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Elle m''a trompé et j''oscille entre amour et haine


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J'aimerais par exemple savoir si vous, vous vous accrocheriez ou pas dans cette situation ?

 

Bonjour.


Ce serait plutôt à toi qu'il faudrait poser cette question, non ? Et pourquoi ? Où fixes-tu tes limites ? A quel moment considères-tu que la notion de respect est bafouée ? Parce que tout ce que tu dis, c'est bien dit, mais cela reste très conceptuel de mon point de vue et presque impersonnel.


Aussi, et ça n'engage que moi (et au moins KKH et Ludvik apparemment), mais moi, sur la base de mes principes, et sur le papier, c'est un grand non.

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Bonjour Allys, merci pour ta critique

Ce n'en étais pas une.


C'étais plutôt pour te donner des pistes de réflexion. Dommage que tu le prennes comme une critique.


Personne n'aime se remettre en question, et quitter sa zone confort (et c'est humain, et normal), et tu ne fait pas exception à la règle.


 

Je voulais simplement te dire que tu te trompes dans l'analyse de mon "ego". Je reprends simplement les deux idées principales

Au temps pour moi.


Je t'ai donné mon opinion sur l'explication de tes difficultés, mais évidemment tu es libre de ne pas les écouter, de ne pas y réfléchir, il s'agit de ta vie pas de la mienne, et ce n'est pas moi qui ai créer un post il y a 4 jours pour je te cite:

J’essaye de me regarder objectivement : ai-je été trop étouffant, ai-je été un repoussoir, une victime ? Je ne sais plus.(...) Je veux grandir alors j’ai besoin de réponses
J'avais cru comprendre que tu souhaitais que l'on t'aide à y voir plus clair, et notamment, que l'on t'aide à répondre à ces questions, et à te remettre en question.


J'ai du mal comprendre...


Je vais donc quitter ton post, et laisser le soin à d'autres personne de te donner leur opinion sur ton histoire, et de t'aider à répondre à tes questions, ou pas, puisque tu dit aussi que:

Je ne demande pas spécialement de conseils
.


Je vais juste finir de développer mon opinion, qui est très largement confortée par tes réponses, il n'y a pas plus aveugle que celui qui refuse de voir...


Du coup j'ai lu avec beaucoup d'attention ton histoire (que j'avais lu en diagonale, désolée, la guimauve enrobée dans de la pseudo littérature, ça me fait mal au cœur), car je voulais voir ce qui m'avait échappé, qui m'aurait fait tomber à côté de la plaque.


Malheureusement, mon opinion après lecture assidu de ton premier post, est plus que confortée... Je n'arrive pas à prendre des vessies pour des lanternes (même si tu te donne beaucoup de mal pour ça).


Parce oui, désolée, que ça te fasse plaisir ou pas, que tu sois d'accord ou pas ton message transpire (à grosses gouttes), la serpillère en amour, le dépendant affectif, le gars qui n'a aucun respect pour lui même, et qui cache sa véritable nature, sous des montagnes de bons sentiments, de belles paroles, de pureté de l'amour, d’efforts faits dans un but totalement dénué d’égoïsme. Seulement la seule personne que tu trompe c'est toi.


Que tu cherche à te montrer sous ton meilleur jour, est une chose, que tu le pense réellement, en te mentant à toi même en est une autre. Dans le premier cas, ça nous fait sourire, dans le second, ça t'empêche d'avancer dans ta vie, en t'empêchant de faire un réel travail sur toi.


Je maintien, tu te décrit comme un saint. Même si tu dit le contraire (avec force de conviction), tu t'empresse d'en faire la démonstration juste après, avec des "oui, mais..." arme absolu de la personne qui ne veux pas voir la vérité parce qu'elle est moins belle que l'image mentale qu'il s'est construite de lui même.

Un flagrant délit ici:

Evidemment, personne n'aime particulièrement qu'on le déteste je pense. Dans mon cas, elle m'a tout de même dit qu'elle me détestait pendant un mois. Elle avait des raisons de m'en vouloir, et je ne prétends pas être parfait. Mais bon j'estime encore que ses raisons sont un peu puériles, et je suis sûr qu'elle le réalisera dans quelques temps.

 

 

Comme par exemple le fait de me reprocher n'avoir pas été assez méchant quand elle m'a dit qu'elle m'avait trompé. Mais j'avais vite considéré le fait qu'une relation durable, stable, c'était à un autre niveau et qu'on pouvait essayer de se relever.

Tu as vite mis ton amure de chevalier blanc, et tu es vite monté sur ton cheval, et tu as dit "Oh, moi, le preux chevalier blanc, je suis bien au dessus de ses petites considération, qui affectent les humains lambda, moi je vois l’amour avec plus de maturité que tous les autres, moi je ne vais pas lui en vouloir, pour une chose aussi insignifiante".


Sauf que tromper son conjoint c'est tout sauf insignifiant. Quand ce n'est pas consenti et que ce n'est pas un mode de fonctionnement accepté par les deux parties, sa dénote de grave problèmes de fonctionnement du couple, de communication, de confiance mutuelle... Et ne pas avoir lui avoir clairement signifié qu'il était particulièrement irrespectueux de te tromper, en prenant une décision radicale, n'est pas être meilleur que les autres, ni croire en un amour plus pure, c'est juste endosser le rôle de paillasson.


Et crois moi, un paillasson, personne n'en veut comme partenaire dans la vie... Voilà pourquoi elle t'a reproché de ne pas être assez méchant. (probablement, qu'elle voulait que tu te comporte en homme et pas en lavette, prêt à tout pour ne pas la perdre, parce que je ne gobe pas (désolée hein), que tu as fait tout ça pour des raisons autre que simplement ta peur viscérale de la perdre. Aucune pureté, aucune bonté, aucun "autre niveau" juste une peur de la perdre...).


 

C'est surtout le fait de détester quelqu'un qui n'est pas sain. (...) C'est pour ça qu'à ce moment-là, je savais que ça voulait dire qu'elle était traversée par des émotions vachement contradictoires. Moi ce que je voulais, c'était de la neutralité, ça aurait rendu les choses plus faciles

heu... si!


En vouloir à quelqu'un qui nous à fait du mal est au contraire parfaitement sain... (c'est rester dans cette colère pendant des années ne l'est pas). Mais la haine fait partie des étapes du deuil...C'est grâce à elle que l'on survit, grâce à elle que l'on se libère des regrets, que l'on cesse d’idéaliser son ex-conjoint et que l'on est en mesure de voir ses défauts... Il n'est pas sain de l'éviter car le fait même de la ressentir assure que le travail s'effectue pleinement...


Alors certes je conçoit que ressentir l'envie de se venger, ou d'infliger à cette femme à ce moment là une souffrance équivalente à la tienne, t'éloigne de l'image de chevalier que tu veux absolument conserver (pour ton égo), et qu'il est plus facile, de mettre tous ces sentiments (pas très nobles) sous cloche en prétextant une certaine neutralité...


Mais la colère c'est comme l'eau, ça coule, ça transpire, ça pisse de partout et ton message en dégouline:

c’te gourde.
elle a été infecte
j'ai un peu de haine
à cette saleté.
ta pseudo neutralité, est déjà bien moins évidente, quand on voit comment tu parle de cette femme que tu dit aimer.


Donc, le fait que tu ai cantonné ta réaction à de la neutralité montre bien, qu'en fait tout celà n'était pas sincère, vrai, mais que quelque part tu la manipulais (inconsciemment), pour qu'elle ai une bonne image de toi, et qu'elle ne quitte pas... (oui un homme qui semble garder son sang froid, et essaye de faire de son mieux, ça te renvois une belle image de toi), sauf qu'a l'intérieur... c'était bien différent (bin sinon clairement tu n'emploierais pas ses mots injurieux en parlant d'elle, et tu aurais accepté qu'elle te quitte, et tu ne serais pas ici, puisqu'en paix avec tes propres agissements).


