- 04 janv. 2011, 01:27
#288268
Bonjour, alors comme préambule j'aimerais que vous sachiez que je n'ai pas pour habitude d'épandre ma vie sur le net, d'ailleurs l'exercice m'est assez difficile, mais là j'ai réellement besoin qu'on m'aide à éclaircir la situation. Je sais que c'est long, c'est un roman à lire :p mais je vous prie de me lire jusqu'au bout, j'ai essayé d'être le plus concis et le plus neutre dans ce que je vous ai raconté de manière à ce que vous puissiez vous faire votre avis.
Mi-septembre, j'ai un entretien pour un job étudiant dans une agence marketing, je précise que ce n'est pas pour travailler dans leur bureau mais pour partir sur des missions ponctuelles. La demoiselle qui me fait passer cet entretien est magnifique, resplendissante, à tel point que dans ma tête je me disais vas-y interromps-la et propose-lui d'aller boire un verre, rien à foutre du tafe ... lol vous vous doutez bien que je n'ai rien fait de tout cela :p ... Mais on peut dire qu'elle m'avait fait une très forte impression.
Bref je commence le boulot (missions ponctuelles 1 à 2 fois par semaine) avec aucune intention de tenter quoique ce soit avec elle, on avait uniquement un contact téléphonique strictement professionnel: "bonjour bien arrivé?", "tous se passe bien?", etc. Jusqu'à mi-novembre ça c'est passé comme ça. Durant toute cette période, j'ai du la croiser 4 fois maxi quand je passais un petit quart d'heure au bureau pour récupérer du matériel, et à chaque fois c'était très pro comme contact. Toutefois elle commençait à terminer ces messages par des biz, et adoptait un style plus décontracté, bon je ne me suis pas fait de films non plus, mais y avait une variation, et aussi infime soit-elle je le sentais. Bref, mi-novembre je décide de la rajouter sur facebook (après maintes hésitations, fallait pas que je perde ce job non plus), et là surprise elle accepte et vient d'elle me parler. Pendant 15 jours on a quand même pas mal parlé sur fb, et vers fin novembre j'ai réussi à obtenir d'elle son numéro perso. Et là tous s'est accéléré, une sorte de complicité s'était créée entre nous, elle me parlait de ses galères au travail, me racontait un peu l'envers du décor, en gros j'étais devenu son chouchou. Je répète que jusque là on ne s'était vu que genre 4 fois au bureau et toujours un contact pro avant le rajout sur fb.
Un samedi alors que je rentrais du travail - on avait été en contact toute la journée par texto - elle me propose de venir la rejoindre en ville avec des amies à elle, je trouve une excuse pour ne pas y aller (je préférais la voir seule pour une première fois). La semaine d'après, j'avais exceptionnellement une mission de 2 jours à l'étranger (mardi et mercredi), lorsque je suis rentré je l'ai vue au bureau (elle était super gênée, sa collègue-amie le lui avait fait remarqué) et elle m'a proposé par texto qu'on aille le soir même au ciné. Malgré la fatigue, j'accepte. On a passé une chouette soirée, on a discuté, elle était super gênée pcq c'était la première fois qu'elle rencontrait un de ces "employés" en dehors du travail et que ça prendrait du temps pour qu'elle soit à l'aise. Bref, elle me dépose chez moi, en sortant de la voiture, il y a un petit moment de flottement du genre bisous pas bisous, mais je préfère en rester là et elle me fait un gros smack sur le joue. Une fois chez elle, elle me demande si j'avais passé une bonne soirée et si j'aimerais qu'on se revoit; je lui dis d'office et que c'était quand elle le voulait. S'en suivent 2 semaines où on s'est vu 6 fois, c'était à base de petit tour en ville, petite bouffe, ciné et surtout câlins dans sa voiture, 2 semaines de contact permanent, sms et autres. On en arrive à la 3ème semaine où je suis tombé malade du lundi au vendredi. On a enfin pu se voir le samedi 25 décembre, on devait aller au ciné mais il y avait trop de monde, on a donc fait un petit tour et restés dans sa voiture... Le lendemain je reçois un texto où elle me dit qu'elle a bien réfléchit et qu'il va falloir qu'elle me dise tous ce qu'elle a sur le coeur. Vous l'aurez deviné, elle m'a annoncé qu'il fallait qu'on arrête de se voir parce qu'elle avait un blocage avec moi et qu'elle n'arrivait pas à avoir de sentiments. Elle a essayé de me rassurer en me disant que j'étais hors de cause et que ça venait d'elle. On a un peu parlé et elle m'a invoqué une 2ème raison, dont elle avait honte: ses parents, qui n'aiment pas les arabes (c'est effectivement une européenne). Juste avant qu'on se quitte, je lui demande si ses parents n'étaient pas comme ça, est-ce qu'on aurait eu une chance? La réponse tombe comme un couperet: oui ...... Le lendemain elle me texte "est-ce que je peux prendre de tes nouvelles quand même?" Et là je lui envoie un texto qui en contenait 10 pour lui dire que je n'allais pas la laisser partir sans rien faire, que jamais elle ne rencontrera un européen qui la rendra aussi heureuse que moi, qu'à deux on arriverait à convaincre la terre entière que nous deux c'est du solide, bref tout le blabla à ne pas dire, et là elle me répond qu'elle préfère que je ne lui envoie pas de texto de ce genre…
