- 28 déc. 2010, 10:54
#286542
Oui je sais je monopolise un peu avec mon histoire
Mais j'ai besoin de savoir ce qu'en pensent les messieurs présents sur le forum... Merci à ceux qui auront le courage de lire... Il y a une suite dans la 1ère édition du message...
Bonjour à toutes et à tous...
Mon histoire est un peu particulière, parce qu'à ce jour, on ne peut pas vraiment dire que mon "ex" en soit un, mais bon... Il y a quand même eu séparation et rien ne va plus... Et j'ai vraiment besoin d'avis extérieurs...
Mon histoire a commencé il y a 10 mois... Une très belle histoire, un amour fou (et plus que partagé !)... Lui de son côté au début n'était pas tout à fait disponible... Il ne vivait avec personne, mais il avait qqu'un dans sa vie, qu'il voyait les week end, surtout... Il me voyait tout le temps, déplaçait des montagnes pour m'entrapercevoir 5mn... On déjeunait souvent ensemble, il passait au moins 3 nuits par semaine à la maison... ( je précise qu'il a 3 enfants de son côté, qu'il a un week end sur 2, et moi 2 filles) Il m'a vouée une véritable passion, j'étais la femme de sa vie, il n'avait jamais autant aimé, tout était débordant d'amour... Il me parlait de voyages, d'amour absolu, même d'enfant (on se disait qu'on en aurait 1 ensemble, ça se posait comme une évidence...) qu'il m'épouserait (je précise qu'il n'a jamais été marié, il détestait cette idée... Mais disait qu'il avait trouvé "la seule" avec qui il avait envie de faire ça...) qu'on vivrait ensemble (idem, il détestait la vie en commun mais avec moi c'était différent - tout cela, c'est ses termes, bien sûr...)... C'est un homme d'une gentillesse incroyable, doux et attentionné, très à l'écoute... Mon autre, l'amant parfait... Bref, tout était pour le mieux dans le meilleur des mondes, la plus belle histoire d'amour du monde... Oui mais voilà, il n'était pas tout seul... Donc rapidement, au bout de 3 mois de relation (on n'abordait jamais sa "double vie", il y avait beaucoup de pudeur) j'en ai eu assez de ne pas avoir droit à un seul week end... Et il est très indépendant, donc on se voyait souvent, mais je supportais mal de me plier à son emploi du temps plus que chargé et d'être quasiment prévenue au dernier moment... (je précise qu'il a un poste important). J'étais folle de lui, et lui aussi, et je pense que ce que j'ai fait à ce moment là était plus pour le tester et le faire réagir que pour rompre vraiment... J'ai donc annoncé, gentiment mais fermement, que je ne supportais plus la situation. C'était bien beau de me dire que j'étais la femme de sa vie et qu'il m'aimait sans limite, mais finalement, quelle place avais je vraiment ? Je lui ai dit que c'était terminé, que je n'avais pas à lui dicter sa vie, que sa situation je la connaissais avant tout ça, que je n'avais pas à lui demander de me rendre des comptes, ni de tout changer pour moi, mais que je ne pouvais plus, que je souffrais trop... Résultat, notre amour s'est renforcé, on n'a pu ni l'un ni l'autre se résoudre à se séparer, tout était trop fort... Absolument tout... On s'est retrouvé, très vite, et il m'a dit qu'il allait changer sa vie pour nous... Il a commencé par me voir différemment, disons qu'il organisait son emploi du temps en fonction de moi (il est vraiment très indépendant, et il est habitué à fonctionner seul... C'est vraiment difficile pour lui de penser "nous"), mais il a fait des efforts incroyable, il a déployé une telle énergie pour me prouver son amour, que je ne pouvais qu'y croire... Et puis il m'a dit qu'il allait mettre fin à cette "histoire parallèle", qu'il lui fallait un peu de temps... Là dessus on n'a jamais communiqué. Trop de pudeur. Trop de tout. Pendant 5 mois, il me promettait que tout ça aurait une fin, et qu'un jour, rapidement, on pourrait vivre notre amour pleinement, avec de vrais week end, des choses à nous, et réaliser nos rêves... Pendant ces 5 mois, j'avoue que je n'y ai pas vraiment cru... Déjà je le regardais vivre, et il faisait pas mal de promesses qu'il oubliait... Ou en tout cas, pas mal de choses étaient "reportées"... "On va partir" on ne le faisait pas (manque de temps, essentiellement...) il me disait des choses tellement belles, qu'elles me paraissaient justement trop belles pour être vraies... Je lui faisais part de mes doutes, et lui, souffrait énormément de mon manque de confiance en ses sentiments, et redoublait d'attention pour me prouver que je me montrais, et me réitérais sans cesse son envie et son besoin de vivre tout cela avec moi... Mais régulièrement, à chaque arrivée de week end (que bien sûr il ne passait pas avec moi) je "pétais un câble", et nous amenais au bord de la rupture... Il a vécu 5 mois à lire et entendre que c'était fini, que je ne supportais plus, qu'il ne m'aimait pas vraiment, que je ne croyais pas une seconde qu'il changerait tout... Bien sûr, je ne voulais pas le quitter... Mais très connement (pardonnez moi le terme, mais c'est ça), je pensais le faire réagir, encore et encore... Il revenait à chaque fois "Non mon amour on ne se quitte pas, on s'aime à la folie, fais moi confiance mon bébé s'il te plait...) On s'envoyait au moins 50 sms par jour " Je t'aime, je t'aime, je t'aime, j'en peux plus d'être séparé de toi..." Jour, nuit... Mais chaque fois, inmanquablement, je nous amenait à la rupture... Il culpabilisait, on se retrouvait sans cesse... C'était un peu un mode passionnel, me direz vous... Oui, mais avec malgré tout un amour profond... Démesuré, sans doute, mais profond... Je sentais qu'il souffrait de nos ruptures permanentes qu'il ne comprenait pas. Il avait mal que je doute de lui et de son amour... Mais chaque fois, on faisait le constat qu'on ne pouvait pas se perdre, qu'on s'aimait trop... Qu'on ne mourrait pas l'un sans l'autre (!) On a fini par partir en week end il y maintenant 2 mois et 1/2... Waouh ! C'était le plus beau week end de notre vie... Fous amoureux, vraiment... Il m'a promis qu'on repartirait vite, et on était toujours plein de projets... 