- 09 mai 2009, 18:56
#98605
Et le mien sur une autre île que la mienne …
Heureusement, Moos, sinon je n'aurais même plus assez de doigts ni de cervelle pour compter les K.O. … C'est que, à ma grande surprise, je m'avère plutôt têtue et qui sait, masochiste
(JoliDragon, il va te servir, finalement ton fouet, prends en un avec des clous
), puisque aujourd'hui, en plein milieu du morne champ de navet, mon esprit joue avec l'idée d'aller vérifier face au Monsieur que les terribles abîmes du début et les affolantes montagnes russes peuvent ressusciter, d'un seul coup d'un seul …
Le pouvoir mystérieux du champ de navet (sur lequel les chercheurs s'interrogent encore
) est donc de l'ordre de la tentation …
Mais sans doute est-ce aussi de l'ordre de ce que tu évoquais, Moss : revoir, une dernière fois, celui (celle) qu'on a aimé(e), afin précisément d'avoir une chance de le dés-idéaliser …
J'en admire d'autant plus JoliDragon de continuer, avec une noble impavidité (teintée à l'occasion d'une nuance d'asiatisme) à voir son ex tous les dimanches que Dieu fait (alors que même Lui, le dimanche, il se repose).
Merci en tout cas, Moss, de toutes les choses gentilles que tu dis. Quand JoliDragon et moi auront enfin terminé de ne pas reconquérir nos ex, (c'est que ça prend du temps, ces bêtises
), on va écrire un livre ensemble. D'accord, JoliDragon ? Tu vois, on aura au moins un lecteur, et pas des moindres …
On pourrait l'appeler "meilleurs souvenirs d'Amnésie[/i]", ou encore "Mille et une façons de discuter avec un navet" (JoliDragon s'entraîne : apparemment elle parle déjà aux Sushis
).
Pour ce que tu dis du forum … je le comprends, sans forcément le partager. J'aime bien ta façon de le dire : courir, courir, vers autre chose, peut importe quoi, mais ailleurs. Ça me fait penser à une phrase de Kundera : "Et Jaromil, qui comme Percy Bysshes Shelley avait un visage de fille, courait dans les rues de Dublin, et il courait et il courait parce qu'il savait que la vie est ailleurs."



Le pouvoir mystérieux du champ de navet (sur lequel les chercheurs s'interrogent encore

Mais sans doute est-ce aussi de l'ordre de ce que tu évoquais, Moss : revoir, une dernière fois, celui (celle) qu'on a aimé(e), afin précisément d'avoir une chance de le dés-idéaliser …
J'en admire d'autant plus JoliDragon de continuer, avec une noble impavidité (teintée à l'occasion d'une nuance d'asiatisme) à voir son ex tous les dimanches que Dieu fait (alors que même Lui, le dimanche, il se repose).
Merci en tout cas, Moss, de toutes les choses gentilles que tu dis. Quand JoliDragon et moi auront enfin terminé de ne pas reconquérir nos ex, (c'est que ça prend du temps, ces bêtises



Pour ce que tu dis du forum … je le comprends, sans forcément le partager. J'aime bien ta façon de le dire : courir, courir, vers autre chose, peut importe quoi, mais ailleurs. Ça me fait penser à une phrase de Kundera : "Et Jaromil, qui comme Percy Bysshes Shelley avait un visage de fille, courait dans les rues de Dublin, et il courait et il courait parce qu'il savait que la vie est ailleurs."