- 05 sept. 2010, 00:13
#257665
Bonsoir,
Je me présente, je suis une jeune fille de 20 ans et mon ex en a 19.
Avant de raconter mon histoire je tiens à vous dire que je comprendrais si je n'obtiens pas de réponse au vu des facteurs qui compliquent l'histoire. Je la poste d'une part pour me soulager, et d'autre part si à tout hasard une personne aurait connu une situation similaire.
J'ai rencontré A.au lycée, il m'a séduite comme un gentleman et on est très vite tombés amoureux. On est sortis ensemble une semaine, puis 6 mois puis 3 ans
en gros cela fait plus de 4 ans que l'on s'aime.
Il passait en terminale quand moi j'entrais à la fac. On vivait depuis plus d'un an une relation pleine d'amour et très équilibrée. Au début de l'année j'ai été victime d'un viol accompagné de menaces de mort, évènement traumatisant qui m'a poussé à changer de ville pour éviter d'éventuelles représailles suite à mon dépôt de plainte. Ça a été un choc pour nous 2, et on s'est enfermés dans notre bulle. Je veux dire par là qu'on s'est mis à passer tout notre temps ensemble en délaissant nos amis communs et respectifs. Il s'est rendu compte que je n'étais pas immortelle, et il était 24/24 à mes petits soins. Nos journées étaient rythmées de déclarations enflammées, etc... Mais le problème c'est que sous l'effet du choc j'étais sujette à de nombreuses crises d'angoisses, et je devenais de plus en plus lunatique. Moi qui était très indépendante je ne pouvais plus faire de soirées sans lui (sinon je faisais des crises d'angoisses), je me suis complètement refermée sur-moi même. Mais il m'a toujours soutenu malgré tout. Après son bac on s'est installés dans le même appart, on était tous les 2 dans des études difficiles qui nous demandaient énormément de travail personnel. Mais l'été avant l'installation a été très difficile. Je suis tombée en dépression et je l'ai négligé. L'année à vivre ensemble ça a été mais ça se voyait qu'il était déjà plus distant. Fini les belles déclarations d'amour. J'étais suivie par une psychiatre mais elle ne m'écoutait pas du tout et me donnait une mauvaise dose de médoc (mon médecin me l'a appris par la suite). On a tous les 2 échoué à nos concours respectifs. Ma dépression s'aggravait de jour en jour, mes parents m'ont emmené chez un médecin qui me donne des médicaments adaptés et je suis à présent suivie par une psychologue qui est spécialisée en victimologie et avec qui je suis à l'aise. J'ai énormément de chance d'avoir le soutien de ma famille en permanence. Alors que je commençais à remonter la pente, monsieur m'avoue qu'il se pose des questions et qu'il n'est plus sûr de m'aimer. Que toute cette histoire l'a fatigué et qu'il ne sait pas s'il a la force de continuer notre histoire. Je rechute. Et puis je me ressaisis en me disant qu'il avait énormément fait pour moi, et que maintenant que je trouve la volonté de me reconstruire c'est à mon tour de prendre soin de lui. Je prends à nouveau soin de moi, j'essaye de soigner mon vaginisme du aux conséquences de l'agression, je lui fait des surprises etc... Mais il s'éloigne malgré tout. Jusqu'à m'ignorer, et être gentil un jour, hautain l'autre. Le lendemain d'une soirée d'un ami en commun où il avait fait comme si je n'existait pas je le quitte par sms dans un accès de colère. Il m'en veut d'avoir agi par sms, me dit qu'il souffre. Et là erreur je lui dit que je regrette et que je l'aime. Puis on s'est vus cet aprèm, je savais que c'était pour en finir. "J'ai fait ce que j'ai pu, mais je ne me sens plus capable de continuer." Je retiens mes larmes et ne réponds rien, il est surpris de mon silence. Je lui dit que je n'ai rien à dire, et je m'en vais en lui disant "je vais faire du shopping, ce sera plus agréable que de rester ici". Il m'a demandé de faire attention sur la route. Arrivée chez moi je lui dit que je suis bien arrivée et lui souhaite bonne continuation et d'être heureux. Il me répond qu'il a été très heureux avec moi et qu'il me remercie de tous ces moments qu'il n'oubliera jamais.