15 jours après ce week end, il m'a annoncé sa rupture effective "de l'autre côté"... "Je suis tout à toi mon amour..." Il m'avait donc prouvé que tout ce la était vrai... Mais parallèlement, il y a eu du changement... Je n'arrive toujours pas à dire si tout cela est sorti de mon imaginaire et causé par mes peurs ou si c'était vrai. Il a changé, plus distant, moins de message, moins de fougue, moins de temps pour me voir en semaine, ou en tout cas, plus la même volonté de tout changer pour m'apercevoir 5mn... On déjeunait au moins 3 ou 4 fois par semaine ensemble, et là plus rien, plus le temps... J'ai eu très peur. En même temps à chaque rencontre, il était toujours amoureux et me couvrait de je t'aime.. Mais à la moindre petite séparation, je ne sentais plus rien... On était dans une sorte de dépendance affective, et là je sentais qu'il se passait parfaitement de moi... Idem pour les week end qu'il avait désormais libres... On ne faisait plus de projets, et je ne le sentais pas excité comme auparavant... Alors qu'on aurait dû s'émerveiller d'avoir enfin ce temps pour nous, je ne sentais plus autant d'entrain... Donc j'ai commencé à douter sérieusement de plein de choses... Je me disais qu'il devait regretter sa séparation, peut être avoir peur d'avoir tout "plaqué" pour rien... Parfois je sais que l'on peut désirer très fort ce que l'on n'a pas, peut être que désormais, on pouvait finalement se voir sans être limités, alors je devenais moins attrayante... Bien sûr j'ai fait part de mes doutes... Et il a toujours mis un point d'honneur à me rassurer... Je "fabulais"... Il m'aimait toujours autant, sans doute même plus, car désormais on pouvait tout vivre ensemble, c'était merveilleux (selon lui). Pour les déjeuners à midi, 2 mois 1/2 sans qu'il ne propose rien alors qu'on ne pouvait pas se passer de ces petits rendez - vous : réponse : le travail. Période compliquée et chargée... Bref... Ces 2 mois 1/2 ont été beaux, mais entrecoupés de "Je te quitte" (de ma part). Et oui, mon pb est là. A chaque difficulté que je rencontrais, à chaque doute, j'ai fait ça... Chaque semaine... Oui, jetez moi la pierre, je la mérite... J'avais envie de le faire bouger, de retrouver notre passion, et sans même y réfléchir, la seule solution que je voyais, c'était de lui faire croire qu'il me perdait. Débile ? Vous pouvez y aller, le terme n'est pas encore assez faible... Lui qui avait tout quitté pour moi, je continuais à l'enfermer dans ce schéma... Peut être pas étonnant que je l'ai senti un peu plus distant, hein....! Bref... En tout cas, tous ses beaux projets d'enfant, de vie commune, etc... Envolés d'un coup. Tout cela a correspondu avec sa rupture de son coté... Je ne sais pas si c'est lié. Je ne sais pas si c'est moi qui me faisait des idées...En tout cas j'ai eu le sentiment qu'il avait promis tout ça et qu'il regrettait de s'être emballé... Donc devant ces "changements", toujours la même stratégie odieuse "Je te quitte". Souvent, sans raison, il ne comprenait rien... D'ailleurs toujours par message.... On ne s'est jamais fâchés de vive voix, en face à face. Quand on est ensemble, c'est toujours du + que parfait... Incroyable...Début novembre il devait passer le soir, après une réunion... Je le sentais un peu loin. J'ai senti - ou j'ai cru - qu'il n'avait plus tellement envie de passer ce soir là et je suis allée au clash, une fois de + "Ok c'est bon. C'est pas la peine de te forcer... Ne passe pas. D'ailleurs ne passe plus, c'est fini..." Oui, je pense que j'ai besoin de soins psychiatriques... Ce soir là je l'ai quand même attendu... Il n'est pas venu . J'ai appelé, et pour la 1ère fois, il a été très dur. Je lui en ai voulu, mais bien évidemment, c'est lui qui avait raison. Il m'a dit qu'il n'avait pas envie de me voir, qu'il n'en pouvait plus de ces ruptures incessantes pour rien, qu'il n'était pas un yoyo... Le lendemain matin il m'appelait pour me demander pardon... Et puis le soir, il me faisait part de ses doutes... Pas sur ses sentiments, mais sur notre histoire, et sur sa viabilité... Il me disait que ce n'était pas normal d'avoir de tels agissements, qu'aujourd'hui on avait tout pour être heureux. Qu'on ne se voyait pas tous les jours, ok, mais que désormais plus rien ne nous empêchait de vivre notre histoire, alors quel était le pb chez moi ? J'ai vraiment cru le perdre... Je l'ai senti tellement distant et changé... Et triste aussi de tirer lui même ce semi constat d'échec.... J'ai eu peur, vraiment...Et puis le we a passé, et il a fini par m'envoyer "Je crois en nous comme jamais. Je t'aime"... Et on est reparti, plus amoureux que jamais... Il faut savoir qu'entre temps, plusieurs choses m'ont quand même chagriné... Toujours ce manque de projet.. Plus rien, plus de "belles paroles". Toujours fous amoureux, mais il manquait cette dimension qui avait fait des mois précédents des mois "magiques"... Donc toujours le même schéma "doutes - ruptures de ma part - retrouvailles enflammées" NUL, oui... Je me promettais chaque fois d'arrêter, et je recommençais. Plus fort que moi... Je dois préciser que c'est qqu'un qui ne parle pas. Chaque pb est mis de côté, et chaque fois, j'ai voulu justifier mes actes et le pourquoi de ces