Ici, trouvez des conseils et stratégies pour récupérer son ex : silence radio, règles, comportements à éviter. Partagez vos expériences, posez vos questions, et explorez les étapes pour surmonter les interdits et recréer des liens. Que vous débutiez ou cherchiez à comprendre, cet espace est là pour vous guider
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BY Theodora
#98605
Et le mien sur une autre île que la mienne … :lol: Heureusement, Moos, sinon je n'aurais même plus assez de doigts ni de cervelle pour compter les K.O. … C'est que, à ma grande surprise, je m'avère plutôt têtue et qui sait, masochiste :shock: (JoliDragon, il va te servir, finalement ton fouet, prends en un avec des clous :lol: ), puisque aujourd'hui, en plein milieu du morne champ de navet, mon esprit joue avec l'idée d'aller vérifier face au Monsieur que les terribles abîmes du début et les affolantes montagnes russes peuvent ressusciter, d'un seul coup d'un seul …
Le pouvoir mystérieux du champ de navet (sur lequel les chercheurs s'interrogent encore :mrgreen: ) est donc de l'ordre de la tentation …
Mais sans doute est-ce aussi de l'ordre de ce que tu évoquais, Moss : revoir, une dernière fois, celui (celle) qu'on a aimé(e), afin précisément d'avoir une chance de le dés-idéaliser …

J'en admire d'autant plus JoliDragon de continuer, avec une noble impavidité (teintée à l'occasion d'une nuance d'asiatisme) à voir son ex tous les dimanches que Dieu fait (alors que même Lui, le dimanche, il se repose).

Merci en tout cas, Moss, de toutes les choses gentilles que tu dis. Quand JoliDragon et moi auront enfin terminé de ne pas reconquérir nos ex, (c'est que ça prend du temps, ces bêtises :mrgreen: ), on va écrire un livre ensemble. D'accord, JoliDragon ? Tu vois, on aura au moins un lecteur, et pas des moindres … :D On pourrait l'appeler "meilleurs souvenirs d'Amnésie[/i]", ou encore "Mille et une façons de discuter avec un navet" (JoliDragon s'entraîne : apparemment elle parle déjà aux Sushis :roll: ).

Pour ce que tu dis du forum … je le comprends, sans forcément le partager. J'aime bien ta façon de le dire : courir, courir, vers autre chose, peut importe quoi, mais ailleurs. Ça me fait penser à une phrase de Kundera : "Et Jaromil, qui comme Percy Bysshes Shelley avait un visage de fille, courait dans les rues de Dublin, et il courait et il courait parce qu'il savait que la vie est ailleurs."
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BY JoliDragon
#99328
Par où commencer? C'est que j'ai encore un wagon de choses à dire en stock moi!

Avant tout, Moos, comme Théo l'a si joliment dit, merci pour toutes ces choses gentilles. Ces choses belles et gentilles, ça nourrit cette envie de continuer à avancer, inlassablement. Elles font tellement de bien à l'âme. Oui, c'est vraiment bête comme chou, mais je ne peux m'empêcher de le souligner, parce que c'est tellement bête qu'un certains nombre de gens l'oublient parfois... il y en à même qui, par principe, sont avares de mots doux... il y en a même qui, rongés par la peur, ne les reconnaissent plus lorsqu'ils les entendent...

Concernant l'essentielle question vestimentaire, à mon grand désarroi, je ne vis point venir d'ananas. Même pas l'ombre d'une impression, rien qu'une chemise en lin écru, à col mao... J'aurais du mal à trouver quoi que ce soit à redire à cette chemise, moi qui l'en ai plus d'un fois complimenté. Ce bougre de sagouin m'aura privé de la vision réjouissante d'une imprimé géométrioc-végétalo-psychédélique... Dommage, c'est alors pour dissimuler un fou-rire que j'aurais du me replier aux petits coins!

Les soupers auront au moins servi pour un temps comme instrument de mesure de mon état, comme agent révélateur de l'inconscient, mais en effet, ils ne mènent à rien. S'ils peuvent apaiser temporairement l'impatience (j'ai adoré l'idée du fix dans un autre sujet), ils n'auront jamais le pouvoir d'accélérer l'écoulement du temps. L'écoulement, puis aussi tes métaphore liquides, celles croisées dans mes lectures, le creux de la vague, sombrer, se noyer, c'est drôle de voir à quels point les ruptures nous transforment en frêles esquifs. Bref, reste à trouver une nouvelle direction, en m'attaquant à l'espoir qui semble encore bien trop souvent essayer de tenir la barre... Il faut bien que je trouve quelque chose à faire dans ces moments où l'inactivité me rend dingue.
Ma lointaine cousine de Lerne n'était pas immortelle. paix à son âme. Bon, son vainqueur n'était pas n'importe qui, il avait de qui tenir du côté de ses aïeux! Moi, d'un autre côté, j'ai pas exactement envie de me transformer en Héraclès. D'une part, j'aurais encore onze autre gros travaux à faire, alors que j'en ai bien assez avec mes navets. D'autre part, parce que, même s'il a réalisé quelques sacrés beaux exploits, je ne lui envie pas sa vie sentimentale. Mais revenons en à l'espoir. Est-il vraiment immortel, lui? En cas de réponse positive, est-ce vraiment une si mauvaise nouvelle? Je conserve donc l'idée du tabouret et du fouet, en espérant qu'un jour, j'arriverais à le rendre aussi docile qu'un bébé hydre.
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BY Theodora
#99354
Au début je pensais tout le temps aux vagues à cause des déferlantes, des 40° rugissants, des 50° hurlants …Je soupçonnais même avoir atteint et dépassé les 60°, pour lesquels il n'existe rien … pas le moindre participe présent à valeur d'adjectif … Une latitude syntaxiquement orpheline … et de l'expression "vague-à-l'âme" … Vagues à l'âme. Vagues à l'aime, aussi, je crois.

Mais on vient de la mer, il paraît même qu'on en serait composés à 98% ou quelque pourcentage de cet ordre. La mer nous gardera vivants, JoliDragon.

Pas le moindre petit ananas de rien du tout ? :shock: On régresse grave, là …Je suis déçue-déçue-déçue … :mrgreen:
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BY JoliDragon
#99367
Même pas l'ombre d'un ananas, mais pour moi de framboises combinées à la double-crème, spirituellement partagées avec toi chère Théo.

En passant, j'ai finalement opté pour une recamière, histoire d'être vraiment à l'aise dans mon champ.

Toi Théo, où en es-tu de tes interrogations sur un éventuel round face à M. ton Ex?
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BY Theodora
#99388
Alors là, oui, la récamière, c'est quelque chose … Dans un champ de navet, c'est le top du top. Stylé, confortable, romantique, avec ce côté décalé auquel j'ai la faiblesse de tenir (on tient à ce qu'on peut, parfois :mrgreen: et ce qu'on peut nous tient).

Où j'en suis ? well …

Nous naissons, nous vivons bergère,
Nous mourons sans savoir comment,
Chacun est venu du néant,
Où va-t-il ? Dieu le sait, ma chère.


Je me sens dans une humeur voltairienne, donc (ce qui pourrait assez bien aller avec la récamière, si on adopte une chronologie souple). Cynique et désabusée avec ce qu'il faut de légèreté pour ne pas être impolie avec tous les gens. :mrgreen:

Au lieu de me précipiter pour prendre un billet d'avion, je réfléchis pour comprendre quelles sont mes motivations "réelles" pour aller revoir M. l'Ex. Ce crétin sans fond a réussi, sans le vouloir, à me perturber avec sa voix brisée au téléphone il y a 15 jours et ses larmes, et sa tristesse, et son manque de moi aussi grand que celui que j'ai de lui. Alors je pourrais bien être en espoir de "reconquête" sans même en être vraiment consciente, je le crains.
D'un autre côté, j'ai tellement (mais alors tellement) souffert au début que je m'imagine assez mal quitter l'ennui tentationnel du champ de navet pour risquer de retrouver les violences des abîmes primordiaux. Genre : "la souffrance, vous imaginez connaître ? Vous n'avez encore rien vu". GASP.
Ensuite, en pensant avec nostalgie au champ de navet (qu'en ce moment j'exècre), je pourrais fredonner :
"auprès de mon arbre, je vivais heureux,
j'aurais jamais dû m'éloigner d'mon arbre,
auprès de mon arbre, je vivais heureux,
j'aurais jamais dû le quitter des yeux"


Donc je ne sais qu'une chose c'est que je ne sais pas. Mais qu'il va bien falloir que je fasse quelque chose pour moi, là, car je déteste ces périodes de flottement incertains où la vie me mène où elle veut et où je ne veux pas. Mental d'acier quand tu nous tiens … :mrgreen:

Je suppose qu'il est urgent d'attendre. Et d'attendre longtemps. Je suppose qu'il faut que je vive. Et que je le laisse vivre. Je suppose qu'il faut plus de temps … Et que je dois une fois encore casser la gueule à l'espoir, puisqu'aussi bien il paraît qu'il n'est pas nécessaire d'espérer pour entreprendre, ni de réussir pour persévérer.

