lima38 a écrit :Il est introverti et timide, je suis extraverti et en général bien dans mes pompes et il a le culot de faire des choses que je ne pourrais pas faire, j'admire ça..
Je ne suis pas certain que ce soit de la timidité, puisqu'il ne connait pas non plus le trac, à priori.
Je pencherais plus vers un problème identique au mien: le manque de spontanéité. Le besoin de réfléchir avant de dire/faire quoi que ce soit. Je suis par exemple incapable de soutenir une conversation "normale" si celle-ci est tendue ou importante. Je ne suis pas capable de répondre du tac au tac comme ont la chance de pouvoir le faire les personnes extraverties. J'ai besoin de peser mes mots avant de les dire. Par contre, sur un sujet que je maitrise ou qui me passionne, comme lui la musique, là, c'est moi qui ne te laisserais pas en placer une, et je n'aurais aucune crainte de me lancer dans une conférence devant des milliers de personnes.
La deuxième fois, quand je lui ai parlé et qu'on a fait connaissance, son envie de connaissance, de voyager de découvrir des choses, son entrain à avoir envie de croquer la vie...
Je ne suis pas certain qu'on puisse voir ça comme une qualité. Je trouve qu'il s'agit surtout de naïveté. Presque de l'infantilisme. Tous les gosses rêvent de faire un jour le tour du monde et de dévorer la vie et le monde quand ils seront adultes. Mais quand on devient adulte, on comprend qu'en général, entre le rêve et la réalité, il y a un gouffre.
c'est un bon père mais avec mes enfants, ça a été compliqué des-fois, je ne sais pas quoi penser.
Oui, je trouve ça étrange aussi, depuis que tu m'en a parlé. Personnellement, s'il m'arrivait de rencontrer une next qui ait des enfants, ce serait une fierté pour moi d'arriver à créer un rapport le plus normal possible entre eux et moi, parce que ça ne doit pas être facile d'obtenir leur confiance dans ces conditions.
J'ai donc du mal à comprendre ce "blocage".
J'ai pensé aussi en for intérieur que comme ça il n'en voudrait plus, que si un jour on finissait ensemble, il n'attendrait pas de moi de le faire père, je ne voulais plus d'enfant.
Écoute, je sais que beaucoup d'hommes ont besoin de ce sentiment d'être géniteur. Personnellement, je ne l'ai jamais ressenti. Mon ex ne pouvait pas avoir d'enfants, et contrairement à elle, ça ne m'a jamais manqué le moins du monde.
Par contre, encore une fois, si je rencontrais une femme qui a déjà des enfants, je serais vachement fier qu'elle m'accorde sa confiance pour l'aider et la seconder dans la tâche de les élever. Parce que j'imagine que ça ne doit pas être évident non plus pour une femme d'accorder sa confiance à un homme sur ce genre de point, lorsque celui-ci n'est pas le géniteur.
Donc là aussi, je ne sais pas quoi répondre.
Je pense que tu peux changer ça....
Pour l'instant, honnêtement, je ne sais pas. J'imagine que ça vient surtout du fait que notre rupture n'est pas officialisée, et que je sais qu'elle n'est pas prêt de l'être. Je pense que lorsque le divorce sera prononcé, si un jour ça arrive, j'arriverais plus facilement à passer à autre chose, mais pour l'instant, même si j'ai réussi à atteindre le cap de ne surtout plus vouloir reconstruire quoi que ce soit avec elle, il y a toujours cette alliance à mon doigt qui maintient mon esprit dans une zone d'infime espoir.
Alors d'un côté, il y a toujours cet infime espoir qui me rattache à elle, mais de l'autre, il y a cette envie de m'émanciper. Et de continuer à avoir "le cul entre deux chaises" me meurtri, parce que je sais que plus ce sera long, plus je souffrirais au moment fatidique du divorce, parce que l'espoir continue de s'insinuer en moi tous les jours un peu plus, bien que je sois conscient que c'est complètement vain.