C'est venu tellement brusquement, sans aucuns signes avant-coureur, mais je me dois d'être honnête et de dire que j'ai été beaucoup trop "impatient" pendant ces 2 semaines, à notre 3ème rencart je lui ai confié qu'elle était la 1ère avec qui je sortais, au début elle ne m'a pas cru et ensuite elle m'a dit qu'elle ne me méritait pas sachant qu'elle avait déjà eu des relations avant – idée que j'ai vite fait de réfuter en lui disant que ça ne m'importait pas. En si peu de temps j'ai été jusqu'à lui demander d'arrêter la cigarette (en tout cas d'ici quelques mois dès qu'elle se serait sentie prête, et qu'en attendant de ne pas fumer avant qu'on se voit), de diminuer les sorties en boîte… Je lui disais que j'étais un gars sérieux, que je n'avais pas attendu 23 ans (elle en a 22) pour commencer à faire n'importe quoi dans ma vie et que je voulais construire quelque chose. Je me suis découvert à elle en lui disant que je ne bois pas d'alcool, que je n'aime pas aller en boîte etc. On peut dire que j'ai été abondant d'affection, et je dois quand même avouer qu'à certains moment c'était chaud, voire très chaud et que j'en étais la cause, je lui ai dit que j'avais honte de ne pas savoir me contrôler (mains baladeuses), et même si elle me rassurait en me disant que c'était ok, je sentais bien qu'elle voyait que ça me triturait l'esprit, "tu réfléchis trop", " il faut vivre au jour le jour" qu'elle me disait. Quant à elle, elle se contentait de suivre, elle me parlait spontanément (avec un peu du mien je dois avouer) de ses anciennes relations, de ce qu'elle ne referait pas etc. On était bien, mais elle n'était pas des plus expressive de son affection, en tous cas pas autant que moi et j'irais même jusqu'à dire qu'elle était plus affectueuse par texto que lorsqu'on se voyait, mais moi je me référais à ce qu'elle m'avait dit et à son besoin de temps pour être à l'aise. Elle m'avait aussi fait remarquer que jamais elle n'aurait cru s'attacher si vite, et qu'effectivement ça allait très vite entre nous. Je me souviens encore la taquiner en lui disant qu'en fin de compte elle n'avait pas vraiment besoin d'un mec, qu'un nounours pourrait suffire, et elle n'aimait pas que je le lui dise… Je me souviens aussi lui dire qu'elle était la plus belle, que ses yeux étaient magnifiques, que son parfum me rendait fou, et ça aussi elle n'aimait pas, elle détournait le regard, comme si elle n'y croyait pas…
Trois jours après ce fameux dimanche noir, j'ai demandé à la voir mercredi 29 décembre. Elle n'était pas très encline à ce qu'on se voit, elle avait peur de revenir sur sa décision, mais j'ai réussi à la faire céder en lui faisant comprendre que j'avais besoin de réponses. Ce qu'il en ressort, c'est que tout d'abord, elle pensait être prête pour avoir une nouvelle relation, mais apparemment elle s'est rendue compte que ce n'était pas le cas, d'où son blocage (ou en tous cas une partie de ce blocage à mon avis). Une autre cause et non des moindres est à aller chercher dans son passé, en effet à 16 ans elle a commencé à sortir en cachette avec un garçon d'origine marocaine (tous comme moi). Après 3 ans, son père – à elle - l'apprend, s'ensuivent des disputes familiales pour finir en arriver à quitter le domicile familial et vivre quasi un an chez une copine pour pouvoir rester en couple. Elle a sacrifié famille et amies pour lui. Pour finir ce garçon a commencé à déconner (joint, filles et autres joyeusetés) quelle belle trahison après un an de sacrifices... "T'imagines pas à quel point j'avais l'air conne quand je suis revenue à la maison" qu'elle m'a dit (et moi j'imagine bien les "je t'avais dit" de son paternel). Le 3ème motif que j'ai déjà évoqué à savoir sa famille (son père en particulier) qui fait des généralités, et qui ne supporte pas les arabes (ou en tout cas que sa fille soit avec un). Malgré tout, elle m'a quand même avoué que son frère est marié avec une fille d'origine turque, elle a d'ailleurs parlé de moi à cette belle-sœur et cette dernière lui a bien fait comprendre qu'elle et son mari en avaient bavé pour en arriver là où ils en sont actuellement. Dans notre discussion, elle a même été jusqu'à considérer mes parents et leurs choix quant à celle avec qui ils voudraient que je passe le restant de ma vie "tes parents aussi ils veulent une musulmane à la maison". Et pour finir dans le fil de la discussion elle m'a aussi avoué qu'elle se sentait mal de ne pas pouvoir me remettre toute l'affection que je lui portais.