Et si elle t'as reproché de ne pas l'avoir plus engueulé à ce moment là, c'est qu'elle n'était pas dupe de ton petit manège... et que probablement, elle espérait que tu l'engueule, car elle savait qu'elle le méritait, et à surement agis (inconsciemment) dans ce but (vos deux névroses se nourrissent) car le sauveur, deviens vite une victime, quand la victime deviens bourreau (nan mais sérieux, lis des choses sur le triangle de Karpman, tu va voir c'est aussi chouette que Platon, dans un autre style)



 

parce qu'elle revenait tout le temps vers moi, même en couple de son côté, en étant violente, alors que c'est elle qui était partie

Bin oui elle jouait sa partie... et comme tu jouais bien avec elle, elle continuait (victime toi, bourreau elle).


Sauf que ces petits jeux psychologique ne peuvent se faire qu’avec la volonté des deux d'y jouer. il n'était pas difficile pour toi, d'arrêter de jouer, il te suffisait de couper tout contact, de la blacklister sur ton portable, et de la bloquer de partout, et ainsi, elle ne t'aurais pas recontacter...


Sauf que au fond de toi, c'est ce que tu voulait (oui parce que le sauveur, il veut toujours avoir le beau rôle), alors quand elle va mal , hop costume de sauveur, et quand elle est violente hop costume de victime, (oui le sauveur et la victime, sont les deux personnes qui ont le rôle le plus gratifiant pour l’égo, le sauveur parce qu'il dit agir pour le bien des autres, et la victime parce qu'elle se fait plaindre par les autres) et ça peut durer aussi longtemps que les deux personne éprouvent de la satisfaction à jouer à ce petit jeu...



 

Alors là c'est fort. Ne pas vouloir lui faire de peine, c'est ce que je ressentais au fond de moi ! Mais je n'ai rien fait de spécial pour le montrer tu sais... En pratique encore une fois, j'étais froid et neutre et je ne répondais plus, je ne vois pas en quoi je la manipulais... Et pas de manipulation possible si tout se passait dans ma tête.

Mais être neutre c'est manipuler quelqu'un, car nous sommes traversés par des émotions, et personne ne peut être neutre "naturellement" (sauf un psychopathe peut-être...). Sauf que toi tu ne les exprime pas tes émotions... tu agis d'une certaine façon, en espérant la faire réagir... c'est ça manipuler quelqu'un!

 

Ça a recommencé, la distance verbale toussa toussa, j’ai pensée qu’elle se foutait à nouveau de moi et j'avais surestimé mes capacités à être totalement réglo connaissant le contexte ailleurs : j'ai fini une soirée avec une autre fille.
Je l'ai amenée à dire qu'il fallait qu'on fasse une pause
c'est moi qui dois faire des efforts pour qu'elle puisse passer à autre chose
je m'imaginais bien en martyr pour la gloire finale, une fois qu’elle aurait évolué.
Et j'en passe je ne vais pas tout énumérer.


A aucun moment tu n'agis, sans espérer que ça la fasse réagir (dans le sens qui t'arrange)... ta pseudo neutralité, tes prises de distances, tout ce que tu fais, tu le fais en espérant qu'elle se rendra compte combien tu es merveilleux et qu'elle revienne vers toi, désolée de ce mot qui te choque mais c'est de la manipulation... et comme elle même est incapable d'accepter de perdre le beurre, l'argent du beurre et les deux crémiers, et bien elle reviens vers toi. Ca tombe bien, tu n'attends que ça...

Et vous jouer à ce petit jeu, parfaitement rôdé qui semble vous apporter beaucoup de souffrance, mais comme vous vous adorez cette souffrance, vous continuez....


 

Tu sais, m'envoyer une photo de nous deux en train de nous regarder tendrement après une pause verbale de quelques jours, me dire que ça lui faisait du bien de la regarder, me laisser à nouveau entrevoir une ouverture, un espoir, et finir par me dire le lendemain : "mais on n'est plus ces personnes hein !". Si c'est pas jouer sur la corde sensible... J'ai rien demandé moi !

bin si!


Tu as gardé contact avec elle! donc faut pas pleurnicher ensuite qu'elle fasse se genre de choses, tu l'as reçu cette photo parce que tu l'a voulu! (Moi perso si je veux pas qu'un ex me contact, il ne me contact pas, hein, c'est ultra facile).


donc venir chouiner en disant "C'est pas moi, c'est elle elle très très méchante de faire ça", c'est un peu facile... (jeu victime/bourreau)

Parce que bon, quelqu'un qui est équilibré, il ne continue pas de jouer avec quelqu'un qui lui envois ce genre de chose, et le jette après, alors que toi si... et puis ensuite tu viens te plaindre. preuve que ta neutralité et tes désirs de noblesse d'amour c'est du pipeau...


 

Elle sait que je suis naturellement bienveillant et attendri par sa peine, donc elle savait quoi faire pour me faire revenir.

aller hop costume de sauveur, et dans la foulée victime...


bin c'est bizarre, parce que moi j'ai un ex que j’aimais, mais il m'a frapper, il s'est excusé 100 fois, il m'a offert des cadeaux, à tenter de me recontacter par tout moyen, je l'aimais, pourtant il n'a pas réussi à me faire revenir (pourtant tu vois j'ai moi aussi endossé mon costume de sauveuse avec lui), c'est pas faute d'avoir essayé pourtant... Ah mais oui pardon, je me respecte, et ne me laisse pas traité comme une merde, en appelant ça de l'amour, et en redemandant encore...


Désolée, hein je te secoue, mais quand tu aura compris, qu'elle ne peut te maltraiter que parce que tu aime ça, tu avanceras...


 

Ce n'était pas du tout valorisant pour moi tu sais, je ne faisais rien pour apparaître comme l'ex-parfait, j'étais froid dans mes réponses et essayais tant bien que mal d'être neutre. Je ne répondais pas parce que je voulais renvoyer une bonne image, je répondais parce que je n'étais pas détaché, que j'aimais avoir des nouvelles... Même si ça me faisait mal. C'était vraiment désintéressé. Et j'ai fini par lui dire que ça me faisait trop souffrir, même si elle voulait être mon amie et qu'elle essayait d'être gentille avec moi.

oh bah oui, tu aimes souffrir, sauf que tu refuse d'appeler ça souffrance, mais que tu appelle ça de l'amour...

 

Absolument pas. J'essaye déjà tant bien que mal de me sauver moi-même... Alors sauver les autres, personnellement... Par contre, et c'est là où c'est paradoxal, j'ai envie de rebondir sur ton "personne ne peut "sauver quelqu'un de lui même" ". Et le Christ alors :p. C'est une vanne mais si on pousse ta logique, fini l'amour/l'amitié, l'art, la politique, l'économie... Personne ne doit dépendre ou se prendre pour un sauveur, mais en même temps tout le monde a besoin d'inspiration, tout le monde a besoin d'être sauvé quelque part, et ça passe forcément par des individus/choses qui nous dépassent, qui nous transcendent. Dieux, objets ou humains. Combien de gens disent que pendant leur vie, ils ont été inspirés par quelqu'un ou quelque chose. Tout ce qui est beau dans ce monde l'est uniquement grâce à des gens qui ont voulu, à un moment ou un autre, "sauver" les autres. Sans vouloir se glorifier pour autant, sans un appel à l'ego, en faisant au mieux avec le disponible, en traçant leur voie avec leurs propres moyens et les nécessaires effets pervers qui y sont rattachés. En philosophie, c'est ce qu'on appelle un pharmakon. Il ne faut pas vouloir sauver les autres, mais les soigner, c'est-à-dire en prendre soin tout bêtement.

Ce ne sont pas des chevaliers blancs, ce sont des gens qui aspirent à une certaine utopie

Arff... Que répondre à cette digression de guimauve philosophique, sur fond de théologie...


Moi je vais te répondre avec une petite histoire toute simple.

Je te concède, elle sera un peu moins pompeuse, non pas que je n'aime pas philosopher, sur la vie, l'amour, la mort et la nécessité ou non d'un pharmakos (avec lequel tu prends quelques raccourcis dans ta démonstration, jusqu’à en dévier quelque peu le sens premier), mais les plâtrées amphigouriques très peu pour moi.


Moi je vais juste te raconter la parabole du papillon.

