- 13 sept. 2008, 15:09
#19014
Bonjour à toutes et tous,
Le titre de mon post va en décevoir plus d'un(e) mais je souhaite néanmoins vous faire part de mon expérience, en vous racontant mon histoire. J'aurais tellement voulu vous raconter une jolie fin pour vous donner de l'espoir mais n'oubliez surtout pas que chaque cas est différent, chaque ex surtout, et donc, si le mien s'est soldé par une telle issue, cela ne signifie pas que vous devez désespérer.
Je voulais prendre le clavier depuis près de deux mois, quand j'ai découvert ce site, mais par superstition, j'ai préféré attendre la suite des événements pour avoir le plaisir de vous relater un happy end. Aujourd'hui, j'écris quand même pour vous qui aurez la patience de me lire, et pour moi, pour terminer mon deuil.
Mon histoire d'amour a commencé au mois de mars et s'est achévée à la mi-juillet. Ce fut court mais très intense, très beau, et suffisamment long pour que naissent les sentiments. La rupture ? L'aveu de son infidélité chronique (il n'est pas passé à l'acte lorsque nous étions ensemble mais j'ai senti qu'il allait le faire. Intuition féminine...), mais aussi de son malaise par rapport à mon côté envahissant et collant. J'ai trouvé ici tellement d'aide lorsque j'ai lu tous les posts consacrés à la dépendance affective. Mon portrait craché !!! J'ai pris conscience que je lui faisais porter un fardeau beaucoup trop lourd, celui de combler mon vide né dès l'enfance. Découverte essentielle pour moi et source de guérison annonçant des jours heureux parce que je sais que je ne retomberai plus jamais dans cette demande excessive qui étouffe l'autre.
Le silence radio ? Durant les quinze jours suivant la rupture, il m'a abreuvé de coups de fil et de messages auxquels je finissais par répondre, le voyant si triste. Il m'a finalement dit « je t'aime ». Il est également venu chez moi deux fois à l'improviste (dont une où je lui ai cédé, interdit !!) Puis, ne sachant pas si cela signifait qu'il voulait renouer, je lui ai envoyé un mail – interdit, mais grâce au forum, j'ai compris qu'il fallait parfois s'écarter de la méthode pour écouter son coeur. Je lui ai posé clairement la question : souhaites-tu renouer avec moi ? et si oui, voici comment moi, j'envisage la prochaine et nouvelle relation avec toi. Il me répond qu'il n'est pas en mesure de s'engager, ni d'être fiable pour le moment et qu'il y verra plus clair à la rentrée.
Mois d'août très difficile pour moi car bien décidée à tenir le SR coûte que coûte, pour moi essentiellement, faire mon deuil et me reconstruire. Des torrents de larmes, des milliers de questions, de suppostions, d'interprétations, de scénarios de retrouvailles idylliques. Mois durant lequel les coups de fil ou messages étaient à son iniative et je ne faisais qu'y répondre (plus ou moins longtemps après). Le dernier silence, le plus long, a duré 11 jours. Je me suis donc éloignée de la méthode JRME au vu des circonstances particulières :
Il a sonné chez moi mardi, à l'improviste. Il a eu énormément de mal à me parler de sa situation actuelle et à m'avouer qu'il n'avait toujours pas trouvé de travail ni de logement. Je vous passe les détails. Je finis par lui proposer de dormir chez moi quelques nuits (sur le canapé), histoire de l'aider, mais qu'après, je ne souhaitais plus jamais se revoir, ni avoir aucun contact, et ce, uniquement pour me préserver et permettre de finir mon deuil. J'étais sur la bonne voie dans la mesure où la veille au soir, j'étais arrivée à la phase renoncement. (Comme quoi, nombre d'expériences relatées ici le prouvent : les ex rappellent lorsqu'on s'y attend le moins, et qu'on a abdiqué et laché prise). Je n'ai ensuite pas appliqué les conseils du site puisqu'il a tenu des propos totalement contradictoires et j'ai donc fini par lui demander si « nous en couple, c'était plus jamais ou peut-être ? » J'avais essentiellement besoin de clarté et de sincérité à ce stade pour soit tourner définitivement la page, soit garder espoir. Je l'ai remercié de son honnêteté lorsqu'il m'a répondu qu'il ne souhaitait en aucun cas me rendre malheureuse parce qu'il ne pourrait s'empêcher d'aller voir ailleurs, et que ce n'était pas spécifique à moi. J'ai réussi à rester maître de mes émotions et à empêcher mes larmes de couler. Je me suis efforcée de sourire, et de me raisonner en me disant : « voilà maintenant, la situation est claire, je sais qu'il ne fera plus partie de mon avenir. Je suis heureuse de connaître la vérité même si triste de le perdre ». Il a ensuite passé tout le reste de la soirée à me dire que je lui manquais déjà, qu'il voulait à tout prix me garder, et à me répéter de nombreuses fois « je t'aime » tout en étant très tendre. Moi, je lui ai expliqué qu'il m'a perdue pour toujours et supplié de ne plus jamais me contacter ni chercher à me voir.