Personnellement, ce que j'ai tenté de faire pendant cette discussion, c'était de la laisser parler et de l'écouter. Je suis venu en étant peace dans ma tête, j'ai tenu à lui préciser qu'elle n'était pas la seule à être en cause, que moi aussi je lui avais mis énormément de pression, que je n'avais pas été réglo avec elle quant à ce que je lui avais dit concernant mon soi-disant sérieux. Et pour clôturer, je lui ai dit que même si j'allais mettre du temps à avaler, que je respectais sa décision, même si j'étais convaincu qu'il était possible de trouver une solution par rapport à ses parents… Après 5 minutes de silence, je lui dis qu'il est temps que j'y aille, je la prends une dernière fois dans mes bras après le lui avoir demandé. On aurait pu rester des heures comme ça, mais je décide de relâcher mon étreinte, elle relâche la sienne à contrecœur en gardant un bras autour de mes épaules et avec des yeux brillants. C'est la dernière image que j'ai d'elle.
Depuis ce mercredi, on a eu quelques contacts, le lendemain de notre dernière rencontre (jeudi 30 décembre donc) elle m'a souhaité courage dans mes examens (via un message sur facebook). Je lui ai répondu le vendredi du nouvel an pour lui souhaiter bonne année. Message auquel elle n'a pas répondu. Ce mercredi 05 janvier elle est venue d'elle-même me parler sur le tchat fb, prendre de mes nouvelles. C'était une discussion basique, on s'est un peu taquiné et puis c'est tout. Et là ce vendredi 07 janvier, j'ai craqué et l'ai appelé vers minuit. Pas de réponses de sa part. Le lendemain matin j'avais 2 messages sur mon gms, 2 textos espacés d'un quart d'heure: "Coucou, tu m'as appelé?" et "Sache en tous cas que je te fais de gros bisous"… Pour ne pas la laisser dans le vent, je décide de la rappeler samedi vers 18h, on a discuté pendant un quart d'heure, un quart d'heure pendant lequel j'ai tenté de faire le gars cool et détaché, mais on entendait bien que je n'étais pas à l'aise. Elle m'a parlé du boulot, du fait qu'elle avait redoublé d'effort au sport (elle y va quasi tous les jours maintenant), que lundi elle avait rdz-vs chez le gynéco (elle m'a même donné la raison). Je lui ai demandé de me tenir au courant, souhaité bonne nuit (oui oui à 19h ^^) et mis fin à la discussion vu qu'elle arrivait chez elle, ça a pu paraître brusque et rude mais je n'ai pas su faire autrement.