Un homme bon et bienveillant se promenait dans son jardin, lorsqu’il tomba nez à nez avec le cocon d’un papillon. En s’approchant de plus près, il vit une minuscule ouverture apparaître, et passa plusieurs minutes à observer le papillon, qui essayait vainement de sortir par le petit trou.

Epuisé, le papillon ne semblait plus faire de progrès et arrêta sa lutte. Comme s’il était à bout de forces, et qu’il ne pouvait plus aller plus loin. L’homme poussé par les meilleurs sentiments de compassion décida donc d’aider le papillon.Il prit son couteau et découpât délicatement l’ouverture du cocon. Le papillon en sortit alors facilement.

Mais il se produisit quelque chose d’imprévu. Le corps du papillon était gonflé et ses ailes toutes ratatinées. L’homme continuât à observer le papillon, et s’attendait à ce qu’à tout moment, les ailes grandissent pour que le papillon prenne son envol. Mais cela ne se produisit pas. Le papillon passât le reste de sa vie à se traîner, avec un corps gonflé et des ailes déformées.

Il n’arrivât jamais à voler.

Ce que l’homme, dans son empressement et animé par des sentiments de compassion, n’avait pas compris, c’est que la constriction exercée par le cocon et la lutte exigée du papillon pour sortir par la petite ouverture étaient les résistances prévues par la nature pour repousser le liquide du corps du papillon vers ses ailes pour qu’il soit prêt à prendre son envol une fois sorti du cocon.

Parfois, les résistances et les luttes seuls sont exactement ce dont nous avons besoin dans la vie.


 

Ce qui me débecte, ce sont les violents, les arrogants, ceux qui pavoisent d'être arrivés quelque part en cachant tout le reste, en faisant semblant que c'est normal et naturel. J'ai dit que je haïssais les forts et les vaillants, je me suis mal exprimé; je haïs ceux qui font comme si c'était la seule façon d'être digne, la seule façon d'être heureux : rouler sur les autres. Ceux-là mêmes qui sont les moins capables d'introspection et qui sont les plus dépendants de leurs affects et de leur origine sociale...

Pourquoi? (c'est une vraie question)


Tu pense que ta vie vaut plus que la leur? que tu mérite plus qu'eux le bonheur? Que ton caca pue moins? Que tu es plus capable d'introspection?Que tu es moins dépendant de tes affects, et de tes origines sociales? (a voir tes résistences à te remettre en question j'en doutes quelque peu)

Si tu étais à leur place, crois-tu que tu penserais la même chose? En quoi ces gens t'empêchent d'être qui tu veux toi? Qu'attends-tu pour enfiler ton costume de super man et aller remettre de l'ordre dans le monde?


 

Tu sais, y'a rien qui me met plus en rogne que tous ces discours du style "ne soyez pas gentils, soyez vrais !". Sous-entendu qu'on a le droit de se comporter comme des gros cons par paresse, par économie de civisme ou d'énergie.

C'est le néant de la pensée. Ça ne veut strictement rien dire, être vrai. Alors qu'on n'est même pas honnête avec soi-même la plupart du temps. Y'a un adage connu qui dit "Connais-toi toi-même", tout le monde l'interprète en mode "je dois réfléchir sur moi, sur mes actions et mes valeurs, m'analyser comme objet", c'est pas du tout ce que disait Socrate... C'est qu'il faut être humble devant notre propre mystère et toujours essayer de chercher à trouver sa place. Redevenir un chasseur-cueilleur pour recoller à la nature ? Comme si on jouait pas des rôles en permanence... 45% génétique / 45% environnemental et 10% hasard. Démerde-toi avec ça.

Heu... Je crois que c'est toi qui n'a pas compris ce que veut dire "cessez d'être gentil, soyez vrais"...


Il n'est absolument pas question d'agir comme un con, ni de paresse, pas plus que de civisme ou d'énergie... Il s'agit de limites, et de respect de soi (ce dont tu manque visiblement).


C’est la gentillesse de façade qui est visée, pas la bonté foncière qui s’exerce gratuitement par un don désintéressé. (et qui dit désintéressé, dit sans aucune compensation d'aucune sorte)

Tout le monde voudrais être un vrai gentil (mais c'est extrêmement rare, pourtant la plupart des gens pensent qu'il le sont, tu ne fait pas exception )

Nous n’échappons pas à la gentillesse de façade, personne n'y échappe, toi pas plus qu'un autre.

pourquoi? parce que nous avons appris à être gentils (et que la gentillesse c'est bien, et on est quelqu'un de bien quand on est gentil avec les autres, tu semble l'avoir parfaitement intégrer d'ailleurs).

Donc la plupart des gens se sur-adapte à des attentes supposées de gentillesse. Ils finissent, par être gentil, pour ne pas qu'on pense qu'il sont méchants, ils cherchent à éviter de déplaire, a éviter les conflits et tout cela finis par pourrir et fermenter jusqu’à l’explosion (et je pense que c'est exactement ton cas).

Etre vrai c'est simplement renouer avec la communication avec l'autre, c'est apprendre à faire

bon usage de ses émotions (et non pas de les nier en étant neutre) et exprimer des demandes claires (au lieu de jouer à des petits jeux de manipulation, et d'accuser les autres de nous faire replonger). c'est ça être vrai. sauf que ce n'est ni facile ni confortable, parce que ça oblige a accepter, que non, tout le monde ne va pas nous aimer, et non, on ne renverra pas l'image d'une personne parfaite (altruiste, qui veut la paix dans le monde etc...)


Donc oui cesse d'être gentil, soit vrai, ou au moins avant de dénigrer ce genre de chose, renseigne toi sur ce que ça veut dire exactement... je crois que tu aurais beaucoup à gagner.


 

Et personnellement, quand je vois des gens autour de moi qui en ont chié et qui arrivent à être lumineux, qui sont humbles et courageux, qui nous sauvent à leur manière en ne disant rien mais en amenant les gens à les suivre, là je vois une sorte d'idéal. Tu dis que personne ne sauve personne, mais tout le monde sauve tout le monde.

ouais et puis il y a des personne qui n'en chie pas et qui sont très chouette, et des personnes qui en chie et qui sont aigries, et pénible...


 

J'oppose ma vocation philosophique à ta théorie psychologique sur les persécuteurs/dominés ;)

Arff ce n'est pas ma théorie, j'ai pas cette prétention... c'est celle de l'analyse transactionnelle, créer par un médecin psychiatre, c'est l’une des théories les plus appliquées dans l’ensemble des métiers de la relation d’aide, pour comprendre comment on se retrouve dans des situation qui nous font souffrir, et comment on les entretien.


Alors je te laisse à tes réflexions philosophiques, si ça t'aide pourquoi pas.


Et pour moi aussi c'est un grand NON.


bonne continuation.

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Bon, c'est super intéressant Allys, honnêtement :). Je ne connaissais pas du tout ce schéma.

Du coup ça m'a fait bien réfléchir ! Quand je parlais de ta critique, c'était au sens d'analyse pas de texte visant à me descendre, t'inquiète...

Et j'aime sortir de ma zone de confort, je te jure... Même si ça me fait mal. Du coup je me suis renseigné un peu et dans l'ensemble y'a des choses qui collent par petites touches.


Tu as raison, vous avez raison, je n'ai pas été honnête avec moi-même. Alors je vais essayer de l'être un peu plus à partir de maintenant. Et du coup là c'est vraiment de soutien dont j'ai besoin... Et j'espère que vous ne me jugerez pas trop. Enfin si vous avez vraiment envie de lire ça en plus. Je suis désolé parce que j'ai l'impression de vous bassiner et je mesure la gentillesse que vous avez à répondre et à prendre le temps de lire mes histoires.



