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BY Parcyfall
#240298
(Ou, le long roman pas tranquille...)



Je dis tout cela parce que j’ai moi aussi ma propre histoire, vécue comme tragique, bien sûr…

Mon histoire vient de se terminer (en fait, depuis un mois presque, mais ça me semble tellement être hier), après presque 8 mois d’une relation aussi forte que houleuse…
Je ne crois pas que ce soit « la bonne » (je n’y ai jamais vraiment cru, au fond), mais il y avait quelque chose de si beau en elle, entre nous, quand ce n’était pas houleux… Elle a voulu me convaincre que j’étais celui avec lequel elle voudrait finir sa vie… J’ai fini par y croire, tellement je vivais avec elle des choses si nouvelles et tellement importantes pour moi…

Mais, notre histoire était déjà compromise, depuis notre première rencontre, et je ne voulais pas l’admettre (je suis de nature optimiste et très patient, sans compter ma grande force passionnelle, car je porte haut les valeurs de la relation, de l’amour, et de La femme, celle que je cherche au plus profond de mon cœur…)
Elle disait se sentir incapable de mener une vie à deux, mais qu’elle avait peur de finir toute seule, sans existence, vide de sens (croyant que d’avoir un enfant était la réponse qui devait lui manquer – elle a 39 ans et n’a jamais eu d’enfant)…
Et puis, elle disait que je n’étais pas son genre, que je l’effrayais, par ma nature iconoclaste, d’électron libre, d’artiste marginal (parce qu’elle vient d’une bonne famille, juive, et soucieuse des apparences, du bien pensant et de la réussite)… Et c’est en même temps ce qui la fascinait…
Elle m’a fait languir un mois (on se voyait souvent, à sa demande), puis a finalement cédé l’air de rien (elle m’a invité à dormir avec elle, après une soirée home-cinéma, sans rien dire ni rien chercher, mais faisant la surprise quand j’ai fini par être entreprenant) ; elle m’a laissé faire, mais sans rendre aucun geste, et refusant de m’embrasser (elle a même pleuré alors)
Le lendemain, nous nous sommes promené ensemble ; elle me donnait la main, mais elle refusa que je l’embrasse (me rappelant que je n’étais pas son genre, mais que pourtant elle voyait dans mes yeux une profondeurs qu’elle n’avait jamais connu et qui la fascinait)…
On s’est revu, et peu à peu elle m’a désiré de toutes ses forces (mais fuyant entre deux instants, chaque fois, après m’avoir dit qu’elle était littéralement sous le charme comme ça lui arrivait trop rarement)…
Elle refusa encore longtemps de m’embrasser…

Deux semaines après, on passa un WE si merveilleux qu’elle me dit m’avoir au plus profond d’elle, complètement bouleversée, et garder en mémoire la force de mon regard… Elle m’a dit « je t’aime » alors qu’on nous faisons si merveilleusement l’amour…

Puis, sa famille est arrivée. Elle a pris panique et m’a rejeté. Elle m’a dit ensuite qu’elle serait toujours comme ça, et qu’il faudrait qu’elle ait la force de me quitter.
Je ne comprenais pas. Je ne suis pas du genre à baisser les bras, surtout quand je suis touché et que je tiens à quelqu’un. Nous avons poursuivis ainsi, mais nous retrouvant de plus en plus difficilement (parfois elle rêvait de mes bras, et d’autres fois elle refusait, de m’embrasser)…

J’ai décidé finalement de la quitter, un mois et 1/2 plus tard, sentant que je m’attachais trop à elle (je ne lui avais jamais dit je t’aime – c’est quelque chose de très rare chez moi)…
Elle a pleuré, on a fait l’amour. C’était pour moi un magnifique au revoir (un adieu, même si ça m’arrachait le cœur)… Mais, le lendemain, elle m’a appelé comme si nous ne nous étions jamais quitté, me disant combien elle se sent attaché à moi. J’ai aussitôt craqué, voyant là la preuve de son sentiment, la force de son amour pour moi…

Nous passions alors des WE magnifique ensemble (comme je n’en n’avais jamais partagé dans ma vie) ; je me sentais heureux…
Puis, elle a recommençait… me disant qu’elle n’éprouve rien, parfois, puis un amour complètement envahissant d’autre fois (que les moments de plein la transcendait, comme elle n’avait jamais connu ça, mais que les moments de vide passait par un total rejet et un absolu mépris de mes sentiments et de la douleur alors causée)…
J’ai essayé encore de partir, sur un coup de gueule, à de nombreuses reprises ; mais, à chaque fois, elle a pleuré et m’a supplié de rester (ou de revenir)…
Parfois elle s’écœurait. Parfois je l’écœurais.

Finalement, à force de m’investir, je me suis totalement attaché à elle (sans rien voir venir ni contrôler)…
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BY admin
#1344135

Salut Parcyfall!

C’est Antoine Peytavin, fondateur de jerecuperemonex.com, le premier site sur la rupture amoureuse selon The Times.
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BY Parcyfall
#240299

Elle pleurait souvent, parce qu’elle n’aimait pas sa vie, parce qu’elle ne s’aimait pas. Elle trouvait que ça n’avait aucun sens, que j’étais le seul à pouvoir lui en donner enfin. Puis elle pleurait parce qu’elle n’arrivait pas à dépasser ses a priori envers moi, et elle se détestait encore plus alors. Mais, elle a fini par me dire que j’étais l’homme de sa vie, le plus exceptionnel qu’elle ait rencontré, qu’elle ne voulait que moi dans sa vie, dans son lit… Elle me dit qu’elle ne s’en remettrait pas, si on devait se séparer, que c’était moi ou personne (parce qu’il y avait entre nous quelque chose de si fort, de si grand, que si nous passions à côté, elle serait passée à côté de tout, de tout ce qui lui aurait été jamais possible)…
Elle m’a regardé, profondément, et elle m’a dit…
Je t’aime vraiment.

