Coucou !:)
Ben moi aussi, j'ai mon grain de sel à ajouter !
je crois que je vais copier ici un blabla que j'ai marqué chez Getget et dont je trouve qu'il peut s'appliquer pas mal ici ;
parce qu'au final, je me rends compte que MOI, j'ai eu besoin d'un SR pour me reconstruir et arrêter d'être limite en larmes et toutes tremblotante dés que je le voyais sur msn alors qu'il était bloqué, ou dés que mes parents me disaient "on a reçu un mail de Th... je te le transfère ?" comme c'était le cas au début.
j'ai suivit et adapté la méthode à ce dont j'ai eu besoin. SR quand je voulais pas lui parler ou qu'au contraire je me sentais mal et faible et pas en état de lui parler serainement même si j'en avais envie, le contacter ou le laisser me contacter quand j'avais envie de le voir et que je sentais que j'étais prête, comme hier soir. Là, après avoir passé deux semaines à déprimer (pour une raison mystérieuse que je ne connais toujours pas ! ok, j'ai eu plein de merdouilles dans ma vie, lui se rajoutait en plus, j'ai enterré deux personnes en une journée, bref, j'avais des petites excuses quand même, mais au final, la morosité générale, je ne sais toujours pas d'ou elle est venue !) et à ne pas vouloir lui parler par peur de ne pas gérer la conversation ou d'avoir d'autres mauvaises nouvelles qui se rajoutent, eh bien j'ai réussi à casser ce cercle déscendant d'attente et de down innutile et pour rien du tout.
je me suis sentie brutalement mieux, j'ai eu envie de lui parler, alors je suis allée sur msn et pouf, voilà, il m'a contacté "comme d'hab", j'ai envie de dire, en s'excusant même de ne pas l'avoir fait avant sous prétexte qu'il "devait donner des nouvelles à liline depuis deux semaines" !!! donc bon !
bref, ce que je veux dire, c'est qu'il faut mettre de coté sa fierté et suivre uniquement ce qui nous fait du BIEN à long terme ! si mettre une claque à l'autre fait jubiler dix minutes puis qu'on regrette ensuite et qu'on fini par déprimer à cause de ça, c'est pas la peine de le faire.
moi, j'ai eu besoin du SR pour me reconstruire, prendre du recul, découvrir à quel point j'étais loin d'être minable, découvrir que je n'étais plus du genre à croire d'abord les autres et moi jamais, au contraire, maintenant, je sais ce que je sais et je suis la route que je sens être bonne, je m'accroche et même si les autres me bousculent ou m'invectivent, j'arrive à m'en détourner et à continuer, chose impensable il y a encore quelques temps.
mon patron vient de me donner ma fiche de fin de stage ; je lis : "point forts : agréable, bon relationnel ; passionnée par la géologie (mes études

) ; Curieuse ; A su s'adapter à un travail totalement inconnu ;
point faible : manque de confiance en soi " !!!
je suis trop...fière ! lol! oui, j'ai réussi à m'adapter et même si j'ai toujours la crainte de ne pas être assez rapide à faire ce qu'il faut, eh bien il n'empêche que je sais désormais de quoi je suis capable et que je sens que j'ai nettement progressé !
bref ! Le SR si ça vous fait du bien, faite-le ! ne le faite pas pour dire "ok, je vais tenir 37 jours et demi et ensuite je le PÊEEEETE !!"
non, le SR, c'est vraiment pour vous épargner les interdits et la déprime accentuée qui en découle, c'est pour vous et si vous en éprouvez le besoin, même en phase de reconquête et même encore en couple, des fois ça aide, eh bien faite le pour vous.
