- 04 nov. 2008, 17:17
#36224
Bonjour à tous,
je me décide enfin à raconter mon histoire sur ce forum. Ma rupture remonte déjà à l'été dernier et j'avais découvert ce site – je ne sais plus trop comment – quatre, cinq jours après. J'en suis devenu assidu mais en restant caché
J'ai respecté quasiment sans faille la technique du SR mais en fin de compte, après 3 mois, j'ai pris conscience que, dans certaines situations, mieux vaut arrêter de croire trop longtemps en ses illusions (donc abdiquer mais je n'aime pas le terme). Je me livre afin de partager néanmoins mes questionnement et mon expérience avec celles ou ceux qui auraient connu plus ou moins la même chose.
Je vais essayer de résumer au maximum même si je risque d'être long.
Je suis un homme de 27 ans. Au moment de la rupture, mon ex venait d'avoir 20 ans. J'étais son premier amour. Notre histoire a duré deux ans et a été bien acceptée malgré la différence d'âge. Le premier à avoir du convaincre était moi-même, je sentais que j'étais tombé amoureux d'une jeune fille d'alors à peine 18 ans. Mais je me suis lancé estimant que le « destin » le voulait. Autres différences entre nous : elle est aux études et moi je travaille. J'habite également seul et elle est toujours chez ses parents mais venait souvent chez moi. Les différences ne semblaient pas poser problème. Nous étions très fusionnels, elle me répétait sans cesse qu'elle m'aimait et voulait construire un avenir avec moi, nous avions les mêmes centre d'intérêts...Bref pas de quoi me faire douter de la tournure brutale qu'allait prendre la fin de notre relation.
Nous avions même encore prévu des vacances à deux. Mais avant cela, nous devions ne pas nous voir pendant deux semaines car elle devait s'absenter en juillet pour un stage loin de chez elle. Pas de soucis, on se parle tous les jours au téléphone, elle m'envoie des sms en me disant qu'elle m'aime. A quelques heures de son retour, on se parle encore au téléphone. Elle aborde le sujet des vacances en s'inquiétant de savoir si j'ai réservé le gîte, de ce qu'elle aimerait qu'on fasse l'été, etc...
Le soir, nous devions nous retrouver pour manger dans sa famille. De mon côté, j'étais content de la revoir après deux semaines. Mais coup de théâtre en début de soirée, elle m'appelle pour m'annoncer qu'elle ne viendra pas manger car elle préfère aller manger un morceau avec les autres avec qui elle vient de passer deux semaines. Etonné et un peu énervé car impatient de la revoir, je lui fait comprendre qu'elle fasse quand même le maximum pour rentrer au plus vite vu que nous étions plusieurs à l'attendre. Là elle me lâche des phrases du genre «j'ai l'impression d'être déjà mariée avec toi...j'ai besoin d'une pause...ne m'appelle, plus. Je t'appellerai moi ». J'ai bien entendu essayé de la rappeler une heure après mais pas de réponse. Le lendemain, son 2ème coup de téléphone arrive. Elle m'annonce officiellement que c'est fini car « elle a besoin de retrouver sa liberté » et « me jure qu'elle n'a personne d'autre ». Beaucoup de larmes de sa part tout en me remerciant pour tout ce que je lui ai apporté.
Et depuis les événements se sont chamboulés en plusieurs phases. Je lui ai envoyé un mail deux jours après. Sa réponse – l'unique écrite que je recevrai - a été très laconique en me disant qu'elle ne se sentait pas encore capable de me répondre tout en me remerciant à nouveau. Elle me souhaite « bon vent »
Trois jours après, elle me rappelle pour me demander s'il y avait moyen de se voir le lendemain pour m'annoncer sa décision en face à face. Vu que nous ne nous étions toujours pas revu depuis l'annonce faite par téléphone. Je refuse car impossible de me libérer au boulot. Là elle me fait promettre un truc bizarre en me demandant de vite trouver quelqu'un d'autre, pour passer à autre chose et ne pas m'accrocher à un espoir de retour sinon elle se sentirait coupable. Je lui répond que ce n'est pas possible car la rupture est encore trop fraîche dans ma tête (4 jours). La discussion au début tendue glisse ensuite vers la complicité et nous restons plus de deux heures au téléphone. Je suis soulagé qu'elle m'ait appelé pour me dire que je restais toujours quelqu'un pour elle même si elle avait mis fin à la relation de deux ans.
Je passe les détails pour ne pas être (vraiment) trop long mais il se fait que une semaine après m'avoir largué, elle s'est lancée dans une brève histoire sans lendemain.
