C'est LUI que je veux !!

[ana]

Merci à tous pour votre soutien, vos petites lumières...

Je vais essayer d'arrêter les dégâts. Ca commence à faire beaucoup. Hier je me suis pointée chez A. avec un sourire accroché sur le visage, malheureusement il n'a pas tenu. Il arrive toujours un moment où l'on remet tout sur le tapis, on répète les mêmes choses, on se reprend les mêmes coups mais en un peu plus fort, et où les yeux se vident...

Je n'ai pas supporté son attitude d'être toujours accroché à son portable pour écrire/répondre à sa meuf juste devant moi. A un moment j'étais tellement épuisée que je me suis même un peu endormie sur son canapé. Il m'a indiqué la sortie pour que je rentre chez moi et que lui aille en soirée avec ses potes... (merci pour la soirée qui change les idées !)

Je lui ai demandé de jeter les tétines, puisque ce n'est plus ce qu'il veut (ça l'était encore le 10 mai, les projets changent vite !), il m'a dit qu'il n'en avait pas envie, mais qu'il verrait...

Le seul truc qui lui importait le plus, c'était que je lui écrive pour lui dire que j'étais bien rentrée.

C'est finalement ce que j'ai fait, mais bien plus tard, en ajoutant "C'est toi qui as raison : vis, profite. Malgré toi, tu me fais beaucoup trop de mal. Alors ne m'écris plus que quand tu auras changé d'avis, si ça arrive un jour." Je sais, c'est naze, mais j'avais rien de mieux en tête. Une discussion avec une amie lointaine par la distance m'a fait comprendre qu'il fallait que j'arrête. Enfin en dehors des répets et concerts obligatoires...

Tu vois Janysse, A. je l'ai rencontré grâce à la musique, on a mélangé notes et sentiments, on était "tellement bien" ensemble (même après la rupture venant de moi) qu'il a finalement participé à plein de projets dont je faisais partie avant, et maintenant...? On va devoir se supporter.

Bref, sa réponse directe a été "T'étais où ?" et puis un peu plus tard "Désolé mon but n'est pas de te rendre triste". Manquerait plus que ça ! Mais il y arrive quand même. Je ne réponds plus rien. Qu'il profite !

 

Il est surtout parti parce qu'il l'a attendu 2 ans, c'est en somme ce qu'il lui a dit. Et qu'il agisse ensuite en conséquence en voulant profiter de la vie est excessivement logique à son âge.

 

Tu as raison, encore une fois. Et moi je ne sais plus quoi faire.

Actuellement, je n'ai qu'une envie, c'est de partir, mais je n'ai pas le cran de le faire.

Je regarde mon répertoire téléphonique et je ne vois personne à appeler qui pourrait me comprendre et me supporter toute une soirée.

Encore une fois, je sais que ce n'est pas bien et ce n'est pas du tout une bonne solution, mais j'ai envie de voir personne, le temps que ça passe. Ca finira bien par me passer, hein ?

Je vais me débrouiller pour trouver un moment pour faire mon tatouage (passage à l'acte !), peut-être aller chez le coiffeur, lire beaucoup, écouter énormément de musique.... Tiens d'ailleurs la semaine prochaine je vais faire une semaine de festival dans ma ville : toute seule. Personne avec qui partager ces moments. Même par téléphone.

Cette solitude me fait peur. Réaliser qu'A. était le seul avec qui je partageait tout, disais tout, faisais tout me laisse un vide immense !! Je n'ai jamais connu le manque et l'absence avec lui !

Je sais aussi que je dois relativiser, je ne dois pas dire que ma vie est triste à chialer, que tout est foutu, que de toutes façons on n'a que ce qu'on mérite... mais putain c'est dur de penser le contraire !!

Ah et puis au fait, hier en pleurs sur le canapé d'A., j'ai envoyé un message au prof, pour lui dire que j'étais retombée amoureuse de mon ex et que je ne pouvais pas l'oublier ou le remplacer. Il a répondu "OK"... Je ne sais pas si je dois lui dire que moi aussi je suis mal, qu'en fait on avait jamais parlé de ce que chacun attendait de l'autre (si on attendait vraiment quelque chose) et que s'il voulait, il pouvait toujours m'écrire... Ou si c'est mieux d'en rester là et de couper les ponts...

Enfin voilà, hier c'était pas du joli-joli...

[Janysse]

Je suis assez proche de cette période pour voir ce qui fait tourner la plupart des jeunes de ces âges-là. Maintenant.

 

Ben justement, c'est ça précisément qui me fait bondir, c'est rapide et réducteur de mettre tous les "jeunes" dans le même panier, perso j'ai 22 ans et mes amis ont entre 16 et 26 ans, et "faire la fête" est loin d'être leur/notre premier centre d'intérêt immédiat, désolée mais ça me gonfle de lire ça.

Pour revenir à toi Ana et ne pas nous éloigner trop du sujet n'est-ce pas, je t'envoie plein de douceur et de courage, n'hésite pas à venir me voir en mp si tu te sens un peu seule et que tu veux discuter :)

[En conclusion]

La plupart, bis repetita. Et je ne prends pas de grands risques en l'affirmant.

Des gens plus intelligents que moi sont déjà revenus sur la tendance occidentale à organiser la quotidienneté désespérante en vue de l'orgiaque suivant qui la fait oublier. Jusqu'à son extrême qui est le vécu orgiaque posé comme quotidienneté.

Ne t'es-tu jamais demandé comment on était passé de fêter à faire la fête ?