Donc je voudrais lâcher prise, mais alors de toutes mes forces et en trépignant (mal barrée, la fille, pour le coup :mrgreen: ). Mais c'est pas grave, c'est la vie, c'est comme ça. :D

Et en plus, en juillet, foin des navets et des ananas !!!! j'irai manger de la double crème, à Gruyères. Et tant pis s'il n'y a pas de framboises, un peu de sucre et ça suffira. Si le coeur, ou le corps t'en disent ? ;)

Accessoirement, j'ai lu l'histoire de Moos. J'ai relevé dans ses posts deux extraits intéressants de bouquins dits de "développement personnel" que je vais lire ce soir, tranquille. J'aime bien ce que dit Scott Pen (je crois ?) de la passion, notamment. Alors, avec pas mal d'années-lumière de retard, merci beaucoup, Moss. ;)
Et, cette fois, pas "accessoirement" du tout, si tu repasses par ici, pour vérifier si on est toujours coincées dans ce pu…ain de champ de navets de m…de :oops: … comment vas-tu, aujourd'hui, Moos ? Non, parce que si tu veux, à présent que JoliDragon a arrêté son choix sur une récamière, il reste le tabouret
:D
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BY JoliDragon
#99675
...je me demande si je devrais pas faire un blason de tout cela... un JoliDragon, muni de son fouet et de son tabouret face à un bébé hydre sur fond de navet, d'ananas et de framboises. Pas assez de place pour la recamière, dommage...

Juillet, des framboises à Gruyères, mes yeux en pétillent déjà de gourmandise! Enfin, après le 11, parce qu'avant, je m'octroie quelques jours pendant lesquels mon champ de navet prendra l'allure d'un bord de mer ensoleillé, ma récamière se transformera en transat et mes pires interrogations seront de l'ordre de "quelle couleur le maillot de bain aujourd'hui".

J'espère qu'à défaut de trouver un réponse rapide à tes interrogations, tu trouveras au moins le calme nécessaire à une "saine réflexion". Dès que j'ai un peu de temps, je m'attaque au récapitulatif de "mes revoyures" avec lui, puisque je fais partie de celles qui ont vécu cette expérience... et à plusieurs reprises... mais sans reprise à la clef...
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BY Theodora
#99819
Les framboises se mangent toujours à la crème et après le 17 juillet. C'est une loi héraldique majeure à laquelle nul ne peut déroger sous peine d'être rematérialisé en tabouret.
:twisted:
Je te propose un blason simple et de bon goût :
Plain d'argent à dragon affronté de sinople, chargé en chef d'un ananas de sable et en pointe d'une framboise de gueule, avec broché sur le tout 3 navets d'or sur fond d'azur. Plus trop la place pour l'hydre, en revanche, sinon il faudrait rajouter un écartelé et on s'en sort plus. :mrgreen:
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BY JoliDragon
#99831
Chiche! Il va être beau mon blason!
...ou alors la production la plus improbable de toute l'histoire de l'héraldique. Quoique? Je devrais peut-être préciser "de ce monde"?
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BY JoliDragon
#100294
Bon, il semblerait que je n'accoucherai pas de mon blason aujourd'hui. Mon esprit n'y est pas tout à fait. En réalité, il a comme l'envie d'aller se promener un peu dans les couloirs du temps ce soir...

La première porte me mène bien plus loin que je ne l'aurais imaginé. Soit. C'est à LUI que je pense. Je ne comprends toujours pas ce qu'IL fait là, à vagabonder dans mon inconscient, à se lover dans mes rêves, mais il semblerait qu'IL aie encore quelque chose à me montrer.
LUI, c'est mon grand Amour, ce prince charmant jamais descendu de son piédestal qui en son temps m'avait montré comment trouver de la saveur à la vie. Quelques années de passion folle, inlassablement portée par la certitude que toujours je le retrouverais, même dans les pires moments de peur, et j'ai eu l'occasion d'en traverser. Pourquoi IL n'est plus dans ma vie, je serais tentée de répondre simplement, parce qu'il en était ainsi. Nous vivions à 500km l'un de l'autre, étudiants sans gros revenus, sans projet de se rapprocher un jour, sans réelle volonté que cette relation passe dans la réalité. Nous n'avons même jamais vraiment rompu, nous avons simplement cessé de nous voir. Un compte de fée que le destin m'a offert, mais le chapitre est refermé.

La suivante s'ouvre sur les Enfers. Cette rupture m'aura valu d'y passer les pires heures de mon existence. J'avais déjà gouté au purgatoire, j'avais même déjà franchit l'Achéron dans le passé, mais jamais auparavant je n'avais du subir un tel supplice. Ces jours interminables à lutter contre ce que je ne pouvais pas fuir, ces ténèbres qui me rongent, qui ne m'ont laissé aucun répit. J'ai du combattre contre l'envie de quitter cette vie devenue insipide, contre le besoin de malmener mon corps pour ne plus entendre les hurlements de mon esprit, j'ai parfois même aspiré à ce que la raison m'abandonne définitivement, à un éternel apéro avec Alice et le chat du Cheshire. Ne plus jamais avoir à me demander à quoi bon...
Je suis parvenue au bout de cette traversée. La maigre étincelle qui restait alors ne s'est jamais éteinte. Elle aura même fait en sorte que cette tempête n'engendre pas d'autre ravage dans son sillage. Cette lueur, c'est l'espoir qui l'a entretenue sans faillir.
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BY JoliDragon
#100805
Me voilà en face d'un écran publicitaire.
Une froide nuit d'hiver. Une chambre à coucher. Un couple.
La femme est allongée, les couvertures rejetées laissent voir sa nudité. Elle semble endormie. Elle est consciente de la réalité qui l'entoure, mais son esprit refuse de quitter le cocon douillet des songes.
L'homme lui, assis sur le bord du lit, est indubitablement réveillé. Il ouvre la fenêtre située à la tête de la couche. Il se pense seul, il peut être simplement lui-même...
Il se penche dans sa direction et remonte délicatement les couvertures sur elle, la mettant à l'abri de l'air froid qui s'engouffre dans la pièce.
[Slogan]
Un homme qui fait cela ne peut pas être foncièrement mauvais.
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BY Theodora
#101004
JoliDragon, à partir d'aujourd'hui, tu ne regardes plus que les pubs sur le chocolat Milka. Et encore, seulement si tu n'as jamais été amoureuse d'une marmotte. Dans le cas contraire, tu zappes aussi Milka, et tu es autorisée, mais avec modération, à te régaler des pubs sur les produits ménagers … :mrgreen:

Dans ton précédent post, quand tu évoques l'espoir … Faisais-tu allusion à l'espoir que tu as eu de le "reconquérir" ? Ou bien (c'est ce qu'il m'avait semblé à la première lecture) à l'espoir au sens large, la confiance, quelque part, en la vie, en soi-même, qui miraculeusement demeure, tout au fond du fond de tout ?

A ce que Péguy — que j'apprécie modérément, mais auquel j'ai pensé d'emblée — appelle "la petite fille Espérance", cette petite flamme qui étonnerait Dieu lui-même ?

Ce qui m’étonne, dit Dieu, c’est l’espérance.
Et je n’en reviens pas.
Cette petite espérance qui n’a l’air de rien du tout.
Cette petite fille espérance.
Immortelle.

C’est cette petite fille pourtant qui traversera les mondes.
Cette petite fille de rien du tout.
Elle seule, portant les autres, qui traversera les mondes révolus.

C’est elle, cette petite, qui entraîne tout.
Car la Foi ne voit que ce qui est.
Et elle elle voit ce qui sera.
La Charité n’aime que ce qui est.
Et elle elle aime ce qui sera.

L’Espérance voit ce qui n’est pas encore et qui sera.
Elle aime ce qui n’est pas encore et qui sera
Dans le futur du temps et de l’éternité
.


Car en enfer, comme tu le nommes, j'y fus aussi. A un moment où je me suis retrouvée, subitement, sans mots (dans l'innommable, donc, ou l'innommé c'est à dire le chaos). Un truc que je n'avais encore jamais connu et que je ne tiens plus jamais à re-connaître.

Et, juste après cette chose que je ne sais pas nommer, mais qui je suppose se rapproche d'un glissement vers la folie ou la mort ou les deux, j'ai senti une lueur, que moi j'appelle confiance, mais qui peut également, je pense, se dire "espérance" ou "espoir", un truc de ouf, un truc irraisonné et peut-être déraisonnable, qui m'a fait me souvenir que le bonheur existe et qu'il suffit d'y croire assez grand pour qu'un jour il advienne. Comme une pulsation, parfois faible, parfois plus forte. La confiance. En quoi, je ne sais pas. Et d'où elle vient, je ne sais pas non plus. Ni où elle va. Mais ça, peu importe, au fond. ;)
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BY JoliDragon
#101072
...euh, tant qu'à faire, j'aimerais surtout savoir où j'ai perdu la zappette!
Cette interruption du programme, je ne l'ai pas cherchée, la faute à pas de télécommande. Ce qui est étonnant, c'est que je l'ai réellement regardé avec la même implication émotionnelle que s'il s'était agit d'un spot pour les produits ménagers. Un jour peut-être je pourrais vous dire si elle n'était qu'une distraction en chemin ou si elle aussi avait son rôle, pour le moment, peu m'importe.