ruptures que je ne voulais pas mais que je provoquais (dépendance affective, sans doute, etc... Tout ce que je voyais qu'il promettait et qu'il ne faisait jamais) mais chaque fois il s'y est refusé. Quand on se retrouvait, il ne fallait plus parler de rien que de notre amour... L'essentiel, selon lui était qu'on se retrouve... Pourquoi parler de choses négatives alors qu'on s'aimait si fort...? Mais moi, je savais pertinemment que sans "épurer" ce pb, on irait au clash, que je recommencerais... Je me disais que s'il ne connaissais pas les causes de tout cela, on ne pourrait pas avancer... Le 6 décembre, même scénarios, et là, pour la 1ère fois, il n'a pas voulu revenir. Il m'a demandé de ne plus me manifester. J'ai eu vraiment très peur, c'était terrible, c'était la 1ère fois qu'il disait ça... Mais le soir même il revenait, et on est repartis pour 15 jours encore plus amoureux. Vraiment. Toujours le même constat, on s'aimait à la folie, on pardonnait tout à l'autre, que du bonheur... Donc 15 jours fantastiques. Samedi 18 on était ensemble, l'amour fou... On s'est quitté le dimanche matin pour récupérer nos enfants... Personne n'avait abordé le réveillon du jour de l'an (pour noel on le passait chacun dans nos familles respectives, avec nos enfants donc pas de soucis). Cela fait aussi partie de tout ce qui me contrariait. Pas de projet, tout au dernier moment, c'est lui qui décide et je ne fais pas toujours la tête de liste de ses priorités... Donc on est allé une nouvelle fois au clash par messages, je passe les détails et lundi 20, rupture. Il n'a pas lutté et m'a renvoyé qu'il ne comprenait pas et que cette fois il ne chercherait même pas à comprendre... Mardi SR de nous 2. C'était déjà arrivé. Mercredi fin de matinée, je relance... Classique. Mais cette fois, il refuse de revenir. Fais des phrases courtes par sms pour me signifier que c'est la fois de trop et qu'il n'en veut plus. Il refuse de prendre mes appels. Je supplie, je pleure. Il réponds que je ne peux m'en prendre qu'à moi. Il a raison. Mais je ne peux pas accepter ça. Je lui en veux de n'avoir jamais voulu qu'on parle de ce pb, pour moi, même si je me leurre, ça aurait tout changé, et je n'aurais as recommencé... Bref, je vois le mercredi soir arriver et il ne veut toujours pas revenir... Là je m'inquiète vraiment. C'est la 1ère fois que ça dure aussi longtemps... je suis secouée mais le jeudi, je réagis, et je me dis qu'on ne peut pas se séparer. Qu'il est impossible qu'il ne m'aime plus en si peu de temps, et j'arrive à me convaincre qu'il fait ça pour me "punir", en tout cas me donner une bonne leçon pour me montrer que mes conneries et mes comportements débiles peuvent mener loin... Donc jeudi je découvre ce site et prends partie du SR, en étant sûre qu'il va revenir, encore vraiment amoureux... Jeudi et vendredi, SR de nous 2, donc... Et puis samedi matin, sms "Je ne peux m'empêcher de te souhaiter, à toi et tes filles, un bon noel." Et il signe de son prénom, chose qui n'existait jamais entre nous. Je ne savais pas comment l'interpreter et comment reagir. J'ai simplement renvoyé "Je te remercie et transmets le message. Bon noel à toi aussi." Et là, ô miracle ! Il renvoie "Je t'embrasse fort, bébé.C'est dur, je n'ai jamais cessé de t'aimer." Là ça a été une résurrection. Honnetement, j'ai pensé qu'il revenait. C'était impossible autrement. Il m'appelait de nouveau bébé, il me confirmait encore ses sentiments... J'étais rassurée. J'ai renvoyé "alors pourquoi tout ce gâchis?" et il a juste répondu "Je pense qu'on devrait se poser la question tous les 2. Passe une belle journée en famille" Réponse de ma part "Je pense surtout qu'on aurait dû trouver les réponses ensemble" parce que dans mes supplications mercredi, je lui reprochais de ne même pas accepter de me revoir et que notre histoire n'avait rien valu, si la rupture se faisait par sms, c'était humiliant. Bref. Le soir je consulte mes mails, et je constate que le matin même, avant de me souhaiter bon noel, il m'avait envoyé très tôt (signe que tout cela le travaillait) un mail disant ceci "Je n'aurai pas le culot de te souhaiter de joyeuses fêtes, alors je me contente de ce message dans lequel tu liras ce que tu veux. Tu n'auras jamais su ce que tu représentais pour moi, à trop penser que tu m'aimais plus que moi..." et 1h + tard, il m'avait transféré la dernière photo de nous 2 prise peu de temps avant... Donc là inutile de vous dire que j'étais heureuse le 25 au matin d'avoir reçu ça, mais après ça c'était encore mieux ! Sûre de moi et de son amour, je triomphais ! Je suis nulle, oui. J'ai donc laissé passer les choses en douceur... Lui laisser le temps était la meilleure chose, créer le manque allait le conforter dans ses sentiments. Ben voyons. Plus rien après ça le samedi. Rien le dimanche. J'attendais le lundi, car c'était notre "anniversaire", le jour de nos 10 mois... Très tôt le matin j'envoie une chanson d'amour d'un chanteur qu'on aime tous les 2. Je me dis à ce moment qu'il faut aussi que j'y mette du mien. Au bout de 2h, sans réponse, j'écris... Il reste distant. Je lui dis que je ne comprends pas pourquoi il a fait tout ça le samedi, que je pensais honnetement qu'il voulais revenir... Je ne vais pas vous faire toutes les conversations sms mais en gros ça a donné ceci : moi détruite et convaincue qu'il ne m'aime plus. Je pars du principe qu'il est illogique d'aimer qqu'un et de se dire qu'on ne veut plus jamais le revoir. Parce que c'est ce qu'il me signifiait à ce moment là. En gros "Je t'aime, bien sûr que je t'aime. Mais je ne peux plus accepter cette situation. ça fait 