Ici, trouvez des conseils et stratégies pour récupérer son ex : silence radio, règles, comportements à éviter. Partagez vos expériences, posez vos questions, et explorez les étapes pour surmonter les interdits et recréer des liens. Que vous débutiez ou cherchiez à comprendre, cet espace est là pour vous guider
BY Monolov
#230129
Bonjour, mais attention, cela va être long :D

Voilà, j'ai 30 ans, elle 29. Nous nous sommes rencontrés en seconde, au lycée. Elle avait 15 ans, moi 16.
J'étais un peu le rebelle cool (le ptit con quoi), et elle la gentille et jolie fille sage, douée, arrivée 7 ans auparavant de Madagascar. Amour adolescentes... :-Heart
Les années passent, le bac, des facs différentes (droit pour moi, lettres puis une école de communication pour elle) mais toujours dans la même ville. Indépendants, mais ensembles, toujours. :-Lov Tous nos amis sont communs. Nous avons nos passés (une enfance pas mal malheureuse pour moi, Mada et une mère très difficile pour elle), et nous sommes très jeunes: quelques crises, mais toujours rapidement effacées par notre évidence... Elle réalise un documentaire à Madagascar, je suis fier d'elle. J'ai eu des épisodes de mal-être, dus à mon passé, et un réflexe picole qui parfois s'est installé (Ah les fêtes de fac laissent des séquelles), elle est parfois égoïste, directive, ou lunatique, mais nous nous aimons, pour nos défauts aussi. :)

25 ans: Le travail pour moi, même ville, très dur pour elle de trouver un job. Nous sommes toujours chez nos parents. Elle trouve finalement un job... à 500km. Malgré la douleur de la séparation, je la laisse partir: ce n'est que pour 6 mois.
Nous avons toujours formé une équipe: elle était toujours celle qui nous faisait découvrir de nouvelles personnes, des activités; j'assurais la rigolade en bande. Elle était rêveuse et créatrice, j'était attaché à la culture, à l'actualité et au concret. Nous nous enrichissions.

6 mois plus tard première grosse déflagration de notre couple :evil: : parti en voiture pour la déménager (enfin!), elle m'apprend avec légèreté qu'en fait elle est prolongée 6 mois de plus. Effaré et muselé par la déception, je rentre seul. J'apprendrai en rentrant qu'en fait elle en était presque sûre depuis un moment. La première fois où je la découvre très très égoïste.
S'en suive pour moi 5 mois de craquage: ne comprenant pas son attitude, je la zappe totalement, prends un appart seul de 20m² au lieu de l'attendre, puis craque en l'appelant en larmes, qui se décuplent quand j'apprends qu'elle se tape un mec :cry: . Elle se sent coupable: elle rentre à la fin de son contrat (de toutes façons plus de boulot là-bas), et nous reprenons notre vie...
Nous avons toujours les mêmes amis, les mêmes rencontres, les mêmes plaisirs (ah oui: j'en profite ici pour dire qu'entre nous, niveau gaudriole, cela a toujours été magique, réellement)

Cela se passe bien. Puis elle commence à sombrer. C'est sa première crise dépressive: elle ne fait rien. Moi qui l'est toujours connue pétillante, ambitieuse, douce et fière, je ne sais que faire. Elle reste au pieu dans notre minuscule studio, caressant son énorme chat pisseur pris quand elle était là-bas. Nous nous aimons, mais elle me charme de moins en moins.

Au cours d'un séminaire à Paris d'une semaine, connerie: je recontacte une fille de ma fac, avec laquelle il y avait eu grosse étincelle, mais on s'était interdit de quoi que ce soit, parce qu'en couples. Nous sommes seuls, à Paris, une semaine en été. Je m'enfuis de moi-même pendant une semaine, passée globalement au lit, et sur les quais de seine.

Je rentre: elle est affalée sur le canap, sans apprêts, mais quand elle me sourit, je sais que c'est évident. Je l'aime. J'ai carrément déconné. Je ne lui dis rien. Je ne recontacterai jamais cette aventure (agir comme un pourri me garantissais de clore définitivement cet épisode) Avançons.