Je laisse Péguy entre parenthèse, je préfère laisser "ma" petite fille en paix pour le moment. Celui qui m'intéresse aujourd'hui, c'est l'espoir. Le sujet est loin d'être trivial. Ce quelque chose que tu nommes confiance, je pense que je le devine à l'arrière-plan de mon existence depuis déjà longtemps. Au pire moment de la rupture, la vision totalement aveuglée par "mes ténèbres intérieures", je l'ai perdu de vue. A ce moment là, cette espérance à revêtu la seule apparence capables de traverser les ténèbres. En dépit de tout bon sens, par absolue nécessité, elle est "devenu" pour un temps l'espoir de reconquête. Peu importe si je me suis parfois bien empêtrée dans la confusion des deux. Ce qui a compté, c'est que les ténèbres ne triomphent pas. Ce qui comptera, c'est d'apprivoiser enfin cette "part de ténèbres".
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BY JoliDragon
#104502
...toujours en vie et en bonne forme, l'esprit flânant régulièrement encore dans les méandres du temps. Si seulement je pouvais visiter le futur avec autant d'aisance...
Le week-end est à ma porte, le soleil au rendez-vous, ma nouvelle petite robe grise fait fureur. J'ai envie de pensées douces et légères comme un brise estivale (celle-là même qui fait malicieusement virevolter les volants de ma robe ;) ).
Saut de puce vers hier, qui me vaut aujourd'hui une petite séance d'auto-congratulation [ronronron], parce que je suis un bien gentil dragon. Jour férié et beau temps ont amené avec eux une partie prolongée combinée à un barbecue dans le jardin de "The" meilleure amie. Non, je vous assure, point d'ironie pour amener le récit d'un calendrier volant en confettis dans les champs. Que nenni! Mine de rien, c'est déjà la deuxième fois qu'elle nous reçoit chez elle et sans doute pas la dernière de la saison. On a beau lui donner un coup de main pour l'intendance et venir chacun avec une partie du repas, c'est quand même toujours elle qui s'occupe de la fin du ménage alors que tout le monde est parti. Le lave-vaisselle est une invention formidable, mais elle serait encore profitable si la vaisselle s'y installait et regagnait ensuite sa place dans les armoires par ses propres moyens...
Pour son accueil, je n'ai pas pu m'empêcher de lui faire un petit cadeau. Faute de trouver des fleurs convenables, j'ai porté mon choix sur une jolie lanterne et sa bougie rouge, capable de briller tant en intérieur qu'en extérieur... Décidément, si parfois l'animosité me tente, ce n'est pas une discipline dans laquelle je m'illustre. Reprends toi JoliDragon, tu es supposée être en colère pour massacrer du navet.
Rien que cela, un peu de légèreté...
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BY Theodora
#105477
Un dragon qui ronronne … On aura tout vu sur ce forum, moi j'vous l'dis … :mrgreen:

La bougie rouge, c'est une très bonne idée : on peut faire des tas de rituels avec.
Par exemple si on brûle à l'aide d'une bougie rouge, un soir de pleine lune, un calendrier 2009 - en prenant la précaution de s'entourer auparavant d'un kilo de navets enrubannés de jaune et de s'enduire abondamment de double crème - on fait d'un seul coup disparaître tous les ex de la planète (pour l'année en cours : pour ceux de 2008, il faut un calendrier idoine, bien sûr … Ainsi, munie du bon calendrier, je viens de faire disparaître tous ceux de l'année 1858, tu peux vérifier, il n'en reste plus un seul sur terre :twisted: ).
Ils se retrouvent en moins d'une nano-seconde en villégiature sur Pluton, la planète qui n'existe plus vraiment depuis 2007 (je crois) où ils sont condamnés à ronger des tabourets en bois d'ébène jusqu'au 13 juin 2019, minuit précise, date à laquelle on ne sait pas encore très bien ce qu'ils deviennent. Mais je me renseigne, c'est promis. :twisted:

Et en plus de venir prendre de tes nouvelles JoliDragon, je suis en train d'inventer la vaisselle télécommandée. Une petite puce sur chaque pièce, une télécommande … ça devrait être possible d'améliorer les après réceptions … En plus, ça fera beaucoup plus classe pour les scènes de ménage. :roll:

Bon, j'arrête là ma séquence invention, juste à temps (j'allais inventer le typex transparent, qui ne sert à rien donc, mais ça change un peu, les essuies-glace pour baies vitrées, où on n'a plus qu'à appuyer sur un bouton pour faire les vitres et tout ce genre de choses … :mrgreen: )

Comment vas-tu, donc, JoliDragon ?
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BY JoliDragon
#105805
Coucou vous!
Je ne manquerais pas de transmettre le mode d'emploi de la bougie rouge de rituel à sa propriétaire, tout en lui demandant qu'elle soit aux aguets en 2019 histoire qu'on sache quand même ce qu'il advient d'eux. Cela m'occupera le temps d'oublier la déception de la non-invention du typex transparent, qui me plaisait tant :lol: !

L'horoscope du jour si vous être du signe du JoliDragon
Santé : en bonne forme, malgré un peu de fatigue due aux insomnies qui réapparaissent sporadiquement.
Travail : vos compétences sont reconnues par votre supérieur, qui semble vouloir entrer en négociation avec sa hiérarchie pour vous obtenir une augmentation.
Amour : Non, vous ne stagnez pas! C'est simplement que la lenteur de votre mouvement le rend imperceptible.

Si je n'étais pas aussi régulièrement en train de cogiter sur ma vie sentimentale, j'atteindrais un niveau de bonheur écœurant :mrgreen: ...
J'entrecroise inlassablement les idées les plus diverses, en espérant bien trouver "des réponses". Karen, j'aimerais tellement un lâcher-prise complet, j'ai parfois l'impression qu'il n'est vraiment pas loin, mais à chaque fois que je pense pouvoir enfin le toucher du doigt, c'est retour en force de "l'invincible armada des angoisses". Les montagnes russes prennent un aspect très étrange, une ballade paisible, entrecoupée de temps à autres d'une brève chute libre.
Ce week-end, j'ai encore passé par quelques moments de mauvais délires, à retenir l'envie de lui crier à quel point il me manque, à ignorer les alibis que j'ai été capable de me trouver, récitant pour mantra les raisons (si seulement c'était la raison qui tenait la barre...) de ne pas le faire.
Non, parce que, ce qui est certain, c'est qu'il n'est pas parti par étouffement. La raison est plus à chercher dans mon comportement parfois trop distant... pourquoi pas lui livrer ce que j'ai sur le cœur pour changer un peu?
Tellement de navets et si peu de temps...
Tenter un coup d'éclat ne serait que pure perte. S'il devait fonctionner, mes angoisses étant toujours présentes, il n'y a que peu de chances qu'on s'en sorte mieux qu'au premier "round". S'il ne fonctionnait pas, cela ne suffirait même pas à me faire abdiquer, tout juste à provoquer de nouveaux remous.
Ce n'est pas le moment, ni pour lui, ni pour un autre, pas tant que je ne serais pas venue à bout de ces foutus brassicacées!
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BY Theodora
#107825
"Tellement de navets et si peu de temps …"

Si tu veux bien, JoliDragon, m'offrir le copyright, je pense que voici un très joli titre pour le roman que j'envisage d'écrire un jour, si je me décide à laisser libre cours à une imagination tellement débordante qu'elle s'auto-déborde perpétuellement, ce qui rend l'écriture d'une fiction terriblement aléatoire … et toujours très déconcertante pour l'auteur elle-même.

Sûr qu'un titre pareil, ça attire l'attention de n'importe quel éditeur (surtout s'il sort d'une rupture amoureuse, il reconnaîtra immédiatement l'allusion). Si, à la place de navets, j'écrivais brassicacées, le sens resterait globalement le même avec un soupçon de StéphaneMallarmitude tendance roots, qui risquerait de décourager un éditeur urbain. En revanche, les éditeurs ruraux apprécierait certainement l'érudition campagnarde de l'auteur. Auteur qui a été néanmoins contrainte de demander des renseignements à son ami Google : pour le même prix, d'ailleurs, on peut découvrir avec stupeur l'existence, parmi la famille des brassicacées, d'un légume inconnu, "l'Arabette des Dames", ou Arabidopsis thaliana(1).
Une rupture amoureuse apporte curieusement toutes sortes d'enseignements utiles. Je crois qu'Ovide l'avait d'ailleurs déjà fait remarquer, mais — curieusement — jamais à propos des navets. Un oubli, sans doute.

Tu as raison (car oui, là, il s'agit bien de raison) de ne rien lui crier aux oreilles, en dépit de la tentation d'agir (quitte à faire n'importe quoi, je fus spécialiste naguère). Car, tu le remarques toi même, à quoi cela pourrait-il bien servir mis à part à un soulagement extrêmement temporaire (une demi-journée ? Une journée en comptant large ? Naaaaan JoliDragon, à nous qui, trop souvent, rêvons d'une éternité partagée, il ne convient pas de gaspiller nos forces dans des combats d'une heure).

Surtout perdus d'avance …

Par rapport à MM. nos Ex, actuellement, il n'y a, pour nous, de réelle victoire que dans les combats que nous ne livrons même pas. Ça paraît curieux, mais c'est ainsi.

Et franchement, je n'aurais jamais cru que c'était si difficile de renoncer à livrer bataille, habituellement c'est plutôt aller au feu qui est considéré comme un exploit, et non rester au chaud chez soi sans rien tenter … Il s'agit d'une guerre inversée. De combats contraires. De batailles antipodes …

Etonnant. Et contre des navets qui plus est, ce qui rend les choses encore plus difficiles à comprendre pour les non initiés, les initiés eux-mêmes ayant parfois quelques difficultés à bien appréhender la raison de tout cela.

Et le combat cessa, faute de combattants. C'est exactement cela qu'il faut faire. Déjà, le soldat Ex a déserté le champ de manoeuvres. Reste donc (c'est mathématique) un seul soldat, le soldat Nous, qui se bat tout seul contre rien, sur un champ de bataille déserté.

