Oui, fais toi oublier un temps, et tu verras, c’est la meilleure façon pour qu’il ne t’oublie pas. En plus, il sera sans doute étonné de ne plus te voir te manifester. Et puis, tu sais, quand tu décris la relation qu’il a avec sa next, qui accourt dès qu’il la siffle et qui fait tout ce qu’il veut, je pense franchement que c’est une situation qui ne peut pas durer, comme ça en tout cas. La fille, elle ne peut pas faire le chien chien toute sa vie. Et puis même pour lui, ça va finir par être gonflant. Même si pour le moment oui, ça doit être bien confortable pour lui d’avoir un laquais à disposition. Mais ton absence, pour le moment, lui fera peut-être même bien penser à toi comme à quelqu’un de plus intéressant qu’un toutou qu’on a qu’à siffler pour qu’il rapplique… C’est lassant à la fin ce genre de truc.
Je ne te dis pas ça pour que tu t’accroches comme une désespérée, mais au contraire pour que tu puisses t’en détacher petit à petit (c’est progressif de toute façon, il est clair que tu ne vas pas t’éveiller demain en ayant tout oublié et en t’en fichant). Mets toi en tête une fois pour toute que non, ce n’est pas idyllique et que c’est toi qui t’en fais une image de perfection qui ne correspond pas à la réalité. Une fois que tu t’es fourré ça dans le crâne, tu peux faire ta vie sans t’obséder.
Et puis la haine et la jalousie, oublie, c’est à toi que ça fait du mal avant tout, la haine ça rend laid et ça assèche. Requinque toi, comme ça le jour où tu auras des nouvelles (tu en auras, t’inquiète, c’est une certitude), tu seras fraîche et débarrassée de ces sentiments pas jolis jolis. Tu seras bien plus séduisante que maintenant, et la nuance et avec ce que tu étais (ce que tu es aujourd’hui), et avec sa next-laquais sera frappante. Mais, de nouveau, ne t’obsède pas là-dessus, vis pour toi en intégrant juste, pour te permettre de commencer à te détacher, qu’il ne t’oubliera pas. Ce prérequis acquis, tu peux vivre pour toi.
Pour les histoires de médocs maintenant, attention hein, je ne te dis pas de te jeter dessus pour aller mieux, et les conseils que tout le monde te donne ici sont évidemment une priorité, mais quand on est si mal qu’on arrive pas à s’en sortir tout seul, et qu’on pense à se faire du mal, se faire aider « dans la vraie vie » me semble une bonne solution. Et puis les médocs, c’est pas toi qui décides si tu les prends et lesquels, c’est le psy qui décide, après avoir parlé avec toi, si c’est indiqué dans ton cas, et dans quelles proportions. Et puis pour pouvoir prescrire des médocs, ce doit être un psychiatre, donc un médecin, qui sait ce qu’il fait et est là pour t’aider, uniquement. Et tu peux encore choisir de ne pas les prendre.
Enfin, pour le gars avec qui tu as rdv, je ne te dis pas de sortir avec hein (sauf évidemment si tu en as vraiment envie !

), mais de voir que tu peux plaire, et de (re)jouer un peu les jeux de la séduction, qui ne font pas de mal et, au contraire, peuvent fameusement requinquer !
Allez, gros bisous, courage, et surtout beaucoup d’allant !