Aller au contenu

Besoin d'aide pour décision urgente


Messages recommandés

Moi j'ai quelques questions qui à la limite pourraient même tenir dans une seule...
Tu as dit que tes parents le détestaient, tu as dit qu'il était parti à l'autre bout du monde alors ma question est: où crois tu que votre histoire va vous mener si toute fois elle reprenait? Parce que je pense que si tu le revois et qu'il te fait du grand théâtre, tu vas (re)craquer et repartir avec lui dans quelque chose qui mènera où? Je te pose la question...
Entre tes parents qui ne veulent et ne peuvent pas le voir et les quelques milliers de kilomètres qui vous séparent, je me demande bien à quoi tu rêves...
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Oui, Limelight a su tirer l'essentiel de mes longs posts. Je l'aime (d'une certaine façon), mais je ne veux pas retourner avec lui. Et c'est précisément pour cela que je m'astreins à ne pas aller le voir (ça ne sert à rien).

Je sais que je ne retournerai pas avec lui, non seulement à cause des contraintes matérielles, mais aussi et surtout à cause du potentiel de souffrance de cette relation. Comme ça faisait plus d'un an que je l'avais pas vu, et au vu des circonstances, j'ai voulu posté ici pour me prémunir des conséquences d'un éventuel craquage (le voir), à titre de prévention et de la frustration que ma décision provoque de toute façon.

Mais ça va, là je vais bien, c'est moins pire que ce que je pensais. Et plus de contacts.

Merci à vous,

J'ai les pieds bien sur terre, ne vous inquiétez pas.
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Resalut compagnons de misère,

Aujourd'hui descente aux enfers, ce soir était la dernière soirée que je pouvais le voir avant de repartir à l'autre bout du monde.

Je pensais gérer, j'ai du lutter aujourd'hui contre les insidieux : "et si, pour une fois, il voulait vraiment faire la paix" ou les "tu as été cruelle et injuste, lui ne demandait qu'une chose, te voir, il avait l'air de vraiment le souhaiter, et toi tu l'as remballé en une seule phrase". Peut être que je me trompe, après tout, c'est peut être pas un pervers. C'est peut être moi qui ai un problème. Et puis je repense à tous ces longs mois (ça fait à peu près trois ans, d'une façon ou d'une autre) où j'ai attendu un signe de sa part.