Mais après, si vous arrivez à ne pas éprouver de rancoeur, de peine, et que ça vous fait plaisir de parler à l'autre, eh bien pourquoi pas ? nous sommes quelques-uns/unes ici à avoir la chance de savoir qu'on peut faire confiance à nos ex, et qu'on les aime toujours et qu'eux tiennent toujours à nous et pas que comme une roue de secours en attendant de trouver mieux ! alors pourquoi se priver de ce qui nous fait du bien, dans ce cas ?
et c'set vrai que cristal à raison : on a pas DECIDE de devenir ou rester complices ;
mon ex, en me quittant, m'a dit qu'il me voyait comme sa meilleure amie. je lui ai froidement rétorqué "on a problème, là, parce que moi, je ne t'ai jamais vu comme un ami, j'ai pas avec toi les conversations que j'ai avec mes amis, alors je ne serai jamais ton amie. déjà, parce que j'en ai pas envie, ensuite, parce que mêem si je voulais, les relations d'amitié ne viennent pas naturellement et c'est tout !"
il a failli pleurer en me disant "alors je ne te dis pas au revoir, je te dis adieu ?..." et c'était vrai.
depuis, oui, on se reparle et on se voit, et on est toujours complice quoi qu'il arrive, il y a des petits rappels, il y a des sensations de simple bien-être quand on est ensemble, il y a "quelque chose". mais ce quelque chose n'a rien de ce que je partage avec des amis et lui non plus. Il y a que je ne veux et ne peux pas éprouver de l'amitié pour lui, et que ça reste clair entre nous. Et quand on papote sur le net, eh bien il y a toujours les petites perches, les petites choses que je dis à lui et pas à mon meilleur ami, et il y a aussi toutes les choses que justement je ne dis pas, parce que je ne pourrais les dire qu'à mon copain et que je ne peux donc pas lui dire. et pourtant, j'aimerai bien ! mais je sais que c'est trop intime, que ça le bloquerait, et donc je préfère m'abstenir le temps qu'il faudra. je n'en meurre pas ! ^^
donc voilà, il y a des fois où le SR est bien pour faire réagir l'autre, d'autres cas où la personne n'est pas une "bonne personne" et qu'elle nous a sciemment humilié et fait des choses pas sympas, et là, l'éloignement est évident et nécessaire.
mais dans le cas où on a rien à reprocher à l'autre ; où il a été franc de nous dire stop alors qu'il aurait pu garder les avantages sans les inconvénients s'il l'avait joué bad boy, comme c'est le cas pour moi (il partait une semaine après notre rupture, on ne se serait pas plus vu que ça n'a été le cas depuis notre rupture ; il aurait tout à fait pu jouer la comédie la semaine et les trois WE où on s'est vu, et me plaquer par mail une semaine avant de rentrer après avoir profité de tout ce que j'aurai pu lui apporter pendant son voyage, comme garder ses plantes, lui faire parvenir quelques bricoles par colis, bref, être un peu à son service comme j'avais pris la mauvaise habitude de le faire !) ; dans ces cas où le respect et l'attachement restent ; et surtout, dans ces cas où on sent qu'au fond, on arrive à comprendre la décision de l'autre parce que, ben oui, au fond, nous aussi on sentait que ça clochait et qu'on était pas vraiment prêt, qu'on avait d'autres choses à faire et que finalement cette rupture est une bonne opportunité de faire le point et de faire ce qu'on voulait/devait et qu'on arrivait pas à se décider de faire. Bref, dans ces cas où il reste beaucoup de choses et que l'ensemble est un mauvais timming ; Alors, dans ces cas, pourquoi vouloir absolument "punir" l'autre, lui opposer un choix, s'éloigner alors que ça nous fait mal à NOUS, pourquoi se prendre la tête avec un SR obligatoire ?
moi, je parle du SR sain, qui nous évite les interdits et les choses qui pourraient tout casser ; le SR qui nous aide si on en a besoin ; mais ceux qui n'en on pas besoin, ou qui n'en ont [eu] besoin seulement périodiquement, alors pourquoi se forcer à le tenir ?
voilà, c'était le petit conseil du jour !
Je vais éditer ce message pour ajouter les passges que j'aime bien dans ce que j'ai répondu à Getget dans "reconquête".