Alors… je l’ai aimée…

Nos moments étais si merveilleux qu’il me semblait impossibles d’envisager une quelconque autre fille ; impossible qu’on puisse se perdre un jour, désormais…
Mais, elle a recommençait…

Elle était absolument folle amoureuse de moi, profondément attachée et conquise… Mais chaque fois que nous allions à nos occupations (ne n’avons pas vécu ensemble), elle faisait en sorte de m’oublier (pour ne pas s’attacher, pour ne pas souffrir, pour ne pas être dépossédait d’elle-même, parce que les sentiments sont une épreuve et une prison pour elle – c’est ce qu’elle me disait)…

Elle m’assurait ne jamais vouloir me quitter, tellement elle avait réalisé que j’étais l’homme qu’elle avait le plus aimé pour y croire, pour croire qu’elle pouvait enfin changer (parce ce qu’elle faisait avec moi, elle l’a toujours fait, ayant fuit toutes ses relations – elle n’a vécu qu’une seule fois avec quelqu’un, un an et 1/2 durant, et il n’y avait aucun véritable amour, ce qui a fini par la lasser)…
Elle se sent divisée, à la fois dans un besoin de confort individualiste absolument égoïste et en même portée par de puissants sentiments qui la terrifient…
Alors, elle n’a plus cessé de me dire combien elle m’aimait, tout en mettant de plus en plus de distance (alors qu’elle m’avait enfin présenté à ses meilleurs amis comme étant son amoureux – fait rare)…
BY Parcyfall
#240300

Finalement, je n’ai plus supporter son manège humiliant (parce que je finissais par vraiment l’aimer et vouloir d’elle dans ma vie – alors que je revenais déjà d’une histoire difficile récente qu’il m’avait fallu dépasser)…
Je lui ai dit que je préférais tout arrêter, plutôt que de subir son indifférence chronique qui était pire que tout pour moi… et chaque fois elle a pleuré, s’apitoyant, se détestant, me suppliant de ne pas partir… Au point que j’ai fini par faire silence radio une semaine entière (et ceci, deux fois d’affiler, puisqu’elle recommençait à chaque fois, me disant ne rien avoir à faire de moi sur l’instant, malgré son amour pour moi et ma souffrance)…
Et, chaque fois, elle m’a dit qu’elle réalisait combien je lui manquais, combien elle tenait à moi, combien elle m’aimait comme elle avait rarement aimé… Mais, elle sentait que nous nous étions trop fragilisé ; et pourtant elle voulait y croire…
Nous nous sommes alors retrouvés à chaque fois de plus en plus fort, sur ces deux dernières semaines (peu avant la rupture, en fait…)

Et, la dernière fois que nous étions encore vraiment ensemble, elle m’a serré si fort que je ne pouvais même plus la lâcher, tellement elle apparaissait heureuse dans mes bras, auprès de moi…

Le soir même, elle m’a esquivé, et au matin elle était absente.
Nous avons fait l’amour, puis elle a pris sa douche sans moi. Je me suis vexé et l’ai envoyé chié, excédé par ses perpétuels « retours ».
Elle est revenue en pleur, me disait qu’elle n’y arrive pas. Elle se voit faire, voit ce qu’elle me fait, et elle s s'écœure tellement, se déteste tellement qu’elle ne le supporte plus.
Elle veut alors que je parte, pour ne plus me faire souffrir.
Puis, elle rajoute que de toute façon elle se sent étouffé avec moi, qu’elle a l’impression de ne plus avoir sa vie (on ne se voyait que deux fois par semaine, et elle partait chaque fois en vacances sans moi, ce que je trouve un peu gros…)

Je suis tellement abasourdi que je deviens froid, méprisant son rejet et sa peine, lui disant qu’elle s’apitoie sur son sort et qu’elle gâche tout ce qu’il y a de fort entre-nous alors qu’elle avait juré ne jamais vouloir me quitter.
Je lui dis que si ses sentiments étaient vrais, elle ne ferait pas ça. Elle ne sait pas quoi répondre. Je lui dis alors que j’estime que cette histoire était une passade dont j’étais l’instrument jetable après avoir joué le rôle de placébo. Elle s’effondre en disant que je n’ai pas le droit de dire ça, et qu’elle se déteste.
Je pars.

Elle m’envoie un message pour me dire qu’elle est désolée, qu’elle ne pouvait pas faire autrement.
Quelques jours plus tard, je lui dis combien elle me manque au fond.
Elle répond que je lui manque aussi, qu’elle voudrait retrouver tous nos meilleurs moments.
Puis, silence radio.
Deux jours après, elle me dit qu’elle est désolé, qu’elle n’arrive pas à retrouver le chemin de nous deux…

Je finis par l’appeler, et elle me dit qu’il lui faut du temps, mais que nous sommes toujours ensemble.
Je ne comprends plus rien.
Je lui dit que je veux la voir, mais elle refuse. Je tâche de la convaincre et elle finit par céder.
J’arrive et elle se met à pleurer, me disant que je n’aurais jamais dû venir.
Je propose de partir mais elle m’invite à la rejoindre dans son lit.
Je reste sage et elle se blottit toute la nuit dans mes bras. Au matin, nous faisons merveilleusement l’amour. Elle me dit qu’elle m’aime, que j’ai bien fait d’insister.