Ce soir, dans les rues glacées, sous la neige, les larmes coulaient sur mes joues, et je pouvais pas les arrêter. J'avais envie de m'assoir dans un bar, et de boire "avec lui" (dans ma tête) le verre qu'on s'offrirait jamais ensemble. De sangloter sur mon chocolat chaud toute seule à parler aux courants d'air. Je sais que je ne dois pas le voir, mais mon coeur saigne et m'en fait voir de toutes les couleurs aujourd'hui. Après-demain, il part définitivement (jusque mi-2011) et c'est une nouvelle déchirure. Je ne comprends pas pourquoi je vis tant de ruptures avec cet homme, quand c'est fini, il y en a toujours une autre qui pointe le bout de son nez. Ce soir sous la neige, en pleurant comme une désespérée (mais sans sangloter pour pas que ça soit trop visible, en silence et avec une expression inverse sur le visage), je me suis encore engluée dans cette tristesse impénétrable : je la déteste, elle est vraiment atroce, je la connais tellement par coeur, cette lassitude intense, que j'ai pensé un instant que je préférerai mourir. Je sais que j'en ai pour des semaines à regretter mon choix : cette fois-ci, en refusant de le voir, c'est moi qui me serait blessée toute seule. Pas lui... Et ben vous savez quoi, avec lui, c'est toujours la même chose, pas de bonne solution : soit je me blesse moi même et je me déteste, soit il me blesse et je me déteste. Pour en arriver au même point, n'aurait-il pas mieux valu que je me laisse blesser par lui? Puisqu'au final je l'aime toujours et le laisser partir comme ça, ça me rend malade (je vous parle même pas de demain, dernier jour sur le sol français : je vais pleurer comme un bébé sur ma couette et dormir toute la journée, et finir la journée déshydratée avec des yeux terribles et tellement mal derrière les globes oculaires. Je connais le scénario par coeur...). Ma tristesse est si terrible parce qu'elle est inconsolable : jveux dire, ya pas de bonne solution pour la résoudre. Dans les deux cas, je souffre pareil. C'est pour ça que je suis tombée en dépression : impression d'être dans une impasse avec lui, impossible de reculer ni d'avancer. Le pire, c'est que j'aimerais rebrousser chemin, lui dire ciao et m'en aller, mais j'ai beau faire, le pervers ne permet pas de trouver d'autre échappatoire que couper. Se couper de ses émotions. Puisque je l'aime toujours, mais qu'il est impossible de régler les choses avec lui une bonne fois pour toute, il m'est impossible de trouver la paix sous cet angle-là. Il faut que j'accède à un autre plan de ma vie. Que je renonce à pleins de choses qui faisaient celles que j'étais (théâtre, violon que j'ai travaillé deux heures par jour pendant 15 ans. Je suis incapable de le retoucher parce que chaque fois, ça réveille une période de ma vie, et contempler celle que j'étais me rends profondément triste), parce qu'elles sont sur le disque dur vérolé. C'est ça que j'ai pensé ce soir : tu n'as pas d'autre solution que couper. Considérer que tout ça n'a jamais existé, et que tu as rêvé tout ce qui s'est passé. Sinon, avec son fantôme qui rôde, là, tu pourras jamais t'en remettre. C'est très spécifique à la rupture avec une personne comme ça. Comme décaler les choses, pour que plus rien de commun avec l'ancienne vie ne convoque des souvenirs traumatisants. C'est terrible (il faut faire en sorte que notre monde intérieur nous devienne complètement étranger, s'en moquer, le dénigrer pour qu'il parte... alors que, comme dans un déménagement, on retrouve des tas de choses signifiantes (un air, une lettre, un mot...) au fur et à mesure que les cartons s'empilent : et chaque fois, faut se tromper soit même contourner l'instant d'émotion en se foutant ouvertement et avec désinvolture de cet éclat de miroir qu'il nous a été donné de voir une dernière fois).

Je n'ai pas été dans ce bar boire mon chocolat avec un cher et tendre virtuel. J'ai pensé à vous, fait bonne figure devant ma coloc, j'ai pris la tablette de chocolat, et je me suis enfermée dans ma chambre, pour vous écrire. S'il m'appelle ce soir pour réitérer sa demande qu'on se voit, Dieu sait ce que je répondrai. Jme sens fragile là. Pas au bord de l'appeler, mais jpense à tout ce temps perdu l'an dernier à me tirer les cartes, à attendre l'hypothétique moment où il m'appellerait, et je me dis, "là cette année, ça va être pareil, mais tu SAURAS que c'est TOI qui a refusé de soulager cette souffrance". Tous ces longs mois... Le reverrai-je même un jour. Donc s'il m'appelle, je ne réponds de rien. D'ailleurs, s'il me connaît si bien qu'il le prétend, il va m'appeler... Je le sais. Quelque part, s'il m'appelle, mon oui sera une façon de lui dire : "cette fois-ci, ne rate pas ton coup, ACHEVE moi, ne laisse aucune goutte de vie potentiellement régénératrice, non prends tout, toute ma personne, embrasse là toute entière dans tes ailes de vautour et emmène là dans sa dernière demeure. Ne me laisse pas mourir un jour sans toi". C'est bizarre ce que je vous dis, là, parce que - vous allez trouver ça limite malsain -, en marchant sous la neige, après ma réflexion sur la nécessité de me dissocier intérieurement, j'ai eu une pensée bizarre : moi très vieille et lui très vieux qui expire dans mes bras pendant que je lui chante quelque chose (il adorait) en lui caressant les cheveux, et j'ai pensé qu'en le retrouvant si tard et en le berçant vers le sommeil éternel, je ne pourrai m'empêcher de me dire en pleurant, que je n'ai pas assez profité d'être avec lui dans ma vie.

Je suis en larmes sur mon clavier comme un bébé et j'ai envie qu'une maman me serre dans ses bras.

Merci de votre attention et de vos encouragements.
Modifié par filleélectrique
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

L'amour doit rendre heureux, pas l'inverse. En ce sens tu te trompes de chemin en lui cédant et en lui laissant tout ascendant.