Après un SR de trois semaines, je l'appelle pour avoir de ses nouvelles. Plus rien à voir avec la gentillesse que je lui connaissais. Elle alors très cassante/blessante et me dit qu'elle avait pourtant été très claire sur le fait de ne plus devoir l'appeler. J'arrive finalement à lui faire dire qu'elle m'a laissé tomber par peur de se voir déjà trop loin avec moi (mariage,...). Et donc pas pour cette autre histoire qui n'est arrivée qu'après notre rupture. On se voit deux jours plus tard pour se rendre nos affaires respectives ...situation tendue...j'ai droit à une double sentence : « Ne m'appelle plus » et « Bonne continuation ». Deux avertissements qui me détruisent car je l'aimais toujours à ce moment. Je me relance donc en SR.
Et après deux mois, je l'ai rappelée cette semaine. Conversation téléphonique qui m'a laissé sur deux sentiments opposés : soulagement et tristesse.
Soulagement d'abord car elle m'a parlé normalement, m'a demandé comment j'allais, m'a avoué qu'elle avait mal agit en me l'annonçant brutalement,...toutes des choses qu'elles n'avait jamais faites depuis le premier coup de fil de rupture.
Tristesse ensuite. Car son fameux 1er coup de fil au départ n'était pas destiné à me larguer mais inconsciemment elle m'a expliqué avoir au milieu pris peur et que les mots sont alors sortis tout seul. Peur de l'engagement, peur de devoir faire semblant avec moi. Un besoin de s'émanciper est aussi né en elle (même si ce n'est pas le cas, je me vois un peu comme un obstacle à son émancipation même si j'étais durant 2 ans, comme elle me le faisais ressentir, très important pour son équilibre). Elle m'a également dit souhaiter ne plus jamais me revoir car elle se sentirait très gênée vis-à-vis de moi. Et puis au final, elle m'a dit que je devais vraiment trouver une autre qui me mérite en sous-entendant que elle ne me méritait pas. Elle a raccroché là-dessus.
Bref elle sortie, à mon avis, définitivement de ma vie... Et je vais devoir faire sans. Plus d'autres solutions.
J'en arrive donc au questionnement que certains ont peut-être déjà eu ? Avez-vous déjà connu des ruptures pour différence d'âge. Comment interpréter la brutalité de la rupture : le midi, elle dit m'aimer et est enthousiaste de me retrouver. Le soir, elle ne veut pas me revoir. Et deux jours après, me souhaite bon vent dans la vie. Bizarre d'arriver à une solution aussi radicale en si peu de temps !?
Je vais maintenant devoir me reconstruire, abdiquer définitivement,...le chemin sera dur mais je compte y arriver
je me décide enfin à raconter mon histoire sur ce forum. Ma rupture remonte déjà à l'été dernier et j'avais découvert ce site – je ne sais plus trop comment – quatre, cinq jours après. J'en suis devenu assidu mais en restant caché

Je vais essayer de résumer au maximum même si je risque d'être long.
Je suis un homme de 27 ans. Au moment de la rupture, mon ex venait d'avoir 20 ans. J'étais son premier amour. Notre histoire a duré deux ans et a été bien acceptée malgré la différence d'âge. Le premier à avoir du convaincre était moi-même, je sentais que j'étais tombé amoureux d'une jeune fille d'alors à peine 18 ans. Mais je me suis lancé estimant que le « destin » le voulait. Autres différences entre nous : elle est aux études et moi je travaille. J'habite également seul et elle est toujours chez ses parents mais venait souvent chez moi. Les différences ne semblaient pas poser problème. Nous étions très fusionnels, elle me répétait sans cesse qu'elle m'aimait et voulait construire un avenir avec moi, nous avions les mêmes centre d'intérêts...Bref pas de quoi me faire douter de la tournure brutale qu'allait prendre la fin de notre relation.
Nous avions même encore prévu des vacances à deux. Mais avant cela, nous devions ne pas nous voir pendant deux semaines car elle devait s'absenter en juillet pour un stage loin de chez elle. Pas de soucis, on se parle tous les jours au téléphone, elle m'envoie des sms en me disant qu'elle m'aime. A quelques heures de son retour, on se parle encore au téléphone. Elle aborde le sujet des vacances en s'inquiétant de savoir si j'ai réservé le gîte, de ce qu'elle aimerait qu'on fasse l'été, etc...
