- 30 juil. 2010, 16:03
#247020
Ben voilà, je cherche toujours un appart pour definitivement ne plus voir sa gueule, et quoiqu'il arrive je serais partie fin aout, au pire mes affaires au garde meuble.
Je ne supporterais pas de cohabiter avec lui debut septembre alors qu'il retrouvera sa nouvelle copine... Voila.
J'ai écrit une lettre ou je me suis dechargée, elle lui est adressee et j'y ai ecris ce que je ne peut pas dire. C'est plus therapeutique qu'autre chose, mais je pense la lui laisser sur la table du salon fin aout, avec les cles.
Qu'en pensez vous les hommes ?
Ce genre de lettre vous ferait sentir comment, venant de votre ex de 6 ans remplacee par une stagiaire du taff? (elle a 6 ans de moins que lui, moi 4 ans)
"Je t’écris cette lettre pour que tu saches certaines choses, où bien pour que tu ne les oublies pas trop vite.
C'est vrai, tu m'as brisé le cœur en me quittant... Je ne pensais pas souffrir autant, puisqu'il m'est à moi-même arrivé de vouloir te quitter. Mais comme je te l'ai déjà dit, c'était parce que je ne me sentais pas assez aimée. Et j’ai encore souffert de devenir si vite une étrangère indésirable à tes yeux. Je t’aimais tellement !
Tu entames un nouveau cycle, et aujourd'hui j'espère simplement que quoi que tu fasses à l'avenir, tu n'auras pas à le déplorer par la suite.
En ce qui concerne le présent, j'espère que tu regrettes un peu la façon dont nous nous sommes séparés; je sais sûrement plus de choses que tu ne le crois, comme par exemple que tu m'as quitté pour elle.
Ne le nies pas, je te fais confiance quand tu dis avoir attendu notre rupture pour cela. Mais tu la draguais déjà dans l'espoir de plus alors que nous étions ensemble, et tu es sortie avec elle trois semaines après notre séparation, c'est court. Mais gardes donc tes petites œillères, arranges-toi comme tu veux avec la réalité : tu dormiras mieux la nuit.
Inutile de le nier, tu pensais déjà à elle quand je pensais à ce que nous pourrions vivre ensemble quand je serais "guérie". Mais au lieu de me soutenir, tu t'éloignais déjà de moi... Cela montre bien que tu ne m'aimais pas tant que cela en fin de compte.
Enfin, je t'ai laissé sortir de ma vie maintenant, tout cela doit être dit, c'est tout.
Je te reproche de m'avoir caché ton tiraillement amoureux, quelles qu'ait été tes raisons, elles étaient mauvaises; je te reproche de m'avoir obligée à te faciliter les choses la nuit de notre rupture, et de m'avoir caché ta relation, oui cela me concernait et tu le sais très bien. Tu as mal agi.
Tandis que j'espérais arranger les choses, que je pensais: "tout n'est pas perdu", tu rêvassais à l'embrasser et à rentrer dans sa vie. Dire que je m'inquiétais pour toi!
Quelle honte tu as dû ressentir (si tu es un tant soi peu intègre) lorsque je te réconfortais (d'en aimer une autre!) où bien lorsque je te confiais avoir appelé ta mère pour que ta famille veille sur toi.
Tu ne méritais pas tant d'attention, alors que je recousais péniblement mon cœur blessé. Sans compter le fait que tu as nié penser à une autre, et aussi nié que tu étais attiré par elle en fin de compte.
Quand j’ai su qu’il y avait une fille, j’ai bien mieux compris ta crainte de passer pour un "connard" (comme tu disais), ta peur d'être jugé par les autres (toujours les autres, leur regard, ta grande préoccupation!).
Tu agissais comme un coupable secret alors que moi je ne te montrais que de la compréhension.
La vérité, reconnais-le, c'est que tu pensais toi-même être un "connard" à ce moment-là, et crois-moi, au lieu de te détromper, si j'avais su... J'aurais confirmé. Oui tu m'as trompé par les sentiments, et va savoir, tu ne peux rien me garantir là-dessus; va savoir si tu n'aurais pas fini par me tromper physiquement avant d'avoir rassemblé ton petit courage pour me quitter comme un homme.
Quand je pense que tu pleurais, justifiant ta tristesse en disant « je suis sensible et nostalgique » ! Te plaignant d’être un zombie, bloqué et presque dépressif. Mais quel comédien ! Alors que tu l’avais déjà, elle. Tu ne voulais pas passer pour le salaud, mais c’est doublement réussi. Ne rien me dire après six ans de couple ! Moi qui pensais que tu me respectais.