Donc voilà, j'en suis là, à me torturer l'esprit, j'essaie encore de comprendre, pourquoi elle a tué l'oiseau dans l'œuf… Pourquoi elle ne nous a pas donné notre chance, alors qu'après cette fameuse déception elle est quand même sortie avec 2 garçons (un d'origine tunisienne pendant quasi un an, et l'autre un européen pendant 6 mois, même si je ne connais en rien les détails de ces histoires). Donc pourquoi ne pas nous donner nos chances, quitte à reprendre depuis le début, les pieds sur terre cette fois. Là j'en suis même à me demander si je n'ai pas "servi" de palliatif affectif vu que ça faisait 6 mois qu'elle était seule, alors que c'est elle qui m'a ouvert la porte dès le début et m'y a même entraîné. Mais en même temps elle a refusé les avances d'un gars pendant cette période. J'avoue ne plus savoir sur quel pied danser, je ne sais pas si je vais un jour la récupérer, parce que je dois vous avouer comme je le lui ai avoué à elle, elle est celle dont j'ai toujours rêvé; tant par sa beauté que par sa joie de vivre, la légèreté avec laquelle elle me parlait … J'ai vécu avec elle les 3 plus belle semaines de toute ma vie, je l'avais attendue depuis longtemps, je l'ai eue, j'ai eu le temps de nourrir ce rêve et pour finir je m'en retrouve dépossédé… On s'est quitté alors que j'ai des sentiments pour elle (ou plutôt je pense que ce sont des sentiments), et d'après ce qu'elle m'a dit "je ne veux pas que tu croies que je n'avais pas de sentiments pour toi, c'est juste que c'est moi le problème". Je ne sais pas si je peux lui reprocher quoique ce soit, ce qui me tue c'est que je ne sais même pas si elle "vaut la peine" que j'essaie qu'on se remette ensemble, parce qu'au final j'ai l'impression de ne rien connaître sur elle, que depuis le début j'ai l'impression qu'elle se cachait derrière une carapace (je lui en avais fait part, et sa réponse c'était qu'elle avait besoin de temps pour s'habituer à moi). Je me rends bien compte que je n'aurais pas du être aussi débordant, me confier aussi vite, que j'aurais du garder mes mains en poche au lieu de les laisser se balader quitte à la forcer un peu et après coup je me disais que jamais je n'aurais pas du déconner à ce point là et je le lui disais, mais elle est tellement belle, je n'arrivais pas à résister. Ca me rend malade quand je me rappelle lors d'un de ces moments chauds où elle m'a dit "je veux pas que tu t'imagines des choses … 'fin tu sais … que je suis une fille facile"… Non c'était moi le gars facile Tatiana. De plus comme un con pour essayer de la faire sortir de sa carapace, j'essayais de la provoquer parfois, du genre "si tu veux on arrête de se voir hein, moi j'ai pas de problèmes", je la brusquais expressément pour qu'elle me montre son vrai visage en lui disant "t'es une soumise… t'as vu t'as pas de caractère… tu raccroches pas (alors que j'avais fait exprès d'être un peu désagréable)". Je sais c'est minable, en aucun cas je ne pensais pas ce que je disais, mais le fait qu'elle se cachait derrière cette carapace (je le sentais) je me suis dit qu'en la provoquant ça pourrait marcher et quelle se dévoilerait peu à peu. Pauvre fou, j'aurais du me douter que ce comportement cachait une blessure profonde, que la seule impression que je lui renvoyais c'était deux sons de cloche différents… Et je m'en mords les doigts maintenant :s Et c'est ce que je veux qu'elle sache, j'ai eu beau lui dire que je n'étais pas comme les gars qu'elle avait connu, que des comme moi ça courrait pas les rues, en fin de compte je crois qu'elle essayait d'y croire, mais les paroles ont vite laissé place à la réalité et surtout à son passé. Mais en même temps, elle me disait qu'elle se sentait bien avec moi, même si elle ne donnait pas autant d'affection que moi, je sentais qu'il y avait quelque chose quand elle me prenait dans ses bras. Je me dis que si j'ai eu le "coup de foudre" ce 15 septembre là, ce n'était pas un hasard, que le hasard n'a pas non plus sa place lorsque le jour où je l'ai rajoutée sur facebook, 2 – 3 heures auparavant elle était chez une copine et hésitait à le faire elle-même. J'aimerais lui dire qu'on ne se refuse pas le bonheur, que malgré les blessures passées il faut avancer et que je suis là pour l'aider à se remettre en confiance, à avoir de l'estime pour elle. Mais surtout je voudrais qu'elle sache qu'en fin de compte il n'y aucune raison qu'on s'arrête là à cause de ses parents, puisque premièrement il n'y a aucune garantie qu'on termine nos jours ensemble, et puis que si ça marche vraiment bien entre nous, qu'on veuille vraiment se poser et construire une vie ensemble, alors tout d'abord ce ne serait pas pour tout de suite et qu'on aurait le temps de démontrer le sérieux de notre démarche.