Elle reste amorphe. Elle repart chez ses parents: de toutes façons, dans notre 20m², c'est invivable. Mais nous sommes toujours ensemble. J'y resterai encore 2 ans, avec de nombreuses péripéties professionnelles. Et pas mal de nuits de désarroi soignées au whisky. De son coté elle bosse au mc do, puis dans un quotidien régional, dévelloppe des projets audiovisuels... Elle renait. Un peu.
Eté 2008: elle veut absolument qu'on emménage correctement à la rentrée...
Novembre 2008: Notre appart. Beau grand, lumineux. Tout va bien pendant 6 mois. Nous l'avons pris en étant ts les deux au chomage, mais financièrement ça colle (enfin le croyais-je), et ça collera si on se bouge un peu le cul.
Elle s'effondre à nouveau. N'arrivant plus à communiquer avec elle (j'ai tout tenté: la laisser se prendre en main, crier, dormir séparément), je finis par faire un truc mal: je fouille son sac. Bien m'en à pris: un tas ahurissant de recommandés. Des dettes partout, des échéances de son prèt étudiant non-payées depuis longtemps, des amendes, son assurance bagnole non réglée... Jusqu'à novembre 2009, elle trichera pour sa part de loyer, me mentant même devant l'évidence, empruntant à des amis, à des banques... Pour moi c'est de plus en plus difficile, je ne cache même plus certaines nuits alcoolisées. :-Bam Et en mai 2009, le pire cauchemar, en plein désastre: elle tombe enceinte. Avortement obligatoire, longuement raisonné. Drame absolu et total pour nous deux. J'assure (sans prétention), l'accompagne, la soutiens, réserve mes propres pleurs pour moi tout seul...
En novembre dernier, la goutte d'eau: elle avait retrouvé un petit job, elle se prepare avec moi le matin... En rentrant de façon imprévue le midi: elle est au lit, en pleurs... Je suis doux, mais lui demande de partir...

Je fais une pause ici, le temps de vous laisser lire... :arrow:
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BY admin
#1343962

Salut Monolov!

C’est Antoine Peytavin, fondateur de jerecuperemonex.com, le premier site sur la rupture amoureuse selon The Times.
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#230141
Ton histoire me fait rêver 15 ans ensemble c'est tellement rare de nos jours. J'aurais juste une question : pourquoi n'a t-elle pas consulté un psychologue ou autre ? Parce que je l'impression qu'elle fait moitié une dépression =/
BY Monolov
#230175
Elle part donc. Je veux allez jusqu'au bout: la faire déménager ses affaires à elle, ne plus donner de nouvelles, qu'elle soit surveillée 24/24 par ses parents car j'ai peur pour elle. De mon coté je suis effondré. Le boulot c'est une cata, je ne trouve le sommeil qu'après 5 verres de sky, me met sur adopte un mec pour me divertir, et les filles rencontrées ne me font paraitre que plus violente son absence... Au bout de 10mn elle me paraissent fades et sans intéret. :|
Je suis mal, je m'enferme. D'ailleurs, je l'ai toujours fait: quand ça va mal, je ne dis rien aux gens, souris en soirée, jusqu'à ce que j'éclate et disparaisse pour plusieurs semaines.
Pendant ce temps, on reste en contact, fréquent. Elle dit m'aimer, comme une folle. On passe des nuits ensemble. C'est moi qui alerte ses copines quand elle m'avoue rester dans sa caisse, sur le parking de son taf, au lieu d'aller bosser... :roll: Elles s'occupent d'elle.

Février 2010: elle semble aller mieux. On se revoit plus souvent, bien que cela soit difficile. Je n'ai pas confiance en elle. Nous passons de bons moments, et de moins bon. Mais cela semble aller dans le bon sens. Je l'aime du fond du coeur. Elle est très lunatique, explose parfois en colères noires contre moi. Me dit qu'elle a bu un verre avec un mec, ce qui me tord le bide. :x

Avril : explosion. Je me doute de quelque chose... Le week-end du 1er avril où l'on doit se voir, elle annule en larmes, me dit de la laisser tranquille. On se voit le mercredi au pied de son taf, ça lui fait plaisir, mais refuse que l'on s'embrasse... On passe la nuit ensemble 2 fois (intenses) dans la semaine. Les w-e suivants elle est indisponible. Le 15 elle finit par me le dire...
Au cours de la dernière semaine de mars, elle a passé 3 nuits avec un mec de son nouveau taf, juste des attouchements; il a finit par la congédier, "trop instable pour lui". ça l'a mis dans tous ses états, elle a débarqué en larmes hystériques chez nos meilleurs amis, et est partie pour le w-e chez une collègue à La Rochelle. Là elle a rencontré un autre mec, avec lequel elle a couché le 1er soir. Et a donc recouché avec moi le LENDEMAIN (sans protection...). Et depuis elle y va tous les week-end.
Elle m'a dit, le quinze avril, en larmes, vouloir qu'on soit officiellement "séparés".