Quelques heures plus tard, au bord des larmes, elle me dit qu’elle préférerait que je m’en aille à la fin de la journée.
Je demeure patient, compréhensif. Aimant…
Le reste de la journée se passe si bien qu’elle se blottit dans mes bras, me fait un superbe cadeau, et me propre finalement de rester.
Nous nous couchons, et elle refuse toute tendresse.
Je ne comprends plus rien, ne supporte plus rien.
Je craque. Elle me dit qu’elle ne comprends plus non plus. Je réponds qu’il vaudrait mieux qu’elle me demande de rester à la seule condition d’assumer.
Elle me prend dans ses bras, de toutes ses forces, les larmes aux yeux…
Puis, elle entre soudain dans une crise de spasmophilie, et me demande alors de partir sur le champ (il est alors 3 heures et 1/2 du matin, et je suis à 30 kilomètres de chez moi, absolument épuisé) !
Elle achève en sur ces derniers mots…
Je t’ai aimé, je ne sais pas si je t’aime encore. Pars maintenant. De suite. Je ne sais pas si nous seront encore ensemble.

Mais, deux jours après, elle essaye de me joindre, me demandant si nous sommes toujours ensemble.
Je réponds sèchement.
Elle me dit qu’elle voudrait trouver une solution, que je lui manque, que c’est vide sans moi…
Je propose qu’on se voit moins, ou qu’on prenne de la distance pour se ressaisir. Mais je lui assure que je tiens vraiment à elle, que c’est la femme de ma vie (j’ai revu entre-temps celle dont j’étais amoureux avant, n’éprouvant absolument plus rien pour elle, et j’ai réalisé alors à quel point je tenais à mon amour, celle avec qui je suis pourtant en train de me rendre fou)…
Elle m’a répondu qu’elle ne voulait plus me voir, alors. Quitte à me perdre.
Puis, au moment de raccrocher, elle a précisé que je lui manquais terriblement mais que c’était mieux ainsi. Terminant par un Je pense à toi…

Deux jours plus tard, j’ai envoyé un texto pour lui dire que je pense à elle. Elle m’a aussitôt proposé qu’on se voit, simplement.
Nous nous sommes retrouvé un après-midi (elle m’a d’abord embrassé sur la joue, puis m’a enlacé)…
Nous sommes allés sur la plage et elle n’a pas pu résister, m’enlaçant et m’embrassant plus que jamais (alors que c’est une fille très pudique) !
On s’est laissé et elle m’a envoyé plus tard un message pour me dire combien ça avait été bien.
Le lendemain, elle m’a proposé de venir chez moi.
On a passé une super soirée, puis on a fait l’amour longuement. Elle était si bien qu’elle m’a dit que c’était beau ce que nous partageons, pour finalement me dire, complètement transcendée…
Je t’aime !

Puis elle a extrêmement mal dormi (j’habite dans un quartier miteux très bruyant).
Elle s’est réveillé de mauvaise humeur, me disant que de toute façon ça finit toujours mal entre nous.
Je n’ai rien compris…
Je suis resté cool, on a fait l’amour pour adoucir les mœurs.
Elle m’a dit qu’elle était heureuse de m’avoir vu, mais pas d’être venu chez moi (elle a toujours éprouvé un rejet à l’idée de venir dans mon misérable home)…
Puis, je n’ai plus eu de nouvelle de la journée, même alors que j’envoyais des mots doux (silence parfaitement inhabituel chez elle).
Elle a fini par répondre, très distante.
Elle a pourtant continué de m’appeler chaque soir, les 3 jours durant, mais brièvement, et sans aucun entrain.
Je n’arrivais plus à suivre (surtout après la plage, et la nuit à me hurler Je t’aime !)

J’ai proposé alors de venir le lendemain.
Elle a acquiescé. J’ai demandé avec insistance si elle était sûre (par précaution, le sentant drôlement mal), et elle répondu : Bien sûr que oui, pourquoi ?

Je suis venu. Elle a refusé de m’enlacer. Nous avons passé une longue soirée distante. Au moment du couché, elle a filé directe au lit avec un Bonsoir. Je lui ai demandé si elle voulait que je reste, et elle a répondu qu’elle ne savait pas…
J’ai dit qu’il valait mieux que je parte et elle m’a demandé de la rejoindre.
Et elle a refusé toute tendresse.
J’ai pété les plombs (alors que j’étais sûr de notre amour).
Elle m’a dit qu’elle n’y croyait plus, même si elle m’aimait vraiment. Que, au fond, elle n’y avait jamais cru vraiment ; même si elle avait toujours dit le contraire (parce qu’elle avait voulu y croire – pour son propre salut !).
Je me suis effondré.

Elle m’a pris dans ses bras. Un moustique l’a dérangé, elle m’a lâché, a allumé la lumière (il était 2h30 du matin) l’a chassé durant un bon quart d’heure avant de l’avoir, puis s’est recouchée, me laissant contrit et abasourdi. Tout simplement…

Finalement, contrariée par mon état (mais infiniment moins sensible que toutes les autres fois, clairement), elle m’a proposé un massage.
Elle a pris son temps. Je me suis ensuite occupée d’elle. Elle a fini par me réclamer.
Nous avons fait l’amour.
Puis, elle a passé le reste de la nuit en crise, à me repousser (elle m’avouera plus tard qu’elle ne supportait plus ma présence, se disant qu’il fallait à tout pris que je parte d’ici, définitivement…)

Au matin, elle m’a dit gentiment bonjour. Je l’ai enlacé. Nous avons fait l’amour. Elle était douce, caressante. C’était beau…
Nous avons pris la douche ensemble. Je lui ai préparé son déjeuné. Nous avons pris le temps de discuter de choses et d’autres, puis nous sommes partis en même temps.
On s’est embrassé, rapidement, nous souhaitant un bon après-midi.
Je ne devais plus la revoir.