EDIT : voilà mon auto citation

ton ex me fait beaucoup penser au mien. Lui aussi, tout le temps indécis, une vraie girouette, à me dire qu'il me quitte, mais à vouloir quand même qu'on s'installe en coloc, et puis tout le temps à douter, et depuis, d'ailleurs, c'est simple : moi, je n'ai jamais eu le coeur de lui dire que je l'aimais toujours ; je lui ai fait croire que je ne savais pas où j'en étais et que je ne voulais pas me prendre la tête, sans plus. Je le connais, tout comme ton ex semble l'être :si on leur met la moindre pression, si on leur donne la moindre responsabilité, le plus petit ultimatum, alors la peur d'être prisonnier l'emporte et ils préfèrent fuirent.
Lui et moi nous désirons toujours ; on s'est revu trois fois en quatre mois, à chaque fois pour un week-end et à chaque fois on s'est retrouvé. systématiquement, c'était lui qui me prenait dans ses bras. lui qui me disait que je lui avais manqué ou qui m'appelait par mon petit nom. pas d'interdit majeur, je m'y refuse tant que je ne sais pas où j'en suis avec un garçon, mais à chaque fois, un espèce de skisophrène en face de moi : le jeune homme doux, tendre, qui me prend dans les bras et ose à peine, qui s'excuse pour un rien et insiste pour que je vienne, et puis une seconde avant ou après, l'homme macho, froid, distant, le nez en l'air et l'oeil hautain, qui reste catégorique sur "non non, je ne reviens pas et je n'ai pas envie de t'écrire quand je serai reparti en stage à l'étranger !".
Certains disent qu'il faut faire un sr, je suis d'accord et pas d'accord. moi, j'en fais un quand on est pas proche, mais quand on est proches par obligation comme les deux dernière fois où on s'est vu, je ne me gène pas; je lui ai dis "ok, on est jeunes, on se plait toujours, je ne suis pas prête à avoir un copain tout de suite toi non plus, pourquoi se frustrer de se prendre dans les bras ou s'embrasser alors qu'au fond, ça gène qui ? on verra bien où ça nous mêne, de toute façon, la meilleure façon de chasser une tentation c'est d'y céder, tant qu'on garde le respect de l'autre, je ne vois pas où est le drame". il était d'accord, mais à chaque fois, doute, hésite, ne sait pas, se torture la tête et si jamais je me braque sur une phrase un peu brutale, alors c'est fini, il retourne à sa fermeture sur lui-même. J'ai bien compris : au fond, c'est contre lui qu'il est en rogne et qu'il a peur. il doute. il a pris, pour une fois dans sa vie, une décision importante, celle de me quitter, et depuis, sans cesse, il revient ! et quand il essaye de mettre ça sur MON dos, je ris en lui faisant remarquer que moi, je me contente d'être aussi naturelle que possible mais que je ne lui courre vraiment pas après.
Alors mon conseil, ça serait plutôt : fais ce qui t'apporte le moins de douleur, et si possible le plus de joies, possibles. Si tu ressens le besoin de t'éloigner, dis le lui et fais le, mais si ça te pèse de tenir un sr strict, eh bien ne le fais pas. Pour l'instant, j'ai vraiment pas envie de lui parler même si je pense toujours à lui, alors j'évite tout contact possible. mais des fois, j'ai envie de lui parler alors je me connecte sur msn et le plus souvent, c'est lui qui me sonne. et ça me suffit.
l'idée, c'est qu'effectivement, trés bien, il faut les mettre au pied du mur et leur dire "soit c'est moi, soit c'est rien, tu choisis, moi, je ne suis pas un jouet et je ne te laisse pas le droit de me garder sous le coude. je t'aime toujours mais je ne peux pas supporter ça plus longtemps".
ok, parfait. ça leur remets les idées en place, c'est trés bien, ok. Sauf que après, enfin pour moi, je suis encore bien pire qu'avant.
