- 10 août 2010, 17:14
#250234
Excusez-moi pour le pavé mais voilà j'ai revu mon ex, hier soir.
Seulement, entre la rupture et aujourd’hui, presqu'une année s'est écoulée. Jamais je n’aurai cru que ce qui est arrivé hier aurait pu se dérouler.
Petit rappel : fin de l'été dernier, mon ex me jette par téléphone avec une méchanceté inégalée. On passait des moments géniaux depuis un an. Il était « mon cœur » et « mon soleil ». Il était pour moi, the « One ». Nos vécus étaient incroyablement similaires. J’étais choyée, entourée, séduite et peut-être aimée ?
Il passait un sale moment. J’étais « un dommage collatéral », une « égoïste », « une parmi tant d’autres », « une relation insignifiante». Clap de fin sans parachute. Trois jours auparavant c’était « sois auprès de moi ». Plus de nouvelles pendant deux mois. J’ai toujours douté de la spontanéité de ce départ. Je lui avais toujours accordé le bénéfice du doute à la lumière des magnifiques instants passés ensemble.
Anéantie, mon monde vacille. Je suis infecte avec mes filles. Je pleure mon amour. Plusieurs mois s’écoulent. Je le revois de temps en temps. Tout doucement, je me transforme. Je me détache de lui. Je prends conscience. Je pensais lui avoir pardonné. J’avais ignoré la colère, le dépit et surtout la douleur.
Maintenant, je suis forte. Plus que son arrogance, c'est surtout sa force de conviction, son pouvoir de manipulation et d’emprise que je devais combattre. Il savait comment m’emberlificoter. Il avait trouvé la faille.
Début juillet, nous passons des moments ambigus. Je lui propose de coucher ensemble pour le provoquer. Il me propose de retourner ensemble à la campagne à son retour de vacances. Je sais qu'il ment sciemment. Je lui évoque mon manque de crédulité. Il affirme qu’il dit la vérité. Il se remémore les très beaux moments ensemble de l’année dernière. Je suis à vif et d’évoquer l’été passé puis mentir une seconde fois me confortent dans mon dégoût. Voilà, l'année dernière, nous passions des moments idylliques. On devait se revoir à la campagne pour un dernier WE en amoureux. Cela n'arrivera jamais.
Au téléphone, il mentionne le mot ami. Je lui rétorque que l'amitié se construit. Silence radio pendant 20 jours de sa part. Et donc, de retour, il me fixe RDV hier soir. Pas de mentions de notre conversation. Il fallait être gonflé ou avoir un besoin inconscient de faire tout exploser. J’accepte. Il ne voit rien venir.
J'ai ruminé toute la journée. Lui dire à quel point je le trouve con ? Lui poser un lapin ? Mes couteaux sont affutés. J’ai entretenu la part de haine chez moi. La colère est là. Le courroux d’une femme meurtrie. Qui sème le vent…L’idée de plus jamais le voir si insoutenable est la proposition la plus saine pour moi.
Je lutte toute la journée avec mes sentiments contradictoires. Entre mansuétude et pardon, c’est le passé après tout. Il fait beau. Je me dis que cela ne sert à rien de continuer à ressasser. Je décide d’aller le voir.
Les 10 premières minutes se passent bien. On échange des amabilités. Son Iphone sonne. Charlotte s'affiche en gros. Par boutade, je lui demande si c'est une conquête. Il me dit oui, qu'elle lui casse les couilles, qu'elle a 30 ans, et il se fout de sa gueule. Complètement. Il l'imite et me cite ce qu’elle lui raconte.
C'est sûrement l'allumette qui a mit le feu aux poudres. Le voir se moquer d'une femme. Son arrogance. Je me suis identifiée. Cela a du être exactement similaire pour moi. J’ai rampé de la même manière.
Je commence au lance-flamme. Par le mensonge. Comment peut-on sciemment mentir comme il le fait, prendre les femmes pour des connes (et pas simplement moi hein !) et me proposer d’aller à la campagne. Je ne rigole plus comme une gourdasse avec lui, maintenant, je reste ferme, poings fermés, lèvres pincées.