Voilà comme s’est terminée mon histoire (était-ce la notre ?)
Elle a passé son temps à me fuir et me retenir, au point que je n’aurais jamais cru la voir partir un jour.
Et, quand elle décide de le faire vraiment, elle ne fait absolument plus mine de rien. Une fois qu’elle est revenue autant de fois que ELLE l’aura décidé…

Je n’ai plus eu de nouvelles durant des jours, alors que nous avions un WE de prévu, avec à la clé une invitation à un anniversaire (à préciser que j’ai une fille de 12 ans, qui n’a pas été plus prise en compte dans tout ça – et nous avons donc passé le WE à ne rien faire d’autre qu’attendre des nouvelles, sans être vraiment dupe pour autant…)
Je finis par la contacter, mais elle ne répondra jamais.
Je reçois finalement un texto, me disant qu’elle ne veut pas me voir, que c’est n’importe quoi entre nous, qu’elle n’est pas à la hauteur de mon amour, qu’elle n’en peut plus… me demandant pardon…
TOUJOURS LA MEME CHANSON !

Le lendemain, elle appelle, proposant qu’on se voit pour en parler, mais je l’envoie bouler, complètement désemparé.
Elle me dit qu’elle regrette, mais que même avec tout l’amour qu’elle a pour moi, elle n’est faite pour vivre avec personne, qu’elle n’en a pas la force, et qu’elle baisse les bras… tout simplement…
Elle me demande pourtant si j’entrevois une autre solution.
Je m’accroche soudain, désespéré (je ne me vois même pas basculer…)
Elle se braque, me dit que finalement c’est très bien comme ça. De toute façon il n’y a jamais rien eu de bon entre nous, c’était illusoire. Elle a toujours été comme ça, d’aussi loin qu’elle remonte. Elle le sait. Elle ne changera pas. Et de conclure que de toute façon c’est une délivrance pour elle, de ne plus avoir à supporter mes sollicitations, car je l’étouffé, je l’empêchais de vire sa vie.
Terrassé, je lui demande ce que tout cela signifie (car elle n’avait toujours pas dit que c’était fini, elle ne le disait jamais), lui jurant que c’est impossible de jeter comme ça tout ce qu’on a partagé alors qu’on éprouve un si grand amour l’un pour l’autre.
Elle répond sèchement que ce n’est pas incompatible. C’est comme ça, et elle fera avec. Après, ça n’est plus son problème, et elle ne veut surtout pas culpabiliser.
Elle finit par me prendre de haut, s’éclatant de rire nerveusement devant ma déconvenue pitoyable, me disant qu’elle renonce, puisque c’est ça que je veux entendre.
On se quitte dessus…

Le lendemain tâchant de me ressaisir et de reconnaître mes propres torts, je m’excuse et reconnais avoir été harcelant à force de me sentir rejeté, que je ne l’ai pas respectée à force…
Elle acquiesce, froidement, répondant que c’est dans la logique des choses, me disant qu’elle n’a pas besoin de mes excuses.
Je garde mon sang froid, lui disant que je respecte son désir de retrouver sa liberté. Et je lui dit que je ne voulais pas gâcher tous nos bons moments, car leur souvenir étaient trop précieux, qu’elle est important pour moi, que je pense toujours à elle…
Elle me répond que elle aussi…
Je finis par dire que je voudrais ne pas la perdre, que je souhaite, quand elle se sentira prête, la revoir, tout simplement… que nous nous retrouvions sur une plage, pour une balade, les yeux dans les yeux…
Elle me dit au revoir.

Je n’ai plus jamais eu de nouvelle.
Modifié en dernier par Parcyfall le 12 juil. 2010, 15:14, modifié 1 fois.
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BY mademois'hell
#240366
Parcyfall a écrit :
Finalement, je n’ai plus supporter son manège humiliant (parce que je finissais par vraiment l’aimer et vouloir d’elle dans ma vie – alors que je revenais déjà d’une histoire difficile récente qu’il m’avait fallu dépasser)…
Je lui ai dit que je préférais tout arrêter, plutôt que de subir son indifférence chronique qui était pire que tout pour moi… et chaque fois elle a pleuré, s’apitoyant, se détestant, me suppliant de ne pas partir… Au point que j’ai fini par faire silence radio une semaine entière (et ceci, deux fois d’affiler, puisqu’elle recommençait à chaque fois, me disant ne rien avoir à faire de moi sur l’instant, malgré son amour pour moi et ma souffrance)…
Et, chaque fois, elle m’a dit qu’elle réalisait combien je lui manquais, combien elle tenait à moi, combien elle m’aimait comme elle avait rarement aimé… Mais, elle sentait que nous nous étions trop fragilisé ; et pourtant elle voulait y croire…
Nous nous sommes alors retrouvés à chaque fois de plus en plus fort, sur ces deux dernières semaines (peu avant la rupture, en fait…)

Et, la dernière fois que nous étions encore vraiment ensemble, elle m’a serré si fort que je ne pouvais même plus la lâcher, tellement elle apparaissait heureuse dans mes bras, auprès de moi…