Ce genre d'indécis, je te l'ai dis, est amoureux de sa liberté. face au choix, ils préfèreront toujours fuir, et si la fuite n'est pas possible, alors ils prendront le choix, non pas qui leur plais le plus ou un choix réfléchit, mais bien le choix le plus rapide pour s'éloigner de ce qu'ils voient comme une laisse tendue devant eux.
Moi, mettre cet ultimatum me tétanise. Je suis dans l'optique de me reconstruire pour ensuite tenter de le laisser revenir. Je ne suis pas dans l'attente sensus stricto : je sors, je vois d'autres gens, je fais ma vie et je ne me ferme aucune porte. et pas la sienne non plus. Alors je lui laisse son beurre argent du beurre tant que ça ne ME fait pas de mal.
je le sais loin, je le sais frustré d'autres expérience (je suis sa première vraie copine). Du coup, j'ai fais tout ce que je pouvais pour, 1, instaurer un respect mutuel et le remettre à sa place s'il outre-passe la limite ; j'ai eu à le faire une fois, je ne me suis pas laissé écraser et j'en suis fière. 2, vivre ma vie et lui faire comprendre que non, je ne l'attends pas et que contrairement aux apparences, si je reviens avec lui des fois quand il est là, c'est pas qu'on se garde mutuellement sous le coude : j'ai plus ou moins quelqu'un d'autre et je laisse une chance à cette histoire même si je n'y crois pas vraiment; il n'entre pas dans mes valeurs de cacher des choses à des gens, aussi 'l'autre" est-il parfaitement au courant de mes états d'esprit et de ma non-disponibilité réelle pour une histoire. ça reste du domaine du câlin chaste et du flirt gentil, ça nous suffit. MAIS, j'ai tenu à le préciser aussi à mon ex à un moment où il semblait penser que j'étais "acquise" et qu'il n'avait pas à faire de choix, vu que la situation semblait immobile et sans problème pour lui. 3, lui laisser autant de liberté que possible.
En gros, je lui laisse ce temps pour vivre et voir autre chose - et quelqu'un d'autre pourquoi pas s'il en a besoin. je profite de cette période pour, moi, évoluer sur moi-même. je reste dans la limite qui ne me cause pas de stress ou de douleurs. je sais que mettre un ultimatum reviendrait à le perdre réellement, lui dire que j'ai toujours des sentiments pour lui le ferait fuir parce qu'il aurait peur que je cherche à le ré-enchainer, et je sais que si je le perds définitivement, là, je vais souffrir énormément.
alors qu'apprendre à vivre sans lui, à être indépendante, à ne pas avoir besoin qu'il soit là pour faire ma vie et profiter de tous ses petites bulles de bonheur, chose que je n'arrivais pas à faire sans lui quand on était ensembles, est vraiment bien pour moi. c'set ce que j'ai besoin d'apprendre à faire pour pouvoir devenir prête à une relation longue durée solide et saine.
Donc j'ai décidé de faire une croix sur mes prétendues valeurs et ma fierté. les seules choses que je ne conçois pas, c'est qu'on se fiche de moi et qu'on ne me respecte pas, donc je mets la limite à cet endroit et je refuse catégoriquement de passer certains caps, comme coucher ensembles ou lui laisser le champ libre de croire qu'il peut me rejeter comme ça l'arrange. d'ailleurs, il ne fait pas et à parfaitement compris la limite.