10 mois que ça dure. Des A/R permanents, j'en peux plus. J'ai le sentiment que ça se reproduira encore et encore, je suis épuisé. Et ça n'a rien à voir avec l'amour". Bref. Inutile de dire que j'étais dévastée et à la question alors pourquoi être "revenu" le samedi "Parce qu'en me réveillant ce matin là, avant même mes enfants, c'est à toi que j'ai pensé. Ne crois pas que tourner la page sera plus facile pour moi. Je vais le regretter toute ma vie. Mais cette histoire est vouée à l'échec, on ne se sort pas de ces scénarios..." Je l'ai quand même eu au tel. parce que contrairement à la semaine précédente, il acceptait de me parler, et voulait bien qu'on se rencontre pour parler de cette rupture. Il semblait plus apaisé et moins dans la colère. Au tel il me confirmait ses sentiments, mais aussi son désir de rupture sur lequel il ne reviendrait pas. J'ai cru devenir folle. Il continuait à m'appeler "bébé"... Je ne comprenais rien. Je ne savais pas s'il voulait me faire peur, mais j'avais la très désagréable impression que cette fois c'était perdu... l'enfer... Vers 18h, j'ai envoyé un mail. Il y a un détail que je n'ai pas inclus dans ce roman. C'est qu'il y a 15 jours environ, j'ai été licenciée. Je ne lui en avais pas parlé sur le moment car ça s'est produit lors de l'une de nos ruptures, et j'avais peur qu'il pense que je me servais de ça pour le faire revenir. Hier j'ai fait ce qu'il ne fallait pas, je pense... Comme je pensais ne plus rien avoir à perdre, j'ai tout sorti. Avec beaucoup d'amour mais j'ai tout dit. Que j'avais perdu mon boulot, j'essaie d'expliquer le pourquoi de mes comportements, etc... ça ressemble plus à la complainte de la fille délaissée, je déteste, et pourtant j'ai envoyé ça. Dans la mn qui a suivi il m'a appelé. Je n'ai pas répondu. Message parlé "Bébé je suis bouleversé par tout ça. Ce que tu vis, et tout le reste... Pourquoi m'as tu fait croire que tout allait bien? Pourquoi ne m'as tu pas parlé de ton boulot ?" Et dans la foulée, sms "Bébé, j'ai encore du boulot mais après ça je passe te voir..." J'ai répondu que non, que ce serait pire pour moi. Qu'il faisait ça par pitié, que je ne supporterais pas. Que je n'aurais jamais dû écrire tout ça. Il a insisté "laisse moi venir bébé, te consoler et te serrer contre moi". Il m'a appelé avant d'arriver, pour me dire qu'il passait me chercher et qu'on allait chez lui. Dans la voiture, il était triste "Mon bébé..." disait il en caressant la joue... Et puis il a enchainé sur mon boulot, un peu faché, normal "Mais il s'est passé quoi ? Tu avais l'intention de m'en parler un jour, quand même ??!"... Arrivés chez lui, moi je n'étais pas bien, évidemment. Je sentais qu'il faisait ça sans doute un peu forcé, par pitié, même si le terme est terrible, pour moi c'était ça. J'ai senti hier qu'il ne m'aimait plus. Il était completement différent. Il a essayé de s'occuper de moi, mais chacun de ses gestes et de ses mots sonnait faux et forcé... Une angoisse... Pas un seul je t'aime. ça, c'est un vrai signe. Même quand je lui ai dit, il n'a pas répondu... Je lui ai dit que je voyais bien qu'il ne m'aimait plus. Réponse "Chuuut.... Tu dis des betises, tu dis n'importe quoi..." On a fait l'amour 2 fois, et c'était presque comme avant, les je t'aime en moins. Mais toujours très fort, et très doux, même de sa part... Il m'a demandé toute la soirée si j'étais bien. Il m'a dit que j'avais besoin de me reposer, et que j'allais dormir tout contre lui... Bref, de l'attention, oui, mais je vous assure, pas d'amour... Ce matin j'étais mal et quand il m'a ramenée chez moi, il m'a envoyé dans la foulée un sms pour me dire "Bébé, tu n'étais pas bien?" J'ai expliqué que si, avec lui j'étais bien. Mais que je sentais qu'il ne m'aimait plus, et qu'hier, sans mon fameux mail, on n'aurait jamais passé cette soirée ensemble... Il a répondu "Tu n'as pas le droit de dire ça. Ce n'est pas de la pitié. On va tout faire pour que tu ailles mieux". J'ai réitéré tout ce que je ressentais (et qui n'est malheureusement pas une impression), en lui disant que c'était terrible d'être devenue ça pour lui et de constater que l'amour s'en est allée en si peu de temps. Il m'a appelé "Ne dis pas ça. Il faut du temps. Tout ce qu'on a fait hier, ça ne se fait pas sans amour. Tu ne peux pas dire que je n'ai plus de sentiment. Repose toi." Bref...... Moi je sais bien que si, mais bon... Oui j'ai demandé pardon à genoux, oui je sais que tout est de ma faute, oui je suis folle et je ne mérite pas mieux... Mais votre avis est important pour moi... Pitié ou amour ? Les sentiments peuvent revenir ? Quoi faire ? Lui proposer un break pour le laisser tranquille en espérant qu'un jour je lui manquerais et qu'il aura tout effacé ? Essayer d'être joyeuse pour qu'il retrouve celle qu'il a aimée ? Disparaitre et ne plus donner signe de vie, en préférant ça au seul sentiment de pitié de l'homme qu'on aime plus que tout ? Je ne sais plus rien... J'aimerais qu'on se retrouve et bien sûr, je suis prete à tout pour lui montrer que je veux changer, therapie à l'appui, c'est évident... Que dois je faire ? Oui c'est certain, m'estimer heureuse que cet homme, peu importe les raisons au final, est revenu dans ma vie... Vous allez me dire que je suis gonflée de venir sur ce forum alors que c'est pas vraiment un ex... Et pourtant, c'est mon sentiment... Alors que feriez vous, vous ? Avez vous vécu ça ? Est ce revenu ? Comment...? Merci en tout cas d'avoir lu ce pavé, ça défoule à défaut de résoudre le pb, c'est vrai
Merci à tous ceux et toutes celles qui voudront bien me donner avis, conseil, ou expérience....