Je me suis ré-interrogé sur ce qui m'avait poussé à tomber dans une attitude larvaire et dépendante avec elle. Parce que ce n'est pas tellement mon genre, enfin ça ne l'avait jamais été vis-à-vis de quelqu'un en tous cas. C'est moche. Je sais que je porte en moi une grande composante angoissée à l'objet un peu incertain, qui s'est fixée sur tout un tas de choses. Je l'ai rencontrée à une période où cette angoisse se fixait sur le monde et le futur. C'était "informe". C'est le pire... J'étais allé en discuter avec des psys quelques fois mais nous n'avons pas réussi à identifier la racine profonde. Enfin moi j'ai tout un tas d'hypothèses, mais ça n'a pas vraiment fait avancer le schmilblick. On en était arrivé à la conclusion qu'il fallait que "je me fasse plaisir" et que j'arrête d'être cérébral, tout un programme ! Mes théories philosophiques ne m'aident pas vraiment, je me joue un peu la comédie ^^, mais c'est un peu mon métier alors je m'y raccroche ! Enfin cette tendance angoissée c'est vraiment du profond profond, c'est presque constitutif de mon être alors je peux assez "facilement" la mettre de côté. Mais je sais qu'elle fait partie de moi.


Du coup malgré tout, je me sentais prêt à être en couple. Pas pour être sauvé par quelqu'un, ça c'était mon affaire, Camus je connais, mais pour me concentrer sur ce que j'avais de bon en moi et arrêter de ruminer mes trucs. Mais tomber amoureux c'est un peu le parcours du combattant pour moi, parce qu'il faut s'abandonner et que j'ai développé énormément de schémas mentaux d'inhibition qui m'en empêchent. Ainsi je sais très bien qu'on n'est sauvé par personne ne t'en fais pas, mon histoire me l'avait déjà bien assez suggéré, et je n'ai jamais voulu me "servir" de quelqu'un pour aller mieux. J'avais beaucoup d'amour à donner et j'avais simplement envie de me redonner cette chance. Je voulais me battre contre moi-même en ce sens. Contrairement à certains gens qui veulent se retrouver, je voulais me perdre. Parce que j'ai toujours trop traîné avec moi-même.


Cette fêlure que j'ai toujours eue, je pourrais la gérer et elle s'amenuiserait progressivement, j'en étais certain. Ce n'est pas exactement ce qui s'est passé après notre rencontre.


J'ai refait le point sur toute notre relation, sur les débuts notamment où c'est moi qui étais en "position de force", parce que je savais que j'avais de la marge de manœuvre mentale. Premier mois, niquel : moi j'ai toute ma tête et je ne me pose aucune question. Début de relation bien cool. Mais ça a vite été compliqué : plus ça allait et plus je voyais qu'on n'était pas forcément compatibles et je m'interrogeais sur la nature de mes sentiments. Elle avait une personnalité polarisante et tout devait tourner autour d'elle, même si elle faisait aussi des efforts dans l'autre sens. Elle n'avait jamais été en couple et me disait que c'était contre-nature pour elle. Moi intérieurement, dans ma façon d'être et ma communication avec elle, j'ai été bien pendant 9 mois (malgré les vagues que je vais décrire), jusqu'au moment où elle est partie, j'encaissais (à peu près) sans broncher : libre, indépendant (presque trop) et affectueux. Dès que je voulais prendre de l'autonomie, je me faisais suivre à la botte. Elle s'excusait souvent d'être trop envahissante. Elle était dans le mode dépendant affectif normal du coup de foudre, m'étais-je dit, donc pas d'inquiétude, même si je me disais qu'elle était un peu trop à fond dès le départ. Moi j'avais la machine cérébrale qui me disait à la fois que c'était bien, mais qu'il y avait quand même un truc qui clochait.


Déjà c'était l'état amoureux, pas l'amour, elle ne me connaissait pas assez. J'étais son premier amour et je la trouvais "naïve". Et un truc particulier mais trop difficile de savoir quoi exactement à ce moment-là. Je m'étends un peu là-dessus ensuite. C'est dingue, j'ai toujours eu cette impression avec elle, une sorte d’intuition que ça allait merder, mais en même temps qu'on vivrait des trucs intenses. C'est ce qui fait que j'ai mis beaucoup de temps à me rendre réellement compte de mes sentiments. C'est ce qui a rendu notre relation un brin chaotique...


Au début et encore par la suite - j'ai été nul ou faible ou manipulateur si tu veux... - j'ai fait passer mes états d'âmes concernant cette mauvaise intuition sur mon boulot, sur un mal-être interne que j'avais du mal à canaliser (alors qu'en vrai ça allait) pour éviter de lui dire que je doutais vraiment de nous et d'elle. En fait je crois que très tôt, j'ai dû remarquer qu'elle avait tendance à me faire exprimer cette partie là de moi, y'a des personnes comme ça qui extirpent le moins bon de vous. Et je connais la raison, je la donne après. Il fallait toujours que je me force avec elle pour revenir à mon mode naturel et léger. Dit comme ça, ça a l'air terrible je sais :(, mais je voulais me laisser du temps, je mettais ça sur le compte de mon côté destroy qui avait du mal à s'éteindre et en même temps je voulais voir comment elle réagissait à cette facette parce que je sais que c'était un truc à prendre en compte, il est là 10% du temps on va dire. Donc il y eut bien des moments où j'étais authentiquement triste et mal à cause d'elle, et c'était vraiment dur de communiquer parce que le faire nous aurait condamné, je le sais. Elle a bien essayé de m'aider mais je voyais bien qu'elle ne comprenait pas vraiment le problème et que j'étais doué pour le dissimuler. En même temps je sais que j'étais un repoussoir dans ces moments. Je n'ai pas eu la force de la quitter parce que je me disais que ça venait de moi.

Je ferais les choses bien différemment aujourd'hui bien-sûr. Je communiquerais mieux en tous cas.

Je voulais y croire parce que je me disais qu'il fallait que je m'extirpe de cette tendance naturelle. Ça devait être une phase de métamorphose pour moi. Elle n'a jamais eu vraiment conscience de tout ce qui se passait en moi. Elle était très heureuse ! Des faisceaux contradictoires de partout pour moi. Pour elle c'était facile, elle était amoureuse et il n'y avait aucune ombre au tableau. Ah oui parce que ça c'est chiant mais en dehors de ma tête tout se passait bien, on renvoyait l'image du couple parfait et fusionnel.



Qui de cette mauvaise intuition alors ?


Son comportement a été très tôt super spécial, mais elle avait annoncé la couleur... On avait tous les deux trouvé quelque chose qu'on avait pas. Elle se prenait pour la 7e merveille du monde, aimait dire qu'elle plaisait, qu'elle était la plus belle, la plus intelligente... en blaguant et je sais que c'était pour se rassurer mais ça me faisait toujours un drôle d'effet, avait une personnalité très "forte", n'hésitait pas à me parler de tous ses précédents coups, n'hésitait pas à me charrier mais un peu méchamment, me disait qu'elle pouvait ne plus m'aimer du jour au lendemain, me demandait souvent en rigolant si je dansais avec d'autres filles quand elle n'était pas là, si j'étais attiré, si j'avais envie de la tromper, me disait qu'il fallait que je me souvienne que j'étais avec la fille la plus géniale du monde... J'ai mis du temps à adhérer à tout ce petit manège en fait, ça me mettait mal à l'aise, mais c'était sa personnalité. Je prenais ça pour de l'immaturité et j'arrivais à me dire que ça évoluerait petit à petit. A l'époque, je crois que j'ai aussi pris ça un peu comme un challenge et j'arrivais à débrancher quand elle me sortait tout ça. Bah je me suis bien cassé les dents.

En même temps, comme je l'ai dit, j'avais une sorte d'attirance (malsaine ?) pour sa force de vie, sa détermination et ce côté rouleau-compresseur. C'est un peu ce qui me manquait et j'étais dans le mode "les opposés s'attirent". Mais je me suis perdu progressivement. C'est difficile de la blâmer, elle a toujours été honnête en fin de compte, je ne peux m'en prendre qu'à moi-même de n'avoir pas eu la force de dire stop qu'en j'en étais encore capable. Je me serais épargné beaucoup de souffrance, mais des belles choses aussi. M'enfin.

Et je ne savais toujours pas bien si mon côté "sombre et faible" s'exprimait davantage à cause d'elle ou s'il serait là de toute façon et que je devais composer avec.

