- 27 nov. 2013, 06:09
#793192
Bizarre journée je dirais.
J'espère que ce n'est que la fatigue. Il y a plusieurs types d'épuisement. Je ne saurais qualifier le mien en ce moment.
J'ai pris cette douche et j'ai tenté de faire cette sieste. Ce nu fut que de courte durée car sitôt endormi, le Telephone sonna et c'était pour le travail. J'avais demandé de la machinerie et elle était en direction du chantier.
J'y suis donc retourné :0(
J'ai appelé mademoiselle vers 18h et je lui ai dit que je pourrais passer lui porter des jeux vers 19h et récupérer les films pour les rammener.
Vers 19h20 j'arrive et elle est au téléphone dans la cuisine. Je suis accueilli par de nombreux bisous et câlins et je t'aimes. Ce sont les filles :0) au bout de 5 minutes je dis aurevoir aux filles et je pars. J'ai pas enlevé mon manteau ni mes bottes.
J'en avait pas envie :0(
Ce devait être la fatigue. En fait, mon cœur était avec Venus je crois.
Je sais pas... Sûrement la fatigue. Une fois au volant mon téléphone sonne et c'est elle. Elle me dit que je suis pas resté longtemps et je lui répond qu'elle était au Telephone, que les cahiers de devoirs étaient sur la table et que je savais qu'elle était fatiguée et moi aussi. Que je devais aller chercher un balais a neige...
Elle me répond qu'elle est dans la merde et que la plus grande des filles n'a pas de pantalons de neige pour demain. Il est a ce moment 19:30 et je lui dit que c'est pas un souci, je lui en trouve a l'instant.
A 20:30 j'arrive avec 2 pantalons (les 2 derniers de la ville sans exagérer) un plus grand et un plus petit péchés dans les 2 magasins ouverts qui en ont. Encore des câlins et des je t'aime.
Le plus court pantalon fait et l'affaire est réglée. Pas de soucis.
J'ai bordé la plus jeune et elle m'a offert une bouteille d'eau qu'elle cachait sous son oreillée. Je lui dit non merci, je vais prendre un café. Elle me demande si je vais prendre ce café avec maman les yeux remplis d'espoirs. Le cœur serré je n'ose lui répondre oui ni non. Elle répète sa question avec le même regard... Avec maman... Ou chez toi? Je répond la vérité avec mon cœur. " avec maman, j'ai pas de chez moi"
Erreur... Trop tard :0(
Elle répète trop fort t'as pas de chez-toi? Je dis chut chut chut....
Sa grande sœur arrive et demande pourquoi je dis chut chut chut.... Je répète chut chut chut chut... Lol c'était pas drôle... Vous croyez que la petite de 6 ans est trop jeune pour comprendre? Elle répond a sa sœur, comprenant que je désire le secret de mon erreur... " c'est un secret c'est très triste" ... Je savais plus ou me cacher j'étais triste et mal.
Je les ai bordées et embrassées puis je suis sorti de la chambre.
Je suis aller me faire ce café... Pendant ce temps mademoiselle est allé a la laveuse puis border les filles. Chicaner la plus jeune pour sa bouteille d'eau et la plus grande car elle avait laissé ses vêtements chez son père... Très désagréable.
J'aime pas la dispute. Je chicane pas. J'explique, je raisonne et seulement quand c'est nécessaire avec les enfants je hausse la voix. Rarement, brièvement et j'explique calmement ensuite.
J'aime cette femme mais je ne veux pas vivre ces scènes. Vraiment pas. Je sais pas comment l'expliquer. J'ai vécu ça quand j'étais jeune et ça m'horripile. Je suis capable d'endurer mais ça me manquait pas. J'ai revu une facette qui m'a rappellé de très mauvais souvenirs.