Voilà, je vous remercie de m'avoir lu jusqu'ici, et vous suis d'ores et déjà reconnaissant de votre aide pour mettre cette situation au clair.
Mi-septembre, j'ai un entretien pour un job étudiant dans une agence marketing, je précise que ce n'est pas pour travailler dans leur bureau mais pour partir sur des missions ponctuelles. La demoiselle qui me fait passer cet entretien est magnifique, resplendissante, à tel point que dans ma tête je me disais vas-y interromps-la et propose-lui d'aller boire un verre, rien à foutre du tafe ... lol vous vous doutez bien que je n'ai rien fait de tout cela :p ... Mais on peut dire qu'elle m'avait fait une très forte impression.
Bref je commence le boulot (missions ponctuelles 1 à 2 fois par semaine) avec aucune intention de tenter quoique ce soit avec elle, on avait uniquement un contact téléphonique strictement professionnel: "bonjour bien arrivé?", "tous se passe bien?", etc. Jusqu'à mi-novembre ça c'est passé comme ça. Durant toute cette période, j'ai du la croiser 4 fois maxi quand je passais un petit quart d'heure au bureau pour récupérer du matériel, et à chaque fois c'était très pro comme contact. Toutefois elle commençait à terminer ces messages par des biz, et adoptait un style plus décontracté, bon je ne me suis pas fait de films non plus, mais y avait une variation, et aussi infime soit-elle je le sentais. Bref, mi-novembre je décide de la rajouter sur facebook (après maintes hésitations, fallait pas que je perde ce job non plus), et là surprise elle accepte et vient d'elle me parler. Pendant 15 jours on a quand même pas mal parlé sur fb, et vers fin novembre j'ai réussi à obtenir d'elle son numéro perso. Et là tous s'est accéléré, une sorte de complicité s'était créée entre nous, elle me parlait de ses galères au travail, me racontait un peu l'envers du décor, en gros j'étais devenu son chouchou. Je répète que jusque là on ne s'était vu que genre 4 fois au bureau et toujours un contact pro avant le rajout sur fb.
Un samedi alors que je rentrais du travail - on avait été en contact toute la journée par texto - elle me propose de venir la rejoindre en ville avec des amies à elle, je trouve une excuse pour ne pas y aller (je préférais la voir seule pour une première fois). La semaine d'après, j'avais exceptionnellement une mission de 2 jours à l'étranger (mardi et mercredi), lorsque je suis rentré je l'ai vue au bureau (elle était super gênée, sa collègue-amie le lui avait fait remarqué) et elle m'a proposé par texto qu'on aille le soir même au ciné. Malgré la fatigue, j'accepte. On a passé une chouette soirée, on a discuté, elle était super gênée pcq c'était la première fois qu'elle rencontrait un de ces "employés" en dehors du travail et que ça prendrait du temps pour qu'elle soit à l'aise. Bref, elle me dépose chez moi, en sortant de la voiture, il y a un petit moment de flottement du genre bisous pas bisous, mais je préfère en rester là et elle me fait un gros smack sur le joue. Une fois chez elle, elle me demande si j'avais passé une bonne soirée et si j'aimerais qu'on se revoit; je lui dis d'office et que c'était quand elle le voulait. S'en suivent 2 semaines où on s'est vu 6 fois, c'était à base de petit tour en ville, petite bouffe, ciné et surtout câlins dans sa voiture, 2 semaines de contact permanent, sms et autres. On en arrive à la 3ème semaine où je suis tombé malade du lundi au vendredi. On a enfin pu se voir le samedi 25 décembre, on devait aller au ciné mais il y avait trop de monde, on a donc fait un petit tour et restés dans sa voiture... Le lendemain je reçois un texto où elle me dit qu'elle a bien réfléchit et qu'il va falloir qu'elle me dise tous ce qu'elle a sur le coeur. Vous l'aurez deviné, elle m'a annoncé qu'il fallait qu'on arrête de se voir parce qu'elle avait un blocage avec moi et qu'elle n'arrivait pas à avoir de sentiments. Elle a essayé de me rassurer en me disant que j'étais hors de cause et que ça venait d'elle. On a un peu parlé et elle m'a invoqué une 2ème raison, dont elle avait honte: ses parents, qui n'aiment pas les arabes (c'est effectivement une européenne). Juste avant qu'on se quitte, je lui demande si ses parents n'étaient pas comme ça, est-ce qu'on aurait eu une chance? La réponse tombe comme un couperet: oui ...... Le lendemain elle me texte "est-ce que je peux prendre de tes nouvelles quand même?" Et là je lui envoie un texto qui en contenait 10 pour lui dire que je n'allais pas la laisser partir sans rien faire, que jamais elle ne rencontrera un européen qui la rendra aussi heureuse que moi, qu'à deux on arriverait à convaincre la terre entière que nous deux c'est du solide, bref tout le blabla à ne pas dire, et là elle me répond qu'elle préfère que je ne lui envoie pas de texto de ce genre…