En somme, les prémices de ta jolie nouvelle histoire sont d’une banalité triste et affligeante. Toi qui aimerais tellement être unique !
La rupture fait partie de la relation, et tu as enlaidi notre histoire par ton attitude.
Alors oui, je te trouve moins beau, maintenant que tu as agis avec laideur. Je te voyais sensible et moral, et tel que je te découvre tu n’es plus l’homme que j’ai aimé. Celui-là, je la lui laisse !
J’estime aussi que tu devrais savoir pour quelles raisons j’ai pu douter de ton amour pour moi quand pourtant tu m’aimais encore.
Par exemple, ta tragique carence de compliments, qui m’auraient fait me sentir belle… Je crois pour ma part t’avoir toujours assuré de ton charme, sans que tu me le demandes, juste parce que tu étais là et me plaisait.
Et cette routine qui est notre faute à tous les deux, mais que tu brisais en allant voir nos amis alors que je voulais que nous fassions des choses ensemble… Ton inertie m’intoxiquait. Voyager une fois par an n’est pas suffisant tu sais. Un quotidien amoureux ça s’entretient à deux.
J’étais toujours à l’écoute de tes changements d’humeur, et toi tu ne voyais jamais lorsque j’étais triste.
Combien de fois j’ai pleurée, seule la nuit sur le canapé…
Je me souviens quand je suis revenue de chez ma soeur en larmes d’avoir aidé son chat à mourir et de l’avoir mis dans sa petite boite, et que tu m’as vertement reproché je ne sais quelle bêtise à peine le seuil franchi. Pourtant tu savais d’où je venais.
Je n’ai pas oublié non plus l’étrange engueulade à laquelle j’ai eu droit sur mon répondeur alors que tu croyais avoir eu le mauvais horaire de film par ma faute ! Je me souviens être arrivée au cinéma, toi qui me disait avec un grand sourire « nonnon, pas la peine de l’écouter !» Mais je l’ai fait devant toi et tu m’insultais comme ça, gratuitement… J’étais effarée.
Ou quand je mourrais de douleur cette fameuse nuit ou le docteur est venu, et qu’au lieu de me soutenir tu craignais pour ta propre santé…
Ou cette super soirée, où j’ai dû aller aux urgences pour ma cheville. Oui, tu avais un dîner de famille, et je t’ai assuré que je m’en sortirais seule, vu que tu ne m’as pas vraiment proposé de venir. Tu crois vraiment ce que tu as envie de croire, toi ! Evidemment que tu aurais dû accompagner ta copine et être avec elle dans ces moments où on n’a pas envie d’être seul. Mais je me doutais bien que ton dégoût de l’hosto serait plus fort que ton amour pour moi. C’était déjà mauvais signe…
Et toutes ces fois ou je m’apprêtais le soir, pour que tu me trouves jolie et veuilles m’embrasser, tout simplement, et prolonger… En vain bien souvent, ca j’avais beau t’attirer tu ne me voyais pas.
Et dans les derniers mois, quand je t’embrassais sur le ventre, et que tu te laissais faire, distant, sans jamais enchaîner sur un câlin… Quelle solitude j’éprouvais !
Et j’oubliais ton dernier : « je ne te vois pas mère de mes enfants », texto. J’aurais des enfants un jour, passé la trentaine de quelques années ; je serais une bonne mère et cet aspect de ma vie ne te regarde pas. Ne le salis pas en en parlant. Quand à toi si tu sens tourner ton horloge biologique, le plus simple c’est d’en parler, pas de me blesser. Je pourrais moi aussi jouer à ça, en te disant que sortir avec une fille de six ans de moins que toi te donnes toujours 30 ans.
Ajoutes à cela ce dont nous avons parlé lors de nos récentes mises au point… Et tout ce que j’oublie.
Mais comme si ton égoïsme ne suffisait pas, je t’ai découvert lâche et menteur, et ça me fait plus de mal qu’à toi.
Nous ne nous reverrons pas avant bien longtemps. Vis ta vie, je suis bien plus curieuse de la mienne qui s'annonce riche et belle, maintenant que le coup de départ est donné, avec dignité pour moi... En ce qui te concerne, à toi de voir.
Je ne te déteste pas, après tout j'imagine que tu as fais de ton mieux.