Si on reprenais, je devrais lui en parler. Pas devant les petites mais après. Si c'est trop fréquent et gentiment la raisonner et la sensibiliser. Si elle a vraiment changé, elle m'écoutera. Je l'espère car il y a des choses qui on fait en sorte que ça n'a pas marché et selon moi, l'une d'entre elles était que je ne m'affirmais uniquement pour des raisons de sécurité.
J'étais très compréhensif, mais je ne comprenais qu'elle. Pas moi. Je ne me faisais pas entendre donc pas comprendre. Ça devenait lourd. Elle se sentait étouffée car j'étais trop attentionné d'un côté et pas assez indépendant.
Quand quelqu'un semble se contredire, c'est pas que ses propos s'annulent. C'est qu'on a pas compris correctement les sentiments de l'autre. On interprète mal. On a le droit a ce moment là de dire a l'autre qu'on croit ne pas saisir et demander qu'est-ce qui cloche avec vous. Sans faire un drame, juste écouter.
Ma belle perdait souvent les pédales. Elle voulait tout gérer. Tout contrôler. Tout choisir. Une très forte personalité. Criarde, vulgaire. Bougonne. Égocentrique . En état de dépression. N'a pas vu de médecin depuis des années car pas de carte d'assurance maladie depuis que je la connais et c'est pourtant gratuit. Elle est paumée. Son crédit est foutu par des séries de malchances qui s'accumulent années après années. Elle m'a dit au bout de 3 ans qu'elle croyait être bipolaire. Qu'elle n'allait pas bien. Elle n'avait plus de désir de vivre, elle ne ressentait plus rien. Elle ne se levait plus et elle ne se couchait plus. Parfois elle ne se l'avait plus.
Elle fumait toujours. Elle ne boit pas.
Elle disais ce qu'elle pensait. Elle était extrêmement dépensière par moments économe quand on avait plus d'argent. On a survécu. Tout ce temps.
Tout ce temps je l'ai aimé. C'est pas son dégoût de la vie et de tout ce qui l'entoure qui va changer qui elle est.
De mon point de vue, je la vois comme un tout. On aime ou on aime pas. Quand on se laisse aimer sans retenue, on découvre un être a part entière. Je pouvais sourire quand elle s'énervait mais trop souvent j'avais la mine sombre. Malgré tout, j'avais 100% confiance que j'aimerais cet être comme elle était pour toute ma vie qu'elle a transformé a jamais. C'est a date le seul segment de ma vie où j'ai réellement vécu.
J'ai appris a vivre avec elle.
Vivre
J'ai aussi appris a habiter avec elle.
A respirer avec elle.
Aimer avec elle
Faire l'amour je savais déjà ;0)
Elle m'a aidé a travers ce périple a puiser au bout de mes ressources et survivre. Foncer. Toujours avoir ce que l'on désire.
Atteindre tout ses objectifs. Ne reculer devant rien. Improviser et réussir.
Là ou je divergeais, c'était que je réfléchissait aux répercussions.
J'étais plus prudent. Mais je l'ai toujours appuyée et encouragée.
Je l'ai toujours réconfortée. Toujours. J'étais toujours optimiste et averti. J'ai commis selon elle plusieurs erreurs de jugement.
Ma version est que j'étais très préoccupé par l'état de mes finances alors que le budget était déficitaire mois après mois.
C'était pour la plupart des investissements ces dépenses mais j'avais et j'ai toujours beaucoup de dettes depuis mon divorce.
Maintenant en ce moment, mes finances vont beaucoup mieux. Le budget permet de rembourser mais ça se bouscule pour être payé et je dois impérativement me libérer de ce fardeau.
Alors que j'avais abdiqué. Pour vrai. Ma vie s'est simplifiée. Tout était calme. Simple. Nô stress.
Je vivais réellement le moment présent et j'étais déterminé a refaire ma vie.
La vie est trop courte, est trop belle.
Elle m'aime je le sais. Elle a le dégoût de tout sauf ses filles et je suis pas ses filles. C'est son état dépressif j'espère qui broyait du noir. En fait, je le crois.