Je n'arrive pas à comprendre qu'une fille aussi intelligente que toi ne s'en rendes pas compte...



Vis ta vie, tournes toi enfin vers l'avenir et laisse le passé au passé. Mais je comprends ta complainte. Bonne chance.
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Merci beaucoup Limelight pour ta réponse si rapide... Ca fait du bien de sentir qu'il y a quelqu'un de l'autre côté de mon clavier, tu peux pas savoir...

Le pire en fait, c'est que je m'en rends compte (je crois que c'est pour ça que j'ai si mal réagi à vos conseils, la dernière fois)... ça me rend malade de m'en rendre compte et de pas pouvoir y remédier... En fait, c'est un double jeu épuisant avec moi-même : je sais qu'il n'est pas bon pour moi, je sais que je l'aime, je sais que je devrais pas, je sais que je l'aime et ainsi de suite à l'infini (l'absence d'autre argument que "je l'aime" pour le camp adverse ne l'empêche pas de me mettre échec et mat à chaque fois (que je le voie ou non, dans cette affaire, non seulement mon ex est un bourreau, mais quand il n'est pas là, il m'a appris à prendre le relais). Je sais pertinemment que ça paraît impossible de le concevoir, et je t'assure que mes amis, qui me connaissent totalement, ont encore plus de mal à le concevoir que toi. Parce que ça ne colle pas justement avec ma capacité à raisonner et mon optimisme (mais là, l'optimisme se retourne contre moi : foi irrépressible en l'être humain. C'est pour ça que je parle de me couper de moi-même : aussi absurde que cela puisse paraître, mes qualités ne me sont d'aucun secours quand il ressurgit...au contraire, elles me sabordent... Par conséquent, je ne peux pas me faire confiance et je dois jouer au chat et à la souris avec moi même). C'est aussi à mettre un terme à cet écartèlement que couper m'aiderait (mais ça implique de renoncer à tout un pan de ma personnalité : passé un temps, ça m'était tellement insupportable que j'ai voulu partir à l'étranger et changer de nom et prénom, aussi parce qu'il détestait mon prénom, mais là je n'ai plus cette envie tant que ça). Parce que j'en peux plus. Nerveusement, c'est pas tenable.

Sinon, peut être qu'il me faut plus de temps... Enfin j'ai vu une émission sur les relations avec des pervers et la psy disait qu'il fallait 3 à 7 ans pour s'en remettre... Peut-être que c'est juste le temps qui me manque. Là j'ai déjà progressé : imaginez : laisser partir l'ex du sol français pour deux ans et ne pas lui dire au revoir ni faire un geste vers son téléphone (ya deux ans, c'était littéralement impensable que je puisse faire ça un jour)...

Je sais que ça paraît compliqué et dingue ce que j'explique (en plus, j'ai une fâcheuse tendance à la digression, mais ça me fait vraiment du bien de pouvoir vous parler et sortir tout ce qu'il y a à l'intérieur...)

J'attaque la deuxième tablette de chocolat : je vous jure, c'est pathétique
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Allez, Marie. Que ce soit "toi qui ait un problème" ou "lui qui soit un pervers", pour reprendre tes mots, peu importe (même si je penche très nettement vers la 2e hypothèse). Limelight a raison, l'amour ça doit rendre … encore plus heureux. Cette relation est toxique, cette relation te détruit. Tu l'écris, tu le sais, et c'est pour cela que tu as trouvé en toi le courage de ne pas y retourner. C'est une pulsion de vie (et la vie ça commence par un arrachement).

Les "dernières fois", c'est très très dur, et je ressens ce que tu dois ressentir. Mais c'est comme ça qu'on fait de la place pour vivre à nouveau des premières fois. Et puis, c'est aussi comme ça qu'on grandit.

Courage, t'es pas seule derrière ton écran.

Bisou,

Théo
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Et puis tu sais, tu dis que tu te blesses toute seule en n'étant pas allée le voir, mais c'est faux, parce que là tu as maitrisé la décision, aussi dure soit elle.