Je suis comme un fou depuis. J'ai commis presque tous les "interdits" :-Bam . Pleurer dans ses bras, l'appeler jusqu'à ce qu'elle décroche, lui dire que je l'aime, répondre en grand à tous ses messages, la rejoindre dans les endroits qu'elle fréquente, quand on est ensemble la suivre comme un clebs, en parler continuellement à nos amis (mais ça c'est positif ils me disent: au moins je parle)... Perdu 7 kilos en 2 mois.
Ah oui, elle m'en envoie des messages... Sur ces deux mois, parfois des très tendres. Je l'ai prié de me dire si entre nous, c'était définitif, qu'elle ne m'aimait plus: "je ne sais pas, je ne peux pas te dire ça"... Ses discours sont apparemment contradictoires avec chacun de nos amis (qu'elle néglige d'ailleurs). Elle est purement égocentrique, très lunatique et gamine, sors ts les soirs jusqu'à pas d'heure en travaillant le lendemain... Méconnaissable.

Vous comprendrez ma difficulté à appliquer la "méthode": ts nos amis sont communs, notre histoire est commune, je vis dans l'appart que nous avons choisi, meublé, et décoré. Nous avons encore des pb financiers à régler. Mais si je souffre de son comportement affectif, je suis fier d'elle, car elle assume son boulot, prends enfin un appart à elle, fait face à ses conneries avec le pognon... même si pas mal d'éléments me disent qu'elle rêve sur bcp de points...
Elle m'a dit qu'au moins jusqu'en septembre, elle devait s'assumer... J'ai peur qu'elle m'oublie, qu'elle oublie ce que l'on a toujours voulu être l'un pour l'autre. :cry:
J'ai arrêté définitivement la picole, repris un peu de poids, sors le plus souvent possible, mais c'est très très dur....

Merci de m'avoir lu. Mon gros pavé... :oops:

J'édite parce que je ne veux pas me donner le beau rôle: je l'ai fait souffrir, par mon instabilité, mes colères, mon mal-être et mes conneries d'alcoolique. Elle m'a aidé, soutenu et supporté de nombreuse fois. Au cours de ces 15 ans, de nombreuses fois j'aurais mérité de la perdre. Mais je pense que ça vaut le coup aujourd'hui, parce que nous n'avons pas réussi encore à construire ensemble, alors que nous en sommes capables, et que ça peut être très bien. On s'est infligé le pire, pourquoi ne pas s'offrir le meilleur?
Modifié en dernier par Monolov le 02 juin 2010, 23:32, modifié 1 fois.
BY Monolov
#230176
Mandyline2EF a écrit :Ton histoire me fait rêver 15 ans ensemble c'est tellement rare de nos jours. J'aurais juste une question : pourquoi n'a t-elle pas consulté un psychologue ou autre ? Parce que je l'impression qu'elle fait moitié une dépression =/
Elle voit quelqu'un depuis 6 mois, mais c'est un service gratuit (elle n'a pas une thune) une 1/2h par semaine, et prends des antidépresseurs aussi.

Je complèterai mon pavé en disant que quand elle me parle de ce mec (je sais, pas bien :oops: ) elle le déprécie, en fait une histoire anodine, sans sentiments. Elle me cache quand elle va le rejoindre...
BY tarto6tron
#230242
Je te réponds, parce que ton histoire m'a fait penser à la mienne. Nous sommes rencontrés quand j'avais 16 ans et elle 14. C'était la sœur de mon meilleur copain de l'époque. Nous sommes restés 18 ans ensemble. Quasiment toujours l'un avec l'autre. Sur les 18 ans, il ne doit pas y avoir plus de 30 jours où nous ne nous sommes pas vus. On a grandi ensemble, on a passé plus de la moitié de notre vie ensemble. Au départ, on était chacun l'un pour l'autre la personne la plus importante, la priorité absolue qui passait avant tout le reste.