Qui persiste à livrer bataille contre personne. Contre des abstractions, un manque, une présence inversée, contre le vide, contre l'absence. Contre des navets.
Dérisoire et courageux. Tout ce que j'aime, en fait, chez Don Quichotte (navet se prononce donc moulin, en espagnol. On progresse, j'vous dit :mrgreen: ).
Encore que le héros littéraire en lequel je me suis toujours reconnue, c'est l'Idiot. Une identification totale, dès l'âge tendre. Que personne surtout ne demande pourquoi, même pas moi. L'Idiot, c'est moi, et c'est comme ça que ça doit être, depuis le début. Mais revenons à nos moutons (à nos moutons de combat, donc). Hop. Voici que je visualise instantanément un mouton de combat. C'est très étrange et très joli. S'il te plaît, JoliDragon, dessine moi un mouton de combat. :mrgreen:

Je souris en pensant que cette nuit, j'ai livré bataille dans mes rêves, alors même que je réussis plutôt correctement dans la journée à déposer les armes. J'ai rêvé — pour la première fois depuis la rupture — … j'ai rêvé, donc, qu'il revenait. Et que nous allions le dire ensemble à Miss Bimbo, qui pleurait, et moi, du coup, j'étais triste pour elle et je tentais, par une ou deux phrases plutôt maladroites, d'apaiser un peu son chagrin.

Au fond, je détesterais que mon bonheur passât par le malheur d'un(e) autre. Mais, parfois, comment faire ?

Je suis surprise de ce rêve, on dirait que je fais tout à l'envers. Normalement, si j'ai tout bien lu le forum, :mrgreen: , c'est au début que tout le monde rêve du retour de l'Ex. Et puis ça disparaît. Ben voilà, moi qui m'étonnais de n'avoir jamais au grand jamais rêvé d'un retour … A présent que je lâche prise ou que je m'y essaie, je rêve qu'il revient.

Je crois que j'ai décidé, finalement, de ne pas chercher à comprendre. Une chose est sûre : en bonne adepte de la zététique, je ne crois pas à l'existence de rêves prémonitoires. Ouf, au moins, voici un combat de moins à mener contre moi-même … :mrgreen:

Bonne journée, JoliDragon. Hope you're well, today.

(1) : dite aussi Arabette rameuse … Je médite … A noter égalemement, l'existence d'une certaine Arabidopsis neglecta, qui pousse dans les Carpathes, en Pologne, Roumanie, Slovaquie, et en Ukraine. C'est diiiiiiiiingue, non, quand on y pense ? :mrgreen:
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BY JoliDragon
#108941
Vétéran JoliDragon au rapport!

Théo, je t’offre avec joie les maigres copyrights sur cette expression, bien que je ne m’en sente pas réellement propriétaire. Ce n’est après tout que la reformulation metaphysico-végétale d’une vieille expression. Ceci dit, je me réserve le droit de revendiquer un exemplaire dédicacé de l’ouvrage !

Je reste toujours stupéfaite par la comparaison que nous faisons souvent (moi la première) entre notre rupture et une guerre.
Le soldat Nous n’a pas fini son combat et à tort il cherche l’Ex. Le soldat nous est un peu lâche. Certes, l’adversaire Ex est terrible, mais ce combat n’est jamais aussi périlleux que l’autre, celui du soldat Nous contre lui-même. Le savoir cela ne me rend malheureusement pas toujours plus courageuse.

Huit mois de passés, je suis toujours en train de vous parler de cette histoire. Je n’en suis toujours pas libérée, j’ai encore des larmes à verser. Douée comme je le suis, j’ai réussi dernièrement à angoisser sur les vacances à venir, vous savez, celles que nous ne passerons pas ensembles, celles où il ira se fabriquer de bons souvenirs en compagnie de je ne sais qui, sans moi. Des heures charmantes passées à me demander si j’allais réussir à traverser cette période sans trop de casse, pendant qu’une partie de mes amis seront loin eux aussi. Des interrogations pour savoir si plus d’un mois sans ma thérapeute ne serait pas trop lourd de conséquences. Rongée par les angoisses il y a quelques jours, en train de me dire depuis que je devrais m’attribuer la palme de la bêtise, à projeter des scénarii catastrophes sur l’été à venir, moi qui finalement ne sais même pas de quoi sera faite la semaine prochaine. Il pourrait se passer tellement de choses d’ici là. Le premier qui me dit que cela pourrait être encore pire que je l’imagine aura un blâme…
Je pourrais un soir trouver sous mon balcon mon ex, des fleures à la main, hurlant qu’il est un imbécile et qu’il a commis une erreur monumentale, que je lui manques. Je l’écouterais ensuite pendant plus d’une heure me supplier de le reprendre, jusqu’à ce que je daigne apparaître pour lui accorder une entrevue. Tant qu’à rêver, autant faire dans le gros budget. A ce sujet, si Georges Clooney pouvait se libérer pour reprendre le rôle de mon ex…
Dans un registre plus terre-à-terre, si Monsieur Théorique se fendait déjà de quelque proposition de sortie et de quelques allusions sur le fait qu’il apprécie qu’on passe à nouveau du temps ensembles, cela marquerait déjà un immense progrès.
Du coup, je pense à cet ami que j’ai, un grand taciturne devant l’éternel, que j’avais parfois l’impression de ne pas tout à fait bien comprendre. Jusqu’au jour où j’ai découvert un grand truc à son sujet. Lorsqu’il annonçait sur un ton vaguement enjoué qu’il était content de quelque chose, il avait atteint son paroxysme de « démonstrativité émotionnelle». A partir de là, en ayant à ma disposition une échelle de mesure correcte de son expressivité, j’ai pu mieux le comprendre. Monsieur Théorique rentre lui aussi dans la catégorie des peu démonstratifs…
Fermer les parenthèses…défaut professionnel sans doute…

Vous savez le plus étrange dans tout cela, c’est que, si je veux bien consacrer du temps à me changer les idées, je refuse de fermer définitivement les yeux sur toute cette histoire. En fait, je me plais à penser que je m’adonne à l’Art de la Non-Fugue. Il n’y a qu’en continuant à observer ce qui me fait si mal que je finirais par trouver le moyen, non pas simplement de ne plus le voir, mais bien de m’en débarrasser définitivement.
J’ai besoin de me répéter cette idée encore et encore, c’est elle maintenant qui me donne le cap dans les moments difficiles. A chaque fois, comme en début de semaine dernière, j’enrage face à l’impression d’un grand retour en arrière. Puis le calme revient, le plus souvent soudainement, sans raison apparente. Je me suis demandée à quoi rimait tout cela, si à un moment ou un autre j'en verrais la fin, ne constatant pas tellement de différence entre l’avant et l’après. En fait, en me concentrant bien, j’ai réussi à ressentir le changement, pratiquement la même moi, mais avec quelques grammes en moins sur le cœur.

Je connaissais le redoutable lapin tueur, voilà qu'arrive le mouton de combat :lol: .
Mon petit prince, comme la vie est pleine de coïncidences, c’est le surnom que je LUI donnais… Ces jours-ci, les coïncidences se font légions. D’ailleurs, j’ai à nouveau rêvé de LUI. Je ne me souviens plus du propos, mais mon esprit conserve une forte empreinte de SON passage…
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BY Puppis
#108973
J'aimerais être à la hauteur de votre conversation, à la fois édifiante et passionnante. Mais je me sens intimidée...!

Je tenterai, bientôt, si j'en ai la témérité, une réponse à la hauteur de vos posts. D'ici là considérez donc que mon silence est celui du respect admiratif!

(Oserais-je? Ben oui! J'adore véritablement vous lire, les filles, soudainement cette rupture semble bien plus sensée si elle doit me permettre de découvrir de telles personnes. Ok, j'arrête le chardonnay pour ce soir.)
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BY Theodora
#108977
Nous disposons actuellement, donc, pour ne pas engager de combat,

d'un JoliDragon,
d'un prince (même petit, ça fera l'affaire)
d'un mouton de combat,
d'une bouteille de chardonnay pas encore finie,
et … de navets. De beaucoup beaucoup de navets. Pfffffff … :mrgreen:

On ne sera pas trop de trois, Puppis, pour s'en débarrasser. D'autant que le prince et le mouton de combat sont en train de se beurrer la tronche avec le chardonnay, en chantant "nous sommes deux soeurs jumelles …" :shock:

P'tain, y nous aident pas vraiment, ces deux là … :shock:
BY Kitty
#108980
C'est tellement bon de vous lire les filles...
Votre façon d'écrire est si belle. Je me laisse emporter comme dans un livre.
Je rejoins puppis, je suis admirative :-)
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BY Puppis
#108995
:lol: :lol: :lol:

Dès lors que je me retrouve à rire de cette façon - je me suis carrément étranglée de rire avant de reprendre difficilement mon souffle - je suis pleinement heureuse, joyeuse et, oui, comblée...

Que demander de plus?
:D
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BY Theodora
#108999
Tiens ! Coucou Kitty ! ;)

Et Puppis, tu ris parce que tu fais comme moi : tu visualises la scène.

On va tourner un film, et j'ai une bonne nouvelle pour JoliDragon : G. Clooney vient d'appeler. Il tient absolument à jouer le rôle du mouton. :mrgreen:
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BY Theodora
#109001
Chais pas s'il voudra que sa chèvre prenne des risques, Frog … Tu sais à quel point il y tient … :roll:

Je tiens à dire à JoliDragon que c'est pas moi qui bousille son post, hein. :oops: :oops: :oops: C'est 1) le mouton de combat, 2) le prince nain 3) le chardonnay 4) Georges Clooney. What else ? Des fois, la vie s'égare dans des directions qu'on sait plus très bien ce que ça va devenir. Et c'est là que ça devient intéressant.

A tête reposée, (pour l'heure elle fume), je te dirai JoliDragon, ce que je pense de ta façon d'ante-flipper pour tes vacances. Non mais c'est vrai, quoi … :D
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BY JoliDragon
#109045
Nanmaisho, je file au dodo et je retrouve une véritable "cacophonie" par ici!
Ben, vous avez bien raison, ça fait un bien fou :D !