Au début je me souviens que j'étais aussi un peu jaloux de ce côté super fort, super libre. Mais le problème c'est qu'il cachait une grosse fragilité et un gros égoïsme, qu'il était excessif, sous-entendu pas viable, et qu'il fallait sans cesse que je jongle entre les moments d'euphorie douce et de tempête émotionnelle. Elle n'était (n'est ?) pas encore équilibrée. Et oui en effet, moi j'aimais jouer le rôle de régulateur aussi en étant doux et affectueux, je l'apaisais et je la tempérais, ça collait bien et c'était "grisant" d'être avec quelqu'un comme ça pour moi. C'était un shoot de vie en quelque sorte.

C'est progressivement j'ai commencé à vraiment prendre conscience du fait que c'était sa personnalité borderline qui déclenchait mes trous noirs émotionnels, parce que je voulais vraiment les éteindre mais qu'ils finissaient toujours par revenir, par vagues intermittentes. Du coup à chaque fois je me renfermais sur mes démons, j'essayais de communiquer là-dessus et à chaque fois ça terminait par des grandes scène mélodramatiques où elle disait qu'elle voulait qu'on arrête tout... C'est con, je sais. J'étais trop lâche pour la remettre en cause, et je passais pour le calimero qui se vautre dans son petit chagrin sans objet...



Jusqu'au jour où.

Je l'ai bâillonné. J'ai totalement perdu ce côté noir. J'étais devenu l'amoureux transit, complètement nunuche et "ivre", vraiment au sens de drogué, de "bonheur". Comment ? Pourquoi ? C'était fin août je m'en souviens. Mystère et boule de gomme. Non, je sais un peu en vrai, c'est la première fois où j'ai eu la sensation qu'elle m'échappait réellement, parce qu'elle était partie à un festoche où elle me disait se faire draguer. Jusque-là disons que c'était gérable parce qu'elle était dans les parages, là ça prenait corps. Le rapport de force s'inversait. Juste avant qu'elle parte en Erasmus. Ouch. Pauvre de moi.

Et j'ai sombré. Ce côté froid et super analytique, il me rendait fort dans la relation en fait. J'arrivais quand même à pas mal vivre mon amour finalement et la cohabitation se faisait de mieux en mieux. Je l'ai éteint parce que je me suis perdu dans son jeu, dans son personnage, dans sa "force". J'ai fait tombé toutes mes résistances et je me suis mis à être un suiveur plus qu'un meneur. C'est un cas d'école d'abandon de soi au profit d'une personnalité un peu plus forte et dominatrice...

Je reviens sur cette idée, là je peux reparler de mon accusation contre les forts et de ta question. Je ne pense absolument pas que ma vie vaut plus que la leur... Je m'explique après mais là j'étais tombée sur une fille qui traçait sa voie en s'en contrefoutant de l'avis des gens. Elle m'avait dit qu'elle avait eu des phases de réflexion comme moi étant plus jeune mais qu'elle avait décidé de changer et d'être prise dans la vie comme ça. Ainsi, si la jalousie dont j'ai parlé, je l'ai eue au tout début, disons pendant quelques semaines, ça a vite évolué dans mon esprit, parce que j'ai quand même rapidement réalisé que c'était pas la force tranquille et sereine que je recherchais, c'était de la force sauvage, un peu brute. Celle qui s'en fiche d'être violente quitte à faire de la peine. Celle qui détruit un peu tout sur son passage. De la force immature un peu, qui partait dans tous les sens. Et je me suis mis à vouloir la canaliser. J'ai mis toute mon énergie là-dedans. J'ai délaissé le reste, ma thèse qui me prenait énormément notamment. Quel imbécile...


 

Pourquoi? (c'est une vraie question)

Tu pense que ta vie vaut plus que la leur? que tu mérite plus qu'eux le bonheur? Que ton caca pue moins? Que tu es plus capable d'introspection?Que tu es moins dépendant de tes affects, et de tes origines sociales? (a voir tes résistences à te remettre en question j'en doutes quelque peu)

Si tu étais à leur place, crois-tu que tu penserais la même chose? En quoi ces gens t'empêchent d'être qui tu veux toi? Qu'attends-tu pour enfiler ton costume de super man et aller remettre de l'ordre dans le monde?

 

J'estime être du côté des faibles moi... Voilà pourquoi. Je les jalouse sûrement un peu. Je ne suis pas un superman. Par contre, et tu serais surpris(e) peut-être, je crois que je me rapproche de ce qu'on peut appeler un authentique gentil. Bon si tu te fais encore l'image du manipulateur, tu vas te moquer de moi. Mais sois indulgent(e), je crois que j'ai surtout trop pensé à elle dans cette relation et pas assez à moi. On m'a souvent dit que j'étais trop gentil, pas naïf, ni beubeu, mais authentiquement trop bienveillant, trop compréhensif, trop analytique. La méchanceté et la colère régressent quand on cherche des explications à tout. J'étais moins comme ça il y a quelques années, j'étais de l'autre côté, plus sanguin, violent dans mes mots, extrémiste, mais je le suis devenu à cause des épreuves de la vie. Et ma relation me repoussait malgré moi vers ce mode passé parce que je suis tombé sur une personne qui n'était pas prête pour être avec un gentil en fin de compte, même si elle a soutenu le contraire. Et quand je dis gentil dans ce contexte, ça veut bien dire un truc serein, indépendant et respectueux, pas un truc d'éponge... Enfin je n'en plus sais rien, elle avait une emprise particulière sur moi, elle m'a affaibli, elle a pompé mon énergie vitale progressivement, elle m'a attiré vers son mode de fonctionnement duquel je m'étais extirpé. Et je voyais bien que ça ne me rendrait pas heureux. Ça arrivait par éclairs oui, mais le quotidien n'était pas forcément rose mentalement. Je faisais de plus en plus de concessions sur moi. Calme à l'extérieur, mais je bouillais intérieurement.


Et je lui ai fais beaucoup de mal en étant trop gentil aux moments où j'aurais dû être méchant. Mais c'est juste que mes émotions étaient super mal équilibrées à ce moment-là. Là où j'aurais dû ressentir de la colère, y'avait rien. Le pire c'est que je me revois encore me dire, putain mais pourquoi y'a rien. Donc j'ai dû forcer la colère et y'en a pas eu assez. Elle m'en a énormément voulu et c'est de ma faute. Je ne sais pas si mes textes transcrivent ça mais réellement, je suis quelqu'un de très désintéressé, parce que je sais que mon "salut" ne viendra pas de ma bonne conduite éventuelle. "Etre heureux, c'est faire des heureux", voilà ce qu'était une de mes lignes de vie. Mais si tu dis que voir les autres sourire était ma compensation alors bon je m'avoue vaincu. Et puis la notion de gentillesse est aussi reliée à celle de bonté ou de bonheur, et ça reste toujours relatif...


En fin de compte, pendant tout ce temps je crois que je n'ai jamais eu réellement confiance en elle. J'ai eu confiance en un futur qui devait se dessiner parce que j'avais eu une relation avec une fille de la même trempe qui s'était assagi par la suite et je pensais qu'on allait reproduire un schéma de ce genre. C'est tout bête, mais voilà sûrement le fond de l'affaire.


Voilà, il y a sûrement des redites et des contradictions, j'ai relu rapidement. Mais si des éléments vous interpellent, vous pouvez rebondir dessus. Merci.

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Bonjour Manu,


Personnellement, je trouve ton introspection très intéressante. Ne sois pas dans l'auto flagellation . Je ne remets pas en doute ta sincèrité et je trouve très touchants tes messages.


Seulement, une chose à comprendre, c'est que la plupart, sinon toutes nos actions sont dirigées vers le moyen de "survivre" le mieux possible dans notre monde et que l'on peut créer de manière plus ou moins inconsciente des mécanismes pour s'empêcher de souffrir (mécanismes de défense).


Appliqué à toi, cela peut expliquer le refoulement de la colère par exemple.

Je développerai plus longuement plus tard,


Courage pour ce passage de ta vie pas facile

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  • 2 mois après...

Rebonjour à tous :),

je ré-ouvre mon modeste sujet si quelqu'un passe encore par là et qu'il avait lu mes pavés indigestes...

Bon ça fait presque trois mois depuis le dernier message en fait, pfiou. J'avais presque guéri. Presque.

