- 09 févr. 2019, 22:49
#1298102
Bonjour à tous,
Je vous livre aujourd'hui mon histoire, un voyage, une bataille que j'ai mené pendant plusieurs mois et qui au final se conclue par une douloureuse défaite.
Jeune étudiante, fraichement parisienne et indépendante, je découvre en septembre 2018 ce garçon, Loan. A 23 ans, il semble avoir son avenir en main en composant son mémoire de master et en endossant le rôle de professeur en alternance dans la semaine.
Nos rencontres sont excitantes, originales (musées, cinéma d'auteur, bar d'hôtel de luxe) et le rapprochement se fait naturellement. Nous nous contactons régulièrement dans la semaine, sommes intrigués l'un de l'autre et échangeons des moments passionnés. Sans même être en couple officiellement, nous partons 1 mois après notre rencontre en Belgique le temps de quelques jours. A ce moment précis, je comprends doucement que ce garçon n'est pas comme les autres, il est intelligent, fait preuve d'empathie et surtout se trouve sur la même longueur d'onde que moi.
Malencontreusement, notre relation fut prise dans un tourbillon d'émotion le 8 novembre 2018. A seulement 19 ans, j'ai vécu ce qu'il "n'arrive qu'aux autres" : un viol. Une épreuve traumatisante que je n'ai réussi à surmonter qu'avec l'aide de Loan, devenu non seulement mon partenaire mais également mon "doudou", mon sauveur. La dépendance affective commença à cet instant précis, pourquoi vivre sans lui ? Comment avoir la force de se lever le matin si je ne le vois pas ensuite ?
Un malheur n'arrivant jamais seul, ma contraception n'étant pas adaptée à mon métabolisme, j'apprends un mois après que je suis en réalité enceinte de Loan. La question ne se pose pas, nous ne le garderons pas. Je ne peux pas. Il ne peut pas.
Nos rapports se dégradent pendant la période de grossesse car il ne peut gérer cette pression sur ses épaules, l'angoisse le prend par la gorge et bien qu'il me considère et tienne à moi... Comment peut il gérer cette situation calmement ?
Loan restera avec moi jusqu'à la fin de mon avortement.
Il démissionnera de son alternance car il n'arrivera plus à gêrer son temps.
Il commencera à livrer des repas à domicile le soir pour mettre de l'argent de côté.
Il m'enverra de moins en moins de message et deviendra distant.
Notre rupture a eu lieu le lundi 4 février 2019, devant une église, à la sortie du dernier examen de contrôle à l'hôpital pour vérifier la fin de ma grossesse.
"je ne suis pas stable, je ne peux pas continuer ainsi, je sais que je vais regretter cette situation mais maintenant je ne peux pas" me déclare Loan.
Il est prêt de moi, tout prêt, mais il est en réalité parti, mon "doudou" est parti.
Je commets également des interdits puis coupe contact pendant quelques jours.
Il faut convenir d'une date pour qu'il reprenne ses affaires.
La saint valentin approchant, je lui avais commandé un cadeau qui arrivera prochainement chez lui avec une petite lettre de ma part.
Comment régler la situation ? Surmonter cette dépendance affective ?
Un tourbillon d'émotion traverse quotidiennement mon esprit : le manque, la curiosité, la tristesse, la colère, la mélancolie, le soulagement...
Je vous livre aujourd'hui mon histoire, un voyage, une bataille que j'ai mené pendant plusieurs mois et qui au final se conclue par une douloureuse défaite.
Jeune étudiante, fraichement parisienne et indépendante, je découvre en septembre 2018 ce garçon, Loan. A 23 ans, il semble avoir son avenir en main en composant son mémoire de master et en endossant le rôle de professeur en alternance dans la semaine.
Nos rencontres sont excitantes, originales (musées, cinéma d'auteur, bar d'hôtel de luxe) et le rapprochement se fait naturellement. Nous nous contactons régulièrement dans la semaine, sommes intrigués l'un de l'autre et échangeons des moments passionnés. Sans même être en couple officiellement, nous partons 1 mois après notre rencontre en Belgique le temps de quelques jours. A ce moment précis, je comprends doucement que ce garçon n'est pas comme les autres, il est intelligent, fait preuve d'empathie et surtout se trouve sur la même longueur d'onde que moi.
Malencontreusement, notre relation fut prise dans un tourbillon d'émotion le 8 novembre 2018. A seulement 19 ans, j'ai vécu ce qu'il "n'arrive qu'aux autres" : un viol. Une épreuve traumatisante que je n'ai réussi à surmonter qu'avec l'aide de Loan, devenu non seulement mon partenaire mais également mon "doudou", mon sauveur. La dépendance affective commença à cet instant précis, pourquoi vivre sans lui ? Comment avoir la force de se lever le matin si je ne le vois pas ensuite ?
Un malheur n'arrivant jamais seul, ma contraception n'étant pas adaptée à mon métabolisme, j'apprends un mois après que je suis en réalité enceinte de Loan. La question ne se pose pas, nous ne le garderons pas. Je ne peux pas. Il ne peut pas.
Nos rapports se dégradent pendant la période de grossesse car il ne peut gérer cette pression sur ses épaules, l'angoisse le prend par la gorge et bien qu'il me considère et tienne à moi... Comment peut il gérer cette situation calmement ?
Loan restera avec moi jusqu'à la fin de mon avortement.
Il démissionnera de son alternance car il n'arrivera plus à gêrer son temps.
Il commencera à livrer des repas à domicile le soir pour mettre de l'argent de côté.
Il m'enverra de moins en moins de message et deviendra distant.
Notre rupture a eu lieu le lundi 4 février 2019, devant une église, à la sortie du dernier examen de contrôle à l'hôpital pour vérifier la fin de ma grossesse.
"je ne suis pas stable, je ne peux pas continuer ainsi, je sais que je vais regretter cette situation mais maintenant je ne peux pas" me déclare Loan.
Il est prêt de moi, tout prêt, mais il est en réalité parti, mon "doudou" est parti.
Je commets également des interdits puis coupe contact pendant quelques jours.
Il faut convenir d'une date pour qu'il reprenne ses affaires.
La saint valentin approchant, je lui avais commandé un cadeau qui arrivera prochainement chez lui avec une petite lettre de ma part.
Comment régler la situation ? Surmonter cette dépendance affective ?
Un tourbillon d'émotion traverse quotidiennement mon esprit : le manque, la curiosité, la tristesse, la colère, la mélancolie, le soulagement...