Il est parti de chez moi il y a quelques heures. Je lui ai envoyé un ultime texto : « MERCI POUR TOUT, y compris la souffrance. Grâce à elle, à toi, à notre histoire et à notre rupture, j'ai grandi et vais pouvoir me recontruire ».
A vous tous, je dirais en conclusion, que le silence radio est fait uniquement pour soi-même, pour se reconstruire, (re)trouver l'estime de soi, l'amour de soi, la confiance en soi, confiance en la vie et en l'avenir qui nous apporteront tellement de bonheur, celui que nous méritons.
Avant de vous laisser en vous souhaitant plein de joies et de happy end à toutes et tous, je souhaite remercier Chouchou, Amso, Astartee, Odyssée, Pénélope, Sapias et tous les autres, dont les conseils si sages m'ont tant aidée pendant mon deuil et mon SR. J'ai trouvé ici tellement de réconfort au cours de cette période difficile, celui qui m'a manqué de la part de mes amis, si bienveillants mais dont les conseils me faisaient sombrer encore plus. Merci du fond du coeur à vous tous.
Le titre de mon post va en décevoir plus d'un(e) mais je souhaite néanmoins vous faire part de mon expérience, en vous racontant mon histoire. J'aurais tellement voulu vous raconter une jolie fin pour vous donner de l'espoir mais n'oubliez surtout pas que chaque cas est différent, chaque ex surtout, et donc, si le mien s'est soldé par une telle issue, cela ne signifie pas que vous devez désespérer.
Je voulais prendre le clavier depuis près de deux mois, quand j'ai découvert ce site, mais par superstition, j'ai préféré attendre la suite des événements pour avoir le plaisir de vous relater un happy end. Aujourd'hui, j'écris quand même pour vous qui aurez la patience de me lire, et pour moi, pour terminer mon deuil.
Mon histoire d'amour a commencé au mois de mars et s'est achévée à la mi-juillet. Ce fut court mais très intense, très beau, et suffisamment long pour que naissent les sentiments. La rupture ? L'aveu de son infidélité chronique (il n'est pas passé à l'acte lorsque nous étions ensemble mais j'ai senti qu'il allait le faire. Intuition féminine...), mais aussi de son malaise par rapport à mon côté envahissant et collant. J'ai trouvé ici tellement d'aide lorsque j'ai lu tous les posts consacrés à la dépendance affective. Mon portrait craché !!! J'ai pris conscience que je lui faisais porter un fardeau beaucoup trop lourd, celui de combler mon vide né dès l'enfance. Découverte essentielle pour moi et source de guérison annonçant des jours heureux parce que je sais que je ne retomberai plus jamais dans cette demande excessive qui étouffe l'autre.