J'ai beau comprendre qu'elle a perdu tout désir et comprendre faire partie de tout ce qui est sa vie, au même titre que sa famille, elle veut changer de vie. J'ai déjà perdu un meilleur ami comme ça.
C'est triste.
J'ai rencontré une femme correcte.
Correcte c'est pas assez.
C'est pas assez car ça complique rapidement la vie. J'étais pas capable d'être avec une autre. Impossible.
J'étais en train de me convaincre du contraire. J'allais la présenter a mes enfants mais en même temps je voulais pas. Je l'ai affichée partout et elle voulait être avec moi de plus en plus.
J'étouffais après 3 semaines. Pas capable. Trop de stress.
A ce moment m'a fiancée insiste et réussis a me rejoindre. J'étais en SR solide depuis que j'avais relu L'Alchimiste. En plus elle me textait pour du fric. Je voulais pas la laisser tomber mais elle a rompu et s'affichait avec un autre.
Il a rencontré ses enfants.
Lui, je le déteste même si je le comprend. Ma belle a autant de charisme et de charme que Marylin Monroe. Beaucoup plus de ses appeal et est très intelligente. Ça se reflète dans ses yeux. Elle est très émotive et épuisée. Surhumaine quand elle fait des efforts et dans ses excès.
Lui il a vu le sec appeal.
L'espérait qu'elle se fâche et lui montre son caractère rapidement.
J'espérais que mon sacrifice lui apportera tout de même le bonheur.
Je voulais par dessus tout son bien être. Je l'aime et je veux son bien. Je fais maintenant mon propre chemin et maintenant qu'elle est désireuse de me voir plus souvent qu'un ami, elle ne me donne que le chemin de l'amitié.
C'est un bon chemin plaisant et on est pas en sur place. Toutes les routes mènent quelque part. Si parfois c'est des culs de sac auxquels on ne doit pas s'arrêter sauf pour faire une pose souriante un peu gêné, parfois ça se divise et se rejoint sur l'autoroute du bonheur.
Tant mieux si j'ai acces à plus de bonheur!
Mais c'est pas par elle que je vais trouver le bonheur. Elle n'est pas une solution a mon chagrin et mon je m'en foutisme tout ce qui n'est pas elle, nos enfants, ma famille, les animaux et mes amis.
Elle m'obsède un peu beaucoup mais je me l'autorise tandis que je suis sans demeure. J'ai adopté un rythme et style de vie particulier et je sais que c'est temporaire. J'ai pas de deadline car ma vie m'appartient.
Les gens peuvent penser ce qu'ils veulent de moi. J'ai pas d'intérêt pour penser a ça. Ça m'est égal.
J'écoute leurs voix et je me questionne quand même sur leurs interprétations et sur les miennes.
Je peux pas croire que tout le monde interprète tout de travers et que moi non.
Alors je tente un peu de ce temps pour démystifier la vie, ma personne, le monde.
Je m'inspire secrètement des éléments, des enfants, des animaux, des gens... La nature. Vous :0)
Tout quoi.
Je me dis que plus je comprend de choses, mieux guidés seront mes choix futurs. Plus j'ai du temps pour faire ça, mieux ce sera pour moi.
Ces derniers temps, a force de penser a elle j'ai pas de temps pour apprendre des trucs mais j'apprend beaucoup de la vie quotidienne.
Mon histoire semble continuer mais elle et moi on est brûlés solides lol
J'ai appris a ne pas m'en faire avec nos caractères quand on est comme ça. On se repose.
Mon problème, c'est que je suis pas capable de me reposer depuis qu'elle m'a laissé et que j'aie quitté. Depuis une semaine avant en fait.
Depuis que je ne dors plus avec elle.
C'était mon moment de la journée ou j'étais au paradis. Chaque soir de ma vie. C'est ce qui m'est le plus précieux dans tout l'univers que de m'endormir la serrant dans mes bras, sa tête sur ma poitrine.... Chaque soir...
Je ne vis que pour ça...