Bon, quand même quelques petites remarques...

Puppis, surtout, n'hésites pas à venir intervenir de ce côté-ci du forum, parce que cette merveilleuse toi que tu es en train de (re)découvrir à tout à fait sa place ici! Cette remarque est valable pour les autres aussi d'ailleurs, parce que, à force de silence méditatif et respectueux, on pourrait finir par avoir l'impression d'assister à un office religieux... Comme disais un ami grivois, le culte, c'est bien sympa, mais c'est deux lettres de trop. :arrow:

Qui a parlé de pollution déjà? Vous vous rendez compte? Un petit prince, qui a tellement rétréci qu'il est devenu nain certes, mais prince toujours, un Georges déguisé en mouton de combat, du Chardonnay... Vous la voyez où vous la pollution? Bon, peut-être que les collisions aléatoires de ces éléments hétérogènes peuvent sembler fort déroutantes à des non-initiés... tant pis pour eux!
Parce que ces images sont jubilatoires. Elles seront pour quelques jours de redoutables invocations pour m'armer d'un sourire radieux (et aussi énigmatique que celui de Mona Lisa pour tout observateur non averti)!

Peut-être, finalement, que grâce à vous je trouverais enfin la force de pardonner à Georges. Il m'avait tellement déçue, le jour où heureuse nouvelle propriétaire d'une machine à café What Else, j'ai réalisé qu'il ne se chargeait pas personnellement de mes livraisons de capsules... :lol:
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BY JoliDragon
#109304
Bon, ce soir, comme je finalement assez sympa pour un dragon, je vous offre une exclusivité :
le TOP (1+) 3 de mes univers absurdes favoris, de ceux qui, comme vos derniers messages, parviennent toujours à me coller le sourire.

En 3 : les Reflets d'Acide... Comment qualifier ça? Pour ceux qui connaitraient, c'est dans la même veine que Naheulbeuk, de la saga parodique inspirée de l'univers des rôlistes. Si les reflets on mes préférences, c'est qu'il manque un atout de taille à son concurrent : TRICHELIEU.
Pour les curieux, c'est par ici
En 2 : Nom de code H2G2 (Hitchhiker's guide to the Galaxy, Douglas Adams). Si vous souhaitez un jour comprendre, entre autres nombreuses choses, comment fonctionne un générateur d'improbabilité infinie, c'est par là-bas!
En 1 : Les Annales du Disque-Monde de Terry Pratchett. Comment résister aux aventure d'une petite planète toute plate, juchée sur le dos de quatre éléphants, eux-même installés sur le dos d'une immense tortue?

Champion toute (et hors) catégorie: mes parties de jeu de rôle. Je sais pourquoi j'y tiens tant, nos pauvres personnages évoluent eux-aussi dans ce qu'on pourrait qualifier d'un sacré monde de barges et les rigolades sont les plus souvent de la partie...
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BY Theodora
#109351
Je viens d'aller explorer un peu le 1, et j'ai l'impression que ça va me plaire, tout ça … :D

Quant au 3 : j'ai quasiment tout lu, je crois ! :roll: Je viens de relire Mortimer, d'ailleurs, un de mes préférés. Ah ! le personnage de la Mort … :D

Reste le 2, sur lequel j'ai bien l'intention de me documenter … non, parce qu'un générateur d'improbabilité infinie, rien que le nom, et je me demande comment ça se fait que je n'ai jamais pensé à en inventer un, et rien que l'idée et ça m'en donne plein (des idées :mrgreen: ).
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BY Puppis
#109841
Bon, et bien comme je suis d'humeur légère, frivole et - pourquoi pas? - lyrique, je me glisse allègrement dans la conversation!

JoliDragon, merci pour tes exclusivités qui sont une totale découverte pour moi! J'ai tout droit filé cette après-midi à la bibliothèque histoire de découvrir les voyages inter-galactiques. Ceci déjà, puis ce sera le Disque-Monde.

J'ai aussi tenté de découvrir ta théâtrale suggestion, Théo, mais non dispo actuellement... Période d'examens oblige?

Alors je me suis rabattue sur un guide de la séduction, et pourquoi pas, en fait? Et puis, "le célibat pour les paresseuses", ça me va très bien :mrgreen: !

Ceci dit, passons donc à la botanique... Mr.Ex vient de m'envoyer un texto... Et moi d'avoir une révélation (de plus!), regardez donc la démonstration:

Pendant que nous arrachons inlassablement ces navets à coup de dents aussi rageurs que désespérés, ou allègres autant que résignés, et bien eux...

Eux plantent des poireaux à tour de bras. "Saluçava", un poireau. "Moi je", deux poireaux. "Je regrette mais"/"Tu me manque mais", 86 respectivement 123 poireaux (si si le comptage est très précis et demande beaucoup d'expérience, je suis sûre qu'on est en bonne voie pour y appliquer des statistiques fiables! Tiens, Théo, ben c'est cadeau pour ton livre aussi :lol: !)

(Marrant quand-même, mais cet histoires de navets, de poireaux et de moutons de combat, ça me met l'eau à la bouche... Oh, oui, le mythique Irish Stew de ma grand-maman, avec les carottes - à leur tendre à eux - et les patates - à conserver jalousement pour nous, ça y est!)

Ma Théo, comment te sens-tu aujourd'hui? Je suis allée fouiller un peu du côté des posts d'Aakon, et, ben oui, je m'inquiète un peu pour toi...

Et toi mon Dragon Joli, où en es-tu dans tes pensées? (un m.p. très vite de ma part sur cette sensation d'Avent, que je partage pleinement!)
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BY Puppis
#109851
Tiens, mais qu'est ce qui te fait dire ça? Les merveilleuses, sublimes et lumineuses déesses qui peuplent ce post 8-) :mrgreen: ????

Ben tiens, va donc placer ta photo, juste là un peu plus bas, et qui sait, peut-être que... A force de... ronger du navet, l'une de ces demoiselles ait envie de tester quelque chose de plus goûteux!

Et en bref, j'aime bcp ta signature qui te va comme un gant (et pas de jeu de mots moisi, s'il te plait ;) )
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BY JoliDragon
#114600
Houla, je me relâche moi...
Bon et bien on renoue avec les bonne habitudes pour un petit "rapport".

... d'un autre côté, il faut bien avouer que ces derniers jours n'ont pas été les plus remarquables au niveau du SR. C'est SR et voilà. Pas l'ombre d'un tressaillement dans ma direction du côté de Monsieur Théorique, rien de ma part non plus. Je crois que je n'ai même pas un mérite particulier à cela, j'ai déjà bien assez eu l'occasion de constater qu'en définitive toute velléité de ma part ne me rapportait qu'un tour de manège gratuit... Un mauvais moment pour me retrouver au final à mon point de départ.
En fait, il y a une chose quand même que je note aujourd'hui. Ce n'est pas la première fois que cela m'arrive et commence à susciter quelques interrogations. J'ai passé un excellent week-end, sans temps morts mais sans stress, en très bonne compagnie, même la météo était au rendez-vous. Soucis déposés au vestiaire pour quelques heures.
Rien que du bon en somme. Pourtant, aujourd'hui, l'arrière-goût est comme "corrompu", m'empêchant une fois de plus de savourer jusqu'au bout ces bons moments. Rien de vraiment mauvais, pas de combat épique contre une mer d'émotions en furie, juste une partie de moi qui fait la fine bouche en se disant qu'avec un soupçon de lui tout aurait été encore meilleur.
Ah, quoi, il y a un mot pour cela!?! Un dont la définition décrit très bien mon ressentit actuel... Et c'est quoi?
Nostalgie.
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BY JoliDragon
#116693
...et on remet un sous dans la machine. Nostalgie quand tu nous tient.

Il aura "suffit" d'un début de week-end pourtant réjouissant sous le signe de la fête de la musique. Un ami pose la question du temps qu'il a fait l'année passée, je me souviens d'une glace mangée sur un terrasse baignée de soleil pour lui réponde et me voilà aujourd'hui plongée en plein vague à l'âme. Les souvenirs déferlent à nouveau. Ce n'est pas que cela soit vraiment douloureux, mais mon coeur reste lové dans se passé définitivement révolu, empêchant pour un temps mon esprit de s'ancrer ici et maintenant.

Cette petite pause au soleil, en attendant d'aller le voir jouer, ce que nous avions entendu ensuite lors d'une agréable soirée en plein-air, les autres occasion où j'avais fait partie de l'auditoire et tant d'autres souvenirs qui reviennent, bons et mauvais...

Pas besoin de lutter contre l'envie de le voir, de lui parler, elle n'est pas au rendez-vous, mais le coeur alourdi de regrets...

Note en passant, dans l'article de wikipedia sur le deuil, d'une simple remarque pas si anodine que cela pour ceux qui tentent encore de comprendre ce qui peut se passer dans la tête de leur ex. Dans tous les cas, pour que le processus du deuil devienne actif, la condition est que le changement soit non-désiré. [...] Si la rupture est attendue, le deuil est soit déjà passé, soit il n'y a pas lieu de parler de deuil, soit il viendra à retardement...
Modifié en dernier par JoliDragon le 20 juin 2009, 17:50, modifié 1 fois.
BY denaisss
#116695
salut mon dragon joli... même vague a l'âme pour moi et tu l'as si bien décris :(

Après un énorme dodo et une soirée plutôt calme hier (films et papotages sur msn), je me suis réveillé avec ces pensées qui me gavent un peu :oops: ces pensées qui me ramènent a elle, après 1 mois et 10 j de SR... elle me manque ce matin, mais si je viens le partager avec vous c'est que j'ai bien l'intention de ne pas me laisser abattre aujourd'hui et de profiter du w.e comme il se doit.