C'est venu tellement brusquement, sans aucuns signes avant-coureur, mais je me dois d'être honnête et de dire que j'ai été beaucoup trop "impatient" pendant ces 2 semaines, à notre 3ème rencart je lui ai confié qu'elle était la 1ère avec qui je sortais, au début elle ne m'a pas cru et ensuite elle m'a dit qu'elle ne me méritait pas sachant qu'elle avait déjà eu des relations avant – idée que j'ai vite fait de réfuter en lui disant que ça ne m'importait pas. En si peu de temps j'ai été jusqu'à lui demander d'arrêter la cigarette (en tout cas d'ici quelques mois dès qu'elle se serait sentie prête, et qu'en attendant de ne pas fumer avant qu'on se voit), de diminuer les sorties en boîte… Je lui disais que j'étais un gars sérieux, que je n'avais pas attendu 23 ans (elle en a 22) pour commencer à faire n'importe quoi dans ma vie et que je voulais construire quelque chose. Je me suis découvert à elle en lui disant que je ne bois pas d'alcool, que je n'aime pas aller en boîte etc. On peut dire que j'ai été abondant d'affection, et je dois quand même avouer qu'à certains moment c'était chaud, voire très chaud et que j'en étais la cause, je lui ai dit que j'avais honte de ne pas savoir me contrôler (mains baladeuses), et même si elle me rassurait en me disant que c'était ok, je sentais bien qu'elle voyait que ça me triturait l'esprit, "tu réfléchis trop", " il faut vivre au jour le jour" qu'elle me disait. Quant à elle, elle se contentait de suivre, elle me parlait spontanément (avec un peu du mien je dois avouer) de ses anciennes relations, de ce qu'elle ne referait pas etc. On était bien, mais elle n'était pas des plus expressive de son affection, en tous cas pas autant que moi et j'irais même jusqu'à dire qu'elle était plus affectueuse par texto que lorsqu'on se voyait, mais moi je me référais à ce qu'elle m'avait dit et à son besoin de temps pour être à l'aise. Elle m'avait aussi fait remarquer que jamais elle n'aurait cru s'attacher si vite, et qu'effectivement ça allait très vite entre nous. Je me souviens encore la taquiner en lui disant qu'en fin de compte elle n'avait pas vraiment besoin d'un mec, qu'un nounours pourrait suffire, et elle n'aimait pas que je le lui dise… Je me souviens aussi lui dire qu'elle était la plus belle, que ses yeux étaient magnifiques, que son parfum me rendait fou, et ça aussi elle n'aimait pas, elle détournait le regard, comme si elle n'y croyait pas…
Trois jours après ce fameux dimanche noir, j'ai demandé à la voir mercredi 29 décembre. Elle n'était pas très encline à ce qu'on se voit, elle avait peur de revenir sur sa décision, mais j'ai réussi à la faire céder en lui faisant comprendre que j'avais besoin de réponses. Ce qu'il en ressort, c'est que tout d'abord, elle pensait être prête pour avoir une nouvelle relation, mais apparemment elle s'est rendue compte que ce n'était pas le cas, d'où son blocage (ou en tous cas une partie de ce blocage à mon avis). Une autre cause et non des moindres est à aller chercher dans son passé, en effet à 16 ans elle a commencé à sortir en cachette avec un garçon d'origine marocaine (tous comme moi). Après 3 ans, son père – à elle - l'apprend, s'ensuivent des disputes familiales pour finir en arriver à quitter le domicile familial et vivre quasi un an chez une copine pour pouvoir rester en couple. Elle a sacrifié famille et amies pour lui. Pour finir ce garçon a commencé à déconner (joint, filles et autres joyeusetés) quelle belle trahison après un an de sacrifices... "T'imagines pas à quel point j'avais l'air conne quand je suis revenue à la maison" qu'elle m'a dit (et moi j'imagine bien les "je t'avais dit" de son paternel). Le 3ème motif que j'ai déjà évoqué à savoir sa famille (son père en particulier) qui fait des généralités, et qui ne supporte pas les arabes (ou en tout cas que sa fille soit avec un). Malgré tout, elle m'a quand même avoué que son frère est marié avec une fille d'origine turque, elle a d'ailleurs parlé de moi à cette belle-sœur et cette dernière lui a bien fait comprendre qu'elle et son mari en avaient bavé pour en arriver là où ils en sont actuellement. Dans notre discussion, elle a même été jusqu'à considérer mes parents et leurs choix quant à celle avec qui ils voudraient que je passe le restant de ma vie "tes parents aussi ils veulent une musulmane à la maison". Et pour finir dans le fil de la discussion elle m'a aussi avoué qu'elle se sentait mal de ne pas pouvoir me remettre toute l'affection que je lui portais.