Au début, j'étais celui qui ne pensait qu'à faire le con, elle était la fille modèle qui ravissait ses professeurs. J'ai fait droit, elle a fait philo (pas lettres, mais c'est pas loin). On est aussi très différents l'un de l'autre, moi la glace, elle le feu, et on se complétait à merveille. Au lit, pareil, c'était juste fantastique.
Mais, pareil que vous, notre amour a souffert du quotidien. Même si elle a fait plein de choses dont je suis fier pour elle, il y a quand même eu la routine, la déception de ses échecs à répétition, les négligences de soi, le manque d'attention, etc. Donc le désir a pu s'émousser de mon côté. Pareil pour moi, je n'ai pas su entretenir la flamme. Loin de là. On peut même dire que je lui en ai fait sacrément baver, par mon caractère et mes réactions.
Comme dans votre histoire, elle a cherché à se consoler dans les bras d'autres hommes. Et moi, ce n'était pas l'alcool mais le jeu vidéo (un paradis artificiel comme un autre). Et la goutte qui a fait déborder le vase, comme pour vous, ce sont des problèmes d'argent. En théorie, on est pas censé en manquer, vu qu'on gagne désormais bien notre vie. Mais, pourtant, on arrivait quand même à être débiteur à la banque d'un mois sur l'autre.
On est séparé aujourd'hui, mais même la séparation n'était pas claire. Elle avait un autre gars, mais on continuait de faire l'amour. C'était tellement bon que mon corps en frémit encore. Ça a duré plusieurs mois, le temps qu'on a continué de cohabiter ensemble et que je trouve un appartement indépendant. On a continué jusqu'au jour programmé pour la séparation. Le jour en question, sa formule a été "je ne peux pas dire que je ne t'aime pas".

Aujourd'hui, je ne l'ai pas récupérée. Et je ne sais si j'y arriverai à l'avenir. Et je sais de moins en moins si c'est ce que je veux.
Si je te réponds quand même, en espérant un peu t'aider, c'est pour partager les leçons que je tire de notre histoire.

Tout d'abord, je pense que notre séparation n'est pas forcément un mal. On a fonctionné de manière tellement fusionnelle pendant longtemps, que je la considérais comme une partie de moi. La séparation, ça a vraiment été une amputation. Ça m'aurait sûrement fait moins mal qu'on me découpe le bras avec une scie rouillée, sans anesthésie. Et, aujourd'hui, encore, je la ressens comme une partie de moi, comme les gens amputés ont parfois l'illusion de sensation du membre qu'on leur a enlevé.
Cette séparation est quelque part un bien, car elle force à grandir. Elle oblige à envisager la vie seul, sans la présence de l'autre qui était tout pour nous. On est donc obligé de faire un bon soudain de maturité qu'on aurait jamais pu faire autrement. C'est valable pour toi. Mais certainement aussi pour elle. Une phrase que me répétait souvent mon ex dans les mois de cohabitation avant la vraie séparation, c'est "je ne sais pas qui je suis". On s'était tellement définis l'un par rapport à l'autre, que ni l'un ni l'autre n'avait de claire conscience de ce qui était "je" et "tu". Il n'y avait qu'un "nous" qui mangeait tout.
Notre histoire, ce n'était pas seulement une histoire d'amour. On a grandi ensemble. Je suis aujourd'hui ce que je suis en partie grâce à elle. A ce stade, elle y a contribué pratiquement autant que mes parents. Comme mes parents m'ont accompagné jusqu'à l'âge adolescent, elle m'a permis de devenir ensuite un homme.
Mais, comme vient un temps où on se sépare de ses parents pour avancer dans la vie, vient un temps où il faut sortir de ce mode de relation fusionnel qui écrabouille notre personnalité propre. Après, pas facile de le faire de manière sage et sans blesser qui que ce soit. L'esprit est fort mais la chair est faible. Dans la période récente, je pense que vous avez été tous deux dans la phase où vous pensiez que l'autre était le problème (d'où la tentation d'aller voir ailleurs). Alors que c'est la relation qui est à changer. Et que cette relation ne peut évoluer que lorsque les deux sont prêts. Ce qui est peut être ton cas, aujourd'hui. Mais sûrement pas le sien, encore, à ce que tu en dis.