C'est difficile de décrire ce que je ressens, de l'amour et de la colère mélangés, même si je me dis que si elle le veut ainsi, je continue sur la voie du SR juste pour moi. Je crois que je pense a elle plus que ces derniers jours puisqu'il y a un gros festival a Toulouse ce w.e et la fête de la musique, et évidemment, je risque fort de la croiser :evil:

J'espère être assez fort mes amis et savoir me contrôler et éviter de paraître triste si on s'aperçoit...

Bon courage , bizs et éclatons-nous un max afin d'avancer!!
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BY Theodora
#116701
Le 21 juin, de mon côté, je suis très occupée à me demander quand, enfin, on va se sortir de ce machin plombé/plombant qu'est un chagrin d'amour …

Mon ressenti est pile au milieu des deux vôtres, JoliDragon et Denaiss : nostalgie et vague à l'âme hier, colère aujourd'hui (ça faisait longtemps :mrgreen:
je débite du navet grave de chez grave : là, y'en a des tas qui volent partout dans la pièce en explosant : zzziiiiiiiiitch ! - c'est le bruit du navet atomisé …
. On dirait des airbus Air France … pardon, je sors, :oops: mais pas encore tout de suite … :mrgreen: :mrgreen: :mrgreen: ).

Faut dire que je me suis réveillée en plein rêve : il m'avait invité à dîner avec des amis communs, et y'avait aussi … sa bimbo, à qui j'étais sans doute censée faire courtoisement la conversation. Courtoisement, car, dans une vie antérieure, je fus, je crois, bien élevée. J'avoue qu'à cet onirique dîner, ma bonne éducation n'avait sans doute pas été conviée, et j'ai dû faire sans elle … J'ai donc passé l'essentiel du dîner à rabaisser publiquement la dame, tout en me détestant d'agir ainsi (et en plus avec tout ça, je n'ai vraisemblablement rien mangé, vu que je ne me souviens pas du moindre plat, ce qui est tout de même vraiment dommage :mrgreen: ).
Si au moins j'avais pu être comblée de la démolir verbalement … Même pas. Désespérant : quand on n'arrive pas à agir bien, et qu'on n'est même pas heureux d'agir mal, on a du souci à se faire dans la vie. Je sais, c'était juste un rêve, mais en me réveillant j'étais en colère contre mon ex, la pétasse, les autres invités, la situation, et moi-même. Ca fait beaucoup pour un samedi matin … :mrgreen:

Ce qui me ramène à ma question du début : bon sang, mais c'est quand qu'on va s'en sortir ? Non, parce que pour moi, ça fait 6,5 mois tout de même. J'aimerais beaucoup que toute cette histoire aille enfin à la trappe, qu'on puisse, tranquilles et la tête haute, émerger du champ de navets, et passer à autre chose. De plus vivant. De plus intéressant. De plus léger, oui, surtout de plus léger.

Stagner … j'aime pas bien. Même le samedi.
Et le pire, c'est que je suis encore en colère, juste à cause d'un rêve idiot, même des tas d'heures plus tard. J'ai envie de casser la gueule à mon ex, qui n'en demande pas tant je présume :mrgreen: , et de démolir la pouf à coup de battes de base-ball. Nan, j'vous jure, quand je pense que j'avais le sentiment d'avoir réussi à arrêter le combat, il y a quinze jours …

Bilan, friends, la nostalgie, la tristesse, la colère : quand y'en n'a plus, y'en a encore.

Vous n'auriez pas un moyen simple, pratique et efficace, pour qu'on vide TOUT d'un seul coup sur la table, là ? Y'a-t-il des chirurgiens spécialisés dans l'ablation du chagrin d'amour ? Moi, c'est bien simple, je me fais opérer tout de suite, quitte à oublier 12 ans de ma vie. Pfffff … Y'a des jours, ça le fait pas.

En même temps, on va pas se laisser abattre ? Pour ce à quoi ça nous servirait, en plus … :mrgreen:

PS Intéressant, ton passage sur le deuil, JoliDragon, thank's … Bon, on le fait ce deuil, oui ou m…de ? Et puis si nos ex doivent rester éternellement coincés dans un deuil infaisable, eh bien ça ne me dérange pas du tout. Parce que je suis en colère. Voilà. :evil:
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BY JoliDragon
#116793
Bonsoir tous!
Euh... bon ben avis aux "nouveaux" du site qui passeraient par ici. Mauvaise nouvelle, après les montagnes russes c'est pas fini. Non, après c'est la nostalgie (note : penser à lui trouver un terme plus vendeur), ça vous retourne pas autant l'estomac, mais ça laisse un tellement mauvais arrière-goût que le résultat est presque le même. Moi je n'ai plus qu'une seule hâte, passer cette étape-là au plus vite avec l'espoir de vous annoncer qu'après c'est VRAIMENT terminé. Bonne nouvelle, il existe vraisemblablement tout un tas de moyens d'arriver à cet après plus rapidement que moi... Mais, [tous en coeur] car il y a toujours un mais, sur un plan strictement personnel, ces moyens impliquent une magnifique esquive de l'étape champ de navets, qui finirait bien par me rattraper, et ce de préférence au moment le plus inopportun...

Denaiss, par expérience, je puis t'assurer qu'essayer de décrire ce que l'on ressent, même de façon imparfaite, est le meilleur moyen que j'ai trouvé pour faire face aux moments difficiles, pour CANALISER ces flots de sentiments qui nous envahissent.

Théo, les rêves ne sont jamais simple. En particulier ceux qui après la nuit viennent hanter vos journées...
Le deuil est semble-t-il un peu comme l'éternité, long, surtout vers la fin!

Bref, ce soir, j'ai encore une tonne de choses à vider de mon sac!

Petit retour en arrière, un peu après avoir terminé mon poste précédent.
Fête de la musique, deuxième! Un JoliDragon le coeur lourd de regrets, qui se fiche un grand coup de pied aux fesses pour aller rejoindre des amis en ville. Petite cerise sur le gâteau, j'avais repéré au programme de la soirée, les Carmina Burana. Rendez-vous donné une heure avant le début du concert, non loin de la salle. Motivée, départ de la maison, passage devant la salle sur le chemin du rendez-vous. Note qu'il y a déjà du monde qui rentre plus d'une heure à l'avance et aperçoit de loin une connaissance du club, amie de mon ex. Derrière elle son copain et cerise sur le gâteau plus ou moins à leur hauteur mademoiselle la meilleure amie de mon ex... ne manquait que lui pour compléter le tableau. Curieusement, je ne me suis pas attardée pour confirmer par contacte visuel qu'il était bien là... J'ai pas du foncer assez vite à mon rendez-vous, me suis pris une monumentale déferlante! Une salve de flashs violents activés par la vision de ce quatuor (dont je fais encore l'inventaire en ce moment), masqués sur le moment par cette question cruciale : to go or not to go?

-Je me suis déplacée jusqu'en ville pour écouter ce concert quand même.
-Pas un soir très glop pour croiser mon ex.
-Mince, tu joues avec lui toute les semaines, tu vas pas abandonner ce concert à cause de sa vraisemblable présence.
-Il est pas tout seul, quatre "contre" une quand même! Vu mon humeur aujourd'hui, seule face au "duo de couples", je sais pas où je vais trouver les ressources. Si je les croise l'ambiance risque de sentir le rancis.
-La salle est quand même un peu plus grande qu'un réduit, avec le monde, il y a de quoi faire en sorte de ne pas les croiser.
-Mais elle est pleine de places d'où on voit très bien pratiquement tout le reste du publique.
-Merde! Cesses la parano! Il n'y a qu'à arriver aussi tard que possible et viser une place en fond de salle.


Bilan, à force de trainer pour éviter une éventuelle rencontre, lorsque je suis arrivée devant la salle, elle affichait complet! Contacte définitivement évité, concert loupé, JoliDragon plombé. Ensuite, j'ai été incapable de raccorder sur le reste de la soirée. L'anxiété à profité de l'occasion pour se rappeler à mon bon souvenir, j'ai expérimenté une bonne petite phobie de la foule... Super le changement d'idées!
Modifié en dernier par JoliDragon le 21 juin 2009, 00:55, modifié 1 fois.
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BY Puppis
#116799
Heuuuu... :oops:

Je vous aime, les filles! Ou plutôt, je vous aime les filles. Point, c'est comme ça et pas autrement.

Me sens pas de faire une tartine ce soir, mais je m'y retrouve.

Et, JoliDragon:
JoliDragon a écrit :Non, après c'est la nostalgie (note : penser à lui trouver un terme plus vendeur), ça vous retourne pas autant l'estomac, mais ça laisse un tellement mauvais arrière-goût que le résultat est presque le même.
Ben c'est pas ça le cœur du champs de navet? Estomac retourné, mauvais arrière-goût et fibres coincées entre les dents...??? Ou bien j'ai manqué un épisode?

Bon, je :arrow: pour ce soir.
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BY JoliDragon
#116806
Petite pause pour te passer le coucou Puppis! Je t'aime aussi.
Je réserve ma réponse concernant l'identité entre le champ de navets et les montagnes russes pour ce soir... et j'y retourne parce que ce soir, j'ai l'impression que la vitesse de pousse des navets est supérieure à ma vitesse d'arrachage...

Oh, je vais en profiter aussi pour un petit avertissement. Si vous ne vous sentez pas d'humeur à assister à un joli déballage de linge salle, il vaudrait peut-être mieux que vous ne lisiez pas la suite. Je ne suis pas certaine de pouvoir résister à cette tentation ce soir.
Encore une petite remarque au passage... Je réalise totalement que lui, je ne l'ai PAS vu. Au fond, réellement présent ou pas je m'en fiche! Les délires de ce soir sont bien là.