Et là son iphone sonne encore une fois avec Charlotte, je l'empoigne et répond à sa place. Je lui dit que je suis une ex, qu'il m'a lourdé, que c'est un gros con et je raccroche.
La tête du mec. DECOMPOSE. Livide. « Mais pourquoi tu as fait ça ? ». Ah mais que c’était bon !! De le voir se liquéfier sur place et perdre sa complète assurance. Il n’a rien vu venir. Comme moi, il y a presque un an. La gueule qu’il a tirée !! TOPISSIME. L’expression de son visage quand il a compris le traquenard. Mieux qu’une soirée embuscade !
Les hostilités sont lancées. Je lui dit tout ce que j'ai pu mettre sur le forum pendant un an. Qu’il ment tout le temps à tout le monde. A quel point, il me dégoute. A quel point je le trouve glauque. A quel point je le trouve abject, noir, manipulateur et pervers. Il s'est littéralement décomposé puis a essayé par tous les moyens de m'assurer que je me trompais sur lui.
Il s'enfonce encore plus en me disant qu'il a recouché (un one shot soi-disant) avec la nana qu'il voyait avant moi, qu’il a revu « par hasard ». Pour remettre dans le contexte, il me poursuivait quand il était encore avec elle.
Quand je pense comment il en parlait (gentille fille, canon, très bonne au lit, pas maline, très conne, 28 ans (lui 44), qu’elle lui flattait l’égo, etc..). Il se foutait d’elle, l'imitait, me montrait ses textos, ne la rappelait jamais, laisser sonner son portable. Exactement les mêmes termes que Charlotte, les autres ou comme moi, sûrement. Des connasses bonnes à prendre et à jeter. Pour moi, il a poussé le vice plus loin. Une relation nous avions.
En ¼ de seconde, il s’en passera beaucoup plus que pendant plusieurs mois.
Une réelle prise de conscience. L’effet de catharsis. LA réalisation de l’homme dont j’avais toujours farouchement nié l’existence. L’électrochoc dont j’avais besoin. Il me dégoûte. Je lui dis. Cela doit se voir sur moi. Pour la première fois, je le vois complètement déstabilisé. Il doit apercevoir son propre reflet dans mes yeux. Apeuré. Il est sans contrôle sur la situation. Pour lui, le retour à la réalité également. Sans parachute.
J'avais très envie de lui lancer mon verre à la figure. Je le vois s'enfoncer. Il perd pied et réalise que cela ne fonctionne plus avec moi. Il essaie de me convaincre que je suis importante à ses yeux, il s'excuse (sous la pression), qu’il prend régulièrement de mes nouvelles et pas des autres. Qu’avec moi, il veut rester ami. Que je suis spéciale pour lui. Qu’il n’est pas un menteur. Qu’ile st juste « maladroit ». Il se réclame bon catho (tu parles). Qu’il fallait percer l’abcès.
Je lui confirme que je ne crois pas en lui, ni un mot et ne lui fait aucunement confiance. Je ne le crois pas. Je ne le crois plus.
Il me fait penser à un insecte renversé sur son dos, essayant désespérément de se remettre sur ses pattes.
Je lui ai tout déballé méthodiquement pendant plus de deux heures. Craché tout mon venin. Calmement. Sans insultes. Il s'est tout pris en pleine poire. Face à moi, il adopte profil bas. Il me dit qu'il comprend, qu'il était temps de repartir sur des bases saines, qu'il n'est pas celui que je décris, qu’il savait qu’il avait une très grande dette envers moi, qu’il m’aidera si je suis dans le besoin. Je le vois se débattre et essayer de s’en sortir. De me dire ce que je veux entendre pour en finir au plus vite. De croire ce qu’il dit.
Mais voilà entre croire ce que quelqu'un me dit et croire ce que je pense, je crois ce que je pense. A tort ou à raison. Abject, froid, manipulateur et menteur. Il est très mal, non pas par compassion, mais par égo. Il n’a aucune prise sur moi. Je le sens vaciller dans ses propres mensonges.