Aujourd'hui, comme je disais, je ne sais pas si on sera un jour de nouveau ensemble ou pas. C'est évident qu'elle a aura toujours une place particulière, malgré les crasses qu'on a pu se faire sur la fin.
Par contre, je me rends compte d'une chose, avec le recul, c'est la chance qu'on a eu d'avoir des enfants ensemble. Je ne suis pas nostalgique du passé. En tout et pour tout, je n'ai gardé qu'une photographie d'elle, rangée, que je ne regarde jamais. Mais, voir grandir nos enfants, c'est un bonheur immense, parce que ce sont des marques vivantes de ce qu'on s'est aimé autrefois, par le fait qu'ils tiennent de leurs deux parents.
Pourtant, ça n'avait rien d'évident. Notre première fille a été conçue par accident, quand j'avais 20 ans et elle 18. J'étais étudiant en 3ème année de fac, elle en 1ère. On avait pas une thune. Mais on l'a gardée - malgré la pression sociale qui nous considérait comme des irresponsables. On n'avait rien : ni voiture, ni téléphone, ni télévision. On mangeait chichement. Mais ce sont des souvenirs inoubliables. Après, on a eu une seconde fille, parce qu'on ne voulait pas non plus attendre 10 ans pour le second enfant. Mais on était guère plus riche (je débutais dans la vie active, elle finissait ses études). On a donc vécu un temps à 4 dans un appartement de 45 m² du centre de Lyon. C'était dur, aussi peu d'espace suscitait son lot de crises. Forcément. Mais, avec le recul, c'était plus enthousiasmant que la vie sur la fin, avec nos situations installées et la vie dans une maison où chacun de nos 4 enfants (hé oui!) a pu avoir sa chambre à lui.

Je te souhaite bon courage. Je ne connais pas la solution. Mais je suis dans une situation comparable, alors je compatis. Mais, que tu la récupères ou pas, apprécie la chance d'avoir vécu une histoire exceptionnelle (malgré, ou plutôt grâce à, ses galères), que beaucoup aimeraient avoir vécue.
BY Monolov
#230395
Merci de ton soutien.
Effectivement, nos histoires sont proches...

Sauf que nous n'avons pas d'enfants, que nous n'avons pas encore connu une vie "confortable". Ce qui pourrait nous séparer, puisque il n'y a pas eu d'"accomplissement" de notre relation. Je préfère penser que justement, il nous restera un goût d'inachevé, on a chuté sur la troisième haie, alors que qu'il nous en restait plein à franchir. Disons que l'on se soigne chacun de son coté avant de de continuer la course. ;)

Je mise sur le discours des amis (elle fait n'importe quoi, ça ne lui ressemble pas...), sur le fait que ce mec ne continuera pas longtemps avec elle (leur histoire est trop noyautée de l'intérieur, il ne partira jamais de sa ville, à 2h, lui-même est dans un sale état émotionnel dit sa meilleure amie, et j'ai déjà choppé des échanges facebook (alors que je l'ai supprimée) ou elle se pose déjà des questions...), elle est sous traitement psy pour l'instant... Bref, cela ne me regarde pas: nous sommes séparés. Pour l'instant. Elle me recontactera un jour prochain (son dernier message date de 4 jours... :roll: ).

Je te suis et approuve ce que tu dis, en admirant la clarté que tes mots mettent sur la situation: le nous qui mange tout, la sensation d'amputation, la comparaison avec les parents, le fait de grandir... Merci, ça m'aide beaucoup :)