Je me débrouille même pour t'aimer encore un peu, juste assez pour te souhaiter d'être heureux et de t'épanouir. "
Je ne supporterais pas de cohabiter avec lui debut septembre alors qu'il retrouvera sa nouvelle copine... Voila.
J'ai écrit une lettre ou je me suis dechargée, elle lui est adressee et j'y ai ecris ce que je ne peut pas dire. C'est plus therapeutique qu'autre chose, mais je pense la lui laisser sur la table du salon fin aout, avec les cles.
Qu'en pensez vous les hommes ?
Ce genre de lettre vous ferait sentir comment, venant de votre ex de 6 ans remplacee par une stagiaire du taff? (elle a 6 ans de moins que lui, moi 4 ans)
"Je t’écris cette lettre pour que tu saches certaines choses, où bien pour que tu ne les oublies pas trop vite.
C'est vrai, tu m'as brisé le cœur en me quittant... Je ne pensais pas souffrir autant, puisqu'il m'est à moi-même arrivé de vouloir te quitter. Mais comme je te l'ai déjà dit, c'était parce que je ne me sentais pas assez aimée. Et j’ai encore souffert de devenir si vite une étrangère indésirable à tes yeux. Je t’aimais tellement !
Tu entames un nouveau cycle, et aujourd'hui j'espère simplement que quoi que tu fasses à l'avenir, tu n'auras pas à le déplorer par la suite.
En ce qui concerne le présent, j'espère que tu regrettes un peu la façon dont nous nous sommes séparés; je sais sûrement plus de choses que tu ne le crois, comme par exemple que tu m'as quitté pour elle.
Ne le nies pas, je te fais confiance quand tu dis avoir attendu notre rupture pour cela. Mais tu la draguais déjà dans l'espoir de plus alors que nous étions ensemble, et tu es sortie avec elle trois semaines après notre séparation, c'est court. Mais gardes donc tes petites œillères, arranges-toi comme tu veux avec la réalité : tu dormiras mieux la nuit.
Inutile de le nier, tu pensais déjà à elle quand je pensais à ce que nous pourrions vivre ensemble quand je serais "guérie". Mais au lieu de me soutenir, tu t'éloignais déjà de moi... Cela montre bien que tu ne m'aimais pas tant que cela en fin de compte.
Enfin, je t'ai laissé sortir de ma vie maintenant, tout cela doit être dit, c'est tout.
Je te reproche de m'avoir caché ton tiraillement amoureux, quelles qu'ait été tes raisons, elles étaient mauvaises; je te reproche de m'avoir obligée à te faciliter les choses la nuit de notre rupture, et de m'avoir caché ta relation, oui cela me concernait et tu le sais très bien. Tu as mal agi.
Tandis que j'espérais arranger les choses, que je pensais: "tout n'est pas perdu", tu rêvassais à l'embrasser et à rentrer dans sa vie. Dire que je m'inquiétais pour toi!
Quelle honte tu as dû ressentir (si tu es un tant soi peu intègre) lorsque je te réconfortais (d'en aimer une autre!) où bien lorsque je te confiais avoir appelé ta mère pour que ta famille veille sur toi.
Tu ne méritais pas tant d'attention, alors que je recousais péniblement mon cœur blessé. Sans compter le fait que tu as nié penser à une autre, et aussi nié que tu étais attiré par elle en fin de compte.
Quand j’ai su qu’il y avait une fille, j’ai bien mieux compris ta crainte de passer pour un "connard" (comme tu disais), ta peur d'être jugé par les autres (toujours les autres, leur regard, ta grande préoccupation!).
Tu agissais comme un coupable secret alors que moi je ne te montrais que de la compréhension.
La vérité, reconnais-le, c'est que tu pensais toi-même être un "connard" à ce moment-là, et crois-moi, au lieu de te détromper, si j'avais su... J'aurais confirmé. Oui tu m'as trompé par les sentiments, et va savoir, tu ne peux rien me garantir là-dessus; va savoir si tu n'aurais pas fini par me tromper physiquement avant d'avoir rassemblé ton petit courage pour me quitter comme un homme.
Quand je pense que tu pleurais, justifiant ta tristesse en disant « je suis sensible et nostalgique » ! Te plaignant d’être un zombie, bloqué et presque dépressif. Mais quel comédien ! Alors que tu l’avais déjà, elle. Tu ne voulais pas passer pour le salaud, mais c’est doublement réussi. Ne rien me dire après six ans de couple ! Moi qui pensais que tu me respectais.