Je vois le bonimenteur s'accrocher et essayer de s'en sortir par tous les moyens. Il passe par le grand numéro « Si tu veux plus jamais me revoir… ». Alors, je fais comme lui. Non, bien sûr, ton amitié est importante. J’ai compris maintenant qu’il suffit de dire n’importe quoi. Juste comme lui.
Bon, je pourrai me perdre en détails.
Une chose est sûre : c’est la première fois de ma vie que je règle mes comptes quasiment un an après. C’était également la première fois de ma vie que je voulais récupérer un homme tellement j’y avais cru.
C’était JOUISSIF !! J’ai eu le dernier mot ! Le voir se liquéfier littéralement et finalement lui dire ce que je ressentais. Je l’ai ramené chez lui. Il était sonné. Il essaie deux ou trois blagues. Je le serre dans mes bras en lui disant que je n’en lui veux pas (ou plus maintenant). Il est toxique pour moi. EXIT DEFINITIF.
Je ne veux pas de son amitié. Je pense qu’il a compris que l’on ne sera jamais ami. Il m’a rendu extrêmement malheureuse comme il m’a rendu extrêmement heureuse. Il savait qu’il m’avait blessé. Il n’a rien fait. De faiblesse m’a-t-il dit. Et surtout parce qu’il en avait rien à foutre. Non, tous les hommes ne sont pas des lâches, ni des pervers, ni des menteurs. Mais lui oui.
Je traverse des moments difficiles. J’ai évacué ma colère que je ne pensais même plus avoir.
J’ai eu beaucoup de chances de pouvoir en arriver là. Même si cela est épouvantablement triste.
Je me sens libre. J’ai tout gagné. J’ai retrouvé ma fierté et mon égo ! Un juste retour des choses.
Je n’y serai jamais parvenue sans le forum. Je me suis récupérée moi-même. A genoux, j’étais, tête baissée, pendant tout l’hiver. Redressée, je lui ai collé une balle entre les deux yeux.
Seulement, entre la rupture et aujourd’hui, presqu'une année s'est écoulée. Jamais je n’aurai cru que ce qui est arrivé hier aurait pu se dérouler.
Petit rappel : fin de l'été dernier, mon ex me jette par téléphone avec une méchanceté inégalée. On passait des moments géniaux depuis un an. Il était « mon cœur » et « mon soleil ». Il était pour moi, the « One ». Nos vécus étaient incroyablement similaires. J’étais choyée, entourée, séduite et peut-être aimée ?
Il passait un sale moment. J’étais « un dommage collatéral », une « égoïste », « une parmi tant d’autres », « une relation insignifiante». Clap de fin sans parachute. Trois jours auparavant c’était « sois auprès de moi ». Plus de nouvelles pendant deux mois. J’ai toujours douté de la spontanéité de ce départ. Je lui avais toujours accordé le bénéfice du doute à la lumière des magnifiques instants passés ensemble.
Anéantie, mon monde vacille. Je suis infecte avec mes filles. Je pleure mon amour. Plusieurs mois s’écoulent. Je le revois de temps en temps. Tout doucement, je me transforme. Je me détache de lui. Je prends conscience. Je pensais lui avoir pardonné. J’avais ignoré la colère, le dépit et surtout la douleur.
Maintenant, je suis forte. Plus que son arrogance, c'est surtout sa force de conviction, son pouvoir de manipulation et d’emprise que je devais combattre. Il savait comment m’emberlificoter. Il avait trouvé la faille.
Début juillet, nous passons des moments ambigus. Je lui propose de coucher ensemble pour le provoquer. Il me propose de retourner ensemble à la campagne à son retour de vacances. Je sais qu'il ment sciemment. Je lui évoque mon manque de crédulité. Il affirme qu’il dit la vérité. Il se remémore les très beaux moments ensemble de l’année dernière. Je suis à vif et d’évoquer l’été passé puis mentir une seconde fois me confortent dans mon dégoût. Voilà, l'année dernière, nous passions des moments idylliques. On devait se revoir à la campagne pour un dernier WE en amoureux. Cela n'arrivera jamais.