4 jours de SR, donc. Et ça va plutôt bien. La boule au ventre m'a quitté. 3h de sport aujourd'hui, vélo et plage demain, grosse soirée sans elle samedi, et... rdv demain soir avec une nénette :D
C'est la mère de mes futurs enfants que j'attends, c'est le père des siens que je veux lui faire retrouver... Mais pour l'instant, aucun des deux n'est dispo. Tant pis! Enjoy! Yeah! C'est l'été! :-Ban
Encore merci!!!
#230448
Ca me fait vraiment plaisir que tu as repris du poids, que tu sortes. Tu étais vraiment dans un sale état toi aussi, je te félicites d'avoir remonté la pente. Tu appliques plutôt bien la méthode je trouve.
BY Monolov
#230463
Oh, tous les moments ne sont pas faciles. La plage dont je reviens, nous y avons plein de souvenirs ensemble, et quand je revenais fourbu de mes grands tours de vélo, comme maintenant, elle me sautait systématiquement dessus (la sueur, tout ça... oui je sais c'est un peu dégueu :oops: ). Et là l'appartement est vide...
C'est ma grosse difficulté: tous les éléments de ma vie, les endroits où je vais, me renvoient à elle. C'est chaud d'avoir une boule dans la gorge parce qu'on pousse un caddie de supermarché, ou quand je reçois un mail de vieil ami pas vu depuis longtemps qui me demande de ses nouvelles, ou mon 1er anniversaire (dans 3 semaines) où elle ne sera pas avec moi... :?

Bref, j'essaie de penser à autre chose. A la fille avec qui j'ai rencart dans 1H30 (et qui me confirme pas, tiens), à la bonne copine qui veut me voir dans la soirée pour me raconter sa life (pour les filles de mon entourage, je suis sans ambiguïté du tout niveau potentielle séduction, alors je suis leur confident :D ), à la grosse soirée de demain (à laquelle elle s'était engagée à venir, mais elle sera à la Rochelle)... Je tiens mon SR. Un jour après l'autre.

Merci de tes encouragements! :)
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BY hematome
#230520
hé bé! c'est la preuve que l'amour rend aveugle. tu veux faire ta vie avec ça? Elle est complètement immature et incapable de se prendre en charge. t'es pas son père. ok tu l'aimes maos bon.... tu vas en chier toute ta vie avec elle à moins d'aimer jouer au papa/psy etc et la prendre en charge et prendre en charge ses conneries/mensonges et INFIDELITES (perso ça me choque). Ok elle est paumée mais elle ne fait rien pour changer et ne saisit pas les perches que tu lui tends.
Mon conseil du jour: essaie de rencontrer d'autres femmesr (pas sur adopte), juste amicalement ds un premier temps. ça te fera voir autre chose et relativiser/comparer.

Arrête de t'appitoyer sur ton sors. ok c'est dur la solitude, mais les endroits/souvenirs ne doivent pas être malheureux. ok tu y penses mais cela ne doit pas t'empêcher de rester maitre de ta vie. tu idealises là. Je sais j'ai fait pareil avec mon ex... les amis communs qui demandent des nouvelles. Tout les souvenirs qu'on a dans le quartier, les fêtes, les soirées, l'éclate sexuelle aussi (sans mentir c'etait génialissime) et maintenant ben je me dis que j'ai fait le choix de passer à autre chose. on a on a vecu plein de choses dans ce quartier etc. mais et aprés? etre avec un mec qui ne fait rien de sa vie, qui vit comme un parasite, ment et trompe. super comme avenir... dis toi que tu as des amis, de la famille. ok c dur la solitude mais tu apprécieras encore plus la prochaine. tu as eu peu d'histoires donc tu idealises mais qd tu aimeras de nouveau qq1 alors tu relativiseras tout cela ;)
BY Lelia
#230538
Habituellement je suis du genre à penser tout ce que vient de dire hematome. Pourtant, dans ton cas, je ne suis pas d'accord. Comme pour l'expliquer je suis obligée de raconter des choses très personnelles et qui restent difficiles pour moi, j'essaie de t'envoyer un Message Personnel avant la fin du WE.
#230588
Je me retrouve un peu dans ce que tu dis Monolov. Chaque chose et chaque endroit me font penser à lui. Pas plus longtemps que tout à l'heure il devait y avoir une fête où il serait j'y suis venu il était pas. En plus c'est à cet endroit qu'on s'est donnée rendez-vous la première fois...

Personnellement j'ai dû mal à tenir (j'ai l'impression que ma vie s'est arrêtée).