Je suis tombée sur ce forum il y a qques jours, donc dès ce soir j'entame un SR et je l'ai supprimé de mes amis FB et bloqué sur msn. Je ne me sens pas triste parce que le médecin a doublé ma dose de médocs, mais je l'aime toujours autant, et je souhaite plus que tout que l'on se remette ensemble, et c'est là que j'aurais besoin de vos conseils.
Il va prendre de mes nouvelles dans qques jours c'est sûr, parce qu'il sait que je suis fragile, parce que ma rentrée dans une nouvelle ville approche, et parce que l'anniversaire de l'agression approche et qu'il sait que c'est difficile à vivre pour moi.
Je ne sais pas trop comment répondre à ses prises de nouvelles. Il pourra pas croire que je vais mieux parce que je suis toujours malade. Et si je lui montre que je pète la forme et que je n'ai pas besoin de lui j'ai peur qu'il ne dise "ah ok il suffisait que je la plaque pour qu'elle guérisse enfin" et que du coup même s'il retombait amoureux il n'oserait pas revenir.
Je ne peux pas m'empêcher de penser qu'il m'aime toujours, mais pourtant en faisant les efforts qu'il souhaitait ça n'a pas suffit, trop tard selon lui il était à bout de souffle. Je crois que je ne me rends pas compte que tout est fini.
Voilà je trouve ça trop triste qu'il arrête alors que j'allais mieux, c'était pour lui que je me battais (mes amis m'ont abandonnés les uns après les autres, il ne me reste qu'une amie mais qui a pas mal de problèmes elle aussi donc j'ose pas trop l'embeter en ce moment...). Je ne vois plus d'intérêt dans ma vie sans lui, je l'aime et il est tout pour moi. Je suis jolie et depuis que je prends soin de moi on me drague assez souvent, mais c'est lui qui je veux. Je l'aime et je suis trop attachée à lui, il est tellement adorable et si respectueux. Jamais un geste ou une parole déplacée, même dans la rupture il a été clean...
Voilà ma longue histoire, je me demande si j'ai réagi correctement à la rupture, ma fierté m'a empêché de montrer ma douleur, et j'ai peur qu'il croit que je m'en fout de lui après tout ce qu'il m'a apporté
Je me présente, je suis une jeune fille de 20 ans et mon ex en a 19.
Avant de raconter mon histoire je tiens à vous dire que je comprendrais si je n'obtiens pas de réponse au vu des facteurs qui compliquent l'histoire. Je la poste d'une part pour me soulager, et d'autre part si à tout hasard une personne aurait connu une situation similaire.
J'ai rencontré A.au lycée, il m'a séduite comme un gentleman et on est très vite tombés amoureux. On est sortis ensemble une semaine, puis 6 mois puis 3 ans

Il passait en terminale quand moi j'entrais à la fac. On vivait depuis plus d'un an une relation pleine d'amour et très équilibrée. Au début de l'année j'ai été victime d'un viol accompagné de menaces de mort, évènement traumatisant qui m'a poussé à changer de ville pour éviter d'éventuelles représailles suite à mon dépôt de plainte. Ça a été un choc pour nous 2, et on s'est enfermés dans notre bulle. Je veux dire par là qu'on s'est mis à passer tout notre temps ensemble en délaissant nos amis communs et respectifs. Il s'est rendu compte que je n'étais pas immortelle, et il était 24/24 à mes petits soins. Nos journées étaient rythmées de déclarations enflammées, etc... Mais le problème c'est que sous l'effet du choc j'étais sujette à de nombreuses crises d'angoisses, et je devenais de plus en plus lunatique. Moi qui était très indépendante je ne pouvais plus faire de soirées sans lui (sinon je faisais des crises d'angoisses), je me suis complètement refermée sur-moi même. Mais il m'a toujours soutenu malgré tout. Après son bac on s'est installés dans le même appart, on était tous les 2 dans des études difficiles qui nous demandaient énormément de travail personnel. Mais l'été avant l'installation a été très difficile. Je suis tombée en dépression et je l'ai négligé. L'année à vivre ensemble ça a été mais ça se voyait qu'il était déjà plus distant. Fini les belles déclarations d'amour. J'étais suivie par une psychiatre mais elle ne m'écoutait