Le soir même, elle m’a esquivé, et au matin elle était absente.
Nous avons fait l’amour, puis elle a pris sa douche sans moi. Je me suis vexé et l’ai envoyé chié, excédé par ses perpétuels « retours ».
Elle est revenue en pleur, me disait qu’elle n’y arrive pas. Elle se voit faire, voit ce qu’elle me fait, et elle s’écoeure tellement, se déteste tellement qu’elle ne le supporte plus.
Elle veut alors que je parte, pour ne plus me faire souffrir.
Puis, elle rajoute que de toute façon elle se sent étouffé avec moi, qu’elle a l’impression de ne plus avoir sa vie (on ne se voyait que deux fois par semaine, et elle partait chaque fois en vacances sans moi, ce que je trouve un peu gros…)

Je suis tellement abasourdi que je deviens froid, méprisant son rejet et sa peine, lui disant qu’elle s’apitoie sur son sort et qu’elle gâche tout ce qu’il y a de fort entre-nous alors qu’elle avait juré ne jamais vouloir me quitter.
Je lui dis que si ses sentiments étaient vrais, elle ne ferait pas ça. Elle ne sait pas quoi répondre. Je lui dis alors que j’estime que cette histoire était une passade dont j’étais l’instrument jetable après avoir joué le rôle de placébo. Elle s’effondre en disant que je n’ai pas le droit de dire ça, et qu’elle se déteste.
Je pars.

Elle m’envoie un message pour me dire qu’elle est désolée, qu’elle ne pouvait pas faire autrement.
Quelques jours plus tard, je lui dis combien elle me manque au fond.
Elle répond que je lui manque aussi, qu’elle voudrait retrouver tous nos meilleurs moments.
Puis, silence radio.
Deux jours après, elle me dit qu’elle est désolé, qu’elle n’arrive pas à retrouver le chemin de nous deux…

Je finis par l’appeler, et elle me dit qu’il lui faut du temps, mais que nous sommes toujours ensemble.
Je ne comprends plus rien.
Je lui dit que je veux la voir, mais elle refuse. Je tâche de la convaincre et elle finit par céder.
J’arrive et elle se met à pleurer, me disant que je n’aurais jamais dû venir.
Je propose de partir mais elle m’invite à la rejoindre dans son lit.
Je reste sage et elle se blottit toute la nuit dans mes bras. Au matin, nous faisons merveilleusement l’amour. Elle me dit qu’elle m’aime, que j’ai bien fait d’insister.

Quelques heures plus tard, au bord des larmes, elle me dit qu’elle préférerait que je m’en aille à la fin de la journée.
Je demeure patient, compréhensif. Aimant…
Le reste de la journée se passe si bien qu’elle se blottit dans mes bras, me fait un superbe cadeau, et me propre finalement de rester.
Nous nous couchons, et elle refuse toute tendresse.
Je ne comprends plus rien, ne supporte plus rien.
Je craque. Elle me dit qu’elle ne comprends plus non plus. Je réponds qu’il vaudrait mieux qu’elle me demande de rester à la seule condition d’assumer.
Elle me prend dans ses bras, de toutes ses forces, les larmes aux yeux…
Puis, elle entre soudain dans une crise de spasmophilie, et me demande alors de partir sur le champ (il est alors 3 heures et 1/2 du matin, et je suis à 30 kilomètres de chez moi, absolument épuisé) !
Elle achève en sur ces derniers mots…
Je t’ai aimé, je ne sais pas si je t’aime encore. Pars maintenant. De suite. Je ne sais pas si nous seront encore ensemble.

Mais, deux jours après, elle essaye de me joindre, me demandant si nous sommes toujours ensemble.
Je réponds sèchement.
Elle me dit qu’elle voudrait trouver une solution, que je lui manque, que c’est vide sans moi…
Je propose qu’on se voit moins, ou qu’on prenne de la distance pour se ressaisir. Mais je lui assure que je tiens vraiment à elle, que c’est la femme de ma vie (j’ai revu entre-temps celle dont j’étais amoureux avant, n’éprouvant absolument plus rien pour elle, et j’ai réalisé alors à quel point je tenais à mon amour, celle avec qui je suis pourtant en train de me rendre fou)…
Elle m’a répondu qu’elle ne voulait plus me voir, alors. Quitte à me perdre.
Puis, au moment de raccrocher, elle a précisé que je lui manquais terriblement mais que c’était mieux ainsi. Terminant par un Je pense à toi…

Deux jours plus tard, j’ai envoyé un texto pour lui dire que je pense à elle. Elle m’a aussitôt proposé qu’on se voit, simplement.
Nous nous sommes retrouvé un après-midi (elle m’a d’abord embrassé sur la joue, puis m’a enlacé)…
Nous sommes allés sur la plage et elle n’a pas pu résister, m’enlaçant et m’embrassant plus que jamais (alors que c’est une fille très pudique) !
On s’est laissé et elle m’a envoyé plus tard un message pour me dire combien ça avait été bien.
Le lendemain, elle m’a proposé de venir chez moi.
On a passé une super soirée, puis on a fait l’amour longuement. Elle était si bien qu’elle m’a dit que c’était beau ce que nous partageons, pour finalement me dire, complètement transcendée…
Je t’aime !