Je suis pas trop d'accord avec hematome. " ok c'est dur la solitude, mais les endroits/souvenirs ne doivent pas être malheureux. ok tu y penses mais cela ne doit pas t'empêcher de rester maitre de ta vie. tu idealises là."
Je vois pas en quoi il idéalise ? C'est vrai qu'on devrait être heureux lorsqu'on repense aux souvenirs et aux endroits mais étant donné que ces deux choses te rappelle que tu n'est plus avec la personne que t'aimais ça fait plus de mal que de bien.
BY Monolov
#230603
Ouch, ça commence à déchaîner les passions... :lol:

Pour répondre à Hématome, je ne m'apitoie pas sur mon sort: j'ai fait des tas d'erreurs, considérées des tas de choses comme acquises, et surtout, comme soulignait tarto6tron, nous nous sommes refusés à une relation d'adultes. Je ne m'accuse pas de tous les torts: il n'y en a aucun. C'est notre histoire, et honnêtement, la situation d'aujourd'hui, nous y avons tous les deux contribué. Nous avons mal bifurqué... :?
Je ne suis pas malheureux des endroits ou de de nos souvenirs. Cette boule dans la gorge qui me vient alors, c'est de ne pas avoir su les apprécier à leur juste valeur, et le poids de l'attente avant qu'ils retrouvent un sens.

Je suis entouré de nénettes. Pour la plupart NOS amies (et oui...) qui ne me disent pas de renoncer, mais de vivre, et d'attendre. Et qui m'encouragent pour la "drague" (je suis complètement nul, et j'ai encore l'impression de faire un truc mal...). Sacralisation du sexe, tout ça... :oops: Mais jme soigne ;)
Oui elle est immature, oui elle a un problème avec la sincérité, oui son réflexe "jme jette dans le lit de quelqu'un et y crois à bloc, quand ça va mal" est une constante (enfin, 3 fois en 15 ans). Mais elle est ce que j'ai fait d'elle aussi. Mais elle m'a réclamé elle-même ce temps de maturation et de réflexion (septembre...). Mais moi-même je crois en avoir besoin. ;)

Mon problème est dans ce que je subis aujourd'hui: j'assume ses conneries avec le pognon dans l'appart, et avec le fisc; notre "répartition des rôles" dans notre "équipe", fait que je suis très démuni pour faire de nouvelles rencontres, découvrir de nouveaux univers. Et que moi, mes amis, nos amis, notre univers, me plaît: elle n'est pas venue aujourd'hui aux 30 ans d'une amie de 10 ans, auquel étaient tous nos amis de 15 ans... (j'ai mal à l'épaule à cause des tapes dans le dos... Et bon, mal au coeur, parce que 25 personnes, 7 enfants, 4 femmes enceintes... Quel temps perdu... :roll: ). Elle fuit, encore.

Bref, ce temps, du fond de ma certitude et de ma solitude, c'est un cadeau que je lui fais. Mais je n'oublies rien. Et le prochain contact ne viendra pas de moi. :twisted:
J'ai passé une excellente journée, une excellente soirée. Bon pas de rencontres (la nénette d'hier ne me plaisait finalement pas...). Un jour après l'autre, "Don't worry, be happy" comme dirait Bobby Mc Ferrin :D

Ps: orage énorme, là. Elle en avait peur. Elle se blottissait contre moi... Pendant 15 ans. Elle ne peut qu'y penser. Je sais qu'elle est seule ce soir.
BY Monolov
#230604
J'oublis l'essentiel: pourquoi je l'aime. Parce que c'est une personne douce, attentive, créative et qui aime les gens. Pleine d'humour, de fantaisie, calme et parfois fantasque. Parce que sa fragilité a toujours été son besoin de reconnaissance, son besoin d'être aimée. Que son principal défaut, c'est qu'elle est odieuse quand elle bosse sur un truc qui lui tient à coeur :D . Que son autre défaut est de préférer dire oui, et de trouver une solution après. Que c'est une amante exceptionnelle. Que son histoire me fascine. Parce qu'elle a assumé que des gens, et moi, lui fassent du mal. Parce que ses mains, sa nuque, ses lèvres.

Plein de choses qui manque à plein de gens, et, pour certaines, à moi en particulier.
BY Monolov
#230911
Oula, journée dure là...
Réponse négative pour un job, elle semble complètement à bloc avec sa nouvelle vie (putain de facebook: même supprimée, je vois ses commentaires), et une amie commune lui a demandé d'arrêter de m'envoyer des messages vendredi dernier... :?
Bon ce n'est que de l'apparence et du on-dit.
Bon, on respire, et on va faire un tour en vélo.