Le soir, nous devions nous retrouver pour manger dans sa famille. De mon côté, j'étais content de la revoir après deux semaines. Mais coup de théâtre en début de soirée, elle m'appelle pour m'annoncer qu'elle ne viendra pas manger car elle préfère aller manger un morceau avec les autres avec qui elle vient de passer deux semaines. Etonné et un peu énervé car impatient de la revoir, je lui fait comprendre qu'elle fasse quand même le maximum pour rentrer au plus vite vu que nous étions plusieurs à l'attendre. Là elle me lâche des phrases du genre «j'ai l'impression d'être déjà mariée avec toi...j'ai besoin d'une pause...ne m'appelle, plus. Je t'appellerai moi ». J'ai bien entendu essayé de la rappeler une heure après mais pas de réponse. Le lendemain, son 2ème coup de téléphone arrive. Elle m'annonce officiellement que c'est fini car « elle a besoin de retrouver sa liberté » et « me jure qu'elle n'a personne d'autre ». Beaucoup de larmes de sa part tout en me remerciant pour tout ce que je lui ai apporté.
Et depuis les événements se sont chamboulés en plusieurs phases. Je lui ai envoyé un mail deux jours après. Sa réponse – l'unique écrite que je recevrai - a été très laconique en me disant qu'elle ne se sentait pas encore capable de me répondre tout en me remerciant à nouveau. Elle me souhaite « bon vent »
Trois jours après, elle me rappelle pour me demander s'il y avait moyen de se voir le lendemain pour m'annoncer sa décision en face à face. Vu que nous ne nous étions toujours pas revu depuis l'annonce faite par téléphone. Je refuse car impossible de me libérer au boulot. Là elle me fait promettre un truc bizarre en me demandant de vite trouver quelqu'un d'autre, pour passer à autre chose et ne pas m'accrocher à un espoir de retour sinon elle se sentirait coupable. Je lui répond que ce n'est pas possible car la rupture est encore trop fraîche dans ma tête (4 jours). La discussion au début tendue glisse ensuite vers la complicité et nous restons plus de deux heures au téléphone. Je suis soulagé qu'elle m'ait appelé pour me dire que je restais toujours quelqu'un pour elle même si elle avait mis fin à la relation de deux ans.
Je passe les détails pour ne pas être (vraiment) trop long mais il se fait que une semaine après m'avoir largué, elle s'est lancée dans une brève histoire sans lendemain.
Après un SR de trois semaines, je l'appelle pour avoir de ses nouvelles. Plus rien à voir avec la gentillesse que je lui connaissais. Elle alors très cassante/blessante et me dit qu'elle avait pourtant été très claire sur le fait de ne plus devoir l'appeler. J'arrive finalement à lui faire dire qu'elle m'a laissé tomber par peur de se voir déjà trop loin avec moi (mariage,...). Et donc pas pour cette autre histoire qui n'est arrivée qu'après notre rupture. On se voit deux jours plus tard pour se rendre nos affaires respectives ...situation tendue...j'ai droit à une double sentence : « Ne m'appelle plus » et « Bonne continuation ». Deux avertissements qui me détruisent car je l'aimais toujours à ce moment. Je me relance donc en SR.
Et après deux mois, je l'ai rappelée cette semaine. Conversation téléphonique qui m'a laissé sur deux sentiments opposés : soulagement et tristesse.
Soulagement d'abord car elle m'a parlé normalement, m'a demandé comment j'allais, m'a avoué qu'elle avait mal agit en me l'annonçant brutalement,...toutes des choses qu'elles n'avait jamais faites depuis le premier coup de fil de rupture.
Tristesse ensuite. Car son fameux 1er coup de fil au départ n'était pas destiné à me larguer mais inconsciemment elle m'a expliqué avoir au milieu pris peur et que les mots sont alors sortis tout seul. Peur de l'engagement, peur de devoir faire semblant avec moi. Un besoin de s'émanciper est aussi né en elle (même si ce n'est pas le cas, je me vois un peu comme un obstacle à son émancipation même si j'étais durant 2 ans, comme elle me le faisais ressentir, très important pour son équilibre). Elle m'a également dit souhaiter ne plus jamais me revoir car elle se sentirait très gênée vis-à-vis de moi. Et puis au final, elle m'a dit que je devais vraiment trouver une autre qui me mérite en sous-entendant que elle ne me méritait pas. Elle a raccroché là-dessus.
Bref elle sortie, à mon avis, définitivement de ma vie... Et je vais devoir faire sans. Plus d'autres solutions.
J'en arrive donc au questionnement que certains ont peut-être déjà eu ? Avez-vous déjà connu des ruptures pour différence d'âge. Comment interpréter la brutalité de la rupture : le midi, elle dit m'aimer et est enthousiaste de me retrouver. Le soir, elle ne veut pas me revoir. Et deux jours après, me souhaite bon vent dans la vie. Bizarre d'arriver à une solution aussi radicale en si peu de temps !?
Je vais maintenant devoir me reconstruire, abdiquer définitivement,...le chemin sera dur mais je compte y arriver