Au téléphone, il mentionne le mot ami. Je lui rétorque que l'amitié se construit. Silence radio pendant 20 jours de sa part. Et donc, de retour, il me fixe RDV hier soir. Pas de mentions de notre conversation. Il fallait être gonflé ou avoir un besoin inconscient de faire tout exploser. J’accepte. Il ne voit rien venir.
J'ai ruminé toute la journée. Lui dire à quel point je le trouve con ? Lui poser un lapin ? Mes couteaux sont affutés. J’ai entretenu la part de haine chez moi. La colère est là. Le courroux d’une femme meurtrie. Qui sème le vent…L’idée de plus jamais le voir si insoutenable est la proposition la plus saine pour moi.
Je lutte toute la journée avec mes sentiments contradictoires. Entre mansuétude et pardon, c’est le passé après tout. Il fait beau. Je me dis que cela ne sert à rien de continuer à ressasser. Je décide d’aller le voir.
Les 10 premières minutes se passent bien. On échange des amabilités. Son Iphone sonne. Charlotte s'affiche en gros. Par boutade, je lui demande si c'est une conquête. Il me dit oui, qu'elle lui casse les couilles, qu'elle a 30 ans, et il se fout de sa gueule. Complètement. Il l'imite et me cite ce qu’elle lui raconte.
C'est sûrement l'allumette qui a mit le feu aux poudres. Le voir se moquer d'une femme. Son arrogance. Je me suis identifiée. Cela a du être exactement similaire pour moi. J’ai rampé de la même manière.
Je commence au lance-flamme. Par le mensonge. Comment peut-on sciemment mentir comme il le fait, prendre les femmes pour des connes (et pas simplement moi hein !) et me proposer d’aller à la campagne. Je ne rigole plus comme une gourdasse avec lui, maintenant, je reste ferme, poings fermés, lèvres pincées.
Et là son iphone sonne encore une fois avec Charlotte, je l'empoigne et répond à sa place. Je lui dit que je suis une ex, qu'il m'a lourdé, que c'est un gros con et je raccroche.
La tête du mec. DECOMPOSE. Livide. « Mais pourquoi tu as fait ça ? ». Ah mais que c’était bon !! De le voir se liquéfier sur place et perdre sa complète assurance. Il n’a rien vu venir. Comme moi, il y a presque un an. La gueule qu’il a tirée !! TOPISSIME. L’expression de son visage quand il a compris le traquenard. Mieux qu’une soirée embuscade !
Les hostilités sont lancées. Je lui dit tout ce que j'ai pu mettre sur le forum pendant un an. Qu’il ment tout le temps à tout le monde. A quel point, il me dégoute. A quel point je le trouve glauque. A quel point je le trouve abject, noir, manipulateur et pervers. Il s'est littéralement décomposé puis a essayé par tous les moyens de m'assurer que je me trompais sur lui.
Il s'enfonce encore plus en me disant qu'il a recouché (un one shot soi-disant) avec la nana qu'il voyait avant moi, qu’il a revu « par hasard ». Pour remettre dans le contexte, il me poursuivait quand il était encore avec elle.
Quand je pense comment il en parlait (gentille fille, canon, très bonne au lit, pas maline, très conne, 28 ans (lui 44), qu’elle lui flattait l’égo, etc..). Il se foutait d’elle, l'imitait, me montrait ses textos, ne la rappelait jamais, laisser sonner son portable. Exactement les mêmes termes que Charlotte, les autres ou comme moi, sûrement. Des connasses bonnes à prendre et à jeter. Pour moi, il a poussé le vice plus loin. Une relation nous avions.
En ¼ de seconde, il s’en passera beaucoup plus que pendant plusieurs mois.