Bonjour à toutes et à tous...
Mon histoire est un peu particulière, parce qu'à ce jour, on ne peut pas vraiment dire que mon "ex" en soit un, mais bon... Il y a quand même eu séparation et rien ne va plus... Et j'ai vraiment besoin d'avis extérieurs...
Mon histoire a commencé il y a 10 mois... Une très belle histoire, un amour fou (et plus que partagé !)... Lui de son côté au début n'était pas tout à fait disponible... Il ne vivait avec personne, mais il avait qqu'un dans sa vie, qu'il voyait les week end, surtout... Il me voyait tout le temps, déplaçait des montagnes pour m'entrapercevoir 5mn... On déjeunait souvent ensemble, il passait au moins 3 nuits par semaine à la maison... ( je précise qu'il a 3 enfants de son côté, qu'il a un week end sur 2, et moi 2 filles) Il m'a vouée une véritable passion, j'étais la femme de sa vie, il n'avait jamais autant aimé, tout était débordant d'amour... Il me parlait de voyages, d'amour absolu, même d'enfant (on se disait qu'on en aurait 1 ensemble, ça se posait comme une évidence...) qu'il m'épouserait (je précise qu'il n'a jamais été marié, il détestait cette idée... Mais disait qu'il avait trouvé "la seule" avec qui il avait envie de faire ça...) qu'on vivrait ensemble (idem, il détestait la vie en commun mais avec moi c'était différent - tout cela, c'est ses termes, bien sûr...)... C'est un homme d'une gentillesse incroyable, doux et attentionné, très à l'écoute... Mon autre, l'amant parfait... Bref, tout était pour le mieux dans le meilleur des mondes, la plus belle histoire d'amour du monde... Oui mais voilà, il n'était pas tout seul... Donc rapidement, au bout de 3 mois de relation (on n'abordait jamais sa "double vie", il y avait beaucoup de pudeur) j'en ai eu assez de ne pas avoir droit à un seul week end... Et il est très indépendant, donc on se voyait souvent, mais je supportais mal de me plier à son emploi du temps plus que chargé et d'être quasiment prévenue au dernier moment... (je précise qu'il a un poste important). J'étais folle de lui, et lui aussi, et je pense que ce que j'ai fait à ce moment là était plus pour le tester et le faire réagir que pour rompre vraiment... J'ai donc annoncé, gentiment mais fermement, que je ne supportais plus la situation. C'était bien beau de me dire que j'étais la femme de sa vie et qu'il m'aimait sans limite, mais finalement, quelle place avais je vraiment ? Je lui ai dit que c'était terminé, que je n'avais pas à lui dicter sa vie, que sa situation je la connaissais avant tout ça, que je n'avais pas à lui demander de me rendre des comptes, ni de tout changer pour moi, mais que je ne pouvais plus, que je souffrais trop... Résultat, notre amour s'est renforcé, on n'a pu ni l'un ni l'autre se résoudre à se séparer, tout était trop fort... Absolument tout... On s'est retrouvé, très vite, et il m'a dit qu'il allait changer sa vie pour nous... Il a commencé par me voir différemment, disons qu'il organisait son emploi du temps en fonction de moi (il est vraiment très indépendant, et il est habitué à fonctionner seul... C'est vraiment difficile pour lui de penser "nous"), mais il a fait des efforts incroyable, il a déployé une telle énergie pour me prouver son amour, que je ne pouvais qu'y croire... Et puis il m'a dit qu'il allait mettre fin à cette "histoire parallèle", qu'il lui fallait un peu de temps... Là dessus on n'a jamais communiqué. Trop de pudeur. Trop de tout. Pendant 5 mois, il me promettait que tout ça aurait une fin, et qu'un jour, rapidement, on pourrait vivre notre amour pleinement, avec de vrais week end, des choses à nous, et réaliser nos rêves... Pendant ces 5 mois, j'avoue que je n'y ai pas vraiment cru... Déjà je le regardais vivre, et il faisait pas mal de promesses qu'il oubliait... Ou en tout cas, pas mal de choses étaient "reportées"... "On va partir" on ne le faisait pas (manque de temps, essentiellement...) il me disait des choses tellement belles, qu'elles me paraissaient justement trop belles pour être vraies... Je lui faisais part de mes doutes, et lui, souffrait énormément de mon manque de confiance en ses sentiments, et redoublait d'attention pour me prouver que je me montrais, et me réitérais sans cesse son envie et son besoin de vivre tout cela avec moi... Mais régulièrement, à chaque arrivée de week end (que bien sûr il ne passait pas avec moi) je "pétais un câble", et nous amenais au bord de la rupture... Il a vécu 5 mois à lire et entendre que c'était fini, que je ne supportais plus, qu'il ne m'aimait pas vraiment, que je ne croyais pas une seconde qu'il changerait tout... Bien sûr, je ne voulais pas le quitter... Mais très connement (pardonnez moi le terme, mais c'est ça), je pensais le faire réagir, encore et encore... Il revenait à chaque fois "Non mon amour on ne se quitte pas, on s'aime à la folie, fais moi confiance mon bébé s'il te plait...) On s'envoyait au moins 50 sms par jour " Je t'aime, je t'aime, je t'aime, j'en peux plus d'être séparé de toi..." Jour, nuit... Mais chaque fois, inmanquablement, je nous amenait à la rupture... Il culpabilisait, on se retrouvait sans cesse... C'était un peu un mode passionnel, me direz vous... Oui, mais avec malgré tout un amour profond... Démesuré, sans doute, mais profond... Je sentais qu'il souffrait de nos ruptures permanentes qu'il ne comprenait pas. Il avait mal que je doute de lui et de son amour... Mais chaque fois, on faisait le constat qu'on ne pouvait pas se perdre, qu'on s'aimait trop... Qu'on ne mourrait pas l'un sans l'autre (!) On a fini par partir en week end il y maintenant 2 mois et 1/2... Waouh ! C'était le plus beau week end de notre vie... Fous amoureux, vraiment... Il m'a promis qu'on repartirait vite, et on était toujours plein de projets... 