suis venu te faite du mal, tu es quelqu'un de bon. J'ai rencontré quelqu'un, je veux essayer de vivre autre chose, je ne veux pas te faire cocu et te faire souffrir"
Elle a vécu une vie difficile depuis l'enfance et avec ses ex avant moi. Je la comprends quelque part. Je lui fais confiance, la personne qu'elle a rencontrée doit vraiment lui avoir plût et donnée de nouveaux espoirs. (Je ne veux rien savoir de lui)
Pleurs chacun sur l’épaule de l’autre forcement, moi je lui dis que ma vie s’écroule que je l’aime, que la vie est dégueulasse que ce n’est pas possible, pas possible. J’ai besoin de clopes, on sort en acheter main dans la main (ça c’est fait naturellement et je savais que c’était sans doute la dernière fois). Elle me dit qu’elle est là si j’ai besoin d’aide, de parler. Le soir SMS de ma part, « j’accepte pas, réfléchies ».
4 jours plus tard, je l’appelle, elle vient après son travail, épuisée. On discute de notre rupture, des mes états d’âmes. Elle pose la tête sur mon épaule, je lui dis que je dois faire une sieste avant de retourner bosser la nuit, je lui propose de faire une sieste avec moi, sans y croire (comme on en a fait des dizaines l’après midi). On se couche dans les bras l’un de l’autre, moi en caleçon, elle en tee shirt petite culotte. Elle prend ma main et la pose contre son sein (ou son cœur je ne sais pas). Pas de sexe, mais beaucoup de caresses et de petits bisous (surtout moi). Je lui demande de m’embrasser, elle refuse (aie ça fait mal, j’ai failli en pleurer). On n’a pas dormi, trop de pression je pense. Sieste finie, je l’embrasse sur le ventre, tout autour de sa culotte, ses petits pieds puis je me lève et me rhabille. Je lui dis qu’on a des places de cinéma gratuites, elle me propose le lendemain si elle est dispo, elle ne sait pas encore. Le lendemain elle m’envoie un message, « soirée prévue, désolée ». Descente aux enfers, journée noire, envie de chialer.
Une semaine après la rupture, St Valentin, bouquet de roses avec un poème de moi déposé devant sa porte. Besoin d’agir, un dernier geste d’amour, un baroud d’honneur. Le soir, aucune nouvelle, crise de larme, d’angoisse. Je l’appelle, en pleurs espérant une nuit contre elle (ça a marché par le passé lors de notre première rupture). Communication coupée, échange de sms « laisse moi essayer de vivre autre chose, j’en ai besoin, je serai toujours là pour calmer tes angoisses…. »
Vendredi dernier, rendez vous cinéma. L’horreur, elle est là, si désirable, si belle, elle sent si bon et aucun contact, etre assis près d’elle dans l’obscurité mais ne pas lui donner la main.
On revient chez moi, ça faisait parti du contrat, « on se voit mais besoin de te parler ». Trop de questions se bousculent dans ma tête, je lui parle toute la journée la haut dans ma caboche. Je préfère en discuter avec elle plutôt que de devenir fou ou d’aller voir un psy. On discute calmement, je lui dit que j’ai été le plus heureux des hommes avec elle, qu’elle m’a aimée (preuves à l’appui, messages d’amour sauvegardés), qu’au moins 50% des couples vivants ensembles n’ont jamais connu, cette tendresse et cette complicité (je site des amis en communs comme cas concrets). Je lui lis une lettre de rupture que je lui ai écrite mais pas envoyée. Qu’elle est un ange, qu’on ne met pas les anges en cage, qu’elle part voir ailleurs si l’herbe est plus verte dans le jardin du voisin, que je ne peux pas lui souhaiter le bonheur que c’est au dessus de mes forces, qu’elle restera à jamais dans mon cœur……Et puis j’éclate en sanglot, les larmes les plus sincères et les plus libératrices de ma vie, ça m’a fait beaucoup de bien de relâcher cette pression, de faire le résumé de cette relation.