Alors qu'en l'ayant revu, tu aurais au moins autant de chagrin et d'espérance, et tu aurais interprété le moindre signe, la moindre parole, et repassé le film 200 fois (au moins) en te faisant souffrir encore plus...

Oui, quelque soit l'origine du problème, cela n'enlève rien à la souffrance...
Mais oui le temps, l'éloignement malgré tout, vont faire leur oeuvre...

Courage , vraiment...

PS...A quoi le chocolat???Tu partages avec nous???
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Merci beaucoup Théodora... Tu dis toujours des choses supers intelligentes, qui font réfléchir et du coup, ça nous tire de notre état émotionnel, l'espace d'un instant.

J'ai particulièrement aimé la réflexion sur l'arrachement au commencement de tout : en plus, c'est exactement ça, un arrachement, une déchirure. Ca me fait penser au cri de la maman qui revoit son fils pour la première fois après des dizaines d'années dans le film "va, vis et deviens". D'ailleurs si on y réfléchit : ce cri est déchirant, on sent un arrachement, et pourtant elle retrouve son fils... Un peu comme moi, il revient dans ma vie, alors que j'avais coupé les ponts et pourtant, je dois vivre un arrachement. Depuis ce matin, je me sens perpétuellement tomber à genoux par terre dans la neige et pousser un hurlement à faire disparaître la terre entière. J'ai tellement envie de faire ça, comme au théâtre, quand on doit hurler notre texte, ou pleurer à gros sanglots pour montrer sa souffrance : le théâtre simplifie les choses en ce que les émotions deviennent une chose naturelle et un tremplin de réactions en chaîne qui ne laisse jamais l'émotionné seul. Faut que je trouve un moyen d'aller à la campagne pour ce faire, le jour où l'avion partira, car je sais quand c'est...Ca fait des années que je me sens de faire ça. Hurler à genoux par terre comme si on m'arrachait le coeur.

J'aime aussi ce que tu dis à propos des dernières fois qui font de la place à des premières. Le problème, c'est qu'avec lui, rien ne peut être réglé comme je le disais et que cette histoire restera un livre éternellement ouvert, un instant non vécu en suspension dans l'air. C'est, en fait, comme une condamnation à perpétuité. C'est pour ça que je disais que je dois vivre sous un autre angle pour recréer les première fois, puisque manifestement, avec la communication impossible qu'il y a entre nous, son double langage, c'est un éternel recommencement, si je ne laisse pas cette histoire là ouverte, comme gelée, pour en ouvrir une autre ailleurs... Je sais, c'est un peu compliqué... Mais le fait est que tout reste en suspens, comme on ferait le deuil d'une personne qu'on saurait toujours vivante (c'est absurde et ça rend les choses insupportable). Pour moi, mieux vaut nier son existence plutôt que laisser son existence m'envahir de souvenirs traumatisants, de deuils impossibles, d'angoisses...

C'est vrai Lola J, je ne pensais plus à cet aspect positif des choses : là, il y a l'interprétation en moins de ses faits et gestes (à part les six demandes qu'il a formulé pour qu'on se voit, et son silence depuis ma réponse sans appel. Je crois qu'il fait la gueule, mais au moins ça lui apprend que sa volonté et son harcèlement ne sont pas tout puissants et ce qu'est la frustration...). Genre la dernière fois que je l'avais vu, il y a juste un an, je me souviens encore du regard "attendri" "tendre" et du sourire qu'il avait eu en me voyant. Mais j'ai peur que la distance en fasse un mythe, c'est un peu ce qui se passe (des fois, j'en suis même à douter de son existence quelque part sur cette planète... :shock: ). J'ai peur aussi de le perdre à tout jamais, que ça le décourage, parce qu'après tout, il a fait un pas, chercher le num de mes parents et eu le courage d'appeler... Que ça fasse trop longtemps après et qu'il m'oublie...je sais c'est con, mais je peux pas m'empêcher d'avoir peur...