15 jours après ce week end, il m'a annoncé sa rupture effective "de l'autre côté"... "Je suis tout à toi mon amour..." Il m'avait donc prouvé que tout ce la était vrai... Mais parallèlement, il y a eu du changement... Je n'arrive toujours pas à dire si tout cela est sorti de mon imaginaire et causé par mes peurs ou si c'était vrai. Il a changé, plus distant, moins de message, moins de fougue, moins de temps pour me voir en semaine, ou en tout cas, plus la même volonté de tout changer pour m'apercevoir 5mn... On déjeunait au moins 3 ou 4 fois par semaine ensemble, et là plus rien, plus le temps... J'ai eu très peur. En même temps à chaque rencontre, il était toujours amoureux et me couvrait de je t'aime.. Mais à la moindre petite séparation, je ne sentais plus rien... On était dans une sorte de dépendance affective, et là je sentais qu'il se passait parfaitement de moi... Idem pour les week end qu'il avait désormais libres... On ne faisait plus de projets, et je ne le sentais pas excité comme auparavant... Alors qu'on aurait dû s'émerveiller d'avoir enfin ce temps pour nous, je ne sentais plus autant d'entrain... Donc j'ai commencé à douter sérieusement de plein de choses... Je me disais qu'il devait regretter sa séparation, peut être avoir peur d'avoir tout "plaqué" pour rien... Parfois je sais que l'on peut désirer très fort ce que l'on n'a pas, peut être que désormais, on pouvait finalement se voir sans être limités, alors je devenais moins attrayante... Bien sûr j'ai fait part de mes doutes... Et il a toujours mis un point d'honneur à me rassurer... Je "fabulais"... Il m'aimait toujours autant, sans doute même plus, car désormais on pouvait tout vivre ensemble, c'était merveilleux (selon lui). Pour les déjeuners à midi, 2 mois 1/2 sans qu'il ne propose rien alors qu'on ne pouvait pas se passer de ces petits rendez - vous : réponse : le travail. Période compliquée et chargée... Bref... Ces 2 mois 1/2 ont été beaux, mais entrecoupés de "Je te quitte" (de ma part). Et oui, mon pb est là. A chaque difficulté que je rencontrais, à chaque doute, j'ai fait ça... Chaque semaine... Oui, jetez moi la pierre, je la mérite... J'avais envie de le faire bouger, de retrouver notre passion, et sans même y réfléchir, la seule solution que je voyais, c'était de lui faire croire qu'il me perdait. Débile ? Vous pouvez y aller, le terme n'est pas encore assez faible... Lui qui avait tout quitté pour moi, je continuais à l'enfermer dans ce schéma... Peut être pas étonnant que je l'ai senti un peu plus distant, hein....! Bref... En tout cas, tous ses beaux projets d'enfant, de vie commune, etc... Envolés d'un coup. Tout cela a correspondu avec sa rupture de son coté... Je ne sais pas si c'est lié. Je ne sais pas si c'est moi qui me faisait des idées...En tout cas j'ai eu le sentiment qu'il avait promis tout ça et qu'il regrettait de s'être emballé... Donc devant ces "changements", toujours la même stratégie odieuse "Je te quitte". Souvent, sans raison, il ne comprenait rien... D'ailleurs toujours par message.... On ne s'est jamais fâchés de vive voix, en face à face. Quand on est ensemble, c'est toujours du + que parfait... Incroyable...Début novembre il devait passer le soir, après une réunion... Je le sentais un peu loin. J'ai senti - ou j'ai cru - qu'il n'avait plus tellement envie de passer ce soir là et je suis allée au clash, une fois de + "Ok c'est bon. C'est pas la peine de te forcer... Ne passe pas. D'ailleurs ne passe plus, c'est fini..." Oui, je pense que j'ai besoin de soins psychiatriques... Ce soir là je l'ai quand même attendu... Il n'est pas venu . J'ai appelé, et pour la 1ère fois, il a été très dur. Je lui en ai voulu, mais bien évidemment, c'est lui qui avait raison. Il m'a dit qu'il n'avait pas envie de me voir, qu'il n'en pouvait plus de ces ruptures incessantes pour rien, qu'il n'était pas un yoyo... Le lendemain matin il m'appelait pour me demander pardon... Et puis le soir, il me faisait part de ses doutes... Pas sur ses sentiments, mais sur notre histoire, et sur sa viabilité... Il me disait que ce n'était pas normal d'avoir de tels agissements, qu'aujourd'hui on avait tout pour être heureux. Qu'on ne se voyait pas tous les jours, ok, mais que désormais plus rien ne nous empêchait de vivre notre histoire, alors quel était le pb chez moi ? J'ai vraiment cru le perdre... Je l'ai senti tellement distant et changé... Et triste aussi de tirer lui même ce semi constat d'échec.... J'ai eu peur, vraiment...Et puis le we a passé, et il a fini par m'envoyer "Je crois en nous comme jamais. Je t'aime"... Et on est reparti, plus amoureux que jamais... Il faut savoir qu'entre temps, plusieurs choses m'ont quand même chagriné... Toujours ce manque de projet.. Plus rien, plus de "belles paroles". Toujours fous amoureux, mais il manquait cette dimension qui avait fait des mois précédents des mois "magiques"... Donc toujours le même schéma "doutes - ruptures de ma part - retrouvailles enflammées" NUL, oui... Je me promettais chaque fois d'arrêter, et je recommençais. Plus fort que moi... Je dois préciser que c'est qqu'un qui ne parle pas. Chaque pb est mis de côté, et chaque fois, j'ai voulu justifier mes actes et le pourquoi de ces ruptures que je ne voulais pas mais que je provoquais (dépendance affective, sans doute, etc... Tout ce que je voyais qu'il