zorglub Posté(e) le 1 décembre 2011 Partager Posté(e) le 1 décembre 2011 Geckette,Je comprends bien ton point de vue. Je te rejoins dans le sens ou la premiere intention "thérapeutique" doit etre la force qui sommeille en nous. Malheureuseument, et tu le reconnais toi meme, ta marge de manoeuvre concernant ta tolérance sur la capacité d'affronter la souffrance est faible. Et c'est bien la le problème. Car, du coup, tu ordonnes, tu hierarchises la souffrance...et de bien entendu, les moyens mis en oeuvre pour l'affronter. Mais pour se "soigner" soi meme, il faut en avoir les moyens...Il faut bien prendre en considération que le but premier des traitements medicamenteux ne prend de sens que dans une partie de l'étape de "guérison". Ils sont le levier qui permettront, a certains (pas a tous, je te l'accorde), de se repositionner dans un climat serein afin d'aborder le choc qu'ils subissent. Ils ne sont qu'une barriere, un garde fou, contre une autodestruction qui, de toute evidence, anhilerait toute possibilité de reprendre le controle de soi....et de partir dans une fuite en avant sans fin...Contrairement a ce que tu penses, la dépression est une vraie maladie. Comme beaucoup tu ne la considères pas parce qu'elle fait appel a des symptomes bien moins concrets qu'un cancer. Pourtant, ses ravages sont bien plus grands que tu ne le soupsconnes......Je te reprends également sur....."je vois des gens se foutre en arrêt maladie 3 mois pour "dépression""....Ce type de medicaments n'est pas conditionné par sa propre envie (on ne parle pas ici d'automédication), mais bel et bien par une consultation, un bilan, fait par un spécialiste...Que ces toubibs soient "léger" sur leurs prescriptions, afin de répondre a une pathologie qu'ils ont du mal a prendre en charge est un autre problème....Ce qui me permet de répondre à...Darkspiritual,De mon avis, le plus grand anti-dépresseur dont nous détenons egalement, je pense, le triste record est l'alcool. Mais il est culturel....ca passe mieux. Maintenant, on colle cette consommation d'andi-dépresseur sur le dos des francais, mais c'est peut etre au niveau du corps medical qu'il faut regarder. Ce sont quand meme eux qui ont donné un accès de "confort" a ce type de médicaments....Et les labos s'en frottent les mains...La depression est une maladie complexe et la souffrance psychologique difficilement "quantifiable"...donc facilement simulable. Ceci expliquant peut etre cela. Néanmoins, une personne en souffrance, quelqu'en soit la cause, est a prendre en considération dans sa globalité, son contexte. Le traitement medicamenteux n'est qu'une étape afin de permettre une reprise en main psychologique de soi....et bien souvent, d'eviter le pire... Ce n'est pas une solution, pas une obligation...Juste un moyen.... Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
fidji Posté(e) le 2 décembre 2011 Partager Posté(e) le 2 décembre 2011 (modifié) ..... Modifié le 10 décembre 2011 par fidji Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
fidji Posté(e) le 2 décembre 2011 Partager Posté(e) le 2 décembre 2011 (modifié) .... Modifié le 10 décembre 2011 par fidji Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Kakahuet Posté(e) le 3 décembre 2011 Partager Posté(e) le 3 décembre 2011 Oui Geckette, tu es encore jeune, tu n'as peut être un peu plus d'énergie pour rebondir. Mais à partir d'une periode quand ton cerveau est épuisée à force d'accumuler les galères il y a un jour, aussi forte que tu sois, tu peux ne plus supporter. Pour ma part, j'ai accumulé galères familiales, professionnelles, de santé et pour finir sentimentales, le tout en 1 an. Mon médecin m'a proposé plusieurs fois de me faire aider, j'ai refusé, jusqu'au jour où on m'a ramassé à la petite cuillère avec cette rupture car je perdais le seul bonheur qui me faisait tenir. Alors, c'était soit ça, soit .... je sais pas, mais je ne me voyais plus d'avenir, tout me dégoutais, je ne voulais que dormir pour oublier et pourquoi même ne pas me réveiller. J'ai remonté pratiquement toute seule la pente, mais j'avais besoin de m'embrumer la tête pour tenir le coup. C'est plus les anxiolitiques qui ont été d'un grand secours pour moi car l'effet est immédiat, mais les antidepresseurs ça aide à limiter les émotions. Certains pourraient dire que c'est dommage, moi je dis tant mieux, je m'en fous de tout désormais, mais j'ai moins mal, je prends la vie comme elle vient, si c'est une bonne journée c'est génial, si c'est une journée catastrophique et bien tant pis. Et, pourtant, tu me connaitrais, je suis quelqu'un qui rigole tout le temps depuis toujours et encore actuellement. Alors en mars lorsque j'ai rompu avec mon ex et que je pleurais devant les amies, devant mes enfants etc ... sans pouvoir me maitriser, la je peux te dire que tout le monde a eu peur, à juste titre.Donc, chacun fais comme il peut. Ne jamais dire jamais C'est exactement ça, il arrive un moment ou la coupe est pleine et où on ne peut plus faire grand chose sans aide extérieure ... malgré le fait qu'on soit des battants (perso j'ai toujours rebondi dans ma vie, sauf lors de ma dernière rupture)...dont acte ..après je comprend qu'on puisse tancer les AD et les béquilles médicamenteuses, mais ça dépend non seulement du caractre mais aussi du chemin de vie et de l'accumulation de choses qui ont traversé notre existence...J' ai eu recours également, peu de temps mais ça m'a aidé à déconnecter le neurone ...Alors certes, il n'y a pas mort d'homme lorsqu'on se sépare mais on a une partie de nous qui manque et le temps de se faire à cette amputation, tous les moyens sont bons , à condition que cela ne devienne pas une habitude Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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