Personnellement, ce que j'ai tenté de faire pendant cette discussion, c'était de la laisser parler et de l'écouter. Je suis venu en étant peace dans ma tête, j'ai tenu à lui préciser qu'elle n'était pas la seule à être en cause, que moi aussi je lui avais mis énormément de pression, que je n'avais pas été réglo avec elle quant à ce que je lui avais dit concernant mon soi-disant sérieux. Et pour clôturer, je lui ai dit que même si j'allais mettre du temps à avaler, que je respectais sa décision, même si j'étais convaincu qu'il était possible de trouver une solution par rapport à ses parents… Après 5 minutes de silence, je lui dis qu'il est temps que j'y aille, je la prends une dernière fois dans mes bras après le lui avoir demandé. On aurait pu rester des heures comme ça, mais je décide de relâcher mon étreinte, elle relâche la sienne à contrecœur en gardant un bras autour de mes épaules et avec des yeux brillants. C'est la dernière image que j'ai d'elle.
Depuis ce mercredi, on a eu quelques contacts, le lendemain de notre dernière rencontre (jeudi 30 décembre donc) elle m'a souhaité courage dans mes examens (via un message sur facebook). Je lui ai répondu le vendredi du nouvel an pour lui souhaiter bonne année. Message auquel elle n'a pas répondu. Ce mercredi 05 janvier elle est venue d'elle-même me parler sur le tchat fb, prendre de mes nouvelles. C'était une discussion basique, on s'est un peu taquiné et puis c'est tout. Et là ce vendredi 07 janvier, j'ai craqué et l'ai appelé vers minuit. Pas de réponses de sa part. Le lendemain matin j'avais 2 messages sur mon gms, 2 textos espacés d'un quart d'heure: "Coucou, tu m'as appelé?" et "Sache en tous cas que je te fais de gros bisous"… Pour ne pas la laisser dans le vent, je décide de la rappeler samedi vers 18h, on a discuté pendant un quart d'heure, un quart d'heure pendant lequel j'ai tenté de faire le gars cool et détaché, mais on entendait bien que je n'étais pas à l'aise. Elle m'a parlé du boulot, du fait qu'elle avait redoublé d'effort au sport (elle y va quasi tous les jours maintenant), que lundi elle avait rdz-vs chez le gynéco (elle m'a même donné la raison). Je lui ai demandé de me tenir au courant, souhaité bonne nuit (oui oui à 19h ^^) et mis fin à la discussion vu qu'elle arrivait chez elle, ça a pu paraître brusque et rude mais je n'ai pas su faire autrement.