promettait et qu'il ne faisait jamais) mais chaque fois il s'y est refusé. Quand on se retrouvait, il ne fallait plus parler de rien que de notre amour... L'essentiel, selon lui était qu'on se retrouve... Pourquoi parler de choses négatives alors qu'on s'aimait si fort...? Mais moi, je savais pertinemment que sans "épurer" ce pb, on irait au clash, que je recommencerais... Je me disais que s'il ne connaissais pas les causes de tout cela, on ne pourrait pas avancer... Le 6 décembre, même scénarios, et là, pour la 1ère fois, il n'a pas voulu revenir. Il m'a demandé de ne plus me manifester. J'ai eu vraiment très peur, c'était terrible, c'était la 1ère fois qu'il disait ça... Mais le soir même il revenait, et on est repartis pour 15 jours encore plus amoureux. Vraiment. Toujours le même constat, on s'aimait à la folie, on pardonnait tout à l'autre, que du bonheur... Donc 15 jours fantastiques. Samedi 18 on était ensemble, l'amour fou... On s'est quitté le dimanche matin pour récupérer nos enfants... Personne n'avait abordé le réveillon du jour de l'an (pour noel on le passait chacun dans nos familles respectives, avec nos enfants donc pas de soucis). Cela fait aussi partie de tout ce qui me contrariait. Pas de projet, tout au dernier moment, c'est lui qui décide et je ne fais pas toujours la tête de liste de ses priorités... Donc on est allé une nouvelle fois au clash par messages, je passe les détails et lundi 20, rupture. Il n'a pas lutté et m'a renvoyé qu'il ne comprenait pas et que cette fois il ne chercherait même pas à comprendre... Mardi SR de nous 2. C'était déjà arrivé. Mercredi fin de matinée, je relance... Classique. Mais cette fois, il refuse de revenir. Fais des phrases courtes par sms pour me signifier que c'est la fois de trop et qu'il n'en veut plus. Il refuse de prendre mes appels. Je supplie, je pleure. Il réponds que je ne peux m'en prendre qu'à moi. Il a raison. Mais je ne peux pas accepter ça. Je lui en veux de n'avoir jamais voulu qu'on parle de ce pb, pour moi, même si je me leurre, ça aurait tout changé, et je n'aurais as recommencé... Bref, je vois le mercredi soir arriver et il ne veut toujours pas revenir... Là je m'inquiète vraiment. C'est la 1ère fois que ça dure aussi longtemps... je suis secouée mais le jeudi, je réagis, et je me dis qu'on ne peut pas se séparer. Qu'il est impossible qu'il ne m'aime plus en si peu de temps, et j'arrive à me convaincre qu'il fait ça pour me "punir", en tout cas me donner une bonne leçon pour me montrer que mes conneries et mes comportements débiles peuvent mener loin... Donc jeudi je découvre ce site et prends partie du SR, en étant sûre qu'il va revenir, encore vraiment amoureux... Jeudi et vendredi, SR de nous 2, donc... Et puis samedi matin, sms "Je ne peux m'empêcher de te souhaiter, à toi et tes filles, un bon noel." Et il signe de son prénom, chose qui n'existait jamais entre nous. Je ne savais pas comment l'interpreter et comment reagir. J'ai simplement renvoyé "Je te remercie et transmets le message. Bon noel à toi aussi." Et là, ô miracle ! Il renvoie "Je t'embrasse fort, bébé.C'est dur, je n'ai jamais cessé de t'aimer." Là ça a été une résurrection. Honnetement, j'ai pensé qu'il revenait. C'était impossible autrement. Il m'appelait de nouveau bébé, il me confirmait encore ses sentiments... J'étais rassurée. J'ai renvoyé "alors pourquoi tout ce gâchis?" et il a juste répondu "Je pense qu'on devrait se poser la question tous les 2. Passe une belle journée en famille" Réponse de ma part "Je pense surtout qu'on aurait dû trouver les réponses ensemble" parce que dans mes supplications mercredi, je lui reprochais de ne même pas accepter de me revoir et que notre histoire n'avait rien valu, si la rupture se faisait par sms, c'était humiliant. Bref. Le soir je consulte mes mails, et je constate que le matin même, avant de me souhaiter bon noel, il m'avait envoyé très tôt (signe que tout cela le travaillait) un mail disant ceci "Je n'aurai pas le culot de te souhaiter de joyeuses fêtes, alors je me contente de ce message dans lequel tu liras ce que tu veux. Tu n'auras jamais su ce que tu représentais pour moi, à trop penser que tu m'aimais plus que moi..." et 1h + tard, il m'avait transféré la dernière photo de nous 2 prise peu de temps avant... Donc là inutile de vous dire que j'étais heureuse le 25 au matin d'avoir reçu ça, mais après ça c'était encore mieux ! Sûre de moi et de son amour, je triomphais ! Je suis nulle, oui. J'ai donc laissé passer les choses en douceur... Lui laisser le temps était la meilleure chose, créer le manque allait le conforter dans ses sentiments. Ben voyons. Plus rien après ça le samedi. Rien le dimanche. J'attendais le lundi, car c'était notre "anniversaire", le jour de nos 10 mois... Très tôt le matin j'envoie une chanson d'amour d'un chanteur qu'on aime tous les 2. Je me dis à ce moment qu'il faut aussi que j'y mette du mien. Au bout de 2h, sans réponse, j'écris... Il reste distant. Je lui dis que je ne comprends pas pourquoi il a fait tout ça le samedi, que je pensais honnetement qu'il voulais revenir... Je ne vais pas vous faire toutes les conversations sms mais en gros ça a donné ceci : moi détruite et convaincue qu'il ne m'aime plus. Je pars du principe qu'il est illogique d'aimer qqu'un et de se dire qu'on ne veut plus jamais le revoir. Parce que c'est ce qu'il me signifiait à ce moment là. En gros "Je t'aime, bien sûr que je t'aime. Mais je ne peux plus accepter cette situation. ça fait 10 mois que ça dure. Des A/R permanents, j'en