pas du tout et me donnait une mauvaise dose de médoc (mon médecin me l'a appris par la suite). On a tous les 2 échoué à nos concours respectifs. Ma dépression s'aggravait de jour en jour, mes parents m'ont emmené chez un médecin qui me donne des médicaments adaptés et je suis à présent suivie par une psychologue qui est spécialisée en victimologie et avec qui je suis à l'aise. J'ai énormément de chance d'avoir le soutien de ma famille en permanence. Alors que je commençais à remonter la pente, monsieur m'avoue qu'il se pose des questions et qu'il n'est plus sûr de m'aimer. Que toute cette histoire l'a fatigué et qu'il ne sait pas s'il a la force de continuer notre histoire. Je rechute. Et puis je me ressaisis en me disant qu'il avait énormément fait pour moi, et que maintenant que je trouve la volonté de me reconstruire c'est à mon tour de prendre soin de lui. Je prends à nouveau soin de moi, j'essaye de soigner mon vaginisme du aux conséquences de l'agression, je lui fait des surprises etc... Mais il s'éloigne malgré tout. Jusqu'à m'ignorer, et être gentil un jour, hautain l'autre. Le lendemain d'une soirée d'un ami en commun où il avait fait comme si je n'existait pas je le quitte par sms dans un accès de colère. Il m'en veut d'avoir agi par sms, me dit qu'il souffre. Et là erreur je lui dit que je regrette et que je l'aime. Puis on s'est vus cet aprèm, je savais que c'était pour en finir. "J'ai fait ce que j'ai pu, mais je ne me sens plus capable de continuer." Je retiens mes larmes et ne réponds rien, il est surpris de mon silence. Je lui dit que je n'ai rien à dire, et je m'en vais en lui disant "je vais faire du shopping, ce sera plus agréable que de rester ici". Il m'a demandé de faire attention sur la route. Arrivée chez moi je lui dit que je suis bien arrivée et lui souhaite bonne continuation et d'être heureux. Il me répond qu'il a été très heureux avec moi et qu'il me remercie de tous ces moments qu'il n'oubliera jamais.
Je suis tombée sur ce forum il y a qques jours, donc dès ce soir j'entame un SR et je l'ai supprimé de mes amis FB et bloqué sur msn. Je ne me sens pas triste parce que le médecin a doublé ma dose de médocs, mais je l'aime toujours autant, et je souhaite plus que tout que l'on se remette ensemble, et c'est là que j'aurais besoin de vos conseils.
Il va prendre de mes nouvelles dans qques jours c'est sûr, parce qu'il sait que je suis fragile, parce que ma rentrée dans une nouvelle ville approche, et parce que l'anniversaire de l'agression approche et qu'il sait que c'est difficile à vivre pour moi.
Je ne sais pas trop comment répondre à ses prises de nouvelles. Il pourra pas croire que je vais mieux parce que je suis toujours malade. Et si je lui montre que je pète la forme et que je n'ai pas besoin de lui j'ai peur qu'il ne dise "ah ok il suffisait que je la plaque pour qu'elle guérisse enfin" et que du coup même s'il retombait amoureux il n'oserait pas revenir.
Je ne peux pas m'empêcher de penser qu'il m'aime toujours, mais pourtant en faisant les efforts qu'il souhaitait ça n'a pas suffit, trop tard selon lui il était à bout de souffle. Je crois que je ne me rends pas compte que tout est fini.
Voilà je trouve ça trop triste qu'il arrête alors que j'allais mieux, c'était pour lui que je me battais (mes amis m'ont abandonnés les uns après les autres, il ne me reste qu'une amie mais qui a pas mal de problèmes elle aussi donc j'ose pas trop l'embeter en ce moment...). Je ne vois plus d'intérêt dans ma vie sans lui, je l'aime et il est tout pour moi. Je suis jolie et depuis que je prends soin de moi on me drague assez souvent, mais c'est lui qui je veux. Je l'aime et je suis trop attachée à lui, il est tellement adorable et si respectueux. Jamais un geste ou une parole déplacée, même dans la rupture il a été clean...
Voilà ma longue histoire, je me demande si j'ai réagi correctement à la rupture, ma fierté m'a empêché de montrer ma douleur, et j'ai peur qu'il croit que je m'en fout de lui après tout ce qu'il m'a apporté