Et mon ex est revenue. J'allais m'en aller, j'étais déterminé à l'oublier, je m'étais même surpris en rencontrant une chouette fille dont j'estimais qu'elle ne serait pas un pansement...

Pendant que mon ex se rendait compte qu'elle m'aimait toujours. Elle m'a appelé un soir en larmes, je ne l'avais jamais entendue si triste. Je suis allée la voir et elle m'a avoué qu'elle avait toujours eu des sentiments. Ça m'a fait l'effet d'une piqûre de rappel, à la fois douce et amère. Pour rappel, elle était partie en Erasmus en Pologne, où elle m'avait trompé, moi pardonné, puis m'avait quitté assez violemment pour finir en couple avec un polonais.

Je ne sais pas si elle a eu peur que je la quitte "vraiment" ce soir-là. "Vraiment" dans le sens où je disparaissais de sa vie pour de bon, parce que je ne concevais pas les choses autrement. Mais en tous cas ça a fait l'effet d'un électrochoc en moi et j'ai replongé, je suis retombé dans ses bras. C'était tellement fort et j'avais toujours des sentiments. J'en aurai toujours de toute façon.

Ça fait maintenant quelques semaines que nous nous revoyons régulièrement. Nous avions des problèmes c'est sûr, mais nous discutons aujourd'hui énormément. Et tout se passe bien, nous prenons tous les deux beaucoup de plaisir à être ensemble et nous arrivons même à rire du passé. J'ai grandi après tout ça (cf. mon histoire) et elle aussi me semble avoir sincèrement mûri, ce que j'attendais plus ou moins à l'origine. Alors nous voilà amoureux, réunis mais ne pouvant pas nous remettre en couple.


Pourquoi ?

Parce qu'elle est en couple avec ce polonais dont elle est amoureuse aussi. J'espère que vous ne me jugerez pas. Je me retrouve dans un triangle dont nous sommes tous deux seuls à avoir conscience. De ce point de vue, elle le trompe. Je suis maintenant son secret. Je me sens perdu et pour tout avouer, je ne sais pas comment je fais pour accepter cette situation. Enfin si je sais... L'amour. Même vis-à-vis de ce gars, que je ne porte pas dans mon cœur, parce que dans n'importe quel autre contexte je ne ferais jamais ça. Pour l'instant, j'arrive à faire avec alors que ça aurait été impensable il y a quelques mois... Parce que j'ai retrouvé celle que je voudrais désormais avoir à mes côtés pour la vie, parce qu'elle a changé, alors je me dis que je peux patienter en attendant son choix. Même si je suis persuadé que je vais perdre dans l'histoire. Elle dit nous aimer tous les deux. D'une manière différente. La sécurité contre l'exotisme ? Après toutes nos discussions, elle a voulu le quitter la semaine dernière et a finalement fait marche arrière. Je me disais qu'elle était sincère. Mais pour l'instant elle ne peut pas. Elle dit avoir peur de perdre sa "liberté" trop rapidement avec moi et elle est indécise. Toujours la même chose. Elle a 22 ans, est-ce que l'âge est le seul bon déterminant de la peur de l'engagement ? Je ne pense pas. Je crois qu'elle sera toujours comme ça. Mais en même temps je sais qu'elle a des grandes aspirations à construire quelque chose de stable, de durable, de serein, et je m'en voudrais juste de ne pas être-là à ce moment.

D'une certaine manière, je crois que la situation lui plaît pour l'instant. Dans ses mots, je suis "la maison" et il est "la plage". Je suis rassurant et protecteur, et il est "rafraîchissant". Mais je sais que je suis tout ça aussi, et je lui dis que dans une maison, il y a aussi le grand jardin derrière, que c'est ça le plus beau, ce qu'on ne peut le voir que lorsqu'on prend un peu de temps pour s'en occuper. Je ne sais pas combien de temps va durer ce petit jeu, et pour l'instant c'est tolérable pour moi, mais je vais bientôt m'épuiser.


Je m'adresse à vos expériences. J'en ai assez de m'entendre dire "Je t'aime", même le plus sincèrement du monde, sans qu'il y ait plus de certitudes que le simple fait d'aimer. Tout ne repose que là-dessus dans notre "couple". Parfois ça me plaît, et parfois ça me pèse. Je ne veux pas la forcer à faire un choix parce que ça la rendrait malheureuse. Et pourtant j'aime être avec elle, je l'aime pour ce qu'elle est. Je ne sais pas si c'est réciproque et je ne sais pas combien de temps il lui faudra, ni ce qui va vraiment la pousser à faire un choix.


Elle n'arrivera pas à me quitter, et je n'en ai pas la force non plus. Nous nous respectons et c'est comme si c'était devenu plus dur désormais parce que nous avons mûri tous les deux et traversé ces épreuves. Comme si la voie était dégagée. Mais qu'elle se refusait encore à nous.


C'est flou... Mais que feriez-vous ? :(

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Salut ManuKanti,

Je comprends ce que tu veux dire quand tu te dis capable de supporter la situation... Qu'est ce qu'on ferai pas desfois...

A mes yeux, dans l'état actuel, tu n'es là que pour lui tenir compagnie... Et à titre personnel je sais que je ne pourrai jamais être serein avec une fille comme ça dans ma vie, cette double vie qu'elle mène ça me hanterai. D'autant plus qu'actuellement elle est dans sa zone de confort, pourquoi elle en sortirai si toi tu l'accepte ?

Bref, je vais te donner mon avis.

J'aurais tendance a dire que tu devrais être toi même, mais là, il faut être stratégique en fonction de ce que tu veux... Je sais que c'est pas bien, il faut toujours être soit même, mais bon...


Si malgré tous ça tu souhaite récupérer cette personne alors ne lui impose pas de choix. Commence par être de plus en plus distant, et finalement dit lui que tu préfère arrêter là. Toi ce que tu veux c'est qu'elle le quitte, pas besoin de le lui dire. Elle y réfléchira dans son coin. Mais il faut que tu parte, et que tu ne revienne pas. Vraiment pas. il faut que tu lui montre ton désintérêt, parce que actuellement rien ne la pousse a faire un choix. Elle à ce qu'elle veut. Elle réfléchira seule dans son coin et elle reviendra ou pas, en fonction de si elle t'aime ou pas. Mais montre lui que finalement tu n'a peut être plus envie d'être avec elle.


De toute façon je pense sincèrement qu'à ce jeu c'est toi qui perdra, ou au "mieux", elle ce fera larguer par le polonais, elle te dira que c'est elle qui l'a largué et tu sera sa roue de secours... Moi je serai parti sans me retourner, mais toi apparemment tu as envie d'être avec elle. Alors impose lui ce choix indirectement en partant dans le plus grand des calmes. il faut qu'elle sente que tu parte non pas forcément parce que la situation t'agace, mais parce que toi tu n'est plus sûr de ce que tu ressens pour elle. Elle est pas naïve elle saura que c'est à cause de la situation, mais comme tu ne le lui aura pas dit, elle ce tourmentera probablement. Tu vas toucher son ego. Le problème c'est que si elle revient et que tu accepte, elle repartira surement, mais sans son polak...

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Tu es son amant, ni plus, ni moins. Comme il en existe des millions d'autres


le coup du "je vous aime tous les deux" (qui est sûrement parfaitement sincère, en effet, l'un n'empêche pas l'autre) et le "je suis perdu" est le classique de celui qui veut garder son amant/sa maitresse


en attendant, elle a un officiel, qui n'est pas toi, et tu es le casse-croûte entre deux


Il n'y a aucun jugement dans ce que je dis: ça peut te convenir d'être l'amant: un peu, beaucoup, toute une vie, c'est toi qui vois, en attendant, tu n'es pas sa priorité. Au mieux tu es une de ses deux priorités, mais en l'occurrence vu que tu n'es pas l'officiel, je dirais que tu es au mieux, sa 2ème priorité, après son officiel


si ça te convient, il n'y a rien à dire à ça


si ça ne te convient pas, tu dois la quitter. Il n'y a aucune méthode miracle qui fait remettre en priorité ce qui ne l'est pas


en plus elle te le dit tout à fait honnêtement tu es "la sécurité", comme dirait Oph, tu es donc son "doudou" , qu'elle n'a pas du tout envie de laisser, mais comme tout enfant, elle a aussi bien envie de grandir et d'aller voir ailleurs, tout en étant sûre que son doudou l'attendra toujours bien gentiment là où elle l'a posé


Elle joue sa partie, tu joues sa partie (et non la tienne) pourquoi se priverait-elle?


prends juste garde de ne pas perdre une foultitude d'années sur de belles déclarations, tu ne serais pas le 1er....le triangle amoureux c'est vieux comme le monde, quand on est un des sommets, on croit vivre un truc extraordinaire, exceptionnel, etc, quand on est à l'extérieur, on voit juste un truc assez triste :(


Courage à toi

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Merci pour vos réponses à tous les deux !