Le chocolat, c'est du noir, 70%, c'est le nouveau avec une forme bizarre (genre brevetée, carreaux fins et inclinés). Quand j'avais vu la pub, j'métais dit : "quelle connerie, ce truc, ils savent plus quoi inventer vraiment" (et c'en était suivi une longue réflexion morose sur la société de consommation et la création des désirs, le modelage de nos esprits et la course effrénée vers le réchauffement climatique...)... Là ce soir, j'ai couru à la supérette en bas de chez moi et j'en ai acheté une cargaison : je me suis dit qu'il me faudrait au moins ça pour aller mieux...pfffffffff Bah en fait, je sais pas si c'est la forme, ou la formule, jsaurais pas expliquer, la texture est plus fondante, et les arrêtes sont plus douces...Et du coup, on peut le faire fondre dans la bouche... Enfin du coup, je conseille cet attrape-nigauds

Merci beaucoup beaucoup à tous pour votre attention, vos conseils, et pour être là, tout simplement...

PS : Je peux l'avouer maintenant, peut-être que sans vous, j'aurais replongé... J'aurais concédé un RDV qui aurait duré deux heures, m'aurait laissé sur ma faim avec ses paroles vides de sens, et fumeuse et son incompréhensible volonté de tout savoir sur ma vie. Deux heures avant qu'il parte, ce n'est pas ce que je veux... Je veux plus, ou rien du tout. Je veux qu'il m'achève ou me laisse tranquille à jamais, je ne veux pas de ses entre-deux pourris qui jouent avec mes nerfs, me rendent malades.
Modifié par filleélectrique
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Alors dis toi que tu ne vas pas en faire un mythe mais que, sans l'oublier, tu vas passer à autre chose...
Et essaye de repenser au mal aussi qu il t a fait qd tu sens monter la nostalgie des bons moment: et fais en alors un MITEUX!!!

Même si tu adores ton nouveau chocolat, le jour où il y a rupture de stock, tu vas bien chercher à te nourrir d'autre chose?

Et bien là c'est pareil....Mais chaque chose en son temps...
Et on essayera de te servir de substitut...pour te changer les idées...
Modifié par Anonymous
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Tu évoques, Marie, son "incompréhensible volonté de tout savoir sur ta vie" … Au regard de ce que tu nous as dit, cette volonté me semble très compréhensible, au contraire. Il cherche (encore et encore) le contrôle sur toi, il veut exercer son pouvoir, même si c'est pour ne rien te donner en échange, ou seulement du mal. Il ne veut pas que tu lui échappes. Or, cette fois … c'est très exactement ce que tu es en train de faire.
Tu es en train de lui échapper. Ce n'est encore qu'un premier pas, mais c'est le pas sans lequel aucun autre pas n'est possible.

Pour le deuil, tu sais chaque rupture c'est faire le deuil de quelqu'un qui n'est pas mort, et même de plus encore : le rêve d'un avenir. JoliDragon avait, une fois, employé l'expression "faire le deuil d'une abstraction".
C'est d'autant plus long, et plus difficile, que l'on garde un contact. Ou que l'ex vous recontacte. Parce que le processus du deuil est alors interrompu. Je le sais, car je suis dotée d'un ex qui se plaît à me recontacter, en dépit de son engagement de ne plus le faire. Mais il n'est pas vrai qu'on recommence à chaque fois à zéro, heureusement non.

Quand il sera parti, pour de bon, tu pourras reprendre ton deuil de lui, et de votre relation, que tu avais commencé. Tu verras que tu iras bien plus vite.
Personnellement, ce qui m'inquiète, c'est qu'il va sentir que tu commences à reprendre le contrôle — donc lui à le perdre — et qu'il risque de te recontacter un jour. Pas tout de suite, mais un jour. Mais toi, tu auras avancé. ;)
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Rejoindre la conversation

Vous pouvez publier maintenant et vous inscrire plus tard. Si vous avez un compte, connectez-vous maintenant pour publier avec votre compte.

Invité
Répondre à ce sujet…

×   Collé en tant que texte enrichi.   Coller en tant que texte brut à la place

  Seulement 75 émoticônes maximum sont autorisées.

×   Votre lien a été automatiquement intégré.   Afficher plutôt comme un lien

×   Votre contenu précédent a été rétabli.   Vider l’éditeur

×   Vous ne pouvez pas directement coller des images. Envoyez-les depuis votre ordinateur ou insérez-les depuis une URL.

×
×
  • Créer...