Puis elle a extrêmement mal dormi (j’habite dans un quartier miteux très bruyant).
Elle s’est réveillé de mauvaise humeur, me disant que de toute façon ça finit toujours mal entre nous.
Je n’ai rien compris…
Je suis resté cool, on a fait l’amour pour adoucir les mœurs.
Elle m’a dit qu’elle était heureuse de m’avoir vu, mais pas d’être venu chez moi (elle a toujours éprouvé un rejet à l’idée de venir dans mon misérable home)…
Puis, je n’ai plus eu de nouvelle de la journée, même alors que j’envoyais des mots doux (silence parfaitement inhabituel chez elle).
Elle a fini par répondre, très distante.
Elle a pourtant continué de m’appeler chaque soir, les 3 jours durant, mais brièvement, et sans aucun entrain.
Je n’arrivais plus à suivre (surtout après la plage, et la nuit à me hurler Je t’aime !)

J’ai proposé alors de venir le lendemain.
Elle a acquiescé. J’ai demandé avec insistance si elle était sûre (par précaution, le sentant drôlement mal), et elle répondu : Bien sûr que oui, pourquoi ?

Je suis venu. Elle a refusé de m’enlacer. Nous avons passé une longue soirée distante. Au moment du couché, elle a filé directe au lit avec un Bonsoir. Je lui ai demandé si elle voulait que je reste, et elle a répondu qu’elle ne savait pas…
J’ai dit qu’il valait mieux que je parte et elle m’a demandé de la rejoindre.
Et elle a refusé toute tendresse.
J’ai pété les plombs (alors que j’étais sûr de notre amour).
Elle m’a dit qu’elle n’y croyait plus, même si elle m’aimait vraiment. Que, au fond, elle n’y avait jamais cru vraiment ; même si elle avait toujours dit le contraire (parce qu’elle avait voulu y croire – pour son propre salut !).
Je me suis effondré.

Elle m’a pris dans ses bras. Un moustique l’a dérangé, elle m’a lâché, a allumé la lumière (il était 2h30 du matin) l’a chassé durant un bon quart d’heure avant de l’avoir, puis s’est recouchée, me laissant contrit et abasourdi. Tout simplement…

Finalement, contrariée par mon état (mais infiniment moins sensible que toutes les autres fois, clairement), elle m’a proposé un message.
Elle a pris son temps. Je me suis ensuite occupée d’elle. Elle a fini par me réclamer.
Nous avons fait l’amour.
Puis, elle a passé le reste de la nuit en crise, à me repousser (elle m’avouera plus tard qu’elle ne supportait plus ma présence, se disant qu’il fallait à tout pris que je parte d’ici, définitivement…)

Au matin, elle m’a dit gentiment bonjour. Je l’ai enlacé. Nous avons fait l’amour. Elle était douce, caressante. C’était beau…
Nous avons pris la douche ensemble. Je lui ai préparé son déjeuné. Nous avons pris le temps de discuter de choses et d’autres, puis nous sommes partis en même temps.
On s’est embrassé, rapidement, nous souhaitant un bon après-midi.
Je ne devais plus la revoir.


Voilà comme s’est terminée mon histoire (était-ce la notre ?)
Elle a passé son temps à me fuir et me retenir, au point que je n’aurais jamais cru la voir partir un jour.
Et, quand elle décide de le faire vraiment, elle ne fait absolument plus mine de rien. Une fois qu’elle est revenue autant de fois que ELLE l’aura décidé…

Je n’ai plus eu de nouvelles durant des jours, alors que nous avions un WE de prévu, avec à la clé une invitation à un anniversaire (à préciser que j’ai une fille de 12 ans, qui n’a pas été plus prise en compte dans tout ça – et nous avons donc passé le WE à ne rien faire d’autre qu’attendre des nouvelles, sans être vraiment dupe pour autant…)
Je finis par la contacter, mais elle ne répondra jamais.
Je reçois finalement un texto, me disant qu’elle ne veut pas me voir, que c’est n’importe quoi entre nous, qu’elle n’est pas à la hauteur de mon amour, qu’elle n’en peut plus… me demandant pardon…
TOUJOURS LA MEME CHANSON !

Le lendemain, elle appelle, proposant qu’on se voit pour en parler, mais je l’envoie bouler, complètement désemparé.
Elle me dit qu’elle regrette, mais que même avec tout l’amour qu’elle a pour moi, elle n’est faite pour vivre avec personne, qu’elle n’en a pas la force, et qu’elle baisse les bras… tout simplement…
Elle me demande pourtant si j’entrevois une autre solution.
Je m’accroche soudain, désespéré (je ne me vois même pas basculer…)
Elle se braque, me dit que finalement c’est très bien comme ça. De toute façon il n’y a jamais rien eu de bon entre nous, c’était illusoire. Elle a toujours été comme ça, d’aussi loin qu’elle remonte. Elle le sait. Elle ne changera pas. Et de conclure que de toute façon c’est une délivrance pour elle, de ne plus avoir à supporter mes sollicitations, car je l’étouffé, je l’empêchais de vire sa vie.
Terrassé, je lui demande ce que tout cela signifie (car elle n’avait toujours pas dit que c’était fini, elle ne le disait jamais), lui jurant que c’est impossible de jeter comme ça tout ce qu’on a partagé alors qu’on éprouve un si grand amour l’un pour l’autre.
Elle répond sèchement que ce n’est pas incompatible. C’est comme ça, et elle fera avec. Après, ça n’est plus son problème, et elle ne veut surtout pas culpabiliser.
Elle finit par me prendre de haut, s’éclatant de rire nerveusement devant ma déconvenue pitoyable, me disant qu’elle renonce, puisque c’est ça que je veux entendre.
On se quitte dessus…

Le lendemain tâchant de me ressaisir et de reconnaître mes propres torts, je m’excuse et reconnais avoir été harcelant à force de me sentir rejeté, que je ne l’ai pas respectée à force…
Elle acquiesce, froidement, répondant que c’est dans la logique des choses, me disant qu’elle n’a pas besoin de mes excuses.
Je garde mon sang froid, lui disant que je respecte son désir de retrouver sa liberté. Et je lui dit que je ne voulais pas gâcher tous nos bons moments, car leur souvenir étaient trop précieux, qu’elle est important pour moi, que je pense toujours à elle…
Elle me répond que elle aussi…
Je finis par dire que je voudrais ne pas la perdre, que je souhaite, quand elle se sentira prête, la revoir, tout simplement… que nous nous retrouvions sur une plage, pour une balade, les yeux dans les yeux…
Elle me dit au revoir.