CoKa :

à titre personnel je sais que je ne pourrai jamais être serein avec une fille comme ça dans ma vie, cette double vie qu'elle mène ça me hanterai

Franchement à ce niveau je ne sais pas comment je fais. En fait, j'ai pris tellement cher en "acceptant" ses frasques quand elle était en Erasmus que la notion d'exclusivité a pété dans ma tête... C'est le bordel. J'ai l'impression que mes valeurs ont un peu explosées et il me faut du temps pour qu'elle se reconstruisent je crois.

Sinon je suis d'accord avec ton mode opératoire, de toute façon c'est ce qui va s'imposer tôt ou tard, parce que ce sera devenu insupportable...

Le problème c'est que si elle revient et que tu accepte, elle repartira surement, mais sans son polak...
Je ne comprends pas bien ce que tu suggères avec cette phrase ?



Paige :

Tu touches les points les plus justes : le temps, que je ne veux pas perdre en illusion, et mon envie profonde.

Elle joue sa partie, tu joues sa partie (et non la tienne) pourquoi se priverait-elle?

Oui d'une certaine manière tu as raison mais j'avais quand même l'impression, après tout ce qui s'était passé entre nous, que j'avais plus de marge de manœuvre sentimentale. Donc je jouais quand même un peu ma partie, et elle allait vraiment le quitter ! Elle a eu peur je crois.

Il y a autre chose. En fait elle m'a fait ou dit des choses très moches quand nous étions ensemble, et aujourd'hui avec le recul elle n'arrive pas à se les pardonner. Elle sait qu'elle m'a fait terriblement mal à l'époque et ça la hante. Mon visage triste la hante. Je crois que je la ramène encore à son comportement à cette époque et c'est lourd. Moi je l'ai pardonnée et je vais bien. J'aurais aimé l'accompagner à nouveau pour lui dire, je lui dis d'ailleurs, mais c'est assez compliqué. Quelque part, elle craint que je lui tende un piège, et que je la traite de la même manière si on se remet ensemble. C'est ce point qui me donne la force de patienter, en me disant que si on passe du temps ensemble, ça s'apaisera et on pourra envisager l'avenir sereinement.

Mais ça à la limite ce serait une raison recevable, et je crois que ce qui prime dans tout ça, c'est quand même le plaisir qu'elle prend dans ce triangle. Même si elle me dit qu'elle n'en peut plus de l'amour, qu'elle ne veut pas nous faire de mal. Quelqu'un souffrira forcément, et au fond je sais que c'est moi qui vais devoir "sacrifier" quelque chose.

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Ce que je suggère c'est que actuellement elle à le pouvoir sur toi et elle en est parfaitement consciente, si tu prend tes ailes et que tu pars, c'est toi qui récupère le contrôle (en fonction de comment tu t'y prends lorsque tu la quitte). Et si tu reviens trop facilement et ou que tu retombe dans la dépendance affective avec elle, elle sentira à nouveau qu'elle à le pouvoir et ce même schéma risque de ce répéter...

A toi de lui faire sentir que tu n'est plus son jouet, le tout avec l'indifférence la plus totale...


Bon courage !

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En fait elle m'a fait ou dit des choses très moches quand nous étions ensemble, et aujourd'hui avec le recul elle n'arrive pas à se les pardonner. Elle sait qu'elle m'a fait terriblement mal à l'époque et ça la hante. Mon visage triste la hante. Je crois que je la ramène encore à son comportement à cette époque et c'est lourd

 

Je pense ManuKanti que tu es suffisamment intelligent pour te rendre compte qu'involontairement bien sûr, elle a l'art de retourner la situation. Tu es l'amant, tu es la 3ème roue du carrosse et....c'est de ta faute, c'est elle qui est malheureuse et tu la plains terriblement!


oh oui pauvre pucette, elle a un officiel pour le fun, son doudou qui la couve, elle est bien à plaindre, c'est vrai


tu te rends bien compte, que personne, ne va dire "j'aime bien en fait, avoir 2 mecs pour moi toute seule, et que ça te fasse souffrir j'en ai rien à faire du moment que j'ai mon compte!" non seulement personne ne le dit, mais je pense que peu de gens le pensent (car il faut l'assumer ça, devant sa glace) donc "on" se raconte des histoires: je ne peux plus lui faire confiance, j'ai peur, j'ai été traumatisée enfant, blablabla, des tas d'excuses (réelles cependant) au fait qu'on se comporte...mal.


Et je me permets de le dire parce que tous, à un moment ou à un autre de notre vie, on a fait de la merde, donc je ne la juge pas ta copinette, vraiment pas, elle fait comme elle peut, comme nous tous. Mais TOI, tu n'as qu'une vie, comme elle, comme tout le monde, et tu comprends bien que LUI trouver des excuses, n'a rien de gentil pour elle, mais te permet juste à toi d'accepter une situation que personne n'accepterait sinon


Personne n'accepte d'être l'amant caché du placard, donc pour l'accepter on se trouve des excuses, "elle ne le fait pas exprès", "je l'ai trop fait souffrir" des excuses qui dédouanent à la fois notre manque de courage de mettre fin à cette situation ET qui justifie l'amour qu'on porte à une personne qui clairement, se comporte mal


reconnaitre qu'elle se comporte mal, remettrait en cause la légitimité de ton amour (difficile là aussi d'assumer qu'on est amoureux d'une "mauvaise personne") donc en justifiant SON comportement, tu fais 2 en 1: tu te maintiens dans cette position relativement "indigne" (sauf si on est ok pour ça) de l'amant caché ET tu évites de remettre en question ton amour pour une personne qui, de fait, quelques soient ses raisons, se comporte mal. Envers toi, et envers son officiel


elle vous fait cocu tous les deux, alors tu sais ce qu'on dit, "la merde, même enrobée dans du papier de soie, ça reste, de la merde"


Courage à toi !

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difficile là aussi d'assumer qu'on est amoureux d'une "mauvaise personne"

 

J'en suis très conscient. Et surtout, j'avais déjà remis en cause la légitimité de mon amour pour elle parce qu'elle se comportait mal justement. C'était ce qui m'avait donné la force de vouloir passer à autre chose (c'est déjà ça ^^). Mais ces derniers temps, avec nos grandes discussions sur tout ça, je remarquais qu'elle s' "améliorait" peu à peu sur pas mal de points, et ça m'a fait retomber amoureux en quelque sorte. Elle commence à tendre vers l'idée que je me faisais de nous, dans l'idéal. Et maintenant je suis dans une position d'attente : elle me dit qu'elle ne peut pas vivre sans moi mais qu'elle n'est pas encore prête à "être" avec l'homme de sa vie. Dans le match 'moi contre sa liberté', c'est la liberté qui gagne pour l'instant.


Je ne lui cherche pas d'excuses, je ne l'ai pas fait souffrir directement (elle l'a bien fait toute seule) et elle est très consciente de ce qu'elle fait actuellement. Je m'en accommode parce que ce que je cherche au fond c'est de savoir si ça en vaut la peine, si c'est bien l'amour de ma vie, comme elle le dit et comme je l'ai pensé. Je cherche à comprendre les raisons du blocage actuel, et si ce n'est qu'un truc actuel ou que ça nous poursuivra toujours.