Au début aussi, je comptais faire ma fière et lui faire clairement comprendre que c'était moi ou rien.
mais au final, je me rends compte qu eje ne suis pas prête et que je peux comprendre que lui ne le soit pas non plus ! et que pour être prêt, il faille traverser des épreuves et expériences différentes. Alors plutôt que de camper sur mes positions, je m'assouplis, dans le sens qui ME convient. miracle, c'est un sens qui semble également être bénéfique pour lui.
donc je laisse faire les choses, je laisse le droit de faire évoluer une situation tant qu'elle reste saine pour tout les deux, et je me laisse le droit de décider plus tard ce qui nous convient ou pas. c'est trop tôt pour moi, alors pourquoi essayer de le contraindre à choisir "moi ou rien" dés maintenant, alors que je SAIS que c'est trop tot pour lui aussi ? pourquoi casser tout ce qu'il reste, pour une histoire de fierté mal placée ? tout ceci est un gigantesque mauvais timming, pourquoi vouloir précipiter une issue au point de la vouer directement à l'échec ?
donc je dirais, agir pour mettre l'autre en face de ses responsabilités, oui, c'est important et nécessaire, et tu as le devoir de poser TES limites et de la recadrer fermement. tu dois te respecter avant tout, ne rien faire pour LUI faire plaisir, mais bien agir trés égoïstement afin d'aller mieux, TOI, indépendamment d'elle, et t'arranger pour que les choses soient trés claires entre vous, pour qu'il n'y ait pas de mal entendu là dessus, qu'elle sache où tu en es et ce que tu as décidé, que tu n'est pas un jouet et qu'il y a des choses que tu ne tolèreras jamais.
MAIS, agir en essayant quand même de comprendre ce qu'elle fait et ne pas fermer de porte. En fait, agir comme si la vie sans elle était juste un magnifique gâteau que tu croqueras à pleine dent à chaque instant. et que tous les moments où elle sera là, eh bien c'est comme la cerise sur le gâteau. c'est à dire un petit plus, agréable, un cadeau, mais pas plus. Profiter sereinement des moments passés ensemble, mais ne pas chercher à exiger plus, et surtout, ne jamais attendre après ces moments en oubliant tout le reste du gâteau. Actuellement, c'est mon erreur, je ne cesse de "vouloir plus" alors que je vais moins bien et que j'oublie de vivre. Bref, fais ce que je dis mais pas ce que je fais ! Mais, à ma défense, je dois dire que je ne fais qu'une petite rechute, j'en suis consciente, je la fais passer tranquillement, et je vais bientôt récupérer mon niveau d'antant !
En fait, il s'agit de lui montrer que c'est toi qui tient les rênes. que au contraire de la mettre en situation d'ultimatum, tu ne lui laisses pas le choix. Tu imposes ta vie et ta façon de vivre. tu poses tes limites. tu gardes la marge que tu décides. tu agis avec elle comme tu as envie de le faire, sans te fixer de règles. Et ainsi, tu ne lui laisses pas le pouvoir de décider de ta vie : soit vous vous quittez à tout jamais, soit elle revient. dans un sens, c'est bien pour lui montrer qu'elle est égoiste, mais dans un autre sens, c'est lui laisser le droit de décider elle pour toi ! toi, que choisis-tu de cela ? qu'elle revienne, mais tu ne peux pas lui faire avoir des sentiments ou la faire revenir, alors impose tout ce que tu peux sans toucher à son libre arbitre ; ainsi, elle ne touche plus à TON libre arbitre. Tu veux lui parler ? tu lui parles. Tu ne veux pas qu'elle te vois comme un gars à son service ? tu le lui dis et quand elle te demande quelque chose ou t'appelle quand t'es pas disponible, eh bien tu n'es pas disponible et tu le lui signifiera une prochaine fois quand elle te reprochera de ne pas avoir décroché.