Je n’ai plus jamais eu de nouvelle.
Bonjour j'ai lu ton "roman" (j'aimerais bien que qq'un en fasse autant tiens) hélas mon intervention ne servira a rien,je voulais juste te dire que cette histoire m'a bcp touché,et que,même si je ne peux donner de faux espoirs ni présumer de l'avenir,tout n'est peut etre pas encore perdu.Hélas tu ne peux rien faire de plus,tu t'es suffisamment investi,la décision lui appartient,mais rien n'est encore compromis,peut etre qu'avec le temps..apres il n'est bien sur pas sain de se bercer d'illusion,venant moi moi de vivre une nouvelle déception apres avoir vécu un revirement de situation qui m'avait donné de l'espoir,j'en sais quelque chose.Je te souhaite beaucoup de courage pour la suite,qu'il y a une fin heureuse ou pas..on aimerait tous ne pas avoir à fréquenter ce forum arfff

bises.
#240374
hum...un sacré Roman...

La première lecture me laisse à penser qu'elle ne sait pas ce qu'elle veut, qu'elle est sans doute tirailler sur de multiples sentiments et l'humble internaute anonyme que je suis, serait tenté de dire que quoi qu'il se passe, elle a besoin de se trouver elle et donc de temps... tu sais, le fameux SR dont tout le monde parle sur ce forum ?


Me semble qu'il serait à appliquer ici, d'ailleurs tu ne m'as pas attendu pour commencer...

Ça fait combien de temps que tu n'as plus de contact avec elle ?



Je sais à quel point ça peut être dur...
Avatar du membre
BY Puppis
#240578
Je crois pouvoir imaginer dans quelle détresse tu te trouves, puisqu'à la rupture s'ajoute un comportement à priori incohérent et blessant...

Mais au fil des mots j'ai reconnu un schéma qui ne m'est pas étranger.

J'ai des scrupules évidents à m'essayer à un diagnostic psy sur la base d'un témoignage indirect, mais je pense que ça peut t'être d'une certaine aide de te renseigner sur les troubles de la personnalité borderline et sur ceux de la personnalité histrionique.

Je connais une personne (femme) diagnostiquée avec ces derniers, et les parallèles entre son passé et ton récit sont frappants.

Tu peux déjà consulter les liens suivants, histoire de voir si mes propos font sens pour toi:

http://fr.wikipedia.org/wiki/Trouble_de ... strionique
http://fr.wikipedia.org/wiki/Personnali ... borderline


Le fait est que dans ce type de relation, tu ne peux effectivement rien voir venir, puisque tu ne connais pas les règles du jeu. Une bonne partie des éléments se règlent dans des coulisses auxquelles tu n'a pas accès, et toi, partant du principe que la scène se déroule entièrement devant tes yeux, te retrouve plus perdu encore que celle qui te fait face.

Bref, je te laisse déjà te faire une opinion à ce sujet.

En ce qui concerne le reste, la part "classique" de la rupture, je ne saurai trop te conseiller à mon tour un SRRadicalisé le temps de retrouver tes marques et de retomber sur tes pattes...
Je crois que c'est tout ce qui doit compter pour l'instant.
BY Parcyfall
#242197
mademois'hell a écrit :
Bonjour j'ai lu ton "roman" (j'aimerais bien que qq'un en fasse autant tiens) hélas mon intervention ne servira a rien,je voulais juste te dire que cette histoire m'a bcp touché,et que,même si je ne peux donner de faux espoirs ni présumer de l'avenir,tout n'est peut etre pas encore perdu.Hélas tu ne peux rien faire de plus,tu t'es suffisamment investi,la décision lui appartient,mais rien n'est encore compromis,peut etre qu'avec le temps..apres il n'est bien sur pas sain de se bercer d'illusion,venant moi moi de vivre une nouvelle déception apres avoir vécu un revirement de situation qui m'avait donné de l'espoir,j'en sais quelque chose.Je te souhaite beaucoup de courage pour la suite,qu'il y a une fin heureuse ou pas..on aimerait tous ne pas avoir à fréquenter ce forum arfff

bises.

Merci. Et merci pour le petit commentaire sur mon texte... :)


Non, c'était foutu. Pourri... :D

Je réalise que si la relation est merdique (malgré tout ce qu'on peut éprouver, malgré tout ce qu'on peut se promettre), si la relation n'évolue pas, si l'autre (ou les deux) ne fait aucun effort pour ça, c'est pourri. Point.

Quand à se retrouver... Encore faut-il spontanément avoir ce désir mutuel (irrépressible même). Ce n'était pas le cas. J'étais seul. Et, au fond, j'étais seul dans cette relation...

Ce n'étais pas de l'amour, c'était du trip consommation. Consommable, et jetable...

CQFD
#242198
ViceVersa a écrit :hum...un sacré Roman...