Il y a l'âge, elle a 22 ans, j'en ai 26. Nous avons les mêmes buts profonds, mais une différence de timing dans nos vies. Je souffre de ça je crois. Et je ne sais pas si je dois l'attendre ou pas. Je n'avais et n'ai pas encore redéfini ma vie sans elle, et je ne sais pas si je dois prendre le risque de le faire alors que je pourrais y avoir droit un jour. Mais je crois qu'on est tous passé par là. Je trouve ça très difficile à vivre...

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J'en suis très conscient. Et surtout, j'avais déjà remis en cause la légitimité de mon amour pour elle parce qu'elle se comportait mal justement. C'était ce qui m'avait donné la force de vouloir passer à autre chose (c'est déjà ça ^^). Mais ces derniers temps, avec nos grandes discussions sur tout ça, je remarquais qu'elle s' "améliorait" peu à peu sur pas mal de points, et ça m'a fait retomber amoureux en quelque sorte.

C'est curieux cette façon de parler des autres: ils s'améliorent, ils s'empirent... ;) les gens évoluent, et ils le font toujours pour eux, jamais pour d'autres, tant mieux si sa façon d'évoluer te convenait. Je demeure circonspecte que tromper son compagnon, soit un critère d'évolution favorable.


Là tu es l'amant, mais si elle est capable de tromper son compagnon depuis des semaines, elle sera tout aussi capable de te tromper toi pendant des semaines: tu trouves que c'est quelqu'un de "bien" qui se comporte ainsi?

Elle commence à tendre vers l'idée que je me faisais de nous, dans l'idéal.

Là aussi, les gens ne sont pas des idéaux ou des pensées, ce sont des humains: qui font pipi caca qui trichent qui mentent qui sont tendres aimants et hypocrites. Je réitère mon étonnement que le fait qu'une personne capable d'une telle duplicité avec son compagnon soit pour toi un "idéal", j'aurais envie de dire que tu n'es pas bien difficile si ça ne te gêne pas d'être cocu

 

Et maintenant je suis dans une position d'attente : elle me dit qu'elle ne peut pas vivre sans moi mais qu'elle n'est pas encore prête à "être" avec l'homme de sa vie. Dans le match 'moi contre sa liberté', c'est la liberté qui gagne pour l'instant.

 

oui prosaïquement, comme je l'ai dit, la merde même dans du papier de soie, demeure de la merde. Tu peux te l'enrober par de grands mots et de grandes idées, la réalité est plus basique: après avoir couché avec toi, elle rentre, prend une douche, et couche avec son polonais. Et réciproquement, une fois qu'elle s'est brossée les dents après une petite gâterie à son polonais, elle vient te rouler une pelle. Je pense qu'on doit retrouver quelques bactéries de l'un dans la bouche de l'autre.


les idéaux sont loin là, c'est la réalité. D'ailleurs, comme dirait Carrie, j'espère que tu te protèges sexuellement parlant.


Ceci étant, ne te méprends pas, comme je te l'ai dit: si toi ça te va d'être l'amant, d'être dans une relation non exclusive, ça ne me gêne pas non plus, je n'ai aucune moralité sexuellement parlant, tant que ça demeure entre adultes consentants. Là où je tique c'est quand tu veux nous faire passer "ça" pour une lutte interne terrible chez cette princesse.


non on n'a pas de princesse, ni de lutte, on a une nana qui se tape (au moins) deux mecs en même temps et à qui ça convient très bien.

 

Je ne lui cherche pas d'excuses, je ne l'ai pas fait souffrir directement (elle l'a bien fait toute seule) et elle est très consciente de ce qu'elle fait actuellement.

 

comme je t'ai dit, tu n'as aucune excuse à lui trouver, elle fait ce qu'elle veut, ce n'est pas à elle que tu cherches des excuses, c'est à toi. De supporter ce qui va, à l'encontre de tout ton sens moral et tout ton sens idéal, précisément. Tu cherches une bonne raison de te le justifier à toi-même


d'où ta phrase suivante:

Je m'en accommode parce que ce que je cherche au fond c'est de savoir si ça en vaut la peine, si c'est bien l'amour de ma vie, comme elle le dit et comme je l'ai pensé.

il n'y a pas "d'amour de sa vie" on a des amours, le long de notre vie, et sur notre lit de mort, alors peut-être qu'on pourra dire "untel était le plus bel amour de ma vie", en attendant, si elle passe demain sous un autobus, tu trouveras (et heureusement) un autre amourdetavie.

Maintenant, je me permets encore une fois d'allumer tes alarmes: une nana qui à 22 ans, (çàd pas après 20 ans de couple ennuyeux) est capable d'aller voir ailleurs de façon habituelle (je parle donc de liaison comme elle a avec toi et pas, un coup d'un soir), ça te convient? je veux dire, tu penses sérieusement pouvoir être en couple avec elle, sans te demander si elle te fait pas porter les cornes comme elle le fait en ce moment à son polonais? alors qu'elle t'a quitté soi disant pour lui?


quand on trompe, on trompe, elle le refera, j'en prends le pari, si tu fais ta vie avec cette nana, tu porteras régulièrement les cornes, si tu t'en fiches, moi aussi, j'attire juste ton attention là-dessus...l'infidélité est une façon de vivre, (et encore une fois, je ne parle pas d'un coup d'un soir ou une liaison d'un mois au bout de 20 ans de mariage en crise de couple), une façon de vivre qui lui plait, elle ne fera pas une croix dessus. Là, tu le supportes car tu as l'illusion que c'est toi qu'elle aime "en vrai" (illusion totale puisque de fait, son officiel est l'autre, donc elle te fait croire ça, comme tous les amants/maitresses, mais dans les faits, c'est faux), mais dis toi bien qu'un jour ou l'autre, le cocu , ce sera toi.

 

Je cherche à comprendre les raisons du blocage actuel, et si ce n'est qu'un truc actuel ou que ça nous poursuivra toujours.

Il y a l'âge, elle a 22 ans, j'en ai 26. Nous avons les mêmes buts profonds, mais une différence de timing dans nos vies. Je souffre de ça je crois. Et je ne sais pas si je dois l'attendre ou pas. Je n'avais et n'ai pas encore redéfini ma vie sans elle, et je ne sais pas si je dois prendre le risque de le faire alors que je pourrais y avoir droit un jour. Mais je crois qu'on est tous passé par là. Je trouve ça très difficile à vivre...

 

pourquoi les gens mangent? pourquoi les gens vont au cinéma? parce qu'ils aiment ça. il n'y a aucun blocage: elle a le beurre, l'argent du beurre et les fesses de tous les crémiers, pourquoi se priverait-elle? en plus, elle te le dit très honnêtement, il n'y a aucun blocage, elle ne t'aime juste pas suffisamment pour être exclusive avec toi OU BIEN elle n'a envie d'être exclusive avec personne, ce qui est son droit le plus strict, ce qui ne l'est pas, c'est te faire croire qu'elle va faire un choix. Ca peut durer 10 ans cette histoire, et si un jour elle fait un choix, ça peut être un 3ème mec :lol:


m'enfin, lis sur le forum toutes les pauvres nanas qui attendent des années que leur mec quitte leur femme. C'est pareil, tu es dans la même situation: elle te vend du rêve pour te faire rester dans SA situation qui lui convient bien


C'est très simple pour savoir où elle en est: Quitte là et tu verras alors si elle quitte son polonais pour toi. Tu sais très bien que non, voilà pourquoi tu te satisfais de ce qu'elle t'offre maintenant: non pas pour l'idéal ou toutes ces bêtises que tu te racontes, mais parce que c'est mieux d'être son amant que rien. Et moi je pense sincèrement que, surtout à 26 ans, tu vaux mieux qu'être un amant de placard...


Pardon je suis cash mais tu dis vouloir être lucide, je t'aide un peu....


EDIT: et non, on n'est pas tous passé par là !! :o :o :o L'immense majorité des gens refuse d'être l'amant ou la maîtresse du placard, l'immense majorité des gens ont un peu plus de respect envers eux-même et ont pour idée d'être la priorité de quelqu'un et non sa roue de secours....non, on n'est pas tous passé par là, loin s'en faut :(

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