Le silence radio ? Durant les quinze jours suivant la rupture, il m'a abreuvé de coups de fil et de messages auxquels je finissais par répondre, le voyant si triste. Il m'a finalement dit « je t'aime ». Il est également venu chez moi deux fois à l'improviste (dont une où je lui ai cédé, interdit !!) Puis, ne sachant pas si cela signifait qu'il voulait renouer, je lui ai envoyé un mail – interdit, mais grâce au forum, j'ai compris qu'il fallait parfois s'écarter de la méthode pour écouter son coeur. Je lui ai posé clairement la question : souhaites-tu renouer avec moi ? et si oui, voici comment moi, j'envisage la prochaine et nouvelle relation avec toi. Il me répond qu'il n'est pas en mesure de s'engager, ni d'être fiable pour le moment et qu'il y verra plus clair à la rentrée.
Mois d'août très difficile pour moi car bien décidée à tenir le SR coûte que coûte, pour moi essentiellement, faire mon deuil et me reconstruire. Des torrents de larmes, des milliers de questions, de suppostions, d'interprétations, de scénarios de retrouvailles idylliques. Mois durant lequel les coups de fil ou messages étaient à son iniative et je ne faisais qu'y répondre (plus ou moins longtemps après). Le dernier silence, le plus long, a duré 11 jours. Je me suis donc éloignée de la méthode JRME au vu des circonstances particulières :
Il a sonné chez moi mardi, à l'improviste. Il a eu énormément de mal à me parler de sa situation actuelle et à m'avouer qu'il n'avait toujours pas trouvé de travail ni de logement. Je vous passe les détails. Je finis par lui proposer de dormir chez moi quelques nuits (sur le canapé), histoire de l'aider, mais qu'après, je ne souhaitais plus jamais se revoir, ni avoir aucun contact, et ce, uniquement pour me préserver et permettre de finir mon deuil. J'étais sur la bonne voie dans la mesure où la veille au soir, j'étais arrivée à la phase renoncement. (Comme quoi, nombre d'expériences relatées ici le prouvent : les ex rappellent lorsqu'on s'y attend le moins, et qu'on a abdiqué et laché prise). Je n'ai ensuite pas appliqué les conseils du site puisqu'il a tenu des propos totalement contradictoires et j'ai donc fini par lui demander si « nous en couple, c'était plus jamais ou peut-être ? » J'avais essentiellement besoin de clarté et de sincérité à ce stade pour soit tourner définitivement la page, soit garder espoir. Je l'ai remercié de son honnêteté lorsqu'il m'a répondu qu'il ne souhaitait en aucun cas me rendre malheureuse parce qu'il ne pourrait s'empêcher d'aller voir ailleurs, et que ce n'était pas spécifique à moi. J'ai réussi à rester maître de mes émotions et à empêcher mes larmes de couler. Je me suis efforcée de sourire, et de me raisonner en me disant : « voilà maintenant, la situation est claire, je sais qu'il ne fera plus partie de mon avenir. Je suis heureuse de connaître la vérité même si triste de le perdre ». Il a ensuite passé tout le reste de la soirée à me dire que je lui manquais déjà, qu'il voulait à tout prix me garder, et à me répéter de nombreuses fois « je t'aime » tout en étant très tendre. Moi, je lui ai expliqué qu'il m'a perdue pour toujours et supplié de ne plus jamais me contacter ni chercher à me voir.
Il est parti de chez moi il y a quelques heures. Je lui ai envoyé un ultime texto : « MERCI POUR TOUT, y compris la souffrance. Grâce à elle, à toi, à notre histoire et à notre rupture, j'ai grandi et vais pouvoir me recontruire ».
A vous tous, je dirais en conclusion, que le silence radio est fait uniquement pour soi-même, pour se reconstruire, (re)trouver l'estime de soi, l'amour de soi, la confiance en soi, confiance en la vie et en l'avenir qui nous apporteront tellement de bonheur, celui que nous méritons.
Avant de vous laisser en vous souhaitant plein de joies et de happy end à toutes et tous, je souhaite remercier Chouchou, Amso, Astartee, Odyssée, Pénélope, Sapias et tous les autres, dont les conseils si sages m'ont tant aidée pendant mon deuil et mon SR. J'ai trouvé ici tellement de réconfort au cours de cette période difficile, celui qui m'a manqué de la part de mes amis, si bienveillants mais dont les conseils me faisaient sombrer encore plus. Merci du fond du coeur à vous tous.