La première lecture me laisse à penser qu'elle ne sait pas ce qu'elle veut, qu'elle est sans doute tirailler sur de multiples sentiments et l'humble internaute anonyme que je suis, serait tenté de dire que quoi qu'il se passe, elle a besoin de se trouver elle et donc de temps... tu sais, le fameux SR dont tout le monde parle sur ce forum ?


Me semble qu'il serait à appliquer ici, d'ailleurs tu ne m'as pas attendu pour commencer...

Ça fait combien de temps que tu n'as plus de contact avec elle ?



Je sais à quel point ça peut être dur...

Tiraillée, oui. Opportuniste égoïste, c'est certain. Du temps ? Le temps qu'il lui fallait, c'était pour mieux se débarrasser de moi, sans que je puisse rien voir venir. Je l'ai revue. Tout était décidé d'avance, même ses sentiments. Elle éprouve encore des sentiments, encore du désir, encore des regrets à ne plus me voir, mais elle s'est décidée à ne plus jamais se laisser tenter, quoi qu'elle éprouve. Quoi que j'éprouve. Empathie zéro. Point.

Le pire, c'est de voir à quel point elle peut s'en foutre, après tout ça... (mon ex précédente, avec qui j'avais partagé une relation encore plus forte, devait partir parce qu'elle était mariée... mais son cœur n'était pas voilé, elle ne trichait pas ou du moins n'y arrivait pas... elle était encore touchante, encore tendre, affectée... devant tant de raison et de peine, je ne peux que m'incliner... Pas devant le mépris le plus sale que j'ai pu subir hier soir quand, avec ma dernière, nous avons terminé !)

Fin de la mascarade. Je ne joue plus. Juste envie de vomir.


Ce n'est même plus une question de SR. Il n'y a plus rien à dire.



(merci pour tes avis :) )
#242199
Puppis a écrit :Je crois pouvoir imaginer dans quelle détresse tu te trouves, puisqu'à la rupture s'ajoute un comportement à priori incohérent et blessant...

Mais au fil des mots j'ai reconnu un schéma qui ne m'est pas étranger.

J'ai des scrupules évidents à m'essayer à un diagnostic psy sur la base d'un témoignage indirect, mais je pense que ça peut t'être d'une certaine aide de te renseigner sur les troubles de la personnalité borderline et sur ceux de la personnalité histrionique.

Je connais une personne (femme) diagnostiquée avec ces derniers, et les parallèles entre son passé et ton récit sont frappants.

Tu peux déjà consulter les liens suivants, histoire de voir si mes propos font sens pour toi:

http://fr.wikipedia.org/wiki/Trouble_de ... strionique
http://fr.wikipedia.org/wiki/Personnali ... borderline


Le fait est que dans ce type de relation, tu ne peux effectivement rien voir venir, puisque tu ne connais pas les règles du jeu. Une bonne partie des éléments se règlent dans des coulisses auxquelles tu n'a pas accès, et toi, partant du principe que la scène se déroule entièrement devant tes yeux, te retrouve plus perdu encore que celle qui te fait face.

Bref, je te laisse déjà te faire une opinion à ce sujet.

En ce qui concerne le reste, la part "classique" de la rupture, je ne saurai trop te conseiller à mon tour un SRRadicalisé le temps de retrouver tes marques et de retomber sur tes pattes...
Je crois que c'est tout ce qui doit compter pour l'instant.

Merci pour ta sollicitude... :)


Un comportement incohérent et blessant, oui...

Et d'ailleurs, c'est à ce titre qu'elle m'a quitté, lasse de son incohérence, sous prétexte qu'elle me faisait souffrir (put*** de prétexte, puisque son départ me fait bien plus souffrir et que de le lui avoir dit n'a pas plus d'importance pour elle !)... Elle a décidé, décidé finalement de revenir sur tout ce qu'elle a dit, toutes ses promesses, ses sentiments... Elle a décidé que, quoi qu'elle éprouve, il était hors de question de revenir dessus !

La décision était prise. Froidement. Irrémédiablement. Binaire (ce sont ses mots...)


Borderline ? C'est fort possible. J'ai même lu un article au sujet du "syndrome d'ambivalence affective" (merci pour tes liens, d'ailleurs :) )

Mais, indépendamment de ses incohérences et de ses carences affectives patentes, elle ne sait pas aimer, prend et jette, mais surtout ne fait preuve absolument d'aucune empathie (pendant la relation comme pour la rupture, tout autant, évidemment !) Comme on est aimé, on est quitté...

Mais je pense aussi que c'est tout simplement une belle sal*** qui a pris son comptant, mené l'histoire jusqu'à SON saoul, avant de jeter le tout aussi vulgairement (on a terminé sur un je t'aime si magistral, en pleine partie d'extase, avant que je ne sois évacué sans ménagement ni avertissement avec les eaux usées...) C'est juste un put*** de monstre d'égoïsme !

Je me suis tellement investi. J'ai tellement cru en elle...

Quel infecte naïf j'ai été !


SR oblige, j'ai retrouvé mes marques.

Il y avait ce que j'ai compris. Il y avait elle. Je l'ai revue. Elle a rit. Intouchable. Elle n'en avait déjà plus rien à foutre. Littéralement. Je l'ai vomie. Elle a rit. Je n'ai plus rien retenu. Littéralement. Elle a pleuré. Ce mur froid dissimule une tétanie affective terrifiante. J'ai envie de vomir, maintenant.

Elle n'est plus là.


Maintenant, je suis marqué...
Modifié en dernier par Parcyfall le 17 juil. 2010, 10:53, modifié 3 fois.