Elle me dit qu’elle est là si j’ai besoin de la voir. Qu’elle est disponible pour me remonter le moral mais qu’elle ne m’appellera pas. Je lui réponds que je ne veux pas être son ami, je ne suis pas son pote mais que j’aimerai faire une promenade en forêt avec elle. Elle ma fait remarquer que je dis une chose et son contraire. Oui je ne sais plus, j’ai besoin qu’elle soit là mais je ne veux pas être son ami et je ne suis plus son amour.
Depuis, montagnes russes, des hauts et des bas. Ca fait presque 3 ans qu’elle est ma première pensée du matin, qu’elle m’accompagne dans chacun de mes gestes du quotidien, que je pense a elle à chaque minute de ma vie. Chaque poème, chaque chanson à la radio a été écrite pour elle.
Je veux l’oublier, entrer en SR mais elle me hante, m’empêche de dormir. Je ne pleure plus mais elle me manque terriblement. Je suis resté plusieurs jours sans manger (le minimum vital) j’ai doublé ma consommation de cigarettes. J’aimerai moi aussi rencontrer quelqu’un d’autre, pas par vengeance ou jalousie mais parce que j’ai un besoin viscérale d’affection, de câlins, de me reconstruire. Impossible pour le moment, je suis trop marqué par cette rupture.
Elle ne reviendra probablement pas, elle va toujours de l’avant, elle possède une force de caractère impressionnante. Elle me regrettera sans doute, j’ai rien à me reprocher, elle regrettera ma tendresse infinie, mon attention dévouée.
Elle me manque, tout simplement.
On est resté ensemble 18mois, cette deuxième fois, chacun son appart mais tous les week-ends elle vivait chez moi. Une relation fondée sur la complicité et surtout la tendresse. Je ne suis jamais resté près d'elle plus d'une heure sans lui tenir la main, la prendre dans mes bras ou l'embrasser. Aucune dispute, ou si peu, je contrôle parfaitement mes colères, elle beaucoup moins ou j'ai toujours abdiqué, la peur de la voir partir. J'ai toujours été là pour la consoler dans les moments difficiles. Elle a été le centre de ma vie, pour elle j'ai perdu de vue mes amis et je me suis éloigné de ma famille (pas à regret ma famille me gonfle et j'ai toujours préféré les têtes à tête avec elle). On a partagé des moments de complicité et de bonheur intense.
Et puis voilà 15 jours, elle arrive en pleurs "je suis venu te faite du mal, tu es quelqu'un de bon. J'ai rencontré quelqu'un, je veux essayer de vivre autre chose, je ne veux pas te faire cocu et te faire souffrir"
Elle a vécu une vie difficile depuis l'enfance et avec ses ex avant moi. Je la comprends quelque part. Je lui fais confiance, la personne qu'elle a rencontrée doit vraiment lui avoir plût et donnée de nouveaux espoirs. (Je ne veux rien savoir de lui)
Pleurs chacun sur l’épaule de l’autre forcement, moi je lui dis que ma vie s’écroule que je l’aime, que la vie est dégueulasse que ce n’est pas possible, pas possible. J’ai besoin de clopes, on sort en acheter main dans la main (ça c’est fait naturellement et je savais que c’était sans doute la dernière fois). Elle me dit qu’elle est là si j’ai besoin d’aide, de parler. Le soir SMS de ma part, « j’accepte pas, réfléchies ».
4 jours plus tard, je l’appelle, elle vient après son travail, épuisée. On discute de notre rupture, des mes états d’âmes. Elle pose la tête sur mon épaule, je lui dis que je dois faire une sieste avant de retourner bosser la nuit, je lui propose de faire une sieste avec moi, sans y croire (comme on en a fait des dizaines l’après midi). On se couche dans les bras l’un de l’autre, moi en caleçon, elle en tee shirt petite culotte. Elle prend ma main et la pose contre son sein (ou son cœur je ne sais pas). Pas de sexe, mais beaucoup de caresses et de petits bisous (surtout moi). Je lui demande de m’embrasser, elle refuse (aie ça fait mal, j’ai failli en pleurer). On n’a pas dormi, trop de pression je pense. Sieste finie, je l’embrasse sur le ventre, tout autour de sa culotte, ses petits pieds puis je me lève et me rhabille. Je lui dis qu’on a des places de cinéma gratuites, elle me propose le lendemain si elle est dispo, elle ne sait pas encore. Le lendemain elle m’envoie un message, « soirée prévue, désolée ». Descente aux enfers, journée noire, envie de chialer.