peux plus. J'ai le sentiment que ça se reproduira encore et encore, je suis épuisé. Et ça n'a rien à voir avec l'amour". Bref. Inutile de dire que j'étais dévastée et à la question alors pourquoi être "revenu" le samedi "Parce qu'en me réveillant ce matin là, avant même mes enfants, c'est à toi que j'ai pensé. Ne crois pas que tourner la page sera plus facile pour moi. Je vais le regretter toute ma vie. Mais cette histoire est vouée à l'échec, on ne se sort pas de ces scénarios..." Je l'ai quand même eu au tel. parce que contrairement à la semaine précédente, il acceptait de me parler, et voulait bien qu'on se rencontre pour parler de cette rupture. Il semblait plus apaisé et moins dans la colère. Au tel il me confirmait ses sentiments, mais aussi son désir de rupture sur lequel il ne reviendrait pas. J'ai cru devenir folle. Il continuait à m'appeler "bébé"... Je ne comprenais rien. Je ne savais pas s'il voulait me faire peur, mais j'avais la très désagréable impression que cette fois c'était perdu... l'enfer... Vers 18h, j'ai envoyé un mail. Il y a un détail que je n'ai pas inclus dans ce roman. C'est qu'il y a 15 jours environ, j'ai été licenciée. Je ne lui en avais pas parlé sur le moment car ça s'est produit lors de l'une de nos ruptures, et j'avais peur qu'il pense que je me servais de ça pour le faire revenir. Hier j'ai fait ce qu'il ne fallait pas, je pense... Comme je pensais ne plus rien avoir à perdre, j'ai tout sorti. Avec beaucoup d'amour mais j'ai tout dit. Que j'avais perdu mon boulot, j'essaie d'expliquer le pourquoi de mes comportements, etc... ça ressemble plus à la complainte de la fille délaissée, je déteste, et pourtant j'ai envoyé ça. Dans la mn qui a suivi il m'a appelé. Je n'ai pas répondu. Message parlé "Bébé je suis bouleversé par tout ça. Ce que tu vis, et tout le reste... Pourquoi m'as tu fait croire que tout allait bien? Pourquoi ne m'as tu pas parlé de ton boulot ?" Et dans la foulée, sms "Bébé, j'ai encore du boulot mais après ça je passe te voir..." J'ai répondu que non, que ce serait pire pour moi. Qu'il faisait ça par pitié, que je ne supporterais pas. Que je n'aurais jamais dû écrire tout ça. Il a insisté "laisse moi venir bébé, te consoler et te serrer contre moi". Il m'a appelé avant d'arriver, pour me dire qu'il passait me chercher et qu'on allait chez lui. Dans la voiture, il était triste "Mon bébé..." disait il en caressant la joue... Et puis il a enchainé sur mon boulot, un peu faché, normal "Mais il s'est passé quoi ? Tu avais l'intention de m'en parler un jour, quand même ??!"... Arrivés chez lui, moi je n'étais pas bien, évidemment. Je sentais qu'il faisait ça sans doute un peu forcé, par pitié, même si le terme est terrible, pour moi c'était ça. J'ai senti hier qu'il ne m'aimait plus. Il était completement différent. Il a essayé de s'occuper de moi, mais chacun de ses gestes et de ses mots sonnait faux et forcé... Une angoisse... Pas un seul je t'aime. ça, c'est un vrai signe. Même quand je lui ai dit, il n'a pas répondu... Je lui ai dit que je voyais bien qu'il ne m'aimait plus. Réponse "Chuuut.... Tu dis des betises, tu dis n'importe quoi..." On a fait l'amour 2 fois, et c'était presque comme avant, les je t'aime en moins. Mais toujours très fort, et très doux, même de sa part... Il m'a demandé toute la soirée si j'étais bien. Il m'a dit que j'avais besoin de me reposer, et que j'allais dormir tout contre lui... Bref, de l'attention, oui, mais je vous assure, pas d'amour... Ce matin j'étais mal et quand il m'a ramenée chez moi, il m'a envoyé dans la foulée un sms pour me dire "Bébé, tu n'étais pas bien?" J'ai expliqué que si, avec lui j'étais bien. Mais que je sentais qu'il ne m'aimait plus, et qu'hier, sans mon fameux mail, on n'aurait jamais passé cette soirée ensemble... Il a répondu "Tu n'as pas le droit de dire ça. Ce n'est pas de la pitié. On va tout faire pour que tu ailles mieux". J'ai réitéré tout ce que je ressentais (et qui n'est malheureusement pas une impression), en lui disant que c'était terrible d'être devenue ça pour lui et de constater que l'amour s'en est allée en si peu de temps. Il m'a appelé "Ne dis pas ça. Il faut du temps. Tout ce qu'on a fait hier, ça ne se fait pas sans amour. Tu ne peux pas dire que je n'ai plus de sentiment. Repose toi." Bref...... Moi je sais bien que si, mais bon... Oui j'ai demandé pardon à genoux, oui je sais que tout est de ma faute, oui je suis folle et je ne mérite pas mieux... Mais votre avis est important pour moi... Pitié ou amour ? Les sentiments peuvent revenir ? Quoi faire ? Lui proposer un break pour le laisser tranquille en espérant qu'un jour je lui manquerais et qu'il aura tout effacé ? Essayer d'être joyeuse pour qu'il retrouve celle qu'il a aimée ? Disparaitre et ne plus donner signe de vie, en préférant ça au seul sentiment de pitié de l'homme qu'on aime plus que tout ? Je ne sais plus rien... J'aimerais qu'on se retrouve et bien sûr, je suis prete à tout pour lui montrer que je veux changer, therapie à l'appui, c'est évident... Que dois je faire ? Oui c'est certain, m'estimer heureuse que cet homme, peu importe les raisons au final, est revenu dans ma vie... Vous allez me dire que je suis gonflée de venir sur ce forum alors que c'est pas vraiment un ex... Et pourtant, c'est mon sentiment... Alors que feriez vous, vous ? Avez vous vécu ça ? Est ce revenu ? Comment...? Merci en tout cas d'avoir lu ce pavé, ça défoule à défaut de résoudre le pb, c'est vrai

Modifié en dernier par Mamourette le 28 déc. 2010, 16:07, modifié 1 fois.