En somme, les prémices de ta jolie nouvelle histoire sont d’une banalité triste et affligeante. Toi qui aimerais tellement être unique !
La rupture fait partie de la relation, et tu as enlaidi notre histoire par ton attitude.
Alors oui, je te trouve moins beau, maintenant que tu as agis avec laideur. Je te voyais sensible et moral, et tel que je te découvre tu n’es plus l’homme que j’ai aimé. Celui-là, je la lui laisse !
J’estime aussi que tu devrais savoir pour quelles raisons j’ai pu douter de ton amour pour moi quand pourtant tu m’aimais encore.
Par exemple, ta tragique carence de compliments, qui m’auraient fait me sentir belle… Je crois pour ma part t’avoir toujours assuré de ton charme, sans que tu me le demandes, juste parce que tu étais là et me plaisait.
Et cette routine qui est notre faute à tous les deux, mais que tu brisais en allant voir nos amis alors que je voulais que nous fassions des choses ensemble… Ton inertie m’intoxiquait. Voyager une fois par an n’est pas suffisant tu sais. Un quotidien amoureux ça s’entretient à deux.
J’étais toujours à l’écoute de tes changements d’humeur, et toi tu ne voyais jamais lorsque j’étais triste.
Combien de fois j’ai pleurée, seule la nuit sur le canapé…
Je me souviens quand je suis revenue de chez ma soeur en larmes d’avoir aidé son chat à mourir et de l’avoir mis dans sa petite boite, et que tu m’as vertement reproché je ne sais quelle bêtise à peine le seuil franchi. Pourtant tu savais d’où je venais.
Je n’ai pas oublié non plus l’étrange engueulade à laquelle j’ai eu droit sur mon répondeur alors que tu croyais avoir eu le mauvais horaire de film par ma faute ! Je me souviens être arrivée au cinéma, toi qui me disait avec un grand sourire « nonnon, pas la peine de l’écouter !» Mais je l’ai fait devant toi et tu m’insultais comme ça, gratuitement… J’étais effarée.
Ou quand je mourrais de douleur cette fameuse nuit ou le docteur est venu, et qu’au lieu de me soutenir tu craignais pour ta propre santé…
Ou cette super soirée, où j’ai dû aller aux urgences pour ma cheville. Oui, tu avais un dîner de famille, et je t’ai assuré que je m’en sortirais seule, vu que tu ne m’as pas vraiment proposé de venir. Tu crois vraiment ce que tu as envie de croire, toi ! Evidemment que tu aurais dû accompagner ta copine et être avec elle dans ces moments où on n’a pas envie d’être seul. Mais je me doutais bien que ton dégoût de l’hosto serait plus fort que ton amour pour moi. C’était déjà mauvais signe…
Et toutes ces fois ou je m’apprêtais le soir, pour que tu me trouves jolie et veuilles m’embrasser, tout simplement, et prolonger… En vain bien souvent, ca j’avais beau t’attirer tu ne me voyais pas.
Et dans les derniers mois, quand je t’embrassais sur le ventre, et que tu te laissais faire, distant, sans jamais enchaîner sur un câlin… Quelle solitude j’éprouvais !
Et j’oubliais ton dernier : « je ne te vois pas mère de mes enfants », texto. J’aurais des enfants un jour, passé la trentaine de quelques années ; je serais une bonne mère et cet aspect de ma vie ne te regarde pas. Ne le salis pas en en parlant. Quand à toi si tu sens tourner ton horloge biologique, le plus simple c’est d’en parler, pas de me blesser. Je pourrais moi aussi jouer à ça, en te disant que sortir avec une fille de six ans de moins que toi te donnes toujours 30 ans.
Ajoutes à cela ce dont nous avons parlé lors de nos récentes mises au point… Et tout ce que j’oublie.
Mais comme si ton égoïsme ne suffisait pas, je t’ai découvert lâche et menteur, et ça me fait plus de mal qu’à toi.
Nous ne nous reverrons pas avant bien longtemps. Vis ta vie, je suis bien plus curieuse de la mienne qui s'annonce riche et belle, maintenant que le coup de départ est donné, avec dignité pour moi... En ce qui te concerne, à toi de voir.
Je ne te déteste pas, après tout j'imagine que tu as fais de ton mieux.
Je me débrouille même pour t'aimer encore un peu, juste assez pour te souhaiter d'être heureux et de t'épanouir. "