Une réelle prise de conscience. L’effet de catharsis. LA réalisation de l’homme dont j’avais toujours farouchement nié l’existence. L’électrochoc dont j’avais besoin. Il me dégoûte. Je lui dis. Cela doit se voir sur moi. Pour la première fois, je le vois complètement déstabilisé. Il doit apercevoir son propre reflet dans mes yeux. Apeuré. Il est sans contrôle sur la situation. Pour lui, le retour à la réalité également. Sans parachute.
J'avais très envie de lui lancer mon verre à la figure. Je le vois s'enfoncer. Il perd pied et réalise que cela ne fonctionne plus avec moi. Il essaie de me convaincre que je suis importante à ses yeux, il s'excuse (sous la pression), qu’il prend régulièrement de mes nouvelles et pas des autres. Qu’avec moi, il veut rester ami. Que je suis spéciale pour lui. Qu’il n’est pas un menteur. Qu’ile st juste « maladroit ». Il se réclame bon catho (tu parles). Qu’il fallait percer l’abcès.
Je lui confirme que je ne crois pas en lui, ni un mot et ne lui fait aucunement confiance. Je ne le crois pas. Je ne le crois plus.
Il me fait penser à un insecte renversé sur son dos, essayant désespérément de se remettre sur ses pattes.
Je lui ai tout déballé méthodiquement pendant plus de deux heures. Craché tout mon venin. Calmement. Sans insultes. Il s'est tout pris en pleine poire. Face à moi, il adopte profil bas. Il me dit qu'il comprend, qu'il était temps de repartir sur des bases saines, qu'il n'est pas celui que je décris, qu’il savait qu’il avait une très grande dette envers moi, qu’il m’aidera si je suis dans le besoin. Je le vois se débattre et essayer de s’en sortir. De me dire ce que je veux entendre pour en finir au plus vite. De croire ce qu’il dit.
Mais voilà entre croire ce que quelqu'un me dit et croire ce que je pense, je crois ce que je pense. A tort ou à raison. Abject, froid, manipulateur et menteur. Il est très mal, non pas par compassion, mais par égo. Il n’a aucune prise sur moi. Je le sens vaciller dans ses propres mensonges.
Je vois le bonimenteur s'accrocher et essayer de s'en sortir par tous les moyens. Il passe par le grand numéro « Si tu veux plus jamais me revoir… ». Alors, je fais comme lui. Non, bien sûr, ton amitié est importante. J’ai compris maintenant qu’il suffit de dire n’importe quoi. Juste comme lui.
Bon, je pourrai me perdre en détails.
Une chose est sûre : c’est la première fois de ma vie que je règle mes comptes quasiment un an après. C’était également la première fois de ma vie que je voulais récupérer un homme tellement j’y avais cru.
C’était JOUISSIF !! J’ai eu le dernier mot ! Le voir se liquéfier littéralement et finalement lui dire ce que je ressentais. Je l’ai ramené chez lui. Il était sonné. Il essaie deux ou trois blagues. Je le serre dans mes bras en lui disant que je n’en lui veux pas (ou plus maintenant). Il est toxique pour moi. EXIT DEFINITIF.
Je ne veux pas de son amitié. Je pense qu’il a compris que l’on ne sera jamais ami. Il m’a rendu extrêmement malheureuse comme il m’a rendu extrêmement heureuse. Il savait qu’il m’avait blessé. Il n’a rien fait. De faiblesse m’a-t-il dit. Et surtout parce qu’il en avait rien à foutre. Non, tous les hommes ne sont pas des lâches, ni des pervers, ni des menteurs. Mais lui oui.
Je traverse des moments difficiles. J’ai évacué ma colère que je ne pensais même plus avoir.
J’ai eu beaucoup de chances de pouvoir en arriver là. Même si cela est épouvantablement triste.
Je me sens libre. J’ai tout gagné. J’ai retrouvé ma fierté et mon égo ! Un juste retour des choses.
Je n’y serai jamais parvenue sans le forum. Je me suis récupérée moi-même. A genoux, j’étais, tête baissée, pendant tout l’hiver. Redressée, je lui ai collé une balle entre les deux yeux.