Une semaine après la rupture, St Valentin, bouquet de roses avec un poème de moi déposé devant sa porte. Besoin d’agir, un dernier geste d’amour, un baroud d’honneur. Le soir, aucune nouvelle, crise de larme, d’angoisse. Je l’appelle, en pleurs espérant une nuit contre elle (ça a marché par le passé lors de notre première rupture). Communication coupée, échange de sms « laisse moi essayer de vivre autre chose, j’en ai besoin, je serai toujours là pour calmer tes angoisses…. »
Vendredi dernier, rendez vous cinéma. L’horreur, elle est là, si désirable, si belle, elle sent si bon et aucun contact, etre assis près d’elle dans l’obscurité mais ne pas lui donner la main.
On revient chez moi, ça faisait parti du contrat, « on se voit mais besoin de te parler ». Trop de questions se bousculent dans ma tête, je lui parle toute la journée la haut dans ma caboche. Je préfère en discuter avec elle plutôt que de devenir fou ou d’aller voir un psy. On discute calmement, je lui dit que j’ai été le plus heureux des hommes avec elle, qu’elle m’a aimée (preuves à l’appui, messages d’amour sauvegardés), qu’au moins 50% des couples vivants ensembles n’ont jamais connu, cette tendresse et cette complicité (je site des amis en communs comme cas concrets). Je lui lis une lettre de rupture que je lui ai écrite mais pas envoyée. Qu’elle est un ange, qu’on ne met pas les anges en cage, qu’elle part voir ailleurs si l’herbe est plus verte dans le jardin du voisin, que je ne peux pas lui souhaiter le bonheur que c’est au dessus de mes forces, qu’elle restera à jamais dans mon cœur……Et puis j’éclate en sanglot, les larmes les plus sincères et les plus libératrices de ma vie, ça m’a fait beaucoup de bien de relâcher cette pression, de faire le résumé de cette relation.
Elle me dit qu’elle est là si j’ai besoin de la voir. Qu’elle est disponible pour me remonter le moral mais qu’elle ne m’appellera pas. Je lui réponds que je ne veux pas être son ami, je ne suis pas son pote mais que j’aimerai faire une promenade en forêt avec elle. Elle ma fait remarquer que je dis une chose et son contraire. Oui je ne sais plus, j’ai besoin qu’elle soit là mais je ne veux pas être son ami et je ne suis plus son amour.
Depuis, montagnes russes, des hauts et des bas. Ca fait presque 3 ans qu’elle est ma première pensée du matin, qu’elle m’accompagne dans chacun de mes gestes du quotidien, que je pense a elle à chaque minute de ma vie. Chaque poème, chaque chanson à la radio a été écrite pour elle.
Je veux l’oublier, entrer en SR mais elle me hante, m’empêche de dormir. Je ne pleure plus mais elle me manque terriblement. Je suis resté plusieurs jours sans manger (le minimum vital) j’ai doublé ma consommation de cigarettes. J’aimerai moi aussi rencontrer quelqu’un d’autre, pas par vengeance ou jalousie mais parce que j’ai un besoin viscérale d’affection, de câlins, de me reconstruire. Impossible pour le moment, je suis trop marqué par cette rupture.
Elle ne reviendra probablement pas, elle va toujours de l’avant, elle possède une force de caractère impressionnante. Elle me regrettera sans doute, j’ai rien à me reprocher, elle regrettera ma tendresse infinie, mon attention dévouée.
Elle me manque, tout simplement.