Faute de trouver de quoi résister à la déferlante de ce soir, me voilà chez moi, à endiguer le déluge! La bonne nouvelle, c'est que je sais au moins par où je vais commencer.
CE quatuor!
Lui, pour ce soir, il attendra un peu son tour, ça au moins ça me changera.
Le couple d'amis, impossible de le voir comme anodin. Ce soir, ce dont je me souviens, ce sont les croisement entre leur histoire et la notre. Les évènements qui ont conduit à la naissance de leur couple ont aussi servi de décors au "coup d'envoi" de notre histoire. Puis une détestable vision, eux comme un mirroir de mon ex et sa meilleure amie... peu importe la façon dont ils "formalisent" leur relation, l'histoire, c'est entre eux qu'elle s'écrit maintenant.
Je m'excuse de ne vous livrer que les concepts sans mentionner les faits, mais je n'ai pas envie d'étaler la vie des autres...
Sa meilleure amie, encore et toujours elle, à devenir dingue. J'aimerais tellement pouvoir la détester... A chaque fois que j'essaye, je me rappelle immanquablement qu'elle ne le mérite pas. En réalité, que ce qui me fait fulminer, ce ne sont "que" de la jalousie et de la colère contre lui! Ce soir, ça n'a été qu'une occasion de plus de me dire que j'aurais souhaité être à sa place, au côtés de mon ex. De repenser aussi à ces fois où, lorsque nous étions ensemble, j'ai eu la sensation que jamais il ne tiendrait autant à moi qu'à elle... que j'ai vécu notre histoire avec la certitude qu'un jours mon temps serait révolu, pas le sien.
Monsieur Théorique, un monument dans son genre! Le champion toutes catégories de la Raison! Une incompétence crasse pour le reste... C'est ça ou alors pourquoi je ne l'étiquette pas définitivement comme un manipulateur pervers déjà? Ah, oui, c'est vrai! Il n'a pas cet air de "gendre idéal", mignon et inoffensif affiché au "monde extérieur"... et pas assez narcissique.

Le merveilleux Monsieur Théorique, qui débuta sa demande pour des vacances ensembles par cette mémorable entrée en matière : ma meilleure amie ayant des envies de voyage qui ne me tentent pas trop...

Le paradoxal Monsieur Théorique qui n'aime pas conduire mais qui tient à un projet de voyage qui implique près de deux semaines de location de voiture et des centaines de kilomètres...

Le parfois lent du chapeau Monsieur Théorique qui peine à comprendre un truc aussi simple que : repos(3 semaines en voyage) != repos(3 semaines de vacances + 3 semaines en voyage + 2 semaines de vacances).

Mais avant d'aller plus avant dans le récit de l'été passé, je souhaite faire un petit préambule. Une autre petit histoire hélas déjà annonciatrice de ce qui finirait par nous couler. Mon anniversaire, cela aurait pu/du être quelque chose de simple, de réjouissant. Nous en avons fait une une belle pierre pour l'édifice de notre échec amoureux. Bien entendu, j'avais envie de le fêter avec lui. Évidemment, c'est ce que je n'ai PAS fait! Trop apeurée à l'idée d'une déception, j'ai décidé "simplement" d'éviter cette potentielle source de problèmes.
J'avais peur, peur qu'il oublie le jour, peur d'un embrassant cadeau d'une valeur trop importante dont je me serait tôt ou tard sentie redevable, peur de lui infliger une fois de plus une énigmatique crise de larmes. Puis sa façon de me demander la date, sur ce ton distant, fanfaronnant que de toute façon il y avait de fortes chances qu'il finisse par l'oublier, ma façon de lui répondre, tout aussi (faussement) détachée que si c'était pour qu'il oublie, j'allais m'épargner l'effort de lui dire. Puis il y a eu sa meilleure amie qui lui a proposé un plan qui tombait précisément le soir de mon anniversaire, sa façon d'accepter sans une once d'hésitation sur le fait que j'aurais peut-être voulu passé cette soirée avec lui. Encore cette foutue impression de n'être là que pour combler ses moments d'emmerdement, de n'être qu'un figurante dans son petit monde. Les peurs qui se cristallisent autour de cela, qui profitent de cette échappatoire facile à toute lutte interne. Il a quelque chose de prévu à cette date là, même pas besoin de trouver une excuse pour passer la soirée sans lui!
L'histoire s'arrêter presque là... Ce qu'il manque encore, c'est qu'on s'est vu le lendemain, qu'il m'a questionnée avec beaucoup d'insistance sur ma soirée de la veille, sur le pourquoi de ce repas en famille. Tellement pas habituel que j'en suis encore à me demander s'il ne connaissait pas déjà la réponse... Puis sa crise de colère lorsque j'ai fini par lui avouer que c'était pour mon anniversaire...
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BY Theodora
#117102
Hell JoliDragon ! Voici que tu ressembles donc parfois à mon ex … :lol: Une des choses qui a plombé notre histoire reste précisément le fait qu'il attendait de moi (sans les attendre tout en les attendant, bien sûr :mrgreen: ) des choses qu'il se gardait bien de me dire, ou qu'il me disait à voix si basse et en des termes si cryptés que tout l'amour du monde de ma part ne parvenait pas forcément à les entendre … En outre, s'il avait pris le risque de les clamer haut et fort, le pauvret se serait exposé au risque de les voir advenir … et ça, tout de même, c'est terrible … :mrgreen:

Comme, parfois, il parvenait miraculeusement à me préciser certaines attentes sur un mode intelligible par moi, il m'arrivait de parvenir à (miraculeusement aussi) lui faire vraiment plaisir. Sauf que … je ne sais pas très bien pourquoi, mais mon ex faisait partie (en fait, l'indicatif-présent s'impose vraisemblablement encore : faites moi penser quand on parle des ex à inventer l'indicatif-néant, qui manque à la syntaxe de la rupture :roll: ), faisait, donc, partie de ces gens qui, quand tout va bien dans une soirée, sont capables de se concentrer sur le seul petit détail qui leur a déplu, voire, car ce sont de grands sensibles, qui les a blessés, avec un sens remarquable de la métonymie qui consiste, ainsi que chacun sait, à prendre l'infime partie pour le tout … :twisted:
A la fin, c'est fatiguant pour tout le monde, hein … Sauf que je l'aimais et que je voyais bien qu'il ne le faisait pas exprès, mais que sa maman l'avait fabriqué comme ça, et la vie aussi, et voilà c'est tout.
Ainsi va le monde, ce n'est pas ma faute, comme disait ce brave vicomte de Valmont, dans un contexte inverse …
Mais honnêtement, il a fait des efforts, il m'a tout de même aimée plus de 11 ans, en dépit de mon entêtement à ne pas parvenir à comprendre clairement ce qu'il ne disait pas et parfois même à croire que je comprenais ce qu'il sous-entendait vaguement, tout en me plantant en beauté sur ses attentes … JoliDragon, tout ceci est une des raisons majeures qui ont conduit à la rupture (avec l'aimable participation d'une bimbo jeunette et siliconée de frais. Y'a pas, ça aide. :mrgreen: ).

J'en déduis donc que c'est définitivement toi qui aurais dû le quitter, normalement.
Je suppose donc que tu n'a pas croisé à temps le chemin d'un Rambo siliconé, sinon ça fait longtemps que tu aurais envoyé Mr Théorique vérifier sa pratique d'un monde où tu n'es plus … ;)
Dors donc en paix mon enfant : en rompant, il n'a fait que devancer ta décision d'une petite dizaine d'années, et à partir d'aujourd'hui, je te l'annonce solennellement, tu peux considérer que c'est toi qui l'a quitté.

Et hop, il va se retrouver à théoriser des navets, dans un champ blême et infiniment étendu … supplice d'autant plus terrible que lui, n'étant pas passé par ici, (ni repassé par là, tel le furet de la chanson), ne peut absolument pas saisir pourquoi, au nom du Ciel, il se retrouve soudain dans un environnement étrange, à théoriser du navet, sans trêve ni fin, chose peu courante en vérité, et assez troublante lorsqu'on y pense … Surtout quand on n'y est absolument pas préparé.
Or, rien dans la vie (sauf JRME) ne prépare à la terrible rencontre avec les navets, quel que soit par ailleurs votre niveau d'étude, les claques que vous a généreusement dispensées la vie et l'éducation que vous ont donnée vos parents … Le navet est par nature puissant, inattendu, imprévisible et totalement déconcertant. C'est la raison pour laquelle on a du mal à s'en sortir. :evil:

JoliDragon, tu as réussi à esquiver l'ex (c'était pas le jour) et c'est une très bonne chose. Tu as réussi à esquiver aussi la fête de la musique, et c'est une moins bonne chose, mais pas non plus la fin du monde. Il y aura des meilleures soirées.
Le problème, c'est l'hésitation, en fait. On est comme l'âne de Buridan qui a aussi faim qu'il a soif et qui meurt des deux, à mi chemin exact du seau d'eau et de la botte de paille qui, le tentant tout autant l'un que l'autre, l'immobilisent … :shock: J'avais toujours trouvé l'âne de Buridan particulièrement con, mais étrangement je le trouve beaucoup moins stupide depuis quelque temps … :mrgreen:

Il m'arrive aussi de ces paralysies, lorsque j'hésite, longuement entre attendre un hypothétique dernier bus et prendre un des taxis qui se font de plus en plus rares, me mettant en mesure de devoir finalement rentrer à pied chez moi … cas d'école qui a d'ailleurs été décrit dans un ouvrage dont j'ai parfaitement oublié le titre. :?:
Il m'arrive aussi de ces paralysies depuis la rupture, plus qu'avant, je dois dire, lorsque je tergiverse (par exemple) entre rester tranquille chez moi, comme j'en ai l'inclinaison, et baguenauder dans le vaste monde et la vie et les gens, comme la sagesse l'exigerait en ces temps difficiles … A partir du moment où je commence à hésiter … je parviens à rater totalement les deux choses … Me demande pas comment car, qu'il s'agisse de rester at home ou de sortir de chez soi, c'est assez simple à réaliser, normalement … :mrgreen:

Réflexion succinte, pouvant aider à l'analyse du navet : un des pouvoirs du navet serait de déclencher un poison paralysant, qu'on peut baptiser l'hézitatoire. C'est très très mauvais au goût, pire encore à l'arrière goût. Mais pas mortel, car ce serait trop simple et beaucoup trop court et nettement moins fun … :twisted:
JoliDragon a écrit : Faute de trouver de quoi résister à la déferlante de ce soir, me voilà chez moi, à endiguer le déluge!
Enfer !!!! (s'exclama-t-elle en anglais, cette fois …). L'inondation dans la cuisine de Puppis, c'était donc toi ? :mrgreen:

JoliDragon, donc, dans la cuisine avec la clef anglaise … :twisted:
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BY JoliDragon
#117451
Bonsoir Théo,
Damned, je suis démasquée cette fois! Bon, ben j'avoue, il semblerait bien que j'ai un sacré paquet de traits communs avec ton ex...remarque, je consulte pas pour rien :oops: .
Je me dit que je devrais peut-être te mettre en contacte avec mon ex, il semble que vous auriez de quoi disserter sur la nature de ces créatures énigmatique qui ont partagé une partie de votre vie. :lol:

Fatiguant pour tout le monde, comme tu le dis si bien, tout ceci est à l'origine de la rupture, même pas eu besoin d'une aide extérieure. Le pire, c'est que tu ne te trompes sans doute pas lorsque tu dis que j'aurais aussi bien pu finir par le quitter... sans attendre 10 ans ou un éphèbe affable... A même se demander si finalement ce n'est pas moi qui l'aurait inconsciemment provoquée, cette rupture :mrgreen: .

Malheureusement, penser que c'est moi qui aurait pu le quitter ne me console en rein. Quelque part lors de ma route avec lui, j'ai réalisé que, bien plus que ses défauts à lui, ce sont mes problèmes personnels qui ont provoqués le déclin de notre histoire. J'avais décidé de résoudre mes problèmes au lieu de voir arriver le jour où c'est moi qui le lâcherait, convaincue que j'étais qu'il en valait vraiment la peine. J'ai essayé de ne plus écouter ces instincts néfastes, mais j'ai sous-estimé l'incroyable difficulté de la tâche.
Bon, quand même, pour son édification personnelle, je lui recommanderais vivement un petit passage par la théorisation des navets, cela l'aiderait sans doute à mieux comprendre les sentiments (les siens et ceux des autres). Lui qui demandait tellement à pouvoir me comprendre, là au moins il saurait par où j'en suis passée. :twisted:

En attendant, parce que je comprend de plus en plus les raisons de son départ, parce que je mesure l'étendue de mes erreurs, je me retrouve à devoir endosser un manteau de culpabilité encore trop lourd pour moi... Alors pardonnez moi si de temps à autres, pour me redonner un peu de courage, je cède à la tentation de m'énerver contre lui!
Arracher des navets c'est déjà pas simple, mais le faire empêtrée dans un manteau trop grand, ça c'est du challenge! 8-)

J'ai esquivé l'ex et le concert, j'ai fui la fête de la musique à force de rumination angoissantes. Me fait ch***. Il fut un temps ou ma vie était plus simple, j'y allais ou pas, point. Ce indépendamment de la présence ou de l'absence de tel ou tel. Là je me suis une fois de plus sentie victime de la situation, victime de moi-même... contrôle 0.
Maudit hézitatoire! Je serais curieuse de trouver tes références, vu que je pratiques beaucoup moi aussi et pas seulement dans le cadre d'une rupture, mais aussi avant...

Puis comme j'en avait assez des effets de l'hézitatoire, assez d'avoir perdu le contrôle sur le cours de ma vie, je suis allé à ma partie dimanche. Peut être un peu moins enjouée et détendue qu'à l'accoutumée, mais fermement décidée à "me remettre en selle". L'a bien commencé, l'a bien fini, mais, pour la première fois depuis longtemps, on a frôlé la catastrophe en plein milieu. Digression hors-partie de mister et sa meilleure amie évoquant le concert de la veille... ma parano me dirait qu'ils l'ont fait exprès... Mon seuil d'angoisse qui passe de 0 à 100 en moins d'une seconde : replis stratégique : sortie pour fumer! Bon, la clope a durer le temps d'en fumer deux, de me mettre un coup la tête dans le mur, de lâcher un salve de larmes et de sanglots et de passer par les toilettes pour me refaire une tête à peu près normale. Quand je suis revenue dans la pièce, j'avais l'impression qu'ils regardaient un spectre... ne m'aidant pas vraiment à me demander comment j'allais... Ben super, j'ai l'impression que je repars en dépression. Ben oui, une à la fin de l'année passée, c'est pour ça que j'avais arrêté la partie. Ben une rupture évidemment, dont je n'arrive pas à faire le deuil. Quoi, un gros con insensible, un imbécile et un minable, c'est vous qui le dites hein! Non, parce qu'il est juste derrière vous là...
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BY JoliDragon
#127930
...petit up au passage.

Parce que j'étais tellement contente de mon déménagement dans le monde des "Je ne veux PLUS" que j'en ai oublié d'envoyer l'avis de changement d'adresse...
Parce que je veux plus, mais j'ai encore pas tout résolu, j'ai encore de choses à dire, en plus, Monsieur Théorique est toujours présent dans mon petit monde aux environs du dimanche soir.
Parce que ce déménagement, si anodin qu'il puisse paraitre, m'a pris du temps et que je tiens à rester dans ma nouvelle tanière, même si elle ne semble pas très différente de celle-ci.
Parce que, j'avoue, j'ai pris goût à l'écriture, que j'envisage pas de m'en priver "sous prétexte" que je vais mieux et que je trouverais un peu tordu de "devoir aller mal" pour pouvoir continuer.

La suite des Aventures de JoliDragon et de Monsieur Théorique, c'est par ici!
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BY éloïs
#127933
Tant mieux car c'est un réel plaisir de lire tes joutes épistolaires avec Théo : publiez les filles, succès garanti !!! :D
Plein de courage, vous embrasse ! ;)
Eloïs
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BY Theodora
#127938
Damned ! Y'avait donc une suite ? :shock: On me dit jamais rien, à moi ! :twisted:

Moi qui imaginais déjà que JoliDragon était entrée au couvent (des dragons, celui où on se garde bien de vénérer saint Michel ou saint Georges, ces psychopathes), faisant voeu de silence, d'obéissance, et de … euh … quoi déjà ? Le truc qui manque ? Pouvez-pas m'aider un peu ? ah oui, de chasteté. :mrgreen:

Gigot. J'y go, zyva, quoi.
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BY Spirit
#128187
Coucou les filles !

J'ai tout lu. Rattrapé mes deux mois de disparition hors du disque-monde constitué d'un unique champ de navet s'étendant à perte de vue (vous me faites :lol: parfois). J'ai même pris des notes ! Il faut dire qu'il y a de la matière. Et j'ai aimé ça. Parce que vous êtes très vivantes dans vos réflexions, pointues, surréalistes et pleines d'humour, et c'est tellement important, cette polarité du vivant, frémissante, questionnante et inlassable, s'opposant à celle du thanatos et son cortège de chaos suscité par la rupture. Toute cette imagination m'inspire.

J'ai un peu peur de commenter certains passages sans paraître anachronique, en décalage depuis le temps écoulé, le flux des pensées en étant justement un, jamais figé, à saisir au vol...

Et puis la conversation continue ailleurs dirait-on. Allez, je vais continuer mon marathon. ^^

Bisous et content de vous retrouver.
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BY JoliDragon
#128347
:D Que je suis heureuse de te relire!!!
J'en aurais presque ronronné avec tous ces jolis compliments, mais je constate que tu n'es plus un chat :shock:.
Euh, sinon, si tu devais anachroniser un peu de ce côté ou dans mon nouveau "chez moi", je ne pense pas que Môsieur l'ordre chronologique des choses nous en veuilles. Tel Benetton, on lui en a déjà fait voir de toutes les couleurs et il ne s'en est jamais plaint...
Tiens, ce soir j'ai été faire un tour chez les Huguenots (où j'ai découvert qu'une épée avait un fort et un faible) avant de revenir ici, soit dans ma maison d'avant...


Gros bisous à toi Spirit-san!
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BY Spirit
#128368
Héhé, doublement bien vu, Dragon Joli. Je me suis métamorphosé de félidé... en rônin ! Je crois que la symbolique est plus adéquate... :roll:
J'avoue ne pas avoir saison ton allusion avec les Huguenots : sortie nocturne ? (quel atroce passage de l'histoire ceci dit en passant).
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BY JoliDragon
#128804
Spirit a écrit :J'avoue ne pas avoir saison ton allusion avec les Huguenots : sortie nocturne ? (quel atroce passage de l'histoire ceci dit en passant).
Sortie de début de soirée pour être précise. Comme en ce moments nous "célébrons la mémoire de Calvin" , j'ai été faire un petit tour au "village Huguenot" sis non loin de mon travail...