C'est la façon qui, pour moi, me laisse le plus de liberté d'action. je ne me sens pas réduite à obéir à sa décision ! j'agis pour moi selon ce qui me convient. Et dans le même temps, ça a l'avantage double d'être également ce qui lui laisse le plus de liberté et le plus de possibilité d'évoluer, de prendre le temps de réfléchir, de vivre d'autre choses et de choisir, de lui-même, quand le moment sera venu. Peut-être sera-t-il à ce moment là trop tard, qui sait ! en tout cas, je trouve ça dommage de gâcher MA liberté juste parce que ma décision d'agir ainsi semble trop "laxiste" par rapport à lui. Je trouve que me contraindre à un rôle de non-choix et où je ne peux que subir m'apportera trop de mauvais pour que je cède à ma fierté et à ma rancune de ne pas vouloir lui laisser la liberté d'avoir le beurre et l'argent du beurre !
c'est vrai quoi ! ^^ dans l'un des cas, il prend une grosse porte dans la figure, ça lui remet les idées en plus, super, mais en même temps, ben voilà quoi, ça met un point final que je n'ai pas envie de voir et que lui ne semble pas vraiment prêt à voir non plus. C'est bien pour mon égo où je me dis qu'il s'est pris la claque qu'il méritait et qu'ainsi, il a compris qu'on ne peut pas tout avoir dans la vie. n'empêche que ça me rend affreusement triste et que ça me détruit aussi parce que ça ne laisse plus d'espoir pour nous.
dans l'autre cas, il ne prend pas de claque, il peut se faire des films et penser que je reste là pour lui à l'attendre. il n'a pas de décision de choix à voir. ok, c'est assez injuste. dans le même temps, moi, je vis bien, je sais, au fond de moi (et c'est bien ça le seul essentiel ! ce que MOI je pense !), que je ne l'attends pas, et que si je lui laisse une chance, il n'est pas question que je me traine à aller le chercher ou à poireauter à coté du téléphone ! j'évolue, je laisse une chance à cette histoire, mais je sais que tout ce que je fais, c'est pour moi, pour mon équilibre personnel.
Et puis j'ai remarqué un truc : les portes dans la figure, il s'en ramasse quand même, quand je remets nettement la limite, et que je dis "non", et que je m'affirme, moi ! là, il écarquille les yeux, et il pige de plus en plus que c'est bien moi qui dirige. que je fais ce que je veux, que s'il revient et que je le laisse revenir, c'est parce que j'en ai envie, égoïstement et après mure réflexion, et non pas pour lui faire plaisir et parce qu'au fond je n'attendais que ça ! Donc au final, il y a quand même la "leçon", mais disons qu'elle est plus subtile, plus lente à venir, mais qu'elle viendra d'une façon beaucoup plus marquante que ce "je t'aime toujours, reprends moi ou jette moi pour de bon mais arrête de me torturer !" qui au fond est vrai, mais... tellement esclave de notre condition de plaqué qui ne décide plus de rien et qui subit, tu ne trouves pas ?
voilà le conseil du jour !je ne sais pas si ça t'aide, j'ai énormément parlé de moi et de mon ex, mais bon, j'espère que tu pourras en tirer des infos ! ^^
@ bientôt Getget, bon courage et garde le moral !
Liline
PS à tout le monde : OUI, j'ai énormément progressé quand même, je viens de m'en rendre compte en me connectant sur JRME ce midi et ce soir, pour les premières fois depuis trois semaines. Et vous savez à quoi je le vois ? En entrant mon pseudo et mon mot de passe, les deux fois, j'ai été refusée par le serveur. Motif, j'ai machinalement rentré mon pseudo d'internet, Iris, et non pas le surnom que mon ex me donnait et que j'avais trouvé tout à fait naturel de mettre en pseudo sur ce forum quand je me suis inscrite ! Eh oui, j'ai retrouvé ma suprématie de moi-même !je suis redevenue, machinalement, Iris, et non plus "sa petite liline" ! ET vous savez quoi ? j'en suis FIEEEEEEERE !!!
EDIT bis : Et figurez-vous que même après l'épisode d'hier soir où il continue de m'appeler "liline", même si c'est plus "ma liline, ma petite liline, etc etc", ça reste "liline" quand même ^^ , eh bien je continue de rentrer "iris" en pseudo, et je continue de pas comprendre pendant 5 bonnes secondes pourquoi le serveur de JRME refuse de me connecter ! ^^ et je suis de plus en plus fière de moi !
bises à tous !