Donc voilà, j'en suis là, à me torturer l'esprit, j'essaie encore de comprendre, pourquoi elle a tué l'oiseau dans l'œuf… Pourquoi elle ne nous a pas donné notre chance, alors qu'après cette fameuse déception elle est quand même sortie avec 2 garçons (un d'origine tunisienne pendant quasi un an, et l'autre un européen pendant 6 mois, même si je ne connais en rien les détails de ces histoires). Donc pourquoi ne pas nous donner nos chances, quitte à reprendre depuis le début, les pieds sur terre cette fois. Là j'en suis même à me demander si je n'ai pas "servi" de palliatif affectif vu que ça faisait 6 mois qu'elle était seule, alors que c'est elle qui m'a ouvert la porte dès le début et m'y a même entraîné. Mais en même temps elle a refusé les avances d'un gars pendant cette période. J'avoue ne plus savoir sur quel pied danser, je ne sais pas si je vais un jour la récupérer, parce que je dois vous avouer comme je le lui ai avoué à elle, elle est celle dont j'ai toujours rêvé; tant par sa beauté que par sa joie de vivre, la légèreté avec laquelle elle me parlait … J'ai vécu avec elle les 3 plus belle semaines de toute ma vie, je l'avais attendue depuis longtemps, je l'ai eue, j'ai eu le temps de nourrir ce rêve et pour finir je m'en retrouve dépossédé… On s'est quitté alors que j'ai des sentiments pour elle (ou plutôt je pense que ce sont des sentiments), et d'après ce qu'elle m'a dit "je ne veux pas que tu croies que je n'avais pas de sentiments pour toi, c'est juste que c'est moi le problème". Je ne sais pas si je peux lui reprocher quoique ce soit, ce qui me tue c'est que je ne sais même pas si elle "vaut la peine" que j'essaie qu'on se remette ensemble, parce qu'au final j'ai l'impression de ne rien connaître sur elle, que depuis le début j'ai l'impression qu'elle se cachait derrière une carapace (je lui en avais fait part, et sa réponse c'était qu'elle avait besoin de temps pour s'habituer à moi). Je me rends bien compte que je n'aurais pas du être aussi débordant, me confier aussi vite, que j'aurais du garder mes mains en poche au lieu de les laisser se balader quitte à la forcer un peu et après coup je me disais que jamais je n'aurais pas du déconner à ce point là et je le lui disais, mais elle est tellement belle, je n'arrivais pas à résister. Ca me rend malade quand je me rappelle lors d'un de ces moments chauds où elle m'a dit "je veux pas que tu t'imagines des choses … 'fin tu sais … que je suis une fille facile"… Non c'était moi le gars facile Tatiana. De plus comme un con pour essayer de la faire sortir de sa carapace, j'essayais de la provoquer parfois, du genre "si tu veux on arrête de se voir hein, moi j'ai pas de problèmes", je la brusquais expressément pour qu'elle me montre son vrai visage en lui disant "t'es une soumise… t'as vu t'as pas de caractère… tu raccroches pas (alors que j'avais fait exprès d'être un peu désagréable)". Je sais c'est minable, en aucun cas je ne pensais pas ce que je disais, mais le fait qu'elle se cachait derrière cette carapace (je le sentais) je me suis dit qu'en la provoquant ça pourrait marcher et quelle se dévoilerait peu à peu. Pauvre fou, j'aurais du me douter que ce comportement cachait une blessure profonde, que la seule impression que je lui renvoyais c'était deux sons de cloche différents… Et je m'en mords les doigts maintenant :s Et c'est ce que je veux qu'elle sache, j'ai eu beau lui dire que je n'étais pas comme les gars qu'elle avait connu, que des comme moi ça courrait pas les rues, en fin de compte je crois qu'elle essayait d'y croire, mais les paroles ont vite laissé place à la réalité et surtout à son passé. Mais en même temps, elle me disait qu'elle se sentait bien avec moi, même si elle ne donnait pas autant d'affection que moi, je sentais qu'il y avait quelque chose quand elle me prenait dans ses bras. Je me dis que si j'ai eu le "coup de foudre" ce 15 septembre là, ce n'était pas un hasard, que le hasard n'a pas non plus sa place lorsque le jour où je l'ai rajoutée sur facebook, 2 – 3 heures auparavant elle était chez une copine et hésitait à le faire elle-même. J'aimerais lui dire qu'on ne se refuse pas le bonheur, que malgré les blessures passées il faut avancer et que je suis là pour l'aider à se remettre en confiance, à avoir de l'estime pour elle. Mais surtout je voudrais qu'elle sache qu'en fin de compte il n'y aucune raison qu'on s'arrête là à cause de ses parents, puisque premièrement il n'y a aucune garantie qu'on termine nos jours ensemble, et puis que si ça marche vraiment bien entre nous, qu'on veuille vraiment se poser et construire une vie ensemble, alors tout d'abord ce ne serait pas pour tout de suite et qu'on aurait le temps de démontrer le sérieux de notre démarche.
Voilà, je vous remercie de m'avoir lu jusqu'ici, et vous suis d'ores et déjà reconnaissant de votre aide pour mettre cette situation au clair.
Modifié en dernier par jakjack le 13 janv. 2011, 13:07, modifié 4 fois.