Bonjour,
Dernière séance avec ma psy aujourd’hui. Une bonne séance, j’étais plus détendue que d’habitude.
Je suis contente d’être venue à bout de cette thérapie brève, ça m’a beaucoup remuée, mais ça m’a fait un bien fou au final. C’est un investissement qui valait le coup (ce n’est malheureusement pas donné)
Au début j’étais sceptique, j’avais l’impression qu’elle était impuissante face à ma situation désespérée, que je ne faisais que me plaindre sans être soulagée.
Et puis au fur et à mesure et des séances et surtout vers la fin, j’avais l’impression de « me retrouver » petit à petit, comme si je m’étais perdue avec cette histoire de rupture.
Elle m’a dit que je pouvais être « fière du chemin parcouru », que c’était un « plaisir » de travailler ensemble. Sa sincérité se voyait, ça m’a fait du bien. Je me sens plus apaisée.
Pour ce qui est du rêve, je ne vous en ferai pas l’analyse complète ici,
juste un petit résumé : la signification de cette bouteille de shampoing (vieille et périmée) m’est apparue en discutant avec elle : cela symbolisait ma relation avec mon ex : alors poubelle ou pas poubelle ? Suis-je prête à lâcher mes dernières « résistances »?
Certains me trouveront trop « dans l’analyse » mais tant pis ! Ça m’a fait avancer d’avoir une réflexion « cadrée et accompagnée ».
Je pense toujours de temps en temps à mon ex, je fréquente toujours le même site que lui mais quand je le vois connecté mon coeur ne fait plus de bond, je ne sais pas depuis quand, c’est récent.
Je n’ai même plus envie de lui parler, j’en ai eu trop marre de sa nouvelle façon d’être. Bref je passe mon chemin.
Au final je sens que j’ai repris confiance en moi, je ne sais pas comment c’est arrivé
mais c’est arrivé.
Ma psy m’a aussi aidée à ne plus culpabiliser. Comment ne pas plier quand le ciel vous tombe sur la tête, plusieurs fois de différentes manières ?
Là où je me sens quelqu’un de faible, elle a vu au contraire quelqu’un de fort : J’ai encore du chemin pour me voir « forte », mon estime de moi n’est pas encore au top du top, mais « ça bouge » à ce niveau.
Dernier point j’ai compris que j’avais un peu trop idéalisé ma relation avec mon ex, certaines choses n’allaient pas et le fait que la relation soit à distance et donc virtuelle la plupart du temps le rendait moins impliqué dans la relation - d’où une capacité de détachement rapide et brusque de sa part que j’avais énormément de mal à comprendre au départ.
Et ce n’est pas que la psy, il y a eu aussi le forum, même si je n’hésite pas à dire mes désaccords, je suis la première à reconnaître que ça m’a ouvert les yeux sur des choses.
Donc voila; il m’a surtout aidé à comprendre et accepter qu’une amitié avec mon ex n’était pas possible. Je crois que j’ai voulu reproduire une situation de mon passé qui au final était très différente (un ex était devenu un ami, mais la relation avait été bien plus courte et avec très très peu de relations intimes - et nous avions le même groupe d’amis à la fac donc difficile de faire autrement . Donc vraiment rien à voir). Être ami avec son ex ça existe mais ce doit être l’exception, le cas particulier.
J’ai beaucoup relu le témoignage de Carrie qui m’a beaucoup aidé (si tu passes par là, un grand merci).
Je vois que quelqu’un, non content de m’avoir insulté, s’acharne sur mon fil avec cette histoire de HPI - il devrait s’interroger sur ce que ça dit de lui…
Tiens pour la peine, je reviens sur le sujet. Mon ex est HPI, ancien enfant précoce avec un gros passif de souffrances : et comme dit ma psy, j’avais ma problématique mais LUI AUSSI avait la sienne. Je me suis mise en couple avec quelqu’un qui était très stimulant niveau intellectuel, ce qui était plutôt plaisant, mais qui avait de gros soucis niveau relation sociales. Une vraie caricature, qui faisait qu’il était incapable de garder le moindre ami, la moindre relation. Il me l’avait dit, j’avais mis ça dans un coin de ma tête… comment ne pas voir la rupture arriver à tout moment en sachant ça. Quand on est insécure, ça n’est pas vraiment « rassurant » de savoir ça et la relation était biaisée dès le début, quelque part, car le fait de s’attendre à une rupture engendre des peurs et certaines réactions et ça peut même la provoquer, la rupture, même si c’est inconscient…
J’ai moi même eu une suspicion de précocité de ma prof en classe de sixième, au début des années 90, quand personne n’en parlait.
Je suis donc plutôt ouverte sur le sujet, mais j’évite de l’évoquer car je crois que maintenant que le grand public s’est emparé de ce concept, on mélange un peu tout, cela devient une affaire d’égo chez certains, qui veulent à tout prix avoir cette « étiquette » en se sentant à tord concerné, ou bien préfèrent penser carrément que tout ça n’existe pas.
Ce qui m’intéressait ici c’est l’histoire de mon ex, ses fragilités, son/notre mode de fonctionnement à deux car « dans une rupture on est deux » (comme dit toujours ma psy).
Par contre les débats stériles et/ou haineux sur le sujet ne m’intéressent pas plus que ça.
Je reviendrai si j’ai à répondre à mes messages ou sur d’autres fils qui m’inspirent, mais je pense que concernant